je vais faire un perso fenrir
je up
à quand la suite ?
les libérateur c'est un peu les anomnymous de tamriel en plus puissant
continue comme sa
et sinon le nom des ville et des tribus tous sa tu les invente ou sa existe dans tamriel ?
Vdd Les deux je crois, autant les villes /Hellstrom, Gideon, toussa) existent, autant des trucs comme les Jykharis ou le Rôdeur viennent de Peil
toujours une super fic aussi bien qu un bon livre d heroic fantasy
DDB chaine
allez un dernier chapitre stp au moins avant la rentrée
Il y aura un chap ce week-end, par contre, je ne peux pas vous le promettre pour aujourd'hui.
je commence à lire j'aime bien pour l'instant
Chapitre 82 :
Ce fut Shuzug qui réveilla Roderick pour le dernier tour de garde. Le jeune homme se leva, s’étira et bailla avant d’aller s’asseoir sur un tronc d’arbre écroulé, son arc à la main, et surveiller les alentours. Le soleil se leva.
La petite troupe sortit lentement du sommeil.
Roderick remarqua, pendant que tous déjeunèrent, que Lynris était couverte de petites estafilades et avaient des cernes sous les yeux, comme si elle n’avait pas dormi. Mais elle souriait et discutait avec Raizo.
Le jeune homme haussa les épaules. Il avait cessé de s’occuper de Lynris. Une sorte de distance s’était créée entre eux depuis quelques temps. Roderick ne savait pas pourquoi, mais elle était là, présente.
A bien y réfléchir, c’était peut-être sa faute. Lynris avait été son tout premier compagnon de voyage, après Zwee-Toï et sa bande. Il se souvenait de sa première rencontre avec elle, dans la prison d’Helstrom. Une vraie rebelle.
Elle avait vécu pas mal de choses, elle-aussi. Son mentor, le chef de la garde d’Helstrom, avait péri sous ses yeux, et elle avait souvent échappé de peu à la mort pendant son périple. Roderick avait sans doute été trop dur avec elle, il s’en rendait compte.
Il était difficile, après avoir vu tant d’horreurs, de garder le sourire, et pourtant elle le faisait. Elle était courageuse. Bien plus qu’elle ne le montrait, en fait.
Il faudrait qu’ils aient une conversation, uns de ces jours…
Ce fut le cri de Shuzug qui le tira de ses pensées.
-Allez, en route tout le monde !
Les voyageurs se remirent en selle après avoir démonté le camp. Puis, ils repartirent.
Roderick décida de chevaucher à l’avant, avec Shuzug et Raizo. Ils étaient en pleine conversation. En voyant arriver le Bréton, le vieux Khajiit se tut.
-Je vous dérange ? demanda Roderick d’un ton âpre.
-Non, non, fit Shuzug. Nous parlions de la suite du voyage.
-Nous allons faire une halte dans un petit hammeau, dit Raizo. Le problème, c’est qu’il y a un fort occupé par des agents du Thalmor, pas très loin. Ils descendent souvent au village pour se ravitailler ou… s’amuser. Avec des paysannes. Aussi, ne vous étonnez pas d’en croiser à tous les coins de rue.
-Des Altmers avec des Khajiit ? fit Roderick. Enfin… Je veux dire… Le Thalmor a toujours considéré ta race comme inférieure. La mienne aussi, d’ailleurs.
-Jamais une Khajiit ne pourra obliger un Altmer à avoir des relations avec elle, expliqua Raizo. Mais le contraire n’est pas vrai. Tant que l’Altmer reste le maître, il n’y a aucun problème.
Ils arrivèrent aux environs de midi. Le hameau était un assemblage de bicoques et de cabanes en bois, construites sans réelle coordination ni esthétisme, parfois collées jusqu’à être empilées les unes sur les autres, parfois totalement écartées, formant des semblants d’avenue, le tout s’étendant le long d’une colline recouverte d’arbres.
L’air était lourd, presque étouffant, et envahi par les mouches.
La route boueuse qui menait au village serpentait entre une dizaine de fermes, et était bordé par des clôtures.
Roderick passa devant un champ dans lequel jouaient des enfants Khajiit. A son passage, ils s’arrêtèrent et le regardèrent avec des grands yeux, et des bouches entrouvertes. Il leur fit un signe, mais les gamins déguerpir aussitôt.
Ils n’avaient sans doute jamais vus d’humains de leurs vies.
La petite troupe s’enfonça dans le village. Les rues étaient assez peuplées. Ici, deux Khajiit ivres se battaient dans une ruelle. Là, une vieillarde balançait des graines à des poulets. Là-bas, un Altmer en armure Elfique jouait avec la poignée de son sabre, adossé à un mur. Ici encore, trois enfants jouaient aux billes à même le sol.
Ils s’arrêtèrent devant une taverne portant une enseigne représentant deux fioles de skooma entrecroisées au-dessus d’une tête d’ours. Ils attachèrent leurs montures à l’entrée et poussèrent la porte.
L’intérieur était calme. Deux Altmers discutaient, assis au fond de la salle, tandis qu’un Khajiit complètement soûl somnolait, sa tête dodelinant sur sa poitrine, installé à l’extrémité du comptoir. Le tavernier était un Khajiit corpulent mais au regard doux.
Il sourit en voyant la petite troupe s’approcher.
-Bonjour, étrangers, lança-t-il.
Raizo et Roderick s’accoudèrent au comptoir tandis que les autres allaient s’installer à une table.
-Bonjour, répondit le vieux Khajiit. La dernière fois que je suis passé ici, quelqu’un d’autre se tenait derrière ce comptoir. Ce n’est plus J’azrod qui tient la taverne ?
-J’azrod est mort, dit le tavernier. Je suis son frère.
-Oh… Désolé. La maladie ?
-Juste une pointe en acier dans les tripes. Rien de bien reluisant.
-Un règlement de compte ? demanda Roderick.
C’était assez fréquent dans les petits villages retirés comme celui-ci. Les habitants réglaient leurs problèmes entre eux, souvent assez violemment, et faisaient leur propre justice. En Val-Boisé, Roderick avait été témoin d’un procès de campagne. Le suspect, jugé vaguement coupable de viol et de meurtre, sans preuves solides, avait été lynché, puis pendu.
-Plus banal encore, répondit le tavernier. Des bandits.
-Encore des pillards ? s’étonna Raizo. Il y en a de plus en plus, ces temps-ci. Des bandes de brigands qui arpentent la région et qui sèment le trouble partout où ils passent. Je pensais que ce village était protégé par le Thalmor.
-Ce n’était pas une bande de bandits comme vous en avez l’habitude. Ils n’étaient que deux. D’ailleurs, vous les avez ratés de peu. Ils sont partis hier soir.
Le tavernier saisit une chope et entreprit de la nettoyer.
-Ils sont arrivés hier matin et se sont installés ici. Mon frère leur a servi à boire et ils se sont assis au fond. J’étais là, comme tous les jours. Je l’aidais dans son travail. Ils ont commencés à bavarder, et j’ai tendu l’oreille. Il était question d’attendre un ami… D’un rendez-vous… Qu’il leur donnerait des tuyaux… De guerre secrète…
-Et ensuite ?
-Le dit ami est arrivé en fin d’après-midi. Les deux tueurs avaient bien bus. Ils ont discutés pendant une bonne demi-heure avant que les esprits ne s’échauffent et que le ton monte. Moi j’étais dehors, et je nettoyais l’entrée. J’ai entendu leur dispute. Un bruit de verre cassé a retentit, suivit d’un choc sourd et d’un cri bref. Je me suis écarté juste à temps pour éviter leur ami qui sortait en titubant, les deux mains pressées contre son ventre. Finalement, il est tombé, là, juste devant la porte, le nez dans la boue, barbouillé de sang.
-Je vois. Ils ont pris la fuite ?
-Oh, non. J’ai jeté un œil à l’intérieur, terrifié, et j’ai vu l’uns des deux en train d’essuyer la lame de son épée avec un chiffon. Mon frère s’est approché d’eux et leur a crié quelque chose. Le deuxième, qui était resté assis, s’est levé, a saisit sa lance et l’a enfoncé dans le ventre de mon frère. Il a hoqueté et s’est écroulé. M’est avis qu’il était mort avant d’avoir touché le sol. Ils se sont rassis tranquillement à leur table et m’ont fait signe d’approcher. Le premier m’a demandé de les resservir. Ils ont savourés leur bière et sont partis. Etrangement, ils ont payés. En dédommagement, qu’ils ont dit. J’ai entendu que celui avec la lance avait violé la fille du boucher, avant de voler deux chevaux, un pour lui et un pour son acolyte. Ils sont loin, maintenant.
-C’est ce genre de canailles que je poursuis sans relâche, fit Raizo. Mais ils se multiplient, ces temps-ci.
-Bah, dit le tavernier, nous on a de la chance d’avoir un régiment de Thalmors près d’ici. Ils nous protègent de la plupart des dangers, excepté les tueurs isolés qui passent à travers les mailles du filet. Mais il y a un bourg, près d’ici, qui a été pillé et incendié il y a un mois de cela. Les femmes ont été violées, les hommes pendus, et les enfants enlevés. Certains disent que ce serait un coup des Libérateurs… A cause que le chef du village aurait donné le gîte et le couvert à deux ambassadeurs Thalmor.
Raizo grogna.
-Je n’y crois pas une seconde. Les Libérateurs ne s’attaquent jamais aux civils.
-Qui sait ? On ne connait ni leurs visages, ni leurs identités, et sitôt qu’ils frappent, ils disparaissent. On peut leur imputer tous les crimes du pays, après tout.
Le tavernier finit par leur servir à boire. La petite troupe se reposa quelques heures, en profita pour désaltérer les chevaux, acheter de nouvelles provisions, et repartit. Ils chevauchèrent tout le reste de la journée.
Le lendemain, ils chevauchèrent encore, sans relâche.
Le troisième jour après avoir quitté le village, ils s’arrêtèrent sur les rives d’un fleuve. Le courant était puissant, et les chevaux hennirent en s’approchant de l’eau. Roderick savait que ce genre de rivières était traître.
Un homme pouvait aisément se faire emporter, s’il n’était pas prudent.
-Ne vous inquiétez pas, les rassura Raizo. Il y a un pont pas loin.
-Il est sûr ?
Le vieux Khajiit ne répondit pas. Roderick insista.
-Il est sûr ?
-Sûr, c’est un grand mot… Disons qu’il faut avoir un bon équilibre.
-Quoi ?
-Trois ponts permettent de traverser ce fleuve. Le premier est très loin, et il nous faudrait plusieurs jours pour l’atteindre, mais c’est le plus utilisé. Il est en pierre, très large, et les marchands l’empruntent souvent pour se rendre à Senchelle. Le deuxième est à une trentaine de kilomètres en aval. Seulement, les Thalmors y ont placés un péage il y a quelques années de cela, pour contrôler le trafic d’arme. Des contrebandiers en faisaient passer illégalement vers le Sud.
-Donc il ne nous reste que celui-là, soupira Fenrir. Il est fréquenté ?
-Non, plus personne n’y passe. Il est complètement à l’abandon. Vous comprendrez quand on y sera.
La petite troupe longea donc le fleuve pendant une vingtaine de minutes avant d’arriver devant un pont qui reliait les deux rives, à un endroit où celles-ci se rapprochaient. Enfin, un pont… C’était un assemblage de planches de bois soutenus par quelques poutres fichées dans le fond de la rivière, large d’à peine un mètre.
Shuzug pâlit.
-Tu veux nous faire traverser ça ?
-A-t-on le choix ?
-Non, mais…
-Dans ce cas…
Raizo mit pied à terre.
-Descendez de vos chevaux. Vous les mènerez par la bride.
Tous obéirent.
-Je passe en premier, fit Raizo.
Le vieux Khajiit mit une claque sur la croupe de son cheval. Celui-ci s’avança et traversa le pont sans hésitation. La monture du mercenaire n’avait visiblement peur de rien, et avait sans doute vécu des situations plus précaires. Raizo le suivit.
Il posa son pied sur la première planche, mit tout son poids dessus pour en tester la solidité, et avança.
D’abord pas à pas, puis de plus en plus vite. Il bondissait au-dessus des trous avec agilité, ne jetant pas un seul regard aux remous furieux en contrebas et aux rochers pointus qui l’attendaient s’il perdait l’équilibre.
Finalement il arriva au bout. Il se tourna vers les autres et leur fit un signe.
-Allez-y !
Fenrir s’avança.
-J’y vais. Je suis un voleur. Les numéros d’équilibriste ça me connait. Donnez-moi vos chevaux, je vais les mener un par un. Ce sera plus facile ainsi.
-Tu es sûr de toi ? dit Anor.
Le petit Dunmer leva les yeux au ciel et saisit la bride de sa propre monture. Il la tira à lui, se pencha vers son oreille et lui souffla quelque chose. La jument ne broncha pas, mais une fois qu’il eut finit de chuchoter, elle redressa la tête et s’approcha du pont. Elle le traversa encore plus rapidement que la monture de Raizo.
Motivés par cet exemple, les autres chevaux l’imitèrent, un par un. Quand ce fut au tour du cheval de Lynris, le plus craintif, Fenrir du y aller également.
Il traversa le pont sans problème, gardant une main posée sur l’encolure du cheval, lui murmurant des paroles apaisantes. Visiblement, Fenrir savait s’y prendre avec les animaux. Ils arrivèrent sur l’autre rive, sains et saufs.
-A toi Lynris, dit Shuzug.
A la grande surprise de Roderick, la Dunmer s’exécuta sans se plaindre. Elle inspira, tendit ses deux bras pour maintenir son équilibre, garda le regard rivé sur l’extrémité du pont, et s’avança. Son pas était rapide et assuré. Elle ne trébucha pas une seule fois.
Quand elle arriva de l’autre côté, Roderick se rendit compte qu’il avait retenu sa respiration. Il fronça les sourcils quand Raizo posa une main sur l’épaule de Lynris et la félicita.
-Bravo, jeune fille. Je suis fier de toi.
La Dunmer sourit. Roderick détourna les yeux avec un grognement.
Ce fut au tour d’Anor. Le mage traversa le pont avec un sourire, les mains croisées dans le dos, d’une démarche calme. Il arriva au bout. Shuzug le suivit.
L’énorme Orque n’était pas à l’aise quand il était question de finesse et d’agilité. Il prit son temps, n’hésitant pas à s’accroupir sur le pont et à progresser à genoux dans les passages glissants. Tout du long, ses compagnons lui procurèrent des conseils et l’encouragèrent.
-Un pas après l’autre, cria Fenrir. Ne te presse pas !
-Ne regarde pas en bas, fit Raizo. Focalise-toi sur l’arrivée !
-Attention à cette planche, lança Lynris avec les mains en porte-voix. Elle est instable !
Shuzug arriva enfin sur l’autre rive. Il soupira, soulagé.
Roderick n’attendit pas plus longtemps pour y aller. Il posa son pied sur la première planche, en éprouva la solidité comme l’avait fait Raizo, et s’avança. La deuxième craque sous son poids et il crut qu’elle allait lâcher mais elle tint bon.
Le jeune homme continua, d’abord lentement, puis un peu plus rapidement. Alors qu’il en était presque à la moitié, il s’appuya sur une planche pourrie d’humidité. Son pied traversa le bois et ne fut plus soutenu que par le vide.
Il faillit tomber mais se reprit au dernier moment et leva son pied pour le poser sur une planche sûre.
Roderick avait entendu Lynris hoqueter. Très étrangement, il en tira de la joie. S’inquiétait-elle pour lui ? Il secoua la tête. Pourquoi se posait-il cette question, là, maintenant, dans cette situation ?
Il continua sa route et bondit sur l’autre rive, en arrivant à l’extrémité du pont.
Là, il passa la main dans ses cheveux.
-C’était plutôt facile.
Lynris lui mit un coup de poing sur l’épaule.
-Tu as faillit tomber à l’eau, imbécile ! Tu crois qu’on ne t’as pas vu ?!
-Tout était calculé, répondit le Bréton en lui faisant un clin d’œil.
La petite troupe reprit sa route. Bien vite, la végétation devint moins dense, et l’air moins humide. Les arbres et les lianes commencèrent à s’espacer pour laisser place à des petits sentiers, d’abord discrets, puis de plus en plus large.
Ils croisèrent d’abord un fermier assis sur un rocher, en train de s’éponger le front, puis, une demi-heure plus tard, trois guerriers torses-nus, à dos de cheval, allant dans le sens contraire au leur. La minute d’après, une carriole pleine de marchandise les dépassait.
Enfin, les arbres s’écartèrent brusquement pour laisser place à une grande route pavée au milieu de la forêt, au trafic dense et bruyant.
Au loin, au-dessus des arbres, on pouvait apercevoir des enceintes et des bâtiments aux toits pointus.
Raizo s’éclaircit la gorge.
-J’ai le plaisir de vous annoncer que nous arrivons à Torval, messieurs-dames.
Bonus : Un autre chapitre suivra sûrement dans la journée
super chapitre comme d'hab
et j'viens de remarquer que les sombre écailles existe vraiment dans la confrérie noir ya un argonient qui dit qu'il été sombre écailles autrefois et que maintenant il est le dernier de sont espèce
et il a des assez grande cornes
JNG : Ben oui les Sombre-écailles existent vraiment, c'est une ancienne branche de la CN basée au Marais Noir