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Sujet : [Fic] La Flèche Blanche.

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Peil Peil
MP
Niveau 57
05 février 2013 à 17:07:08

Il fallait bien qu'ils meurent un jour :hap:

Cette scène a pour but de bien vous faire cerner le genre de personnage qu'est le Rôdeur :oui:

Peil Peil
MP
Niveau 57
05 février 2013 à 17:08:38

Et puis à la base, j'aime bien faire mourir mes persos. Je trouve ça plus réaliste et crédible qu'un groupe de héros qui survit jusqu'à la fin et tout qui se finit heureux.
J'aime bien les univers durs et sans pitiés ou même les héros peuvent mourir a tout instant :ok:

Hermes-26 Hermes-26
MP
Niveau 9
05 février 2013 à 18:09:49

J'suis d'accord avec toi mais c'est gros là quand même

PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 63
20 février 2013 à 19:00:27

et la suite ???? :(

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
20 février 2013 à 20:01:11

À mon tour d'être d'accord avec mon VDD, à quand la sweet ? :question:

Shakiso Shakiso
MP
Niveau 6
20 février 2013 à 21:43:19

Sweet :question:

guimixx86 guimixx86
MP
Niveau 6
06 mars 2013 à 16:32:38

Eeeeh, sweet? :(

Exocoetidae Exocoetidae
MP
Niveau 9
06 mars 2013 à 18:33:42

J'en suis au chapitre 17, j'ai tous lu d'une traite :miam: Ta fic est super bien écrite, il n'y a pas de fautes ... Bref c'est génial :)
Je vais terminer de la lire > Je post juste pour te dire de ne pas te décourager, même si les gens ne postent pas ça veut pas forcément dire qu'ils ne te lisent pas ;)

Exocoetidae Exocoetidae
MP
Niveau 9
06 mars 2013 à 18:36:25

Attendez ... Il n'y aura pas de suite ? :s Mais mais mais #!!!#

Peil Peil
MP
Niveau 57
19 mai 2013 à 19:17:40

Voila, même si je pense que tout le monde a oublié cette fic et que je n'ai plus aucun lecteur, j'ai décidé subitement de la reprendre :hap:

Désolé pour cette longue absence.

Chapitre 21 :

Roderick, épuisé, jeta un regard en arrière. La barrière de brouillard flottait à plusieurs dizaines de mètres derrière lui. Il crut apercevoir les contours d’une silhouette humaine, dans la brume. Celle-ci le fixa un instant avant de disparaître, comme s’il n’avait jamais existé.
Un soupire soulagé retentit. Le Bréton s’allongea dans l’herbe épaisse et ferma les yeux, sa poitrine se soulevant à un rythme de plus en plus régulier à mesure qu’il reprenait son souffle.
La douleur intense dans sa poitrine se calmait.
Il se releva et se mit en marche vers Helstrom, la cité se dessinant au loin, au centre de la forêt d’Hist. Itan, mort. Ri-Saars, mort. Okaw, mort. Zwee-Toï, mort. Lui, vivant. Il ne savait ni pourquoi, ni comment, mais il avait survécu.
Etait-ce lui qui était poursuivit ? Que lui voulait cet homme qu’il avait vu brièvement dans le brouillard ? Quel était son but, par qui était-il envoyé, et pourquoi l’aura qu’il dégageait était-elle si effrayante ?
Trop de question sans réponses. Mais il avait une certitude : Il retrouverait son poursuivant, et il le tuerait, il en était certains.
Finalement, le Bréton arriva aux portes d’Helstrom. Il leva la tête et détailla la ville vantée par ses anciens compagnons de route. Une grande cité de pierres, couvertes de mousse et de ronces, aux rues envahies par la végétation. Les enceintes étaient faites de roc, au pied desquelles se trouvaient de multiples fermes animées.
La journée était bien entamée et le trafic était dense. De nombreux chariots de marchands remontaient la route principale, se dirigeant vers l’entrée d’Helstrom.
Roderick emprunta un petit chemin de terre qui le mena vers un coin reculé de la cité. Il s’arrêta devant un temple, à l’extérieur des murs, autours duquel s’affairaient des prêtres. Mais ce qui intrigua Roderick, ce fut l’attroupement qui s’était formé dans une clairière, derrière le bâtiment.
Deux gardes Argoniens tentaient tant bien que mal d’écarter la foule.

-Dégagez, dégagez, disait le premier. Holà ! J’ai dit : dégagez !
-Doucement, toi ! fit l’autre garde à un passant un peu trop curieux. Recule !

Roderick s’approcha d’un pas lent. Il eut à peine le temps d’apercevoir un corps inerte, par terre, recouvert d’un drap blanc, avant qu’un des gardes ne se tourne vers lui et ne le menace de l’extrémité de sa lance.

-Oh ! Bouge de là, peau lisse !

Roderick soupira et fit volte-face. Il pénétra dans la cité par la grande porte. La place sur laquelle elle débouchait était animée et bruyante, trop au goût du Bréton qui ne songeait plus qu’à une chose : Se reposer.
Les morts l’avaient épuisé. Il voulait simplement dormir.
Il déambula plusieurs heures dans les rues de la cité, jusqu’à arriver dans les quartiers malfamés, là où les auberges étaient les moins chères.
Il se dirigea jusqu’à un établissement discret. Il y entra et s’accouda au comptoir. L’aubergiste apparut devant lui, et lui demanda, sans même lui jeter un regard :

-Une chambre ?
-Oui.
-Pour une seule nuit ?
-Oui.
-Huit septims.

Roderick porta la main à sa poche et retint un long soupir. Il la trouvait étrangement plus légère depuis qu’il était arrivé. Il avait du perdre sa bourse durant la course-poursuite. Envolé, tout l’or qu’il possédait.
L’aubergiste, un Argonien aux écailles presque noires, siffla méchamment.

-Pas d’argent, pas de chambre.
-Allez, fit Roderick d’un ton las, il y a bien un moyen de s’arranger.

L’Argonien le détailla de la tête aux pieds.

-Non, il n’y a pas moyen. Tu n’as rien sur toi qui m’intéresse. A part tes bottes, bien qu’elles soient en sale état, c’est du cuir de qualité.
-Je ne peux pas vous les céder, j’en ai besoin.
-Alors dégage. Oh, attends… Fais-moi voir ton arc, là.

L’aubergiste se pencha en avant et sourit, dévoilant ses dents pointues. Une lueur brilla dans son regard.

-Mazette, ça c’est de l’arc. Comme ça, ça a l’air d’un simple arc en bois mais j’étais aventurier, autrefois, et j’ai l’œil pour ce genre de chose. Il a du te coûter une petite fortune. Comment un vagabond comme toi a-t-il pu se le procurer ?
-C’est une longue histoire.
-Si tu acceptes de t’en défaire, je t’offre un mois de repas gratuit, et une chambre, gratuite aussi. Qu’est-ce que t’en dis ? T’as pas vraiment le choix si tu veux pas avoir à dormir dehors cette nuit. Et les rues ne sont pas vraiment bien fréquentées, si tu vois ce que je veux dire.
-Je ne peux pas m’en séparer. Désolé.
-Alors nous n’avons plus rien à nous dire.
-Et mes flèches ?
-Pourquoi je voudrais de tes flèches ?
-Elles n’ont peut-être pas beaucoup de valeur mais en vendant les pointes, vous pouvez aisément en tirer plus de six fois le prix d’une chambre. Et moi, j’accepte de vous les céder conter un seul lit, pour la nuit.

L’aubergiste jaugea le carquois rempli du Bréton. Puis, il haussa les épaules.

-Très bien, c’est correct. Une chambre contre toutes tes flèches. Tiens, voila la clé. Deuxième à gauche, premier étage. Elle est un peu petite mais c’est la dernière qu’il me reste.
-Vous pouvez faire monter un baquet d’eau chaude ?
-D’accord.

Roderick hocha la tête, ôta son carquois de ses épaules, le posa sur le comptoir et monta dans sa chambre, d’un pas lourd. Là, il posa son arc sur le lit et s’assit à même le sol. Par la fenêtre, il vit le soleil lancer ses derniers rayons et le ciel se teinter de mauve et d’orange.
On toqua. Roderick se leva pour aller ouvrir la porte, et baissa les yeux sur la petite Argonienne qui tenait une pile de serviette dans ses bras. Derrière elle, deux hommes portaient un lourd baquet en bois rempli à ras bord d’eau fumante.
Roderick les remercia et tira le baquet jusque dans sa chambre avant de refermer la porte. Il se dévêtit et se plongea dans le bain. Il sentit toute la fatigue de ces derniers jours s’évacuer dans l’eau bouillante et partir en vapeur blanche.
Pour la première fois depuis qu’il était arrivé, Roderick se prit à penser à la suite de son expédition. Sans ses compagnons Argoniens, son voyage allait prendre une autre tournure, et il allait falloir envisager la suite des évènements.
« Résumons la situation. Je n’ai plus un sou en poche, et je n’ai plus qu’un arc sans flèche pour me défendre. Et un arc sans flèche ne vaut rien de plus qu’un bout de bois. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? »
Et soudain, les paroles de l’Argonienne qu’avait croisé Roderick à Thorn lui revinrent en mémoire.
« La famille Biz-Khil engage des mercenaires, à Gidéon. Des combattants en quête d’or accourent de toutes les provinces, depuis quelques mois. »
Roderick sourit. Gidéon serait sa prochaine destination alors.
Finalement, le Bréton sortit de l’eau, s’essuya avec les serviettes propres, et se rhabilla. Il était ragaillardi. Son avenir prenait une nouvelle teinte, plus claire. Il n’oubliait pas que son objectif était de tuer celui qui l’avait traqué, dans les marais, mais il n’avait pour l’instant aucune piste. Il avait besoin d’argent, et de personnages puissants derrière lui. Les Biz-Khil semblaient idéaux.
Roderick se jeta sur son lit et ferma les yeux, le sourire aux lèvres. Puis, il s’endormit.
« Demain, je quitte cette ville, et je pars pour Gidéon. »
Il ne pouvait pas se douter qu’il allait rester un peu plus longtemps qu’il ne le pensait.

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 19:31:16

J'allais la up justement :hap:

Bah je vais lire :hap:

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 19:42:33

Sweet ? :hap:

Si on ne trouve pas de défauts, on peut ne rien dire ? :noel:

Peil Peil
MP
Niveau 57
19 mai 2013 à 19:50:18

Oui t'as le droit :noel:

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 19:52:31

Merci :noel:

J'espère sincèrement que tu as pas perdu de lecteurs et que tu en gagneras

Peil Peil
MP
Niveau 57
19 mai 2013 à 19:54:18

Nan mais j'étais puéril à l'époque de demander des commentaires comme ça. Les lecteurs commentent s'ils veulent :oui:

Peil Peil
MP
Niveau 57
19 mai 2013 à 19:54:43

Pour les lecteurs, on verra ça :noel:

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 20:00:44

En tout cas merci de l'avoir reprise :coeur:

RahanFilsDeCrao RahanFilsDeCrao
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 21:04:04

C'etait une bonne idée ce necro-up de l'auteur lui meme, je suis devenu tellement fan que je me suis juste bouffé toute ta fic en une soirée :oui: je pense que tout ce qui devait être dit sur cette fic l'a été, c'est vraiment du bon boulot :ok: j'espere que tu vas continuer ainsi :oui:

Je sais, c'est un message un peu long pour dire «sweet» :noel:

Peil Peil
MP
Niveau 57
19 mai 2013 à 21:27:05

Pour fêter la reprise, je vous offre deux chapitres dans la même soirée :noel:

Chapitre 22 :

-J’le tiens, ce fils de pute !

Roderick se réveilla en sursaut. Une forme sombre plongea sur lui. Le Bréton roula sur le côté et détendit instinctivement son bras, dans le noir. Il sentit son poing heurter une tempe, et un craquement retentit, suivit d’un cri étouffé et d’un juron.
Roderick sentit une main se refermer sur son cou. Il se redressa avec la vivacité d’un fauve et frappa la silhouette, trois fois. Du poing, du coude et du genou. Au nez, à la gorge et au bas-ventre.
L’individu fut projeté en arrière et percuta un mur avec fracas.

-Tenez-le ! C’est un vrai démon !

Roderick, emmêlé dans ses draps, eut du mal à s’en dépêtrer, mais il parvint à bondir hors de son lit et à saisir son arc, dans l’obscurité.

-Sautez-lui dessus, bon dieu !
-Ce connard m’a pété le nez !
-On voit rien !
-Merde, quelle idée de vouloir le chopper par surprise !

Quatre voix différentes. Et puis une cinquième.

-Allumez la lumière ! Par les Neufs, allumez la lumière !

Roderick vit une autre silhouette foncer vers lui. Il prit son arc à deux mains et l’abattit de toutes ses forces sur le crâne de l’agresseur. Celui-ci tomba à genoux et roula sur le plancher en piaillant. Le bois de l’arme avait émis un craquement sec. Ce n’était pas une façon de se servir d’un arc ! Un autre coup asséné avec autant de puissance pourrait le briser.
Roderick allait lâcher son arc quand uns des individus ouvrit la fenêtre, laissant la lumière du petit matin pénétrer dans la pièce, et éblouissant le Bréton.
Il vit alors l’apparence de ses ennemis. Cinq Argoniens. Et pas n’importe qui. Cinq gardes de la ville, vêtus d’armure légères, portant le blason de la cité sur le casque, et des épées courbes pendant à leurs ceintures.
Roderick remarqua ensuite une seconde chose. Ses mains étaient couvertes de sang. Ses draps et son matelas aussi.

-Qu’est-ce que c’est que ce…

Il eut à peine le temps d’entendre les pas d’un garde derrière lui qu’un coup de poing dans la nuque le projeta au sol. Son arc alla rebondir sur le plancher, hors de portée. Un pied s’écrasa entre ses omoplates et le cloua par terre.
Roderick gémit.

-Ligotez-le !

Deux Argoniens se jetèrent sur lui et lui lièrent les mains dans le dos avec une corde solide tandis que les trois autres le maintenaient immobile, tant bien que mal.

-Je n’ai rien fait ! hurla Roderick. C’est une erreur !
-C’est ça, répondit uns des Argoniens avec une voix nasillarde, sûrement celui à qui il avait cassé le nez.
-Ferme ta gueule, peau lisse, répliqua un autre. Ou je te cogne.

Une main écailleuse saisit les cheveux du Bréton et lui relevèrent la tête d’un coup sec, manquant de le faire pleurer à cause de la douleur aigue. On le redressa vivement, et uns des gardes se plaça en face de lui et lui enfonça son poing dans l’estomac. Roderick se plia en deux et toussa bruyamment.

-Crapule, dit-il. Tu nous auras fait courir, toi. Mais ça y est mon gars, on te tient. Qui aurait pu penser que le fameux « Egorgeur » qui nargue la ville depuis bientôt un mois n’était qu’une peau lisse.
-Je suis innocent, lança Roderick. Je ne sais pas de quoi vous m’accusez, mais vous faites une erreur !
-Ta gueule !

Roderick vit le poing voler, mais il ne put l’éviter. Un solide crochet à la mâchoire, bien appuyé, et plein de rage. Le Bréton réussit à rester conscience mais il fut sonné et se serait écroulé si les gardes ne l’avaient pas maintenu debout.
Ils le traînèrent hors de la chambre et à travers l’auberge. Tous les clients étaient amassés dans le hall. On le hua, l’insulta et lui cracha dessus. Roderick vit même l’aubergiste, dans le tas, lui lancer un regard noir.
Puis, les gardes ouvrirent la porte d’un coup de pied et le poussèrent dehors.
Là, c’était une véritable foule qui s’était amassée dans la rue. On vociférait, on le maudissait… Des personnes hardies allèrent jusqu’à lui sauter dessus pour le frapper. Les gardes les laissaient lui donner un ou deux coups avant de les écarter négligemment.
Une pierre vola, et percuta violemment le Bréton à l’arcade, qui sentit un liquide chaud couler sur son nez et sa joue.

-L’Egorgeur ! hurla un vieil Argonien.
-Qu’on l’empale ! couina une paysanne.
-Coupez-lui la tête ! hurla un homme.
-Maudit sois-tu ! lança une autre voix.

Roderick secoua la tête et ralentit.

-Je ne sais pas ce qu’il se passe ! Je n’ai rien fait !

Tout autour, la foule éclata de rire. L’un des gardes attrapa Roderick par la nuque et le poussa brusquement. Le Bréton s’étala au sol, et sentit un goût de poussière dans sa bouche. Les rires redoublèrent.
Il reçut sept coups de pieds et de bâton avant que le garde ne le redresse et ne lui assène à son tour un coup dans la joue. Un autre l’arrêta.

-Stop, ordonna-t-il, et Roderick devina à son ton rude qu’il était le chef. Tu t’es bien défoulé, mais il faut qu’il soit en un seul morceau quand on le conduira au billot.

« Le billot, tressaillit Roderick. Ces malades vont m’exécuter ! »
La foule s’écarta bientôt, formant une véritable haie d’honneur jusqu’à un sombre et sinistre bâtiment en pierre. La prison d’Helstrom. Roderick y fut poussé sans ménagement, et les lourdes portes en acier de l’entrée se refermèrent bruyamment derrière lui, étouffant les hurlement de la populace à l’extérieur.
Roderick, couvert de poussière et d’hématomes, un filet de sang coulant de son arcade sourcilière, et le souffle court, tomba à genoux.
Les cinq gardes l’entourèrent et le relevèrent une énième fois en le prenant par les bras. Un homme s’approcha, accompagné d’une femme.
L’homme était un Argonien vêtu d’une cotte de maille et d’une cape de fourrure. Le manche d’un marteau de guerre dépassait d’entre ses épaules. Il était borgne. C’était sans aucun doute le capitaine de la garde de la cité.
A côté de lui, la femme était une Dunmer fine et élancée, aux courbes attirantes. Elle ne portait qu’une armure de cuir et une dague à la ceinture. Ses longs cheveux noirs étaient noués en une natte lui arrivant jusqu'au bas du dos.

-C’est lui le fameux Egorgeur ? lança-t-elle d’un ton moqueur. Celui qui terrifie la ville depuis un mois ?
-Et le voila qui rampe maintenant à terre comme un insecte, approuva uns des gardes en ricanant. Ce bâtard à la peau lisse va payer. Les citoyens veulent sa tête. Je propose qu’on le jette dans la foule et qu’on les laisse s’occuper de son cas. On pourrait même l’attacher à un arbre, sur une colline, et leur fournir des pierres à tous.
-Suffit, déclara le capitaine. Il sera traité selon nos lois. Emprisonné, puis décapité proprement. Pas de débordement et de violence inutile.

La Dunmer croisa les bras et lui lança un regard torve.

-Il a zigouillé treize personnes. On décapite les hommes. Pas les chiens.

Roderick tressaillit.

-Je n’ai rien fait, bordel ! C’est une erreur !

La colère commençait à monter.
Il voulut dire autre chose mais la Dunmer le rejoignit de trois pas gracieux et lui asséna une série de gifles.

-La ferme ! Est-ce qu’on t’as demandé ton avis à toi ?!
-Vous n’avez aucune preuve ! grogna Roderick.
-Ah ouais ?!

La Dunmer éclata de rire. Les gardes derrière aussi.

-Et tes mains ? Elles sont couvertes de sang. Etrangement, c’est celui du gars qui dormait dans la chambre au-dessus de la tienne. Pas malin d’avoir laissé le couteau dans sa gorge, en plus.
-Mais…
-Plusieurs personnes de l’auberge jurent avoir vu une silhouette te ressemblant pénétrer dans la chambre, puis, en ressortir et revenir dans la tienne.
-C’est tout ?! Ca peut être n’importe qui !
-Faux. Personne d’autre que toi à part l’aubergiste ne possède les clés de ta chambre, et ce dernier est resté à son comptoir toute la nuit. Tu étais le seul à pouvoir entrer dans ta chambre, or, des clients t’ont aperçus ouvrir ta porte, de loin, alors que tu l’avais fermée.
-Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?! Ce ne sont pas des preuves !
-Ne cherches pas à te défendre. Il n’y avait que toi dans cette auberge qui aurait pu tuer ce vieil homme. Et tu as son sang sur tes mains.
-C’est… C’est un coup monté… Je n’ai rien fait !

La Dunmer lui balança son poing dans le visage. Le capitaine de la garde retint son bras qui allait frapper une seconde fois. Il secoua lentement la tête.

-Calme-toi.
-Que je me calme ? Alors que j’ai ce psychopathe sous mes yeux ?
-Emmenez-le dans sa cellule, dit le capitaine aux gardes. Et toi, Linrys, j’ai à te parler.

Roderick fut traîné sans ménagement jusqu’à un couloir au fond duquel se dessinait les contours d’une porte en bois. L’uns des gardes l’ouvrit et jeta le Bréton à l’intérieur sans ménagement. Puis, la porte se referma, et la cellule fut plongée dans l’obscurité.

Elfrip Elfrip
MP
Niveau 10
19 mai 2013 à 21:32:44

Tu es sûr de pas vouloir en faire un troisième :noel: ?

DAT supsens :bave:

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