sa s'annonce vraiment bien tout ça je sent le combat entre roderick et les 4 approchés à grand pas
Les 4 sont trops cheats pour roderick non
Mais Roderick n'est pas seul
Vivement la suite.
J'aimerais dire un grand merci a peil qui m'offre chaque soir une incroyable lecture de cette fic géniale,je pense que je suis pas tout seule ;)et je tiens aussi a le remercier pour le rythme accélérer qu'il s'efforce de maintenir (je pense que sa doit pas etre facile tous les jours)en tout cas un grand merci et CONTINUE tu nous fais rêver !
Je suis bien d'accord avec Xinay, c'est vraiment bon du te lire.
Continue
Je hais les elfes Les seuls que je supporte c'est les orques, et les dwemers pour leur technologie
SUITTTTTTTEEEEE
Je veut de l'action!!
je sauve cette fic en évitant les 666 com
Je me demande quand cette fic arrivera a la fin après 77 chapitres on peut se demander si elle aura une fin ;) mais bon ce n'est pas pour me déplaire . Vas y Peil prend ton temps pour la finir cette fic ; le temps qu'on s'en prennent plein les yeux xD.
Chapitre 78 :
-Les Jiikharys ? fit Anor. Non, je ne sais pas où on peut les trouver. Ils forment une organisation extrêmement secrète et difficile à contacter, rien à voir avec une confrérie noire par exemple. Les trouver est déjà une épreuve en soit. Je ne parle même pas de se payer leurs services.
Le mage jeta un œil à Roderick.
-Tu sais pourtant bien quel est leur prix, non ?
-Oui, et je suis près à le payer.
-Il y a forcément d’autres moyens de tuer le Rôdeur.
-Non, intervint Shuzug. Cet artefact est le seul qui puisse l’atteindre. Je crois que vous sous-estimez grandement l’individu qu’il est.
-Et ils sont quatre, n’est-ce pas ? lança Anor. Ils sont tous du même acabit ?
-Oui.
-Eh ben, siffla Fenrir en se balançant sur sa chaise. Et c’est à ces gars que tu veux t’attaquer, Roderick ?
-Je n’ai rien demandé, répondit le Bréton. C’est eux qui me traquent. Je ne suis pas idiot au point de croire que j’ai une chance en combat loyal face au Rôdeur. Même mon maître n’a pas été à la hauteur.
-Je vois, fit Anor en contemplant sa chope. Vu comme ça, effectivement, les Jiikarhys sont votre seul espoir.
La petite troupe s’était réunie dans une auberge, à la tombée de la nuit. Zemir, Marang et Leandrey avait quittés le groupe, comme convenu. Les chemins s’étaient séparés, et les adieux avaient été difficiles, surtout pour Lynris qui avait eu les yeux humides en voyant Zemir s’éloigner.
A la grande surprise de tous, Anor avait décidé de poursuivre sa route avec Roderick et sa bande. Il n’avait pas spécialement donné d’explications, et personne ne lui en avait véritablement demandé.
Néanmoins, Roderick avait bien du lui expliquer leurs objectifs, dont celui de contacter l’Ordre des Jiikarhys.
La majorité des tavernes et des auberges de Senchelle étant complètes, ils avaient du s’aventurer dans la quartier de Black Keirgo, un lieu à la sombre réputation, connu comme étant un véritable marché mondial du skooma.
Chacune de ses ruelles était un coupe-gorge, chacun de ses habitants pouvait en vouloir à votre vie. Pour ainsi dire, c’était un lieu de non-droit où chaque journée était témoin d’un règlement de compte, et où des cadavres parsemaient les rues.
Il n’était pas compliqué d’y entrer. Encore fallait-il en avoir envie. Car même les gardes de la ville et les agents du Thalmor avaient peur d’en arpenter les rues.
La population de Black Keirgo était composée de voleurs, de coupe-jarrets, de contrebandiers, de pirates, de prostituées et de tueurs. Ce n’était pas vraiment le coin le plus adapté pour louer une chambre pour la nuit.
C’est pourtant ce qu’avait fait la petite troupe. Ils avaient repérés un petit établissement misérable à l’apparence sordide et avaient pris la décision de s’y arrêter. A l’intérieur, ils n’avaient été accueillis que par des regards froids et torves. Même l’aubergiste, un robuste Dunmer au visage couvert de tatouages, avait semblé les dévisager uniquement dans le but de déterminer combien d’or ils pouvaient avoir sur eux et combien cela lui rapporterait de les détrousser durant la nuit.
Les étrangers n’étaient pas vraiment les bienvenus, à Black Keirgo. Même en temps que clients venus pour se procurer du skooma ou autre substances illégales, il valait mieux pour eux s’éclipser rapidement et ne pas s’attarder trop longtemps.
Finalement, ils avaient réussit à trouver une table libre et à s’y asseoir, loin des oreilles indiscrètes.
Roderick soupira.
Sa quête pour contacter les Jiikharys allait être longue, il le sentait.
-Bon, par où on pourrait commencer ? demanda Fenrir.
-Tout d’abord, il faut se renseigner, fit Shuzug. Dans certains milieux, on doit pouvoir se procurer des informations sur les Jiikarhys. Moyennant finance, bien entendu. Ou avec des éléments très persuasifs.
-Pour ça, je m’en occupe, dit le petit Dunmer. Je suis un voleur. Les coins malfamés et sinistres, c’est le monde dans lequel je vis.
-Il ne faut pas non plus trop se faire remarquer, prévint Anor. Restons discrets.
Ils se turent en entendant un grand vacarme dehors. La porte de l’auberge s’ouvrit à la volée et trois Fantassins Tyriens entrèrent à l’intérieur en riant. Leurs habits bariolés de toutes les couleurs étaient poussiéreux et tâchés de vin.
Visiblement, ils avaient bus, et s’étaient sans doute battus avant d’arriver. Vu le sang qui tâchait encore la manche de l’uns des leurs, ils avaient gagnés.
Ils se bousculaient et s’échangeaient des plaisanteries grivoises. Ils étaient complètement ivres.
-Ne nous en mêlons pas, fit Shuzug en baissant les yeux sur sa chope. Evitons d’attirer leur attention.
Uns des Fantassins percuta un client. Celui-ci se leva de sa chaise brusquement. L’Altmer l’attrapa par le col.
-Quoi ?! Hips ! Tu m’cherches ?! R’gad ça !!!
Il lui montra sa manche imbibée de sang.
-J’viens d’buter un type comme toi qui m’cherchait des noises ! Hips ! T’veux êt’ le prochain ?! Sale être inférieur !
Le client recula d’un pas et retourna s’asseoir. Le Fantassin éclata de rire et se retint à uns de ses camarades pour ne pas tomber. Il mit une claque derrière la tête du client, qui se garda bien de répondre, et alla s’installer au comptoir.
-Hep ! Aubergiste ! hurla uns des Altmers au nez particulièrement rouge. A… A boire ! J’ai l’gosier aussi sec que l’désert Alik’r ! Eh, t’as pas une serveuse dans ton boui-boui ?!
-Non, répondit le Dunmer avec un grognement. Les clients viennent chercher leurs boissons eux-mêmes, ici.
-Sois pas si sec, peau-grise, ricana le Fantassin le moins ivre en s’approchant. Entre frères Elfes…
-Je n’ai rien à voir avec vous.
-T’sais qu’j’ai tranché la langue à des gars pour moins qu’ça ?! lança l’Altmer à la manche tâchée. Je passe pour cette fois, mais gaffe à c’que tu dis m… mon gars ! Hips ! Allez, à boire !
L’aubergiste leur servit à tous les trois une chope de bière en évitant de croiser leur regard. Les Fantassins commencèrent à discuter entre eux. Ils puaient l’alcool et parlaient fort. Roderick les observaient du coin de l’œil.
Soudain, l’un d’eux se leva et Roderick reconnut celui qu’il avait bousculé sur les quais de Senchelle. C’était celui à la manche tâchée de sang. Leurs regards à tous deux se croisèrent et une étincelle s’alluma dans les yeux de l’Altmer. Il sourit de toutes ses dents.
-Eh, les gars ! V’nez voir l’intéressante rencontre que je viens d’faire ! Hips La grande gueule de c’matin ! L’Bréton qui m’a provoqué !
-L’être inférieur dont tu nous parlais ?
-Ouais, c’est lui !
Les Fantassins s’approchèrent en titubant.
-Eh merde, murmura Roderick.
L’Altmer posa une main sur l’épaule de Roderick.
-Salut l’ami… Tu t’souviens d’moi ?
-On ne veut pas de problèmes, fit Shuzug.
-C’est pas à toi que je cause, bouseux, répondit le Fantassin avant de reporter son attention sur Roderick. Alors, tu dis plus rien ? Toi qu’avait si envie d’en découdre avec moi tout à l’heure ? C’est pas l’endroit idéal pour régler nos différends, hein ?
Fenrir lança un Roderick un regard qui voulait dire « Ne fais pas de connerie. » Mais que pouvait faire le jeune homme ? Si le Fantassin se contentait de l’humilier, ça pouvait aller, mais s’il tirait son épée, alors Roderick répondrait aussi sec et le tuerait.
Heureusement, il fut sauvé par une intervention inattendue.
-Qu’est-ce que des arlequins viennent faire dans le quartier de Black Keirgo ? fit une voix.
Les Fantassins se retournèrent. Arlequin était un terme péjoratif pour les désigner, et ils considéraient que c’était l’insulte suprême. Qui était donc le fou qui les provoquait ainsi ? Alors que certains Fantassins tuaient pour un simple regard ?
C’était un vieux Khajiit d’une soixantaine d’années qui était accoudé au comptoir. Roderick ne l’avait pas remarqué en entrant.
Il portait une armure de cuire et une cotte de maille légère sur les bras, ainsi que des épaulières en métal. Le manche d’une arbalète dépassait de son dos et un katana se balançait à sa ceinture. Il était borgne. Un cache-œil lui recouvrait l’œil gauche.
-Il a dit quoi, lui ? bredouilla l’Altmer. Il tient plus à la vie, l’pépé ?
-Ne t’inquiète pas pour ma vie, arlequin, répondit le Khajiit. Préoccupe-toi de la tienne. Les gens comme vous ne sont pas les bienvenus à Black Keirgo. Regarde un peu autours de toi. Tu es entouré « d’êtres inférieurs ».
Le Fantassin regarda autours de lui et remarqua une foule de regards hostiles. Tous les clients étaient silencieux.
-T… Tu nous cherches ? lança un des Altmers. Tu sais pas qu’t’en prendre à l’uns de nous signe ton arrêt de mort aussi sec ?
Le vieux Khajiit ricana et fit un geste ample dans la direction des clients de l’auberge.
-Est-ce que tu crois qu’un seul de ces « êtres inférieurs » ira me dénoncer si je vous tue ? Vos cadavres finiront juste dans le caniveau, comme des centaines d’autres, et personne ne le saura jamais. Il y a tant de monde qui meurt chaque jour à Black Keirgo…
Les Altmers avaient pâlit. Le Khajiit les toisa un instant avant de se retourner et se remettre à siroter sa chope de bière.
-Allez, hors de ma vue, arlequins. Cassez-vous et retournez agiter votre queue devant les nobles que vous servez. Ici, on n’aime pas les lèche-botte. Vous gâtez le rhum.
L’Altmer à la manche tâchée de sang tremblait de colère. Visiblement, il n’avait pas compris la menace.
Il porta sa main à son cimeterre et le tira au clair d’un geste rapide, malgré l’alcool qui devait lui embrumer l’esprit.
« Oh, oh, mauvaise idée, pensa Roderick. Il n’aurait pas du faire ça. »
Le vieux Khajiit n’avait pas bougé.
-J’vais l’buter, murmura l’Altmer. J’vais t’buter, vieux ! J’vais m’tailler un manteau dans ta fourrure !
Il s’élança en avant. La scène fut éblouissante de rapidité. Le Khajiit fit volte-face et se décala sur le côté. La lame du cimeterre vrombit et se ficha dans le comptoir et s’y coinça. La main droite du Khajiit se referma sur la gorge du Fantassin et la gauche lui saisit l’arrière du crâne.
D’un mouvement rapide et sans fioriture, le vieux Khajiit pivota et cogna violemment la tête de l’Altmer contre le bord du comptoir, avec assez de force pour faire voler des éclats dans tous les sens.
Le craquement avait retentit, explicite.
Le vieux Khajiit lâcha sa victime et le Fantassin s’écroula, mou comme une poupée de chiffon, le cou tordu dans un angle improbable.
Derrière, l’aubergiste sourit de toutes ses dents.
-Tu nous offres encore un spectacle, Raizo ? Ca devient habituel.
-Qu’est-ce que tu veux ? répondit le vieux Khajiit. Les arlequins cherchent de plus en plus la merde ces temps-ci.
-Peut-être, mais on va encore avoir un tas de cadavre à se débarrasser ce soir.
Tout autour, les clients éclatèrent de rire, y compris le robuste Dunmer au visage tatoué. Les deux Fantassins restant avaient dégainés leurs épées et s’étaient placé dos-à-dos, le visage luisant de transpiration.
La mort de leur compagnon avait été une douche froide et ils avaient l’air d’avoir dessoûlés en accéléré. Ils semblaient maintenant comprendre la situation dans laquelle ils se trouvaient. Et qu’il n’y avait pas d’issue.
Le dénommé Raizo se tourna vers eux et désigna le cadavre à ses pieds.
-Vous vous êtes sans doute rendu compte que vous vous êtes mis dans une belle merde, les gars. Ca peut se terminer de deux façons. La façon pacifique : Vous vous dessapez, vous nous laissez vos armes et vos vêtements, vous ramassez le corps de votre ami et vous dégagez illico. La façon violente : Je vous tue et on se charge de vous dégager nous-mêmes.
-Tu… Sale être inférieur ! De quel droit oses-tu nous parler ainsi ?
Le vieux Khajiit secoua la tête d’un air fatigué.
-Pourquoi choisissent-ils toujours la façon violente ?
Les deux Altmers bondirent. Le Khajiit fit un pas en avant. La lame du Fantassin le plus proche le frôla. Raizo lui attrapa le poignet et le coinça sous son bras avant de lui marteler la figure avec son poing.
Du sang gicla dans tous les sens et le cartilage craqua. Le Khajiit repoussa négligemment l’Altmer sonné pour s’occuper du second qui s’approchait.
Rapide, précis, sans mouvements inutiles, Raizo ne perdait pas de temps. Il éliminait ses opposants de manière efficace et implacable, sans se préoccuper du reste le moins du monde. Son style de combat était à mille lieu de celui des chevaliers ou des bretteurs de la cour, aux mouvements gracieux et aux déplacements semblables à des pas de danse.
Le vieux Khajiit avait vraisemblablement appris à se battre à la dure, sur le champ de bataille. Il avait des manières de guerriers, pas de duelliste.
Avant même que le dernier Fantassin n’arrive au contact, Roderick savait que le combat était terminé.
Il y avait une trop grande différence de force entre les deux adversaires.
-Crève ! hurla l’Altmer.
Raizon tourna sur lui-même et laissa le cimeterre siffler dans l’air, sans le toucher. Son bras se déplia violemment, comme un ressort, et son coude emboutit la poitrine du Fantassin. Un choc sourd retentit.
Les vêtements bariolés des Fantassins Tyriens étaient peut-être beaux et reconnaissables de loin, ils ne valaient rien en terme de protection.
Le coude du Khajiit pulvérisa la cage thoracique de l’Altmer et lui compressa les organes avec une brutalité inouïe. Le Fantassin hoqueta et fut projeté en arrière, mort avant de toucher le sol. Raizo renifla et cracha par terre.
L’Altmer restant était plié en deux, le visage barbouillé de sang. Ses lèvres étaient déchiquetées et toutes ses dents de devant étaient brisées. De la même façon, son nez n’était plus qu’une charpie sanglante de laquelle on distinguait quelques morceaux de cartilage.
Il avait le regard dans le vague. On aurait dit qu’il allait s’évanouir dans instant à l’autre. Pourtant, il était toujours solidement cramponné à son cimeterre.
-M… Merde… Fais chier…
-Casse-toi, dit le Khajiit.
-Si… Si j’m’en tire… T’es mort… Si j’raconte c’qui s’est passé, on… on te traquera jusqu’en Oblivion…
-Si j’avais peur de quelques arlequins, je ne ferais pas ce métier.
L’aubergiste se pencha en avant.
-Tue-le, Raizo. Il va te balancer.
-Seul, accoutré comme ça et la gueule dans cet état, il ne ressortira jamais vivant de Black Keirgo. Je me suis assez Sali les mains pour ce soir.
Mais l’Altmer s’appuya sur une table et se redressa avant de jeter son cimeterre par terre et dégainer sa rapière. L’arme que les Fantassins réservaient pour leurs adversaires nobles. Il se mit en garde, les genoux tremblants.
-Je… Je veux t’affronter l’épée à la main… Dégaine.
Il était vrai que le vieux Khajiit s’était débarrassé de ses autres adversaires à mains nues.
-Celui-là est plus couillu que les autres, ricana un client.
-Dégomme-le, Raizo !
-Pas un vulgaire arlequin, hein ? fit le Khajiit. Tu veux mourir comme un guerrier ?
-D… Dégaine… Ou j’vais m’évanouir… Vite…
Le vieux Khajiit tira son katana au clair. La longue lame effilée d’origine Akaviroise émit un chuintement feutré en sortant de son fourreau. Le Fantassin cracha un glaire écarlate, plein de sang.
-Ca fait mal, putain… Finis-en vite… J’ai d’jà du mal à tenir mon épée… J’suis à deux doigts de tomber dans les pommes.
Raizo s’élança. Sa lame se leva, avec fluidité, avant de retomber. Elle trancha l’Altmer à la jointure entre le cou et l’épaule, s’enfonçant dans sa poitrine comme dans du beurre, fendant muscles, os et organes.
Le Fantassin toussa et cracha un flot de sang avant de poser un genou à terre. Raizo libéra sa lame et recula. L’Altmer bascula sur le côté et resta au sol, inerte, les yeux grands ouverts. Une mare de sang s’élargit autours de lui.
« Et voila, c’est terminé, se dit Roderick. »
Raizo secoua sa lame pour en enlever le sang, avant de la rengainer d’un geste expert. Puis, il se tourna vers le petit groupe attablé au fond de l’auberge.
-Voila une rencontre étonnante, fit Anor d’un ton amusé.
-Si l’on pensait tomber sur lui, dit Fenrir.
-Hein ? lâcha Roderick.
Puis, il détailla le Khajiit et son visage lui revint en mémoire. C’était le mercenaire qui était là à la demeure des Biz-Khil et qui avait survécu aux épreuves, tout comme Fenrir, Anor et Roderick. Le Bréton ne l’avait pas reconnu.
Il s’avança vers eux d’un pas lent, avec un sourire carnassier.
-Nirn est bien petit. Voila trois personnes que je ne m’attendais pas à trouver là.
-Et nous donc, répondit Anor.
-Ayant l’ouïe fine, j’ai entendu une partie de votre conversation, tout à l’heure. Alors comme ça, vous cherchez les Jiikarhys ?
Il se gratta le menton.
-Moi, je peux vous aider.
Excellent ! J'étais sûr qu'on allait revoir ce Khajiit et tant mieux : il me plaisait bien ce minou :P
Je lirai ce soir
Il est d'une puissance ce khajit
Content qu'Anor soit resté il cache bien son jeu lui.
Anor pourrait battre le Rôdeur d'après moi...
Bonne chose qu'il soit resté.
Sky Jamais, Anor luttait pour tenir la barrière tandis aue le rodeur massacré le vamp sans problème. Et puis le Biz-kil a dit qu'il voyait qu'ils n'étaient pas de taille à l'affronter
Sweet
Très bon chapitre, heureux de revoir le Khajit
rodeick commence a avoir une team vraiment baléze avec anor, fenrir et le vieux kajhit en plus de shuzug et lynris même si eux deux sont moins fort que le reste de la bande je pense que tous ensemble ils peuvent battre un des 4 a la loyal
Lynris ok,mais Shuzug est également monstrueux (le mec explose un Atronach de glace... à mains nues )
Chapitre 79 :
L’assassin se glissa comme une ombre derrière le garde. Celui-ci, un immense Khajiit à la fourrure noire, appartenant à l’Ordre des Chevaliers Lunaires, au vu de l’emblème sur son bouclier rond, ne le remarqua même pas.
Sur les enceintes du palais de Torval, le vent qui soufflait du désert, au Nord, faisait assez de bruit pour cacher ceux du tueur, aussi n’avait-il même pas besoin de se déplacer silencieusement.
L’éclat de la Lune se refléta brièvement sur le stylet que tenait l’assassin. Le garde l’aurait remarqué s’il avait tourné la tête à ce moment là, mais il ne le fit pas. Aussi, d’une détente formidable, le tueur se propulsa vers le Khajiit et lui plaqua sa main gauche sur la bouche, tandis qu’il lui cisaillait la jugulaire de l’autre.
Un flot de sang imbiba la fourrure sombre du garde. Celui-ci grogna, mais le son fut étouffé par la main de l’assassin. Il tenta de porter la main à sa ceinture, où se trouvait son épée, mais le stylet vint se planter une nouvelle fois dans sa gorge.
Le garde se débattit quelques secondes avant de lâcher prise. Ses yeux se fermèrent et il émit un dernier soupir. Le tueur le lâcha en prenant soin de le dissimuler derrière les créneaux en bois des enceintes, puis, reprit sa route.
Il se déplaçait avec des mouvements félins. Accroupi, il se plaqua contre un mur en entendant un garde éternuer, au loin. Le vent soufflait pile dans la bonne direction. Ils ne pourraient donc pas sentir l’odeur du sang du cadavre, quelques mètres plus loin.
L’assassin se remit en mouvement. Il arriva au niveau d’une tour. Un garde était adossé contre la porte, sa lance sous le bras, le regard braqué sur l’horizon. Mais sa nonchalance était feinte. Tout le monde savait que les Chevaliers Lunaires étaient les meilleures sentinelles qui existaient à Elsweyr. Ils étaient entraînés pour ne jamais relâcher leur attention.
Même endormi, on les disait impossible à approcher.
Balivernes. Le tueur était un professionnel. Un maître de son art. Ce n’était pas pour rien que ses pairs l’avaient choisit pour cette mission. Unes des plus délicates qu’il avait eu à remplir, il devait l’admettre. Mais réalisable.
Caché dans l’ombre, l’assassin tira une étoile métallique de sa manche.
D’un bond, il se jeta hors de sa cachette. Le Khajiit se mit immédiatement en garde. Il ouvrit la bouche pour donner l’alerte mais le shuriken, lancé avec une précision remarquable, siffla dans l’air et se ficha dans sa glotte. Le garde tomba à genoux, les deux mains plaquées contre sa gorge.
Il bascula sur le côté, les yeux exorbités, et resta là, inerte. Il n’avait pas eu le temps de crier.
L’assassin se plaqua contre la porte et jeta un œil par la serrure. Personne.
Il fouilla le corps du garde et trouva un trousseau de clé. Excellent. Bien entendu, il aurait pu crocheter la porte –un jeu d’enfant pour quelqu’un comme lui- mais il préférait s’en passer quand c’était possible.
Il fit tourner la clé dans la serrure et poussa lentement la porte, sur le qui-vive, prêt à s’enfuir à tout instant.
Mais l’intérieur était bel et bien désert. Seules quelques torches éclairaient la pièce. Etrange. L’assassin aurait pensé trouver au moins cinq gardes à l’intérieur. D’ailleurs, cela était plutôt intriguant. Seulement deux gardes sur les remparts extérieurs… Un comité peu nombreux pour surveiller un endroit si important.
Bah, qu’importe. Un tueur ne réfléchissait pas. Il agissait. Ni doute, ni peur, ni sentiments, ni réflexion, juste un geste. C’était la devise de son organisation. Cette phrase l’avait sauvé des dizaines de fois et il lui faisait entièrement confiance.
L’assassin grimpa les escaliers en colimaçon de la tour. Il essuya son stylet rougi de sang sur sa tunique noire et arriva au sommet. Une autre porte. La chambre de sa cible. Elle devait dormir à l’heure qu’il était.
Ce serait facile. Le tueur s’était renseigné. Il y avait toujours deux Chevaliers Lunaires à l’intérieur de la chambre. Les tuer tous deux en une fraction de seconde et sans provoquer le moindre bruit, c’était faisable. On l’avait formé pour ça.
Le tueur sortir un crochet de sa botte et l’inséra dans la serrure. A sa grande surprise, elle était déjà ouverte. Il sourit sous le foulard noir qui recouvrait la moitié de son visage. Quelle imprudence.
Du bout du pied, il poussa la porte. Il entra dans la chambre d’une roulade furtive et se mit en garde en un instant. Aucun garde derrière la porte. Mais qu’est-ce que cela signifiait ? Même pas d’alarme magique, comme il était courant de le faire dans la noblesse. S’était-il trompé d’endroit ? Non, impossible.
La chambre était uniquement éclairée par les rayons de lune filtrant par les rideaux de la fenêtre. Le lit se trouvait au centre de la pièce. Une jeune femme dormait à l’intérieur. Sa cible.
Lewyna, la princesse Khajiit, héritière du royaume de Pellitine, fille unique du roi Karjyo. Ce soir, la famille royale perdrait uns de ses membres.
L’assassin s’approcha à pas feutré, le dos rond, comme un prédateur avançant vers sa proie. La pointe de son stylet fut illuminée par la lumière de la Lune. Le tueur se pencha au-dessus de la princesse endormie.
Elle était jolie. Sa poitrine se soulevait à un rythme régulier. Elle avait des courbes engageantes. Mais elle ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Une gamine.
L’assassin avait déjà eu à éliminer des enfants, et cela ne le dérangeait pas, mais il connaissait certains membres de son organisation qui en étaient incapables. Les minables. Un assassin était un être dénué de pitié et de considération. Une cible était une cible. Homme, femme, vieillard, bambin. Un coup, et ce serait terminé.
L’assassin leva son stylet. Il viserait le cœur.
Sa main s’abattit.
-Hum ?!
Une autre main, sortie de nulle part, se referma sur son poignet, stoppant la lame à quelques centimètres de la poitrine de la princesse endormie. Le tueur retint sa respiration. Qui ?! C’était impossible, il avait pris garde à ne pas être suivit ! Un garde caché dans la chambre depuis le début ? Tout aussi improbable.
-Bonsoir.
Le tueur tourna lentement la tête, un filet de sueur dégoulinant sur sa tempe, pour faire face à un homme encapuchonné portant un masque métallique sur le visage. Il portait une armure de cuir usée et rapiécé, et une longue cape sale traînant derrière lui.
Sa voix n’avait rien d’humain.
L’assassin bougea. Trop vite pour un homme ordinaire. Sa main libre tira une aiguille de sa ceinture et fusa vers l’encapuchonné. Elle s’enfonça dans sa gorge, à la jointure entre son armure et son masque.
L’homme le lâcha et l’assassin fit un pas en arrière.
Il y eut un instant de flottement, puis, l’homme masqué porta la main à son cou et en retira l’aiguille. Il la brisa entre ses doigts. Un rire doux résonna sous son masque. Pas un rire cruel mais un rire amusé.
-Une aiguille empoisonnée ? dit-il.
L’assassin déglutit. La substance dont il l’avait enduit attaquait le système nerveux en une seconde. Un milligramme suffisait à paralyser totalement un lion des dunes au moindre contact. Pour un humain, c’était la mort sur le coup.
Alors comment… ?
L’homme masqué fit un pas en avant. Le tueur n’attendit pas qu’il s’approche d’avantage. Mission échouée. Fuite prioritaire.
Il se détourna et s’élança vers la fenêtre avec la vitesse d’un serpent. Soudain, une ombre s’abattit sur lui. Une tornade de plumes et de serres. Il sentit une main griffue se refermer sur sa nuque. Ses vertèbres se brisèrent comme du verre. Il mourut sans comprendre.
Lewyna se réveilla en sursaut. Elle regarda autours d’elle mais une main se posa sur son épaule. Elle faillit hurler.
-Chut… Ca va aller… Vous ne risquez plus rien.
-Mais qu’est-ce qu…
Lewyna reconnut la Dunmer penchée sur elle. Felisia. Elle soupira.
-Vous m’avez fait peur. Mais que faites-vous dans ma chambre ?
-On a tenté de vous supprimer, princesse.
-Quoi ?
Lewyna tourna la tête et étouffa un cri en voyant un cadavre étendu au sol, près de la fenêtre de sa chambre. Deux hommes se tenaient de part et d’autre de son lit, dans l’ombre. Le premier, du côté de la fenêtre, avait un visage pâle à faire peur, et des cheveux bouclés d’un noir de jais. C’était un Bréton. Ses yeux étaient entourés de cernes.
Il avait sur le dos un manteau de plumes sombres, et semblait y cacher ses deux mains.