J'essaie d'écrire un chap ce soir, mais comme j'ai pas mal de travail, je sais pas s'il sortira ce soir
Demain, en tout cas, c'est sûr.
Dommage qu'on ai repris les cours/travail, ça rends les topics moins vivants malheureusement
Morte ?
En même temps, vu le peu de lecteur qu'avait cette fic avant, on peut dire qu'elle était déjà assez morte
Tu n'ecris que pour avoir des lecteurs ?
Ouais je crois que c'est mort, PeIL à dût oublier
Rock : J'aime pas trop écrire dans le vide on va dire. Ou alors j'écris uniquement sur Words et je poste pas. Mais bon, quand je poste sur un forum, j'espère avoir un minimum de lecteur
+Je suis Peil.
T'as deux lecteurs. Les autres ficteurs qui debutent donneraient tout pour avoir ce nombre.
Tu auras jamais 20 lecteurs d'un coup, faut pas deconner.
Si tu continues, ton travail ne passera pas inaperçu. On a tous commencé comme ça.
Deux qui postent et un qui ne poste pas visiblement ;)
Je ne poste pas à chaque fois que je lis le chapitre d'une fic.
La chance d'avoir eauclaire.
Bilbo, tu devrais continuer cette fic. C'est l'une des meilleures que j'ai lu jusqu'ici.
Ils ont totalement raison ! Commencer une fic est plutôt difficile dut au fait qu'il y a peu de lecteurs au départ. Mais si tu ne continues pas, le nombre de gens qui suivent ta fic n'augmentera jamais
Qui plus est, nous sommes 4, de ce que j'ai compris, à lire ta fic, continues
Bilbo Oui j'avais oublier désolé
+1 À TOUT mes VDD
Un chapitre calme de transition pour la reprise.
Chapitre 17 :
Roderick parcouru le champ de bataille d’un pas lent. Il enjambait les cadavres. Ceux-ci s’enfonçaient dans la boue et la fange, voire même dans l’eau sale pour certains. La terre humide était imbibée de sang.
Une odeur de chaire et de sang flottait dans l’air, putride. Les quelques survivants Argoniens s’étaient élancés entre les arbres pour chercher les chariots d’esclaves qui devaient avoir été déposés quelque part dans les environs.
Fort heureusement, aucun membre de la troupe de Roderick n’était mort.
Itan avait une cicatrice au front et de multiples estafilades sur le corps. Okaw tenait son bras endolori par un coup de bouclier et boitait légèrement. Zwee-Toï contemplait son armure réduite en lambeaux et les coupures sur ses bras et ses épaules. Quant à Ri-Saars, bien qu’essoufflé, il semblait intact.
Roderick lui-même n’avait à souffrir d’aucune blessure grave.
Les guerriers Argoniens revinrent, accompagnés d’une autre escouade qu’ils avaient trouvée sur la route et d’une bonne dizaine d’esclaves. Majoritairement composés d’Argoniens, il y avait dans le groupe deux Rougegarde, un Bosmer et une Orque.
La nuit tombait.
Les guerriers s’entraidèrent pour enterrer les leurs et écarter les cadavres Dunmers du chemin. Ils s’éloignèrent et s’arrêtèrent dans une clairière bordée de champignons géants et d’arbustes, d’herbes hautes et de rochers.
-Il est trop tard pour rentrer à Thorn, déclara le chef. Nous allons monter le camp ici.
La nuit fut festive.
Le groupe, maintenant composé d’une quarantaine de personne, alluma un grand feu au milieu de la clairière et montèrent des tentes en peaux. Les guerriers partagèrent leurs rations et les deux Rougegarde commencèrent à jouer de la musique avec des luths que les Dunmers leurs avaient confisqués.
De nombreux esclaves, heureux, se mirent à danser autours du feu au rythme de la mélodie.
Le bruit et les guerriers s’occupèrent de tenir les bêtes sauvages éloignées. Finalement, tard dans la nuit, Roderick s’endormit à la lueur du bûcher.
Le lendemain, la troupe se remit en route. Forte de quarante personnes dont deux tiers en armure, ils n’avaient plus rien à craindre des marais et de ce qu’ils trouveraient sur la route. Roderick fut néanmoins gêné toute la matinée par les moustiques et les libellules.
Il prit plaisir à discuter avec un des guerriers, un petit Argonien à crête portant un katana dans le dos.
-Tu es déjà allé à Thorn ?
-Non, répondit le Bréton.
-A l’instar de la ville de Larme, Thorn est considéré comme le Joyau de l’Est, grâce à sa beauté et sa grandeur. J’y suis né. Je peux te dire qu’elle mérite sa réputation.
-J’ai hâte d’y être.
Roderick avait sourit.
Il enjamba une grosse racine, se plia pour passer sous une branche couverte d’épine, écarta un buisson et sauta par-dessus une flaque d’eau parsemée de nénuphar. Il se rendit compte que le brouillard se levait.
-C’est fréquent cette brume ?
-Celle-ci est légère. Plus on s’enfonce dans le marais, plus le brouillard est épais, et plus le nombre de prédateur qui se cache dedans augmente. Attention au tronc d’arbre.
Roderick se décala pour éviter un arbre exotique penché sur le côté. L’Argonien accéléra pour rejoindre ses amis à l’avant. Roderick leva la tête et saisit son arc avant de décocher une flèche. Il tendit la main et un fruit y tomba.
Le Bréton mordit dedans et lécha ses lèvres dégoulinantes de jus sucré.
-Pas mal.
-Goûte pas tout ce que tu trouve, le prévint Okaw qui venait d’arriver. Certaines baies sont toxiques.
-Hum…
Roderick entendit un cri, à l’avant. Thorn était en vue.
Le Bréton se mit sur la pointe des pieds pour apercevoir la ville. Il en resta bouche-bée.
Construite sur pilotis, comme Stormhold, les maisons étaient faites de pierre et affichaient une architecture typiquement Dunmer mélangée à un style très sauvage. Les bâtiments ressemblaient à des temples exotiques et on pouvait y voir de multiples colonnes couvertes de lierre.
Des ponts en bois se balançaient entre chaque plateforme qui formait des semblants de rues et de places.
La population ne ressemblait d’ailleurs pas du tout à celle de Stormhold, misérable et violente. Ici, les Argoniens portaient des vêtements beaucoup plus beaux, des pièces de tissus chatoyantes et parfois des toges.
A l’autre bout de la cité se dessinaient les contours de navires à voiles, flottant sur l’eau sale, bien qu’elle soit plus claire qu’aux alentours de Stormhold et que l’air soit beaucoup moins lourd. La végétation faisait parti intégrante de la ville et donnait un certains charme.
La cité, comme la plupart des villes Argoniennes, n’était pas entourée d’enceintes. A peine de quelques barrières et de piques en bois qui dépassaient de la boue et de la fange. Les gardes de la ville exécutaient leur ronde à bord de petites barques qui tournaient autours de Thorn.
-Magnifique, lâcha Roderick.
-L’ancienne équipe de gladiateur était les Seigneurs de Guerre. De redoutables combattants, bien que les Boucliers Noirs de Stormhold aient été beaucoup plus puissants.
-Combien de temps on va rester ?
-Zwee-Toï m’a demandé de te dire qu’on se sépare en ville, que chacun fait ce qu’il souhaite, mais qu’on se retrouve aux quais dans trois jours, à midi. D’ici là, visite, profite.
-Il… existe une plus belle ville que Thorn, en Argonie ?
Okaw se gratta le menton, comme s’il était plongé dans d’intenses réflexions. Puis, il sourit.
-Ouais. Il y a Lilmoth, au Sud-Est.
-C’est vrai ?
-Nan. J’déconne. Plus coupe gorge que là-bas, ça existe pas. Même Stomhold c’est un paradis à côté. Non, plus sérieusement, les environs de Helstrom sont magnifiques, étant donné que la ville se trouve en plein dans la forêt de Hist. En terme de cité, non, Thorn fait parti des plus belles. Mais dans le Marais Noir lui-même, il y a des coins qui valent le coup d’œil. Encore faut-il les trouver, et c’est difficile sans se faire bouffer avant par un Troll des Marais ou un aligator géant. Ou tout simplement par une mare de sable mouvant ou un de ces poissons carnassiers qui vivent dans les étangs du Sud.
Les deux hommes arrêtèrent de parler quand ils approchèrent de Thorn.
Le fameux Joyau de l’Est. Des bruits, des rires, des musiques et des discutions s’échappaient de la ville, ainsi que diverses odeurs de plantes et d’épices. Sur les quais, des enfants s’amusaient à plonger dans l’eau et à s’éclabousser.
Les gardes dans les canots les saluaient quand ils passaient à côté d’eux.
Le groupe de guerrier fut accueillis comme des héros, et particulièrement les survivants de la bataille et les esclaves libérés. Roderick profita de l’euphorie générale pour s’éclipser et s’aventurer sur les plateformes de bois.
Celles-ci, reliées par un système complexe de poulies, de pont en bois et d’échelles, pouvaient monter jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Les Argoniens les plus riches de Thorn vivaient dans de luxueuses cabanes au sommet des arbres.
Roderick parcourut la moitié de la ville la tête en l’air.
La plupart des Argoniens, habitués, ne se déplaçaient même pas à pied dans les rues mais en se balançant de liane en liane et de branche en branche, un moyen beaucoup plus rapide pour relier un point de la cité à un autre.
Roderick s’arrêta devant un bâtiment en pierre portant une enseigne représentant une chope remplie à ras bord d’alcool.
Il écarta les pans de tissus qui faisaient office de porte et entra.
PS : eauclaire, moi non plus avant je postait quasiment jamais, mais j'ai commencé quand j'ai vu une FIC tombé dans l'oublie car l'auteur croyait qu'il n'avait pas de lecteur (j'ai oublié Lz nom de la FIC désolé)
C'était pas une critique mister auteur, juste que je poste peu, voir très peu, la plupart du temps parce que je n'ai rien d'intéressant à dire.
Et quand je n'ai rien à dire et bien je ferme ma mouille ;)
Chapitre 18 :
Le vieil homme vit une silhouette se profiler à l’horizon. Elle sortit du brouillard et l’homme put le détailler un peu mieux. C’était un étrange individu portant un masque de métal et une armure de cuir, ainsi qu’une très longue cape traînant derrière lui.
Le masqué s’arrêta devant lui.
-Bonjour vieil homme.
-Bonjour monsieur. Je peux vous aider ?
-Je cherche Bruma.
-Oh, Bruma, vous pouvez pas la rater. Suffit de continuer dans cette direction, de tourner au bout de cinq cent mètres, de rejoindre le chemin et de le suivre. A la première bifurcation, vous continuez tout droit et vous serez à Bruma.
-Merci pour vous amabilité.
Une pièce brilla. Le vieillard tendit sa main et rattrapa le septim au vol. Le masqué allait se remettre en route quand des bruits de galops retentirent. Les deux hommes se retournèrent pour voir arriver, à dos de cheval, quatre personnes vêtus comme des chasseurs.
Ils portaient de la fourrure ou des armures de peau, ainsi que des capuches de tissus, typique des trappeurs du Sud de Bordeciel.
L’un d’eux, un rude Nordique d’une trentaine d’année dont la barbe blonde était parsemée de tresses, arrêta sa monture au milieu de la route, bloquant le passage au masqué.
-Alors c’est toi le Rôdeur ? fit-il.
Le dénommé Rôdeur ne répondit pas.
-Tu sais qu’un avis de recherche a été distribué dans toute la région ? Tu sais que l’Empire offre cinq mille septims pour ta capture, en Bordeciel et en Cyrodil ? Tu sais aussi qu’un homme du nom de Bralyof, un Nordique très influent dans le coin, avait son frère dans la taverne de Morthal que tu as ravagé il y a quelques jours ? Et que lui a offert dix mille septims pour ta tête ? Tu le sais, ça, dis-moi ? Ou l’ignores-tu ? Parce la bande à Javar, elle, ne l’ignores pas.
Le Rôdeur ne répondit d’abord pas. Les chasseurs de prime pensèrent qu’il était terrorisé mais ils froncèrent les sourcils quand un son commença à s’échapper de sous le masque.
Un rire.
Aucune trace de peur. Juste un rire amusé.
Le vieillard s’était éloigné en courant depuis longtemps. Le Nordique blond tira une hache orque de sa ceinture et en caressa le tranchant du bout du doigt.
-On va prendre les consignes de Bralyof au pied de la lettre : On va lui ramener ta tête… sans le reste.
-Hu ! Hu ! Hu ! Hu ! fit le Rôdeur sans bouger.
-Il se fout de ta gueule, Javar, lança un autre Nordique, plus jeune.
-Je sais. Un fou, sûrement.
Le Nordique descendit de son cheval et s’avança vers le Rôdeur. Il leva sa hache et l’abattit d’un geste nonchalant. Ce geste, cette attaque, il l’avait répété des dizaines, voire des centaines de fois, au long de sa carrière, l’utilisant sur d’innombrables adversaires et la perfectionnant à chaque affrontement.
Il en avait fait un coup mortel, imparable, d’une précision et d’une fluidité parfaite, qui décapitait la victime à coup sûr, quelque soit l’armure qu’il portait. Un coup imparable qu’il avait expérimenté dans des situations diverses et variées, et qui ne l’avait jamais trahis. Il ne se souvenait même plus le nombre de gorge que sa hache avait tranché de cette manière.
Ce coup, pourtant son meilleur, n’atteignit jamais sa cible.
La main du Rôdeur bougea, à la fois lentement et trop rapidement pour les yeux du Nordique.
Elle se referma sur son poignet alors que la lame de la hache n’était plus qu’à quelques centimètres de la gorge de l’homme masqué. Javar écarquilla les yeux. Comment diable avait-il bloqué cette botte ?
Une goutte de sueur perla sur sa tempe. Pourquoi n’arrivait-il pas à bouger ? Impossible. Cet homme si frêle et d’apparence si fragile ne pouvait pas être plus fort que lui, Javar, le Faucheur de Markhart, celui qui s’était fait connaître en décapitant quinze parjures et leur chef, d’un coup sec, et qui était célèbre pour sa puissance physique exceptionnelle lui permettant même de traîner un cadavre d’ours sauvage d’une seule main…
Les rires de ses compagnons retentirent.
-Arrête de jouer Javar, bute-le.
-Hé ! Hé ! Hé ! Euh, ouais.
Tout en parlant, il essaya de dégager son bras, mais impossible, la prise du Rôdeur était trop solide. Sa main semblait faite d’acier.
L’homme masqué, soudain, s’activa. Son bras se détendit comme un serpent et le bout de ses doigts effleura le cou du Nordique, juste sous le menton, caressant sa peau presque délicatement. Puis, il le lâcha et recula d’un pas.
Javar contempla, incrédule, le flot de sang qui s’écoulait de sa gorge ouverte. Il jeta un regard à la main du Rôdeur. Pas de lame. Pas d’arme. Alors comment avait-il… ?
Ce fut la dernière pensée de Javar qui s’écroula au sol, secoué de spasme, alors qu’une mare de sang s’élargissait autours de lui.
Les trois autres chasseurs sursautèrent. Leurs montures hennirent et reculèrent à leur tour. Les Nordiques se regardèrent. Visiblement, ils pensaient la même chose. Cet homme masqué était beaucoup plus fort qu’ils l’imaginaient. Javar l’avait sous-estimé et il l’avait payé.
Ils avaient beau être des pillards sans pitié et des bandits de grands chemins sans scrupule tuant n’importe qui pour de l’argent, ils n’en restaient pas moins des combattants expérimentés qui avaient jadis écumés les champs de bataille. Leur instinct de guerrier reprit le dessus et ils se mirent à tourner autours de leur cible, soudain sur leurs gardes.
Chacun tira sa hache de sa ceinture.
Le premier talonna sa monture et celle-ci partit au galop, dans la direction du Rôdeur. La hache fendit les airs et siffla en s’abattant. Elle ne toucha que le vide. Le Rôdeur s’était décalé au dernier moment, esquivant l’assaut comme on évite les coups d’un enfant.
Le deuxième cheval bondit, et une deuxième hache se balança au bout du bras d’un Nordique. Là encore, elle ne fit qu’effleurer l’homme masqué sans le toucher. Le troisième s’élança à son tour, alors que le second n’avait même pas relevé son arme, et la lame de la hache traça un arc de cercle mortel vers la gorge du Rôdeur.
Pour la troisième fois, elle brassa de l’air. Les chevaux se remirent à entourer le Rôdeur. Cette tactique, vicieuse, ne laissait aucune chance à l’adversaire. Les chasseurs l’avaient parfaitement rôdé, et ils l’employaient tellement de fois qu’ils la maîtrisaient à la perfection. Même le plus endurant et agile des hommes, face à l’assaut de trois personnes à la suite, selon un angle et une cadence très précise, finissait toujours par fatiguer, même s’il parvenait à esquiver les premiers coups. Il arriverait toujours un moment, une fraction de seconde de déconcentration où la cible ne verrait pas la hache arriver. Cette fraction de seconde marquerait la fin du combat.
Pourtant, ce moment n’arriva pas.
Le Rôdeur claqua des doigts. Une lueur bleutée, venant de nulle part, éclaira le chemin durant une brève seconde. Les chevaux s’arrêtèrent net et s’écroulèrent, de l’écume mélangée à du sang coulant de leurs naseaux et de leurs bouches, les pattes brisées nettes par une force invisible. Un mouvement de la main projeta les bêtes au loin.
Si les Nordiques n’avaient pas réagit instantanément et n’avaient pas enlevés leurs pieds des étriers pour bondir à terre, ils seraient morts.
-Merde, un magicien !
L’un des chasseurs s’élança en faisant tournoyer sa hache. Le Rôdeur, sans même le regarder, fit un geste du poignet et le Nordique se figea. Il regarda sa hache partir en fumée et s’évaporer dans les airs.
-Que…
La main du Rôdeur se referma sur sa gorge. Il y eut un craquement sec et le Nordique tomba à genoux, la nuque brisée.
-C’est quoi ce monstre ?! hurla un des chasseurs en courant dans la direction opposée.
Le Rôdeur claqua une nouvelle fois des doigts et une lame invisible, maniée par une force surnaturelle, sectionna les deux jambes du Nordique au niveau des rotules. Celui-ci s’affala dans l’herbe en hurlant. Une seconde plus tard, sa tête se séparait de son corps avec un bruit mât.
Le dernier chasseur, tremblant et couvert de sueur, tomba à genoux.
-Non… Pas moi… S’il-vous plait… Pitié…
Le Rôdeur s’approcha. Une voix gutturale sortit de sous son masque.
-Comment veux-tu mourir ? Je pourrais faire calciner tes organes à l’intérieur de ton corps, liquéfier ton squelette, ou encore faire fondre ta peau comme de la neige au soleil, voire même manipuler ta main pour te forcer à te suicider. Regarde.
Il fit claquer sa langue, comme s’il donnait un ordre, et les doigts du Nordique, sans que celui-ci ne les aient commandés, se serrèrent sur le manche de sa hache, à s’en faire blanchir les phalanges. Sa main se leva et approcha dangereusement la lame près de sa gorge.
-Pitié !
La main s’ouvrit et laissa retomber sa hache.
Le Rôdeur contempla le Nordique effrayé et émit un petit rire amusé. Il n’y avait pourtant pas de méchanceté ou de cruauté dans la voix, simplement le ton d’un enfant jouant avec un jouet. Il passa son doigt sur la joue du Nordique, y laissant une fine coupure sans qu’aucune lame n’ait jaillit.
Un cercle humide s’élargit sur le pantalon du chasseur. Un cercle dégageant une odeur d’urine.
-Je marque toujours ce qui m’appartient.
Le Rôdeur se détourna et disparut dans la brume, d’un pas léger. Le Nordique enfouit son visage dans ses mains et se mit à pleurer.
Il avait croisé la route du diable en personne. Cet homme les avait battus tous les quatre, presque sans bouger. Pour la première fois de sa vie, il avait connu la peur. La vraie.
Pour rien au monde il n’aurait voulu être la personne que le Rôdeur traquait.
Et il plaignait celle-ci, de tout son cœur.
Haaaaaa, depuis le temps que je les attendais !
Continue, meme si tu a peu de lecteurs, c'n'est pas grave, arrivera un jour ou tu aura beaucoup plus de lecteurs, chaque chose en son temps `!