Honte à moi je n'avais pas vu que tu avais posté la suite !
Excellent
Continue et bravo
Honte à moi je n'avais pas vu que tu avais posté la suite !
Excellent
Continue et bravo
Désolé, appli qui bug
Tu as un rythme de parution tres rapide, c'est vraiment génial tu as écris plusieurs chapitres en avance ou tu écris juste tres vite ? Quoiqu'il en soit, si c'est un rythme sui te convient, sois sur qu'il me convient aussi
Tres bon chapitre aussi
L'invaincu n'est plus
Je me suis planté sur toute la ligne. Ce n'est pas une traque, mais un massacre.
Dat rythme !
Et l'histoire est toujours aussi bien racontée, j'aime ton style
On passera la mort plutôt brève d'une "légende", mais le reste est très bien ! On se croirait dans un Monster Hunter où des hordes de personnes se rassemblent pour chasser une grosse bête
Continue comme ça
Sweet ?
La suite arrivera dans la journée.
Chapitre 27 :
-Trente-et-une victime en un peu plus d’un mois. La moitié des participants à la « chasse » ont été tués.
Le capitaine de la garde frappa la table du plat de la main.
-Bordel !
-Du calme, fit Roderick.
-Que je me calme ?! Sorian l’Invaincu a été retrouvé mort ! Un véritable vent de panique a soufflé sur la ville ! Deux tiers des guerriers venus à Helstrom pour arrêter l’Egorgeur ont foutus le camp dès qu’ils ont appris la nouvelle !
-Au lieu de t’exciter, intervint Lynris, tu ferais mieux de récapituler la situation. Combien nous reste-t-il d’hommes ?
-De ceux qui ont été attirés par la prime ? Huit.
-Huit ?
-Et encore, je compte Roderick dedans, sinon, sept.
-Qui ? demanda le Bréton.
-Maynard le Baron Déchu, le moine Akujo, Ulfreith le Briseur de Nuques, la bande de Kojas et Amalia la Sereine . Et d’elle, nous n’avons plus de nouvelles depuis quelques jours. Il y a de fortes chances qu’elle se soit fait tuer.
-Merde, lâcha Lynris. Ca fait vraiment peu.
-Les gens n’osent plus sortir dehors, même de jour. On dirait que la ville tourne au ralenti. Les marchés sont quasiment déserts, les auberges ferment les unes après les autres, et même les gardes n’osent plus sortir d’un certains périmètre, une fois la nuit tombée.
L’Argonien borgne se tourna vers Roderick.
-Et toi ? Tu as une piste ? Ca fait plus d’une semaine que tu traînes en ville, tu dois bien avoir appris quelque chose.
-Une piste… Je n’irais pas jusqu’à dire cela mais j’ai effectivement réunis quelques informations.
-Tu nous en feras part plus tard, le coupa Lynris.
-Quoi ? fit Barek.
-La situation est plus grave qu’on ne le pensait. Je suis d’avis qu’il faudrait cesser de travailler tous indépendamment et réunir les derniers « chasseurs » qu’il nous reste.
-Ils n’accepteront pas. Ils sont tous venus, appâtés par l’argent. Ils ne partageront pas la récompense, tu le sais, et parmi ceux qui sont restés, et qui n’ont pas eu peur en apprenant la mort de Sorian, il n’y a que des durs à cuir. Les plus féroces.
-Je suis d’accord avec Barek, lança Roderick. Aucun d’entre eux n’acceptera de travailler en coopération avec les autres. Ils sont tous profondément solitaires et fiers. Et, comme l’a souligné le capitaine, leur motivation est l’or, et non la sécurité de la ville.
-Je sais… Proposons-leur néanmoins une rencontre. Nous verrons bien leurs réactions.
-Il y a peu de chance que ça marche, souligna Barek. Mais nous allons faire ça.
Et ainsi fut fait. A la grande surprise de tous, les six chasseurs restant, en enlevant Amalia qui était sûrement morte, acceptèrent la réunion et se présentèrent tous dans la salle des gardes, le lendemain, à midi.
Maynard le Baron Déchu affichait toujours son sourire exaspérant et Akujo serrait les poings, visiblement peu satisfait d’avoir à partager ses informations avec ses rivaux.
La bande de Kojas, qui n’était plus constitué que de deux hommes et du chef, Kojas en personne, puisque cinq d’entre eux avaient été tués par l’Egorgeur depuis qu’ils étaient arrivés, était présente aussi. Tous des Argoniens aux écailles brunes et au regard torve.
Ulfreith le Briseur de Nuque, lui, était un solide Nordique à la barbe drue et à la carrure impressionnante, bien qu’inférieure à celle du moine Khajiit, portant une immense hache d’arme dans le dos et un collier de vertèbres autours du cou. Il était célèbre pour en arracher une de la nuque de ses adversaires les plus puissants, après chacun de ses combats, d’où son surnom.
Ils étaient tous assis en cercle, autours d’une table, avec Roderick, Barek et Lynris.
-Vous n’ignorez pas la raison pour laquelle nous vous avons contactés, lança le capitaine de la garde, et si vous avez tous répondus présents, c’est bel et bien parce que vous-même, vous vous rendez compte que vous n’avez pas à faire à n’importe quel ennemi. L’Egorgeur n’est pas un simple tueur, vous vous en êtes rendu compte. Sinon, vous ne seriez pas ici.
-A la base, grogna Akujo, je n’étais pas d’accord pour venir.
-Mais tu es venu quand même, fit Ulfreith.
-Nous sommes là pour partager les informations que nous détenons et pour nous entraider dans la recherche du tueur n’est-ce pas ? lança Maynard. Alors, commençons, je vous prie. Qui, le premier, pense avoir quelque chose à partager ?
Il y eut d’abord un silence. Tous se regardaient d’un air méfiant, hésitant à parler. Ce fut Roderick qui s’exprima le premier.
-L’Egorgeur est peut-être un vampire.
Les chasseurs se regardèrent.
-Comment le sais-tu ? demanda Kojas.
-J’ai eu une discussion avec Sorian, juste avant sa mort, qui m’a quelque peu intrigué. Il m’a avoué que la façon de tuer de l’Egorgeur était semblable à celle d’un Ancien Vampire qu’il avait jadis affronté.
-Un Ancien Vampire, grommela Ulfreith. Nous v’la bien.
-Je me suis donc rendus au palais de la cité et j’ai demandé à avoir accès aux archives. On m’y a autorisé et j’ai pu apprendre l’identité de ce vampire. Llyan Lamaré, un noble Dunmer décédé il y a cinq cent ans, lors d’une épidémie de peste. C’est la version officielle, car son corps n’a jamais été retrouvé. Il y a peu de trace de lui, dans les livres, mais de celles que nous possédons encore, certaines rumeurs disent qu’il aurait été aperçu plusieurs fois à la frontière Cyrodilienne. Il y a trente ans, il se serait installé dans une crypte, près de Bruma, et en aurait été chassé. Par Sorian, bien que son nom n’ait pas été mentionné.
Uns des hommes de Kojas se gratta la tête.
-Il aurait donc quitté sa tanière et aurait vagabondé pendant trois décennies pour élire domicile à Helstrom il y a un mois ?
-Il y a un problème dans cette théorie, fit Maynard. Les vampires boivent du sang. Or, les victimes de l’Egorgeur n’ont pas été vidées du leur, au contraire. Sur chacune des scènes de crime, le sang est éparpillé et étalé un peu partout aux alentours du cadavre. Si un vampire en était l’œuvre, nous ne retrouverions pas une seule goutte.
-Faux, intervint Akujo.
-Comment ça ?
-Il y a une théorie qui court dans certains milieux de spécialistes. L’existence d’une maladie nommée la Bafoleria Hemoglobinae Expensiva, qui ne toucherait que les vampires. Entre autre, elle rendrait, pour leur organisme, le sang aussi nocif que de l’eau bénite.
Maynard éclata de rire.
-Des vampires allergiques au sang ?
-C’est la vérité, gronda le moine en montrant les crocs.
-Et pourquoi continuerait-il à tuer, alors ? s’enquit Lynris.
La réponse vint de Roderick.
-Parce que c’est un vampire. S’il ne peut plus boire de sang, il en ressent encore la soif, et sa seule consolation est de le faire couler.
-Je ne suis pas très convaincu, répondit Kojas.
-C’est la seule piste qu’on tienne actuellement, fit Barek. Alors nous allons nous en contenter, si vous êtes d’accord.
-En tout cas, si c’est un Ancien Vampire, ça change tout à l’affaire, lâcha Maynard en se lissant le bouc d’un air amusé. Ce n’est plus à un simple humain qu’il va falloir se frotter mais à une créature aux pouvoirs surnaturels et obscurs. Quelqu’un a déjà affronté un vampire ici ?
Roderick se racla la gorge.
-Je me suis documenté sur les moyens de combattre un vampire. Si une « simple » arme en argent convient pour faire face aux plus faibles, une arme d’un matériau inférieur au mithril sera inefficace contre un Ancien Vampire.
-Je n’ai nul besoin d’arme, s’esclaffa Akujo. Mes poings peuvent toucher n’importe quelle créature !
-Ma lame est d’origine Elfique, souffla Maynard. Ca devrait suffire.
-Celle de ma hache aussi, fit Ulfreith.
-Nous ne possédons que des armes en acier, lança Kojas, mais elles sont enchantées. Nous nous doutions qu’il y avait quelque chose de pas net dans cette affaire d’Egorgeur, et nous avons pris nos précautions.
-Eh bien, conclut Roderick, je me suis également procuré des flèches ensorcelées à un marchand du coin. Théoriquement, elles peuvent blesser n’importe quel type de vampire. Nous sommes donc tous à égalité de ce côté-là.
Lynris passa un regard sur ceux qui lui faisaient face.
-Personne d’autre n’a d’informations à partager ? lança-t-elle.
-Si, moi, répondit Ulfreith.
Tous les regards se tournèrent vers lui.
-J’ai enquête de mon côté, et j’ai fais plusieurs incursions dans les bas-fonds de la cité. De jour, bien évidemment. Je me suis lié d’amitié avec quelques mendiants et serviteurs de basse envergure qui m’ont fait part d’une rumeur qui courrait dans la basse société, ces temps-ci, comme quoi l’Egorgeur était un ancien serviteur d’un noble local. En interrogeant les bonnes personnes et en jouant de mes poings, j’ai réussit à me frayer un chemin jusqu’à un majordome déchu qui aurait eu des contacts un peu partout, et qui m’a certifié qu’un dénommé Lynal Méaral aurait travaillé pour un membre de la petit noblesse Argonienne, il y a plusieurs années, avant que celui-ci ne décède il y a six mois. Un Dunmer, sorti d’on ne sait où. Il aurait disparu peu de temps avant que les meurtres ne commencent. Lynal Méaral. Llyan Lamaré. Les mêmes lettres, dans un ordre différent. Ca a fait tilt dans ma tête quand j’ai entendu l’histoire du vampire.
Il passa sa main dans sa barbe.
-Je me suis intéressé de plus près à cette disparition, et j’ai notamment appris, de sources fiables dont je ne dirais pas le nom, l’adresse de l’endroit où vivait Lynal Méaral. Une petite bicoque à l’écart de la cité. Du temps où il travaillait chez le noble, il n’était qu’un petit serviteur, un laquais. Il ne gagnait qu’une misère. Néanmoins, après sa disparition, l’édifice a été abandonné. Je suis remonté jusqu’à l’agent immobilier qui lui avait vendu ce terrain, et je l’ai forcé à fouiller dans ses archives. Il a trouvé un second acte de vente, bien antérieur au premier, acheté par, là encore, Lynal Méaral, avant même qu’il ne s’installe en ville. Une maison, hors de la ville, dans les marais. Je l’ai visité, et elle est totalement vide. Mais je suis sûr qu’en remontant encore, on pourrait trouver l’habitat actuel de notre cible.
Maynard siffla d’un air impressionné. Roderick se frotta le menton avec ses doigts.
« Ce Nordique est plus intelligent qu’il n’en a l’air. Mais c’est à mon sens une erreur de partager une information aussi précieuse. »
Barek coupa court à la discussion.
-Plus personne ? Bien. Voila les informations que nous possédons désormais : L’Egorgeur est sans doute un Ancien Vampire, qui plus est, un puissant. Il se nommerait Llyan Lamaré, et aurait vécu un certains en ville sous l’identité de Lynal Méaral, et possèderait deux propriétés, qu’il aurait abandonné, le jour de sa disparition. Je veux que vous me trouviez où se terre maintenant notre homme, et que vous me le rameniez. En un seul, ou en plusieurs morceaux. Vous avez carte blanche. La récompense est toujours de dix mille septims. Bonne chance, messieurs !
Ah, pour répondre à la question de Rahan, que je n'avais pas vue, j'ai un ou deux chapitres d'avance mais c'est vrai que j'écris assez vite
J'aime bien Akujo, j'espère qu'il va survivre.
Du sang
Par contre, le nom de la maladie, bonne chance pour le dire d'une traite sans fautes
Mec, surtout ne t'arrête pas même s'il y a que 3 lecteurs. Elle est génial ta fic
Salut c' est génial!! merci à l'auteur pour ces bons moments passé à te lire!! on me l' a conseillé et c' est vraiment super!! c 'est dommage je pense que les gens ne veulent pas faire l' effort de commencer à te lire sinon il y aurai 20 000 fan!! ;)
Vous aurez la suite ce soir normalement. Si j'ai tardé à poster, c'est parce que j'ai écrit quelques chapitres d'avance, mais ils correspondaient pas à ce que je voulais, donc j'ai du les réécrire plusieurs fois
Chapitre 28 :
Akujo poussa la porte de la bâtisse abandonnée. Perdue au milieu des marécages, à des lieux de la ville, ses murs de pierre étaient envahis par les ronces et la mousse. L’humidité avait fait pourrir la charpente et le toit était à moitié effondré.
Des racines avaient à moitié détruits les escaliers de l’entrée. Ulfreith n’avait pas mentit. Il ne faisait aucun doute que nulle activité humaine n’y avait eu lieu depuis des lustres. Le problème, c’était que l’Egorgeur n’avait apparemment rien d’humain.
Si Akujo s’était rendu ici, ce n’était pas pour rien. Il était persuadé de trouver, dans l’ancienne propriété du tueur, des traces ou des indices concernant l’endroit où il aurait pu vivre aujourd’hui. Il ne faisait aucun doute pour lui qu’en disant que la maison était vide, Ulfreith avait mentit, ou caché des choses. Et si elle était véritablement vide, Akujo voulait s’en assurer par lui-même. En revanche, il était également certains que tous ses rivaux avaient eu la même idée, et il espérait être arrivé le premier.
L’immense Khajiit pénétra dans le hall, sombre et humide. Il écrasa un moustique sur son épaule et sentit tout de suite que quelque chose n’allait pas.
Une odeur de sang.
Le flair du moine guerrier l’avait détecté dès son entrée. Ses yeux, insensibles à l’obscurité ambiante, aperçurent tout de suite les cadavres, au centre de la pièce.
Ulfreith le Briseur de Nuque gisait là, la gorge ouverte. Mais pas seulement. Il y avait aussi Kojas et ses deux compagnons.
Les quatre hommes étaient arrivés avant Akujo, et avaient été accueillis par quelqu’un d’encore plus rapide. Ca ne ressemblait pas à la sauvagerie de l’Egorgeur.
Akujo entendit le sifflement de la lame avant d’en voir l’éclat briller.
Il bondit sur le côté avec une détente de félin, avant de porter sa main à son épaule. Une fine ligne rouge et brûlante y était apparue. Un filet de sang coula le long de son bras et se perdit dans la fourrure. Le Khajiit gronda et montra les crocs.
-Toi, fit-il. Sale petite vermine perfide. Fils de chienne.
-Venant d’un chat, cela doit être une sacrée insulte. Ca me blesse, vraiment.
Maynard essuya la pointe de son épée avec sa manche. Ses dents blanches brillaient dans l’obscurité. Et son sourire n’avait jamais été plus large.
-Pourquoi ?
-Pour l’argent, bien sûr. La récompense est pour moi et pour moi seul. Je suis à deux doigts d’attraper l’Egorgeur. Ca m’embêterait qu’on me devance. Allons, je suis sûr que tu me comprends.
-Et comment. Le problème, c’est que ta seule chance de me tuer, tu viens de la laisser passer. Je vais te massacrer.
-Oh oh, je n’aurais pas affaire à un chaton mais à un tigre ? Montre-moi tes crocs, mon beau.
Akujo fondit sur Maynard avec la vivacité d’un smilodon qui passe à l’attaque, malgré son immense carrure. Ses griffes fendirent l’air. La lame de Maynard fut plus rapide encore. Elle traça un arc de cercle dans l’air.
Le moine guerrier recula, une longue coupure lui remontant le bras jusqu’à l’épaule. Il grogna. Ses poils se hérissèrent.
Maynard se remit en garde, prêt pour l’assaut suivant. Akujo fit un pas chassé sur le côté. Son poing se détendit, tel un serpent. Mais aussi lourd et puissant qu’un boulet de canon. Maynard esquiva au dernier moment, laissant le poing colossal le frôler, et répliqua d’une botte gracieuse.
L’extrémité de la lame entailla profondément le moine guerrier au front, faisant gicler un nuage de sang. Mais alors que Maynard n’avait même pas encore terminé son mouvement, la jambe du Khajiit se déplia et sa patte percuta l’abdomen de son adversaire avec une violence impressionnante.
Maynard fut projeté à travers la pièce et heurta brutalement un mur, avant de s’effondrer, au sol.
Akujo repartit à l’attaque, chargeant comme un rhinocéros enragé. Sa course faisait trembler le plancher.
Maynard se releva, un filet de sang coulant au coin de sa lèvre, plusieurs côtes sans doute brisées.
Mais au moment où le Khajiit arriva au contact, il exécuta une brusque pirouette, fluide et rapide, et sa lame s’abattit. Il retomba au sol, fit un demi-tour, asséna un coup d’estoc, recula d’un pas, se remit en garde.
Akujo contempla la fontaine de sang qui coulait de son bras gauche qui se terminait au coude. Le moignon, dégoulinant de sang, avait été tranché proprement. En plus de cela, son kimono s’imbibait lentement de sang, suite au deuxième coup de Maynard qui lui avait transpercé le flanc.
N’importe qui d’autre se serait écroulé et serait mort. Akujo se contenta de déchirer un pan de son kimono et de l’enrouler autours de son moignon, avec des mouvements précis et sans hésitation. Le garrot stoppa l’hémorragie. Le sang cessa bien vite de couler.
Puis, il se remit en marche. Maynard porta la main à sa bouche et toussa, avant de la retirer, poisseuse de sang. Le coup de pied fouetté du Khajiit lui avait fait des dégâts sévères.
« Et lui, il saignera beaucoup avant de mourir. Je dois viser la gorge. Le prochain assaut doit être le dernier. Merde, lui il est d’un autre acabit qu’Ulfreith et la bande de Kojas. »
Akujo se baissa in extremis. La flèche frôla sa gorge et se ficha dans un mur avec un bruit sourd.
Maynard et le moine guerrier tournèrent la tête vers l’entrée, où se tenait Roderick, l’arc bandé, une flèche pointant vers eux.
-Eh bien, fit le Bréton. Je me rends tranquillement dans la maison abandonnée indiquée par Ulfreith pour procéder à quelques fouilles, et je vous trouve tous les deux en train de vous battre à mort, entourés de cadavres, qui plus est.
Roderick sourit.
-Ce n’est pas l’Egorgeur, votre ennemi ?
-Ce connard m’a attaqué, grogna Akujo en fixant Maynard. Il veut tous nous éliminer pour être sûr d’empocher la prime.
-Ca c’est vraiment petit, dit Roderick. Et puis c’est de la triche.
-Je n’ai jamais dit que j’allais respecter les règles messieurs, répondit Maynard d’un ton courtois en souriant malgré le sang autours de sa bouche. Et puis, l’appât du gain peut rendre les hommes fous, pas vrai ?
Roderick haussa un sourcil.
-Et tu comptais trouver l’Egorgeur tout seul après nous avoir éliminés ? Que ça te plaises ou non, nous avons besoin de la coopération de chacun et de toutes les informations disponibles pour le trouver. Vous pourrez régler vos comptes et discuter de la façon dont partager la prime, ou de ne pas la partager, une fois l’affaire conclue.
Maynard émit un petit rire en se lissant le bouc.
-Tu n’as pas bien compris. L’Egorgeur, je l’ai déjà trouvé.
-Quoi ?
-Avant que vous n’arriviez, j’ai déjà fouillé les lieux. Cet imbécile de Nordique n’a pas pensé qu’un vampire ne pouvait pas vivre dans une simple maison délabrée. En procédant à une inspection minutieuse, j’ai trouvé une fausse étagère, derrière laquelle se trouvait une porte donnant sur des escaliers menant à un sous-sol. Et à un cercueil vide.
Maynard sourit de toutes ses dents.
-L’Egorgeur vit toujours ici. Et il ne va sans doute pas tarder à rentrer.
Akujo a mis une vraie branlée à Maynard
vivement la suite!! ce Akujo il a tout ce qui faut pour etre un gros baterd, ce personnage sera t'il plus complexe qu'il ne le laisse paraitre??? ;)
C'est vrai que Akujo
Très intéressant et contrairement à la fois où tous les Khajiits avaient été tués d'un coup, là je trouve que tu ne t'en "débarasses" pas et que tu les fais mourrir petit à petit.
Qui sera le prochain ?
Sweet ?