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C'est vrai que mon vdd a raison, récemment, il n'a pas été très mis en valeur
Oui mais en même temps ça fait cinq chapitres qu'on ne l'a pas vu
Ne vous inquiétez pas, Roderick sera développé comme il le faut
Pour l'instant je me concentre sur d'autres personnages que lui pour développer l'intrigue, mais on va bientôt revenir au héros
D'ailleurs, le fait qu'il ne montre pas souvent ses sentiments et qu'il est assez dur est uns de ses traits de caractère ( et il me semble que ses compagnons l'engueulent là-dessus à un chapitre, mais je ne me souviens pas exactement duquel )
Ah, et j'espère que tu vas pas arrêté ta fic en cours de route...on sait jamais on m'a fait le coup y a une semaine
Andre : J'ai déjà toute la suite de l'histoire et la fin en tête, donc non, je pense pas m'arrêter brutalement
Tant mieux
Sauf accident
up
Ben oui je suis cette fic je suis que des fics de qualite moi
Je veut pa Suittteee!!
Vitte je fait une dépression
LA suite **********************
franchement ta fic est géniale (dsl de pas poster depuis le début
Petit Up.
La suite!
Ca fait du bien de changer un peu en s'intéressant plus aux Quatres et à Zemir,d'ailleurs j'ai vraiment adoré les chapitres sur Zemir (j'ai toujours aimé les combats d'arènes) et j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer avec le Scorpion Noir
J'espère que la fin n'est pas proche
Sinon,tu compte faire d'autre Fic ?
La suite demain + D'autres fics ? Peut-être, quand j'aurais terminé celle-ci.
Elle s'est fait attendre, mais voila la suite
Chapitre 88 :
Roderick vit cinq gardes le dépasser et courir en direction du palais. Ils étaient armés et affichaient des mines graves. Apparemment, il s’était passé quelque chose pendant la fête d’anniversaire de la princesse.
A dire vrai dire, Roderick se fichait bien de ce qui avait pu arriver.
Il l’apprit néanmoins en remontant la Place du Soleil couchant, où des badauds étaient rassemblés autours d’une fontaine et discutaient entre eux, accompagnant leurs paroles de grands gestes, pour bien se faire comprendre.
En passant près d’eux, Roderick entendit un Khajiit au ventre rebondit parler fort et postillonner sur ses voisins.
-On a tenté d’assassiner la princesse, je vous dis !
-Oui, approuva une jeune femme au pelage noir. Le tueur serait uns de ses propres gardes.
-Incroyable, s’exclama un vieillard. Il a réussit son coup ?
-J’ai entendu dire qu’uns des invités l’aurait surpris et l’aurait tué juste avant.
Roderick s’éloigna d’un pas rapide. La princesse Lewyna ? Victime d’une tentative d’assassinat ?
Le jeune homme se demandait pourquoi ils en faisaient tout un plat. De son point de vue, une cour de noble était un nid de serpent où régnaient les faux-semblants, les sourires hypocrites et les murmures comploteurs, et où l’on passait son temps à planter des couteaux dans le dos de ses voisins ou à verser quelques gouttes de poison dans leur verre.
Dans son esprit, des princes ou des rois qui n’avaient pas fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinats ne méritaient pas leurs titres.
Il remonta une rue sordide et déboucha sur une avenue animée, malgré l’heure tardive.
La petite troupe était arrivée quelques heures plus tôt, et tous s’étaient séparés pour acheter des provisions.
Roderick vit un groupe de garde passer en trombe à travers l’avenue, tout en bousculant les passants sur leurs passages.
-Circulez ! criait le sergent. Laissez passer !
Roderick continua sa route. Il marcha pendant une bonne demi-heure à travers la cité. Il s’apprêtait à rentrer dans une ruelle quand une main se posa sur sa bouche. Le Bréton porta instinctivement la main à son arc mais une voix l’en empêcha et stoppa son geste.
-Chut, c’est moi.
Roderick tourna la tête vers Fenrir qui se tenait dans l’ombre.
-Fenrir ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas aller acheter de la nourriture avec Anor ?
-On a changé nos plans en cours de route et on s’est séparés pour prévenir les autres. Ca fait une heure que je te cherche.
-Que se passe-t-il ? J’étais en route pour la taverne ou s’était donné rendez-vous.
-Justement, il ne faut pas y aller. Les gardes y ont fait une descente il y a cinquante minutes à peine.
-Pourquoi ?
-Tu n’as pas entendu ? La panique ambiante dans la ville ? Un assassin a essayé de tuer la princesse.
-Et alors ?
Fenrir regarda Roderick avec des yeux ronds.
-Et alors ? Et alors ? Eh bien les portes de la ville ont été fermées, des Chevaliers Lunaires patrouillent à tous les coins de rue et entourent le palais, les gardes ont formés des barrages un peu partout et contrôlent tous les étrangers et les voyageurs qu’ils rencontrent. Les prisons de la ville doivent être pleines à craquer, à l’heure qu’il est.
-Ah, c’est pour ça que j’ai vu deux gardes mettre les fers à un marchand tout à l’heure.
-Hum… Oui, voila.
-Et donc, qu’est-ce qu’on fait ?
-On se sépare et on se retrouve à un petit village au Nord de la ville, demain.
-C’est bien beau tout ça mais tu viens de me dire que toutes les entrées et les sorties étaient verrouillées et étroitement surveillées.
-Ne t’inquiètes pas, c’est pour ça que je suis là. On va s’enfuir ensemble. Anor prendra Lynris avec lui. Shuzug et Raizo se débrouilleront.
-D’accord, tu as un plan ?
-Si un peu de voltige nocturne ne te fait pas peur, oui, j’ai un plan.
Et c’est ainsi que Roderick et Fenrir s’étaient retrouvés à courir sur les toits de la ville, éclairés par la lueur de la Lune, en direction des enceintes de Torval. Depuis les hauteurs, on pouvait aisément se rendre compte de l’état dans lequel se trouvait la cité.
Des cris résonnaient ça et là. Des bagarres. Des émeutes. Fenrir et Roderick passèrent au-dessus d’un marché où six gardes mettaient à sac l’étal d’un vendeur de poisson et le rouaient de coups. Ils virent également deux Khajiit enchaînés se débattre en hurlant à des Chevaliers Lunaires qu’ils étaient innocents.
Au loin, on pouvait voir de multiples feux de camps briller tout autours du palais, tel des nuées de lucioles dans la nuit.
Roderick était assez à l’aise quand il s’agissait de courir et de bondir, mais Fenrir était impressionnant.
Malgré l’obscurité, il ne trébuchait jamais et enjambait chaque obstacle avec facilité. Il se mouvait avec une agilité de félin et ne ralentissait jamais. Roderick se retrouva bientôt à haleter et à transpirer.
-On… On y est presque ?
-Oui, les enceintes sont là.
Les hautes murailles de bois entourant la cité de Torval se dessinaient, sombre, dans la nuit. Elles étaient parsemées de lianes, de racines remontant jusqu’aux créneaux et de fougères. Mais elles étaient d’une solidité légendaire.
Elles avaient été taillées, elles, comme les portes de la ville ou les enceintes du palais royal, dans le bois d’un arbre ancien disparut depuis des siècles, qui se dressait jadis au centre de Val-Boisé. On les disait impossible à fendre, quelle que soit la lame qu’on utilisait, et insensible au feu et à l’humidité.
Mais ce qui était bien avec le bois, c’est qu’il offrait énormément de prises et était idéal à escalader, surtout lorsqu’il était recouvert de plantes.
Au sommet, Roderick vit plusieurs gardes patrouiller.
Fenrir se stoppa sur un toit proche et fit signe à Roderick de l’imiter. Ils se cachèrent derrière une cheminée. Fenrir posa un genou à terre et sortit quelque chose de sa cape. C’était un tube de bois creux, long d’une vingtaine de centimètres.
-Une… Une sarbacane ? murmura Roderick avec un sourire, en reprenant son souffle. Tu m’avais caché ça.
-Les voleurs ont tous leurs secrets, répondit le petit Dunmer avec un clin d’œil. Ce petit bijou ne paie pas de mine mais il m’a sauvé la mise plus d’une fois, dans des situations délicates.
Fenrir glissa une petite fléchette à l’intérieur. Roderick haussa un sourcil.
-J’imagine qu’elles sont empoisonnées. Tu vas les tuer ?
-J’ai juste enduit leurs pointes d’extrait de gayako.
-Gaya quoi ?
-La sève d’un arbre de Morrowind aux curieuses propriétés.
-C’est-à-dire ?
Fenrir ne répondit pas. D’une roulade, il sortit de sa cachette, brandit sa sarbacane et souffla trois fois. Malgré la distance et l’obscurité, les trois fléchettes atteignirent leurs buts et se fichèrent dans la nuque des trois gardes les plus proches.
Le premier tressaillit et porta la main à son cou. Une seconde plus tard, il gisait au sol, sa poitrine se soulevant à un rythme régulier et un ronflement sonore sortant de sa bouche. Ses deux compagnons subirent le même sort.
-Ouais, fit Roderick. C’est un somnifère quoi.
-Pas seulement, répondit Fenrir en rangeant sa sarbacane avec un petit sourire espiègle. Il a la particularité de provoquer d’atroces démangeaisons sur tout le corps pendant plusieurs jours. Je n’aimerais pas être à la place de ces braves hommes quand ils vont se réveiller. Ils sont bons pour se gratter pendant toute une semaine.
-C’est tellement mesquin… Mais ça ne m’étonne pas de toi.
-Parfois, le métier de voleur est ennuyeux. Alors on trouve n’importe quoi pour s’amuser.
Les deux hommes bondirent du toit et s’agrippèrent aux enceintes. Roderick crocheta une prise et appuya son pied sur un renfoncement dans le bois. D’une traction, il se hissa un mètre plus haut et saisit une épaisse racine qui serpentait à côté de lui.
Pour lui qui avait gravit les plus hauts arbres de Val-Boisé avant de savoir marcher, c’était un jeu d’enfant. Il avait l’escalade dans le sang. Chacun de ses gestes était assuré et précis. Il passait d’une prise à l’autre, parfois sans même se servir de ses jambes, avec une facilité déconcertante.
Roderick tourna la tête pour voir comment Fenrir s’en sortait. Il en resta bouche-bée.
Il n’avait jamais vu quelqu’un escalader comme le petit Dunmer. Même son maître, pourtant une experte, aurait semblée lourde et maladroite à côté de lui.
Fenrir bondissait, ne s’accrochant aux prises que du bout des doigts et ne s’y attardant qu’une fraction de seconde, se mouvant à la verticale aussi aisément qu’à l’horizontal, sur la terre ferme.
En un instant, il était presque arrivé au sommet, alors que Roderick n’avait sauté du toit que depuis dix secondes.
Quand Roderick atteignit le haut des remparts, Fenrir était assis sur un créneau, les jambes croisées. Il jouait avec une bourse dans sa main.
-Où est-ce que t’as trouvé ça ? demanda Roderick en se hissant au sommet à la force des bras.
-Sur uns des gardes. Désolé, je ne pouvais pas m’en empêcher.
-Irrécupérable… Allez, on continue.
La descente était toujours beaucoup plus délicate que la montée. Roderick dut faire très attention pour descendre les remparts, gardant toujours au moins trois points d’appui et testant toujours ses prises du bout du pied avant de les utiliser.
Là encore, Fenrir l’humilia littéralement.
Sans se soucier de l’obscurité, le petit Dunmer descendait les enceintes à une vitesse folle, ne se retenant parfois à aucune prise et se laissant tomber en chute libre, se rattrapant au dernier moment à une racine sortant du bois pour ralentir sa course.
En vingt secondes, il fut en bas.
Roderick le rejoignit cinq minutes plus tard.
Le Bréton s’épousseta et regarda autours de lui. Personne.
-Bon, et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
-On s’assoit et on casse la croûte. Peut-être que quand les gardes se réveilleront, ils voudront se joindre à nous.
-Tu as déjà faim ?
-C’était une plaisanterie, répondit Fenrir en levant les yeux au ciel.
-Non, vraiment ? fit Roderick en imitant l’expression du Dunmer.
Ils éclatèrent tous deux de rire.
-Qu’est-ce qu’on fait pour les chevaux ? s’enquit Roderick en reprenant son sérieux.
-On les laisse, fit Fenrir d’un ton sombre. On ne pouvait pas prévoir que la situation tournerait comme ça. Ca me peine mais ils trouveront de bons maîtres pour les racheter. Enfin, je parle de vos montures.
-Et la tienne ?
-Je l’ai dressée pour toujours revenir à moi en cas de problème, dit le petit Dunmer d’un air fier. Elle trouvera un moyen de s’enfuir. Ne t’inquiète pas pour elle, elle voyage avec moi depuis des années.
-En tout cas, espérons que les autres trouveront un moyen de s’échapper, lâcha Roderick en levant la tête vers le sommet des remparts.
Les deux hommes se remirent en route.
Ils marchèrent toute la nuit à travers la jungle.
La végétation était tellement dense qu’il fallait sans cesse faire attention où l’on mettait ses pieds et garder un bras devant soit pour écarter les diverses plantes qui pouvaient barrer le passage. Roderick était assez à l’aise mais l’obscurité était traîtresse.
Fenrir marchait en tête.
Ils n’avaient pas allumés de torche, afin de ne pas attirer de bêtes sauvages ou… d’autres choses.
L’éclat de la Lune leur suffisait.
Finalement, ils atteignirent le village convenu aux premières lueurs de l’aube.
Il était construit au-dessus d’un lac et la moitié du bourg était sur pilotis. Les maisons étaient en bois et en chaume, et l’air était envahis d’insectes. Sur la berge s’étendaient plusieurs dizaines de tentes aux couleurs du Domaine Aldmeri.
-Un camp de soldats du Thalmor, remarqua Fenrir. Ils partent vers la frontière Cyrodilienne pour faire la guerre à l’Empire. En remontant vers le Nord d’Elsweyr, on en croisera beaucoup plus.
-Je préfère les éviter si ça ne te dérange pas.
-Bien sûr. Moi-aussi, j’ai un problème avec les autorités.
En passant près du camp, Roderick vit des Altmers en armure, mêlés à des Khajiit, des Bosmers, et même quelques humains. Roderick aperçut même un Orque en train de verser le contenu d’un seau d’eau sur sa tête.
Certains étaient faméliques, d’autres plus épais, mais tous arboraient des mines sombres et des regards sauvages. Ils jouaient aux cartes à même le sol, affûtaient leurs armes, discutaient, ou commençaient à démonter leurs tentes.
Un Altmer au crâne rasé cracha au sol à leur passage.
-Ils se battent pour le Domaine, mais ce ne sont pas des Thalmor, dit Roderick. Ce sont des mercenaires. Regarde leurs accoutrements.
Quelques uns portaient des armures d’acier, de plate ou de métal Elfique, mais la plupart n’étaient vêtus que de pièces de cuir crasseuses et de maille. Aucune robe d’agent du Thalmor, ou d’uniforme de soldat.
Roderick avait jadis fréquenté ce genre de personne. Des hommes qui offraient leurs épées au plus offrant, se moquant bien du camp pour lequel ils versaient leur sang, du moment qu’ils étaient payés, mais prompt à fuir le combat ou à changer d’allié si la guerre tournait en leur défaveur ou si le salaire promis par le camp adverse était plus alléchant.
Ils pouvaient être très efficaces sur le champ de bataille mais constituaient des amis très versatiles. Aucun général digne de ce nom ne se fiait à des compagnies de mercenaires.
Roderick avait vécu dans une troupe semblable, dans le temps. Il avait voyagé à leurs côtés un an durant, et arpenté les routes de Hauteroche avec eux. Globalement, il en avait gardé un bon souvenir, même si la vie avec eux était dure et qu’il fallait toujours garder un poignard à portée de main pendant son sommeil.
Cela l’avait néanmoins forgé, et il avait connus ainsi ses premières véritables batailles.
Fenrir lui lança un regard perplexe.
-Pourquoi est-ce que tu souris comme ça ?
-Oh, non, pour rien… Des vieux souvenirs.
-Hum… Eh ben regarde quand même devant toi.
Ils dépassèrent la dernière tente et s’éloignèrent du camp pour entrer dans le village.
Il était très tôt et les rues étaient silencieuses.
Roderick aperçut un petit groupe de personne à l’entrée. En le voyant arriver, ils se tournèrent tous dans sa direction et lui firent des signes.
-Vous êtes en retard ! lança Lynris.
-Non, c’est simplement vous qui êtes en avance, répondit Fenrir.
Cool, merci
Super chapitre d'escalade a la Assassin's Creed !