Ca l'a surtout touché au niveau des côtes et de la colonne
Salut Peil !
alors avant que je ne te répondes, sache que mon avis n'est pas représentatif de tous tes lecteurs, ce que je trouves comme un défaut, un manque, n'est peut-être pas gênant pour les autres et ça leur convient très bien comme ça.
Les descriptions en sont l'exemple même, je les apprécie particulièrement car elles permettent souvent de poser l'ambiance et de permettre au lecteur de mieux visualiser la scène (surtout dans lors des découvertes des villes), pour moi les gros pavés ne sont pas une corvées ; mais ça ne reste que mon humble avis, certains préfèreront le rythme et on ne peut leur en tenir rigueur. à vrai dire, il est vrai que je préfère ne pas avoir beaucoup de description que des descriptions mal placées, et ambiguës, qui sont elles, nocives au récit.
Pour roderick, je vois bien le parti prit du héros très fort qui se bat contre encore plus fort, mais ça verse dans la surenchère. Inutile d'en faire trop, tu peux être plus fins dans tes dires sans pour autant perdre de ce côté légende vivante.Il est vrai que si c'était un perso secondaire (comme Anor, ou même Sorian dans une moindre mesure), ça passerait mieux, mais je te répondrais que c'est justement parce que roderick est le héros qu'il ne faut pas en faire trop.
Pour finir sur Lynris, après avoir lu la suite, je dois quelques peu modifié mes propos, dans un chapitre, il est bien dit qu'elle a fait partie de la garde et donc qu'elle sait manier les armes, mais dans un autre, elle avoue ne pas réellement savoir ce servir d'une épée (celui dans la jungle, contre l’alligator, où Roderick menace de la tuer si elle le gêne encore une fois). Si tu voulais montrer sa faiblesse en comparaison de Roderick et des autres, ça a été mal amené, car on passe d'un perso qui à un semblant de savoir martial, à un perso qui sert à on sait pas trop quoi... Je n'en dis pas plus car j'ai quelques idées quant à la suite des aventures, et à l'évolution de ce perso, on verra bien si ça se confirme
Je viens de terminer l'apparence de Roderick sur Heromachine.
Si vous voulez voir à quoi il ressemble :
pourquoi roderick a une gueule d'elfe homo ? personelement je pense qu'avec les cheveux noir sa collerait plus et il me semble que dans un chapitre tu avait dit qu'il avait les cheveux noir mais sinon il est assez classe
Je le trouve bien, c'est juste que je ne voyais pas son visage comme ça (joues moins grosses, et une mâchoire légrement plus fine) Mais il est très sexy !
On va dire que tu écris mieux que tu dessines
Je vous emmerde
Chapitre 68 :
Zemir n’attendit même pas qu’Adam ait finit sa phrase. Il dégaina son épée. On aurait dit qu’il n’attendait que ça.
- Laissez-le-moi, dit-il à ses compagnons. Je prends le chef.
Il s’élança, tel un prédateur sur sa proie. Adam Tourtefeux tira sa propre épée de son fourreau, une épée fine et faite pour percer plus que pour trancher, et se mit en garde. De profil, jambe d’appui fléchie, tête rentrée dans les épaules. La position des escrimeurs de la cour de Daggerfall.
Cet homme n’avait pas appris à se battre n’importe où.
Les deux lames entrèrent en contact en tintant. Une pluie d’étincelle jaillit.
Elles repartirent à l’attaque comme si elles étaient vivantes, s’enroulant l’une sur l’autre, dans un tourbillon d’acier et d’éclats aveuglants. Le Rougegarde virevoltait, tournait sur lui-même en enchaînant des coups plus mortels les uns que les autres. Adam Tourtefeux, lui, pivotait sans jamais lâcher son adversaire des yeux, frappant avec la précision d’un serpent et la vitesse de la foudre.
De l’autre côté, Zyman Le Boueux avait relevé son arbalète et visé Shuzug. Mais au dernier moment, une autre flèche siffla et frôla sa crête. Aussi, le tireur dévia la trajectoire de son projectile et son carreau partit se perdre dans la forêt.
Il tourna la tête vers Roderick. Celui-ci avait déjà une autre flèche encochée. Non, en fait il l’avait déjà tirée.
Zyman plongea au sol et sentit la pointe de la flèche déchirer sa tunique et lui tracer une ligne sanglante sur les flancs.
L’Argonien roula dans l’herbe et alla se cacher derrière un tronc d’arbre écroulé. Roderick fit de même, se couvrant derrière un rocher.
Marang avait bondit à la suite de son frère, épée en main. Kafiir se mit en travers de sa route. Le katana rencontra le glaive, et le métal crissa contre le métal.
Marang tourna sur lui-même et asséna un revers dévastateur à son adversaire. Celui-ci, au lieu de se baisser en avant, s’arc-bouta vers l’arrière et la lame lui effleura le front. Il contre-attaqua en un éclair, frappant d’estoc, puis de taille.
Le Rougegarde écarta la lame de son adversaire, fit un pas chassé en avant, feinta vers le bas, puis taillada vers le haut, au niveau de la gorge.
Kafiir para de justesse et Marang sentit les vibrations de son glaive remonter le long de son bras.
Il vit la lame du katana, aussi tranchante qu’un rasoir, s’abattre dans sa direction. Il serra les dents et bloqua de face. A sa grande surprise, il faillit ployer les genoux. L’Argonien ne maniait son sabre qu’avec la main gauche mais il disposait d’une force peu commune.
-Impressionnant, remarqua Marang. Qui t’a enseigné le combat ?
-Adam Tourtefeux.
-Je vois. Il est fort ?
-Plus que tu ne peux l’imaginer.
-Très bien. Une fois que je t’aurais tué, j’irais l’affronter. Sauf si mon frère ne l’abat avant.
La conversation était quelque peu insolite dans leur position puisque chacun mettait tout son poids dans sa lame pour faire plier l’autre. Finalement, ce fut Marang qui gagna l’échange de force. Il parvint à repousser son adversaire, et repartit à l’attaque dans un assaut violent.
Lynris, elle, était tétanisée. Les flèches de Roderick et les carreaux de Zyman sifflaient autours d’elle et lui passaient au-dessus de la tête. Elle vit du coin de l’œil Mizoel s’approcher de Shuzug et Anor d’un pas tranquille, toujours avec son air endormi, voire ennuyé.
Il dégageait quelque chose de malsain. Une perversité sans limite.
Shuzug était en train de presser Anor. Celui-ci avait les mains nimbées de lumière, posées sur les flancs de Shuzug.
-Vite ! Dépêches-toi de me soigner que je puisse repartir au combat !
-J’y travailles, fit le mage. J’y travaille.
Mizoel s’arrêta devant eux. Il bailla.
-Qu’est-ce que vous faites ?
-Ca ne se voit pas ? répondit l’Orque. Il me fait un massage.
-Ah, d’accord.
L’Argonien abattit sa hallebarde. La lame ne trancha que le vide. Shuzug et Anor avait roulé chacun d’un côté différent, au dernier moment. Le mage avait fini de ressouder les côtes de son compagnon. L’Orque rampa jusqu’à sa hache, qu’il avait jeté au sol, et referma ses doigts sur le manche, avant de se redresser.
-A nous deux.
Mizoel se mit en garde, la pointe de sa pique dirigée vers son adversaire.
-A toi le premier coup, dit-il en étouffant un bâillement.
-C’est trop aimable.
Shuzug bondit et envoya un puissant coup de hache devant lui. Si Mizoel se l’était pris de plein fouet, il aurait été coupé en deux au moins jusqu’au bas-ventre. S’il avait essayé de parer, cela serait revenu au même car Shuzug aurait littéralement explosé le manche de la hallebarde. S’il avait tenté d’esquiver, Shuzug aurait répliqué dans la seconde et lui aurait enfoncé sa lame dans la poitrine.
Mizoel ne fit rien de cela.
Il dévia subtilement la trajectoire de la hache du bout de sa hallebarde et piqua en avant.
Shuzug, emporté par son élan, fit un pas sur le côté au dernier moment, faisant preuve de réflexes phénoménaux. Néanmoins, l’extrémité de la hallebarde lui ouvrit la joue et un flot de sang lui coula sur le visage.
L’Orque sembla ne même pas le remarquer.
-Tu es fort, remarqua Mizoel d’une voix morne.
-Merci.
-J’aime affronter les personnes fortes. J’aime voir la lueur de terreur apparaitre dans leurs yeux quand ils comprennent qu’ils font face à quelqu’un d’encore plus fort. C’est une jouissance supérieure à toutes les autres. Même le sexe n’est rien à côté.
-Tu es plus détraqué que je ne l’imaginais.
-Je sais.
Shuzug attaqua de nouveau. Mizoel exécuta une pirouette et laissa la lame le dépasser avant de piquer de nouveau, à trois reprises. Shuzug para chaque coup mais recula. Mizoel laissa un instant de flottement dans ses assauts pour déstabiliser son adversaire, puis se remit à attaquer.
Il chatouilla Shuzug de la pointe de sa hallebarde, tournant autours de lui comme un feu follet en lui laissant une multitude de petites coupures, mais sans jamais frapper pour tuer.
Shuzug rompit le pas en haletant. Il n’arrivait pas à toucher son adversaire. Celui-ci était aussi agile qu’un Khajiit et bougeait trop vite, sans lui laisser une seconde de repos. Et pour l’Orque, malgré sa force et son endurance, il n’était pas facile de déplacer une masse comme la sienne. Cela fatiguait vite. Et son précédent combat l’avait déjà épuisé.
Mizoel abaissa l’extrémité de sa lance.
-Je sais ce que tu attends, dit Shuzug. Tu ne veux pas m’achever. Pas tout de suite. Pas tant que tu n’auras pas vu la peur dans mes yeux. Alors tu me fatigues. Tu attends. Et tu t’amuses.
L’Argonien sourit sans un mot, pour la première fois du combat.
-Mais je te le dit, prévint Shuzug, tu peux jouer autant que tu veux avec moi, cette peur, tu ne la verras pas.
-Ils disent tous ça.
Mizoel s’avança.
-Mais je vais te briser. Comme je les ai tous brisés.
Lynris détourna le regard en entendant les cliquetis métallique reprendre, tout comme les ahanements de Shuzug.
Derrière elle, Roderick grogna. Un carreau d’arbalète venait de passer à quelques centimètres de son épaule.
-Il recharge vite, cet enfoiré !
Roderick avait escompté profiter de cet avantage de l’arc sur l’arbalète mais le tireur d’en face était très doué. Zyman Le Boueux, qu’avait dit l’aubergiste ? Il s’en souviendrait. Après tout, n’était-ce pas pour rencontrer, et mieux, affronter des gens comme ça qu’il était venu ici, au Marais Noir ?
Le jeune homme était joyeux. Il n’y avait rien de meilleur que de mettre sa vie en jeu et se jeter corps et âme dans un combat. C’était une sensation délectable.
Certains disaient des champs de bataille que ça ressemblait à l’enfer. Si c’était vraiment l’enfer, alors c’était foutrement bon.
Roderick se mit à découvert, tira la corde jusqu’à son oreille, et la lâcha au moment où Zyman sortait de sa cachette. L’Argonien se baissa au dernier moment, puis se releva, appuya son arbalète contre le tronc écroulé pour stabiliser sa position, puis tira. Roderick se remit à couvert et le carreau se ficha dans un arbre.
Ce n’était pas un duel de précision ou de rapidité. C’était une guerre des nerfs.
« Patience, se dit Roderick. Une occasion va finir par se présenter. Une seule, qu’il ne faudra surtout pas manquer, car il n’y en aura pas d’autre. »
Il entendit soudain la voix de son adversaire s’élever.
-Putain, mec, t’as combien de flèche dans ton carquois ? Une réserve infinie ou quoi ?
Roderick sourit mais se garda bien de répondre. C’était une stratégie comme une autre pour faire croire à son adversaire qu’on était en position de faiblesse, en espérant qu’il prenne confiance et fasse une erreur.
Le jeune Bréton l’avait déjà expérimentée. C’était une technique efficace. Sauf sur lui.
A une dizaine de mètres, Marang esquiva un coup d’estoc, para un assaut vicieux, et répliqua d’un coup rotatif donné avec tout son poids. La lame vrombit et faillit décapiter l’Argonien mais celui-ci avait sauté en arrière avec des réflexes de félin.
Il fit tournoyer son épée et fit semblant d’attaquer de haut en bas avant de changer la direction de son attaque, une seconde avant de toucher sa cible, pour viser la cuisse. Marang bloqua le coup, tourna sur lui-même et exécuta un moulinet avec son glaive.
Kafiir le para et fit un pas en avant. Son sabre traça un arc de cercle dans les airs, à une vitesse telle que la lame en devint floue pendant un bref moment. Marang sentit la froide morsure de l’acier. Son sang gicla quand le métal déchira sa chaire, au niveau de l’aisselle, juste sous le bras. Le liquide chaud coula le long de son flanc.
Kafiir eut un grand sourire.
-C’était un beau combat. Rappelle-moi ton nom.
-Je ne te l’ai pas dit. Je m’appelle Marang.
-Ah, j’avais entendu parler de toi et de ton frère. Merci. Moi c’est Kafiir.
-Je le retiendrais.
L’Argonien toussa et du sang jaillit de sa bouche. L’extrémité du glaive du Rougegarde ressortait de son dos. Il glissa lentement le long de la lame et s’effondra dans l’herbe. Marang le toisa pendant quelques secondes.
-En effet, c’était un beau combat.
Très bon chapitre plein d'action, j'aime bien Mizoel
argl tu nous laches en plein combat
la suite si te plaitttttt
Joli vivement la suite^^
Mais quand Anor vas-il enfin faire quelque chose, même une petite boulette de feu^^ Pour le moment c'est juste un soigneur de luxe^^
je suis d'accord avec Sarto a part ca très bon chapitre.
Je veux que Lynris meurt, elle est useless
Merci peil j'ai bouffe ta fic,d'un coup je n'ai pas reussi a lâché j'ai pas dormi tellement que j'etait dedans et j'espere que tu continuera longtemps et tu devrais trouver quelqu'un d'aussi cheaté que roderick qui survivrai il y peut être Anor mais il va surement crever et aussi une copine pour roderick bref j'adore et je suivrai cette fic j'usqua la fin (j'ai ecrit tout sa sur une DS)
sa fait beaucoup de "et"
Pourquoi Anor se bat Jamais ._.
Bon, après vus que c'est un Psii, Peil nous prépare peut-être un duel de mage d’anthologie^^
J'espère aussi sarto car on a pas trop eu de duel magique il me semble
Salut Peil je voulais encore te félicité pour cette magnifique fic mais je voulais te demander si le rythme de parution des chapitres est ralenti pour une bonne raison.Bien sûr je sais très bien que tous le monde a une vie privée je le comprend tout a fait mais je voulais savoir si tu pouvais accélérer la parution des chapitres.Voila encore une fois désolé pour cette requête de ma part qui je pense t'agacera mais voila merci.Continue tu est sur la bonne voie !!