Quelle fin ! Je m'attendais à tout, mais sûrement pas à une trahison de la part d'Edmond. Je voyais surtout Anor intervenir et faire passer ça pour un banal coup du hasard, mais pas ça
Sinon, c'est toujours aussi bon. Ton texte prend au tripe et captive, manquerait plus qu'une musique de fond et ça passerait encore mieux
"Je voyais surtout Anor intervenir et faire passer ça pour un banal coup du hasard"
Genre "Il a trébuché sur une racine et il est tombé dans un ravin. Vous aussi, vous l'avez entendu crier ?"
Je le voyais surtout désintégrer Edmond de loin en faisant passer ça pour un accident
Ah mon avis Edmond, enfin son âme surtout, est en Oblivion en train de rigoler jaune^^
Excellent chapitre
Bon chapitre, et bonne pirouette pour faire survivre des personnages aussi intéressants. En effet, ça aurait été dommage de tuer les deux bandits, et je sens qu'ils vont revenir.
Sinon, pour rebondir sur ce qu'à dit moulin-wesh (d'où est-ce que tu sors ce pseudo btw xD ?), le truc de la musique de fond serait pas mal, j'y ai pensé plusieurs fois pour ma fic aussi =).
putin j'suis au chapitre 64 je ratrape mon retard et j'ai trouver plein de musique qui vont bien avec cette fic a peu près toute celle de pirate des caraibe
https://www.youtube.com/watch?v=w2nMwMOUIos&list=RD02aFjDw7oggE0
surtous celle la
J'vous annonce qu'avec la sortie de GTA V, le rythme de sortie des chaps va légèrement ralentir pendant un petit moment ( genre un chap par semaine, au lieu de deux ).
+ Prochain chap demain. Peut-être un autre qui suivra le même jour
Chapitre 71 :
Fenrir s’impatientait. Et la mélodie que faisait Leandrey juste à côté de lui l’agaçait prodigieusement.
Ils se trouvaient sur les quais et attendaient depuis plusieurs heures. Le navire était sur le point d’appareiller. Les marins s’agitaient déjà sur le pont. Le départ d’un bateau était toujours un moment animé.
Marko, le second, s’approcha du petit Dunmer.
-Laisse-tomber, ils ne reviendront pas à temps… Enfin, s’ils reviennent. M’étonnerait qu’ils soient encore vivants après s’être frottés à la Rouge-Patrouille. Qu’est-ce qui leur a pris ? Juste pour sauver une peau-grise… Sans vouloir te vexer.
-La ferme, répondit sèchement Fenrir. Ils vont revenir, je te dis.
-D’accord, d’accord, capitula l’Impérial en levant les bras. Tout ce que je dis, c’est que si vous voulez vraiment vous rendre en Elsweyr, il faudrait penser à monter à bord avant qu’on ne lève l’ancre. On a déjà chargé vos chevaux et votre carriole dans la cale, mais on peut partir sans vous.
-Je t’ai dit de la fermer. Je monterais quand il me semblera bon de monter.
Marko leva les yeux au ciel et s’éloigna.
Pour dire vrai, Fenrir était nerveux. Que ses compagnons ne soient toujours pas de retour l’inquiétait au plus haut point. Et s’ils n’avaient pas trouvés les bandits ? Et si c’étaient les bandits qui les avaient trouvés ? Et s’il s’était passé quelque chose d’imprévu ?
« Par Azura, qu’est-ce qui m’a pris d’obéir à cet imbécile d’Orque ? J’aurais du les suivre pour m’assurer qu’ils ne feraient pas de conneries ! »
Leandrey remarqua son trouble.
-Calme-toi, Fenrir.
-Que je me c… Merde ! Je suis parfaitement calme, d’accord ?!
-Si tu le dis.
Fenrir se mit à taper du pied.
-Cesse de t’inquiéter, dit néanmoins le barde. Zemir et Marang sont avec eux, ils ne risquent rien. Ecoute, je voyage avec eux depuis des années et je peux te dire que pour eux, de simples brigands ne sont que des friandises. Ils vont les massacrer.
-Je n’en doute pas. Mais vont-ils y parvenir à temps ?
Leandrey haussa les épaules et se remit à jouer du luth. Fenrir fit les cent pas en se rongeant les ongles.
Il aurait du venir avec eux… Il n’aimait pas qu’on le relègue au second plan, hors du feu de l’action… La passivité ! Qu’est-ce qu’il détestait ça ! Se tourner les pouces, pour quelqu’un comme lui, était un supplice, une torture.
Et le navire qui allait partir…
-On lève l’ancre ! hurla un matelot. Tous à vos postes !
Une cloche sonna. Sur le pont, les marins s’éparpillèrent en s’égosillant. Certains escaladaient le grand mât, à la manière des Khajiit. D’autre remontaient les toutes dernières caisses de provision, pour le voyage.
-Eh ! cria Marko. Vous montez ?!
Fenrir s’apprêtait à répondre quand il vit un groupe de personne jaillir d’une rue et courir vers le port à toute allure. Il plissa les yeux et reconnut Roderick, en tête. Il sourit et attrapa Leandrey par les épaules.
-Ils sont là ! Ils arrivent ! Ils ont réussis !
Le Bosmer agita le bras.
-Vite ! Dépêchez-vous !
Roderick courait à en perdre haleine. Juste derrière venait Anor, qui courait incroyablement vite pour un mage –le jeune homme avait fortement sous-estimé les capacités physiques de son compagnon-, lui-même suivit par Zemir, qui portait Lynris sur son dos, et Marang, à ses côtés.
Shuzug arrivait bon dernier. Sa corpulence n’était pas spécialement adaptée pour la course à pied. Il transpirait et haletait, peinant à suivre la cadence de ses camarades. Surtout qu’il avait mené deux combats, et qu’il était déjà épuisé, malgré les soins d’Anor.
-Allez ! lui hurlait Marang. Ne lâches-pas ! On y est presque !
Fenrir et Leandrey les encourageaient également. Le navire commença à bouger et s’éloigner lentement des quais. Le petit Dunmer saisit le barde par la manche et le poussa vers le bateau d’un geste brusque.
-Vas-y, monte ! Je te rejoins !
Leandrey obéit et attrapa une corde que lui lançait l’équipage. Les marins s’étaient amassés sur le bastingage et encourageaient les coureurs, prenant tout cela comme une distraction. Finalement, Roderick arriva au niveau de Fenrir.
Il s’arrêta et laissa passer Zemir en priorité, lui qui portait Lynris. La Dunmer était toujours endormie.
Le Rougegarde bondit et ses doigts se refermèrent sur la corde. Il grimpa jusqu’au pont avec l’agilité d’un félin. Anor le suivait de près.
Le navire fut bientôt trop éloigné et les marins remontèrent la corde.
-Allez, allez ! cria Roderick.
Marang arriva à toute allure et bondit. Il heurta la coque et s’accrocha fermement à une latte de bois avant d’escalader le bateau, d’une manière plus grossière et moins gracieuse que son frère, mais tout aussi efficace.
Shuzug fit de même, mais sur la fin, il avait les bras en feu et des marins l’aidèrent à se hisser sur le pont.
Le navire se trouvait maintenant à quinze mètres des quais et prenait de la vitesse. L’équipage déploya la grand-voile.
Roderick lança un regard à Fenrir. Les deux hommes plongèrent à la même seconde et nagèrent jusqu’au navire. Ils parvinrent à grimper et, arrivés en haut, s’étalèrent sur le pont, épuisé, sous les rires des marins.
Et sous leurs applaudissements.
Mizoel rattrapa Adam au bout de quinze minutes. Le Bréton marchait tranquillement dans la forêt, une chose qu’il n’avait pas pris le temps de faire… depuis trop longtemps. Il passa devant le cadavre d’Edmond.
L’Impérial pendait à un arbre, atrocement calciné, comme s’il avait été frappé par la foudre. Son épée gisait à terre, signe qu’il l’avait dégainé et qu’il avait essayé de se défendre. En vain, bien entendu.
Mizoel ouvrit la bouche.
-Eh !
Adam se retourna.
-Oui ?
-C’est tout ? Ca se finit comme ça ? On oublie toutes les aventures qu’on a vécus ensembles, avec la bande ? Et moi, qu’est-ce que je fais ?
-Tu fais comme moi : Ce que tu veux. Tu es libre.
-Moi, j’aimais cette vie. Que les Hists t’emportent, j’aimais cette putain de vie. Et je croyais que toi-aussi !
-Tu t’es trompé. La vérité c’est que ça faisait longtemps que je souhaitais mettre fin à tout ça. Dissoudre la bande. Trop de massacres inutiles, de pillages, et de souffrances. Edmond adorait ça, mais pas moi. Il était incontrôlable. Je n’ai nié être amoureux du combat. Pas de la violence gratuite.
-Moi-non plus. C’est pour ça que j’ai rejoins la Coalition. Parce que j’étais un paria de la société, que je n’étais bon qu’à me battre et tuer. Je voulais des adversaires.
-Et tu en as trouvés. Et tu es libre de continuer à en chercher, d’ailleurs.
Mizoel soupira.
-Qu’est-ce que tu comptes faire, toi ? Tourner le dos à tout ce que tu as vécu ?
-Peut-être. Je pensais que la seule existence possible pour un homme comme moi, un combattant, c’était ça. Mais j’avais tort. Je n’en ai pris conscience qu’en les rencontrant. Eux. Tu sais quoi ? J’aimerais être comme eux. Je m’en rends compte maintenant. J’ai pris la route, il y a longtemps, pour de bonnes raisons. Mais mon chemin a dévié et je suis devenu un pourri. Nous sommes devenus des pourris. Certains l’ont toujours été.
-Moi ?
-Pas toi. Ce que tu es devenu, c’est ma faute. C’est moi qui t’ai fait prendre goût au sang.
Adam se détourna pour continuer sa route. Mizoel le suivit.
-Qu’est-ce que tu me veux ? demanda-t-il.
-Partager ta route.
-La mienne ? Je t’ai dit que c’était terminé, tout ça ! Je n’ai pas l’intention de reformer la bande !
Le Bréton se retourna et fixa l’Argonien. Celui-ci avait posé un genou à terre.
-J’étais rejeté de partout. J’étais un moins que rien. C’est toi qui m’a recueilli et qui m’a sorti de la rue. De l’avenir de misère qui m’attendait. Tu m’as offert un but, un toit, une famille. Maintenant que tous les autres sont morts, il n’y a plus que toi. C’est à ton service que je veux mettre ma pique.
-Même sans la Coalition ?
-Même sans la Coalition.
Adam hocha la tête.
-Tu veux te battre ?
-C’est la seule chose à laquelle je suis bon.
-Alors je t’accepte à mes côtés. Nous prenons tous deux un nouveau départ.
Mizoel se releva et s’épousseta.
-Alors où on va ?
-On pars pour Elsweyr, mon ami.
vraiment bien j'èspere vraiment voir un combat regroupant toute l'équipe de roderick ainsi que adam et mizoel face au rodeur
j'ai enfin ratrapé mon retard /
j'ai qu'une chose a dire . sweet /
up du soir bon soir
salut j' ai enfin rattrapper mon retard!! ;) c'était super continu mon ami !! ;)
la suite !
sa coule vite alors je up
Suite sans doute demain
Rectification, suite demain ( assurée )