Encore de bon chapitres, mèrci
Très bonne idée l'ancien cité Dwemer comme planque
A quand la suite ????
ça se présente plutôt bien j'ai apte de connaître la suite
Suite ce week-end mais je peux pas vous dire quand exactement
Peil je t'ai envoye un MP tu pourrais aller le voir et comme toujours tres bon chapitre
Non je n'ai reçu aucun MP
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Mais... ou est la suite ?
Vraiment trop impatient d'avoir la suite, j'espère qu'elle ne sera pas diffusée trop tard ce soir
Sorry pour la suite qui n'est pas arrivée ce week-end
Si tout se passe bien, elle sera là ce soir
Y a interet non je rigole
Franchement j'adore ta fic !!
J'envisage d'en faire une aussi, mais j'ai une petite question :
les rougegardes ont des palais et des structures comme celle dans Prince of Persia, ou un peu dans le même style ?
Si non, quel race ou quel pays de Tamriel en a ?
Chapitre 95 :
Adam et Mizoel arrivèrent devant un gigantesque bâtiment en pierre grise, taillé dans la roche même de la caverne, qui était entouré de palissades en bois. Il ressemblait à des illustrations qu’Adam avait pu voir dans des livres représentant Mornefort, de Solitude.
Argan les guida tous deux jusqu’aux grandes portes. Deux Libérateurs montaient la garde, appuyés sur leurs hallebardes. Ils s’écartèrent en voyant s’approcher le Khajiit musclé. Là encore, ils s’étaient presque mis au garde-à-vous.
Visiblement, Argan était quelqu’un de très respecté, et de très craint.
Il monta une série de marche et arriva dans une grande salle circulaire. Une table ronde en pierre se dressait au milieu de la pièce. Cinq hommes étaient réunis autours, penchés au-dessus d’une carte d’Elsweyr sur laquelle étaient placés de multiples pions de toutes les couleurs.
Adam détailla les cinq hommes.
Les deux premiers étaient des Khajiit, portant les couleurs des Libérateurs, et des foulards. Sans doute des chefs de division. Les deux suivants étaient beaucoup plus surprenants. Deux figures célèbres de la Légion. Le général Archeus et le général Herman, deux Impériaux très connus et très redoutés sur le champ de bataille.
Si Archeus, un petit homme chauve au nez crochu et aux yeux fatigués, brillait par ses talents de stratège et était capable de prédire l’issu d’une guerre rien qu’en scrutant une carte, Herman, lui, grand, large d’épaule et doté d’une longue chevelure noire bouclée, était un homme de terrain qui portait sur son visage et ses bras de multiples cicatrices attestant de la violence des combats qu’il avait traversé et de sa carrière exceptionnelle.
La rumeur comme quoi les Libérateurs collaboreraient étroitement avec l’Empire et offrait des pieds à terre aux Impériaux était donc vrai. Des généraux de la Légion négociaient même directement avec les rebelles.
Le dernier homme était un Khajiit.
Adam n’eut pas besoin de poser la question. Il suffisait de se trouver en sa simple présence pour le deviner.
Le général en chef des Libérateurs.
Grand, imposant par sa musculature noueuse, sa fourrure épaisse avait la couleur du sable. Ses cheveux tressés retombaient sur ses épaules en cascade blonde. Son visage était dur, sévère, et ses traits marqués par une vie de guerrier et de tueur.
Il avait des yeux dorés qui brillaient d’un éclat bestial et il suffisait qu’ils se posent sur vous pour vous écraser par la prestance et la sauvagerie contenue qu’ils dégageaient. Une flamme semblait briller au plus profond d’eux. Une flamme réclamant la vengeance d’un peuple opprimé, la mort des envahisseurs qui avaient poussés un royaume à sa ruine, et la fin des conflits à tout prix, même à celui du sang.
Adam sut immédiatement que l’homme qui lui faisait face n’était pas un politicien manipulateur un seigneur fourbe avide de gloire. Cet homme croyait en ce qu’il faisait, et il le faisait bien. Il n’était pas le genre d’homme à privilégier son image par rapport à celle de ses hommes, pourtant il parvenait à se distinguer de tous par ses actes et son aura de puissance. En une seconde, Adam comprit pourquoi les espoirs de tout un peuple et de toute une armée reposaient sur les épaules d’un seul individu, et pourquoi ils l’avaient élu.
Véritablement, cet homme sortait du commun.
Il était difficile de soutenir son regard.
-Agenouillez-vous face au général en chef Krays Leryon, intima Argan d’une voix forte.
Adam ne se fit pas prier, sa morgue mouchée en un instant par les yeux du général fixés sur lui. Il posa genou à terre, en même temps que Mizoel. Argan s’agenouilla à côté d’eux.
-Général, dit-il, je vous ai apporté ces deux hommes car ils souhaiteraient rejoindre nos rangs. Ce ne sont pas des gens du peuple ou de vulgaires criminels comme les autres, et ils ne sont pas Khajiit, alors je pensais que vous voudriez juger d’eux vous-même.
Le général ouvrit la bouche, révélant une rangée de crocs impressionnants.
-Relève-toi, Argan.
Sa voix était puissante et solennelle. Il y avait une gravité constante dans chacune des actions de cet homme.
Adam et Mizoel ne bougèrent pas. Krays Leryon n’avait ordonné qu’à Argan de se redresser, pas à eux. Ils n’étaient pas assez idiots pour désobéir. Pas ici, et pas à lui.
-Il suffit que je vous regarde pour deviner que vous n’êtes pas d’ici, fit Krays. Vous ne venez pas d’Elsweyr. En quoi notre combat vous regarde-t-il, étrangers ? Qu’est-ce qui peut vous pousser à vouloir faire une guerre qui n’est pas la vôtre ?
-Nous n’avons pas de réponse à vous donner, dit Adam. Du moins, pas de réponse qui pourrait vous convenir.
-C’est-à-dire ?
-Nous sommes venus à Elsweyr pour nous battre. C’est la seule chose que nous sachions faire, mon ami et moi, et surtout, la seule chose que nous aimions faire. Pourquoi vous rejoindre vous ? Ma foi, nous aurions pu tout aussi bien nous ranger du côté du Thalmor. Mais nous avons choisit les Libérateurs. Je ne peux pas expliquer cela par autre chose que… mon instinct.
Krays hocha lentement la tête, sans se moquer.
-L’instinct ne suit aucune logique, et il est bien souvent salutaire. Vous savez vous battre ? Tant mieux, nous avons besoins de guerriers. Vous ne savez faire que ça ? Tant mieux, nous ne vous demanderons rien d’autre. Notre conflit ne vous concerne pas mais vous voulez y participer ? Tant mieux, au moins quand vous mourrez, je n’aurais à rendre vos cadavres à aucune famille éplorée.
Krays se redressa.
-Levez-vous.
Ils obéirent.
-Quels sont vos noms ?
-Adam Tourtefeux.
-Mizoel.
-Adam, Mizoel, à partir de maintenant, vous faites parti des Libérateurs. Puisse vos lames trancher le plus de gorges Thalmors que possible.
Alinor, capitale de l’Archipel de l’Automne, siège du Thalmor…
Les Altmers encapuchonnés se réunirent tous autours de la table en verre translucide qui trônait au centre de la pièce, au sommet de la plus haute tour cristalline de la cité. Les rayons de soleil passant par les fenêtres se reflétaient sur la table et la faisait briller d’un éclat mystérieux.
Tous les hommes autours de la table étaient des seigneurs influents de l’Archipel ou des dirigeants du Thalmor. Tous représentaient le Domaine Aldmeri et tiraient les ficelles de la guerre.
Chacun avait devant lui un verre de vin.
Un Altmer se leva et tapota sa coupe, provoquant un tintement magnifique.
-Mes amis, buvons.
Tous portèrent le verre à leur lèvre et burent une gorgée, par tradition. La réunion put alors commencer.
L’Altmer déjà debout fit un sourire à ses voisins.
-Je vous remercie d’être venus. Nous devons nous pencher sur plusieurs problèmes, j’en suis bien désolé.
-Tout d’abord, fit un vieil Altmer ridé à la voix sèche, Morrowind. Les Dunmers sont une menace de plus en plus grande pour le Domaine, d’autant plus que ce sont des Elfes et qu’ils refusent de nous rejoindre, nous qui prônons le rassemblement et l’union des forces Elfiques face à l’ennemi.
-Les Dunmers sont neutres, rétorqua un autre.
-C’est cette neutralité qui est dangereuse, fit le vieillard en secouant la tête. N’étant d’aucun bord, ils peuvent basculer dans l’un ou dans l’autre d’autant plus facilement, et sans prévenir. Qui sait s’ils n’aident pas déjà les Impériaux ?
-Les Dunmers ne sont pas une menace, fit un autre Altmer en tapotant ses doigts contre la table. Depuis la destruction de Vvardenfell, ce n’est plus qu’un peuple déchiré, ensanglanté et sans guère d’avenir. Il est peu probable qu’ils tiennent le moindre rôle dans la guerre. C’est une race moribonde qui ne tardera plus guère à s’éteindre.
-Vous sous-estimez les Dunmers, mon ami, lança l’Altmer qui s’était levé. Ce sont des combattants fiers et belliqueux. La culture dans laquelle ils baignent les prédispose à ne jamais abandonner et à se battre jusqu’au bout.
-Une culture morte, rétorqua un haut gradé du Thalmor. Regardez leur territoire qui s’est réduit à peau de chagrin depuis que les Argoniens occupent le Sud de Morrowind.
Le vieil Altmer frappa de la main sur la table.
-Les Argoniens, parlons-en ! Le seul fait que le Marais Noir n’est pas encore à nous est une provocation ! Ces lézards sont dangereux, je vous le dit !
Un des hommes présents le tempéra.
-Tant qu’ils restent au fin fond de leurs marécages, ils seront intouchables. L’environnement dans lequel ils vivent les rend impossible à envahir. Mais leur armée est pitoyable, face à la nôtre. Qu’ils sortent et essaient de nous attaquer directement et nous les réduirons en poussière.
-Ils ne montrent aucune ambition à s’en prendre à nous.
-Patience, cela viendra. Il serait fâcheux de nous mettre Havrelâme à dos maintenant.
Un Altmer se pencha en avant.
-Commandant Azkuur, dites-nous comment le front avance, en Cyrodil.
-Pour l’instant, tout va pour le mieux, répondit un Altmer filiforme portant un bouc. Nous avons pris Skingrad, ce qui nous offre un chemin vers la Cité Impériale. Nous avons également assiégés Leyawin et sommes près à faire débarquer nos galères par le Niben.
-Tout cela vous le devez à nos positions en Elsweyr. Le jour où nous les perdrons…
-Si un jour nous perdions Elsweyr, l’issue de la guerre deviendrait incertain. Mais je ne vois pas pourquoi nous perdrions Elsweyr. Les royaumes de Pellitine et d’Anequina s’entendent bien. Certes, nous ne tenons Elsweyr que par cette entente mais nous veillons à ce qu’elle soit solide. La Réunion aura lieu dans moins d’un mois, à Corinthe. La princesse Lewyna est en âge d’être « échangée ». Et nos Fantassins Tyriens sont partout. Ils assurent la paix.
-Et les derniers assauts Impériaux contre les côtes d’Elsweyr se sont soldés par des échecs cuisants, approuva un Altmer.
-Les Impériaux, justement… On dit que les Libérateurs et eux seraient du même côté. Ils feraient entrer des soldats de la Légion illégalement sur le territoire.
Le commandant Azkuur secoua la tête.
-Il n’y a aucune crainte à avoir. Nous contrôlons la situation. Aucun Impérial ne posera le pied en Elsweyr sans que nous le sachions. Nous avons les Mille-Yeux avec nous.
-Les Mille-Yeux ? s’esclaffa le vieil Altmer. Compter sur eux serait une grave erreur. Ils ne travaillent que pour ceux qui les paient le plus. Qui vous dit qu’ils ne reçoivent pas plus d’argent de l’ennemi que de nous ?
-Ils nous donneraient de fausses informations ?
-Ce n’est pas à exclure.
-Nous traiterons de cela plus tard, fit un des Altmer.
Il s’étira.
-Comment va Bordeciel ?
Tous se regardèrent.
-Tout va bien, dit un Thalmor. Les Sombrages agissent exactement comme nous le souhaitons. Nous manipulons Ulfric comme une marionnette. Cet imbécile ne s’en rend même pas compte.
-Vous auriez tord de le prendre à la légère. Il a repoussé l’Empire.
-Sans notre aide, la Légion aurait écrasé ses troupes. Je ne nie pas qu’il soit un féroce combattant, mais en tant que stratège et politicien, il ne vaut rien. D’après mes informations, ses jarls se retourneraient contre lui les uns après les autres. Il ne peut même pas tenir son pays.
-Vous avez un espion à sa cour ?
-Oui, un membre du Leythar.
Le Leythar.
L’Ordre de mage Thalmor le plus prestigieux et le plus craint de tous. Ses membres étaient tous des agents d’élite. On disait qu’ils n’étaient qu’une dizaine mais qu’un seul d’entre eux valait bien plus qu’une armée entière.
Triés sur le volet, ils étaient formés à l’art de la guerre et de la magie dès leur plus jeune âge, afin de tirer le meilleur de leurs capacités de combat. Leur esprit lui-même était une arme. Si l’on donnait une mission à un Leythar, on était sûr et certains qu’elle serait accomplie.
-Qui est donc votre espion ?
-Androthi.
-Je ne le connais pas.
-C’est normal, son identité est secrète et il change régulièrement de nom pour se couvrir. Mais croyez-moi, on peut compter sur lui.
-J’espère que c’est l’un de vos meilleurs éléments.
-L’un de nos meilleur ?
L’Altmer ricana.
-Vous pourrez chercher partout sur l’Archipel de l’Automne, vous n’en trouverez pas de meilleur. Il est le meilleur. Et il est entièrement dévoué à notre cause.
Au moment où l’on prononçait ses paroles, quelque part, en Bordeciel, un mage Thalmor se frottait les mains, les yeux fixés sur les flammes dans la cheminée en face de lui. Il claqua les doigts. Les flammes redoublèrent d’intensité.
-Les imbéciles, murmura Androthi.
SWEEEEETTT!
Pu**in Je veut la suite !!!!
génial!! on avait encore jamais vu ces cons de thalmor et on revient voir ce vilain mage,qui à l' air de manigencer quelque chose de bien louche!!! tres tres tres tres interressant!! ;)
vivement la suite!!
890! Je veut le 900
Fail!
Dsl double post ^^