Attention, ces chaps sont à lire dans l'ordre hein, sans faire exprès j'ai posté d'abord le 61, mais lisez le 59 et le 60 avant.
Je suis deg, j'avais gardé tous ces chaps d'avance
Autant vous dire qu'après cette avalanche de chap, vous en aurez pas avant longtemps
Génial, tout lu
Je peux attendre jusqu'à demain soir pas plus.
Up
Suitteeee
Up du soir, et tu m'as donné envie de me remettre à skyrim. Et j'ai pris un argonien.
Que j'ai appelé Zwee-Toï
Arf me suis brouté et j'ai lu dans le mauvais sens, mais bon pas trop grave même si je comprends ta déception. Si cela peux te consoler j'adore, plus cela deviens tordu plus j'aime^^
Merci et vivement la suite
Un petit up
Up précédant la suite
je peux plus attendre ! C'est vraiment une bonne fic .
j'adore le serpent Les quatre ont juste l'air d'etre trop cheatés s'ils sont tous de l'accabit du rôdeur ça promet.
et shuzug a l'air trop fort, meme si j'ai l'impression que dans la bande, c'est anor le plus balaise.
Oui, mais bon ils doivent bien avoir un point faible, Shuzug peut être vu que anciennement c'était le seul qui les "contrôlais" un tans soit peux.
On verra bien le moment opportun^^
D'ailleurs ou est passer notre tueur favoris, il a perdu la piste de la flèche blanche?
Vous savez bien que le Rôdeur ne reste jamais calme bien longtemps
Anor a l'air bien balèze comme Magalawa l'a dit.
Mais j'ai plutot hate de voir le rodeur en action
Up de la matinée
J'ai rattrapé mon retard !
J'aime tout particulièrement l'aspect monstrueux des Quatre. Ils ont l'air si puissant que j'ai parfois l'impression que même un Daedra ne pourrait rien face à eux
Le fait que Roderick soit entouré d'une petite troupe rend le texte plus agréable et l'histoire plus "belle". On a moins l'impression de suivre un loup solitaire qui fuit les malheurs du monde.
Bref, j'attends la suite !
On sens surtout que ces chances contre un des 4 n'est plus aussi réduite... Quoi que, est ce que ça suffira?
"On a moins l'impression de suivre un loup solitaire qui fuit les malheurs du monde."
En même temps, toutes les personnes qu'il fréquente se font tuer
Au bout d'un moment, il a abandonné l'idée de voyager en groupe
Chapitre 62 :
Marang raviva les flammes du feu de camp.
-Donc vous vous rendez également en Elsweyr, hein ?
Shuzug hocha la tête.
-Toujours pas envie de nous dire pourquoi ?
Cette fois, l’Orque secoua la tête.
-Mais nous on vous a dit nos raisons.
-Effectivement. Nous ne nous sommes néanmoins pas engagés à vous révéler les nôtres.
-Laisse-les, Marang, intima Zemir.
Le reste de la soirée se passa en silence. Le lendemain, ils repartirent à l’aube. La journée se déroula sans problèmes, jusqu’en fin d’après-midi.
C’était Fenrir qui chevauchait en tête. Tout le monde entendit son exclamation.
-Oh, putain !
Roderick, qui était en train de vérifier la corde de son arc tout en dirigeant sa monture uniquement avec les genoux, leva la tête. A ses côtés, Anor réagit de même. Derrière, Roderick entendit Leandrey talonner son cheval pour se mettre à leur niveau.
-Merde, souffla Roderick en voyant enfin la même chose que Fenrir.
Il se tourna vers Leandrey.
-Va prévenir Zemir. Dis-lui qu’il vaudrait mieux cacher ça à Lynris.
-Je ne pense pas que ce soit la bonne chose à faire, intervint Anor.
-Pourquoi ?
-Parce que si elle continue le voyage avec nous, crois-moi, elle risque de voir pire.
Roderick reporta son attention sur la route où, sur plus de vingt mètres, une dizaine de piques se dressaient sur les deux bords. Les cadavres empalés dessus empestaient à tel point que Roderick plissa le nez en passant devant.
-C’est moche, dit Fenrir en ralentissant. Très moche.
-Sûrement un coup des brigands qui infestent la région, répondit Anor en se grattant le menton.
-Qu’est-ce qui peut pousser des humains à faire ce genre de choses à leurs semblables ? murmura Roderick.
-C’est toi qui parle ? ricana Fenrir.
Roderick préféra ne pas répondre. Sur les piques, il y avait aussi bien des hommes que des femmes, des vieillards, et même un enfant. Une petite fille. Elle était nue, couverte d’hématome, et ses cheveux crasseux et poisseux de sang lui retombaient sur le visage.
La pointe de la pique ressortait du haut de son dos.
Ses bourreaux lui avaient gravés quelques mots sur le bas ventre, au couteau.
« Elle suce bien. »
Roderick détourna les yeux.
-Tu te souviens ce que je t’ai dit à Fort K’tarak, dit-il à Fenrir. Que je m’étais arrêté au stade du « je ne fais plus attention » ?
-Ouais.
-Eh bien je crois que je dans certains cas, je n’en suis même pas là.
Shuzug arriva à leur niveau. Il avait les mâchoires serrées. Une lueur de colère brillait dans ses yeux.
-J’ai beau avoir vu toute sorte d’atrocités à la guerre, il y a certaines choses auxquelles on ne peut s’habituer.
Il tourna la tête vers un pique sur lequel un vieillard était planté. Il avait été castré et écorché vif sur tout le bas du corps. Son visage exprimait encore la souffrance.
-Ils faisaient sûrement partis d’une caravane de marchands, ou de voyageurs, dit Anor. C’est peut-être la bande d’hier qui les a attaqués.
-Non, fit Shuzug. C’est trop récent. Ceux qui ont fait ça sont encore dans le coin.
-Alors restons sur nos gardes, intima Fenrir en repartant à l’avant.
La petite troupe voyagea jusqu’au soir. Alors que le soleil commençait à se coucher, deux hommes apparurent sur la route. Ils montaient deux chevaux d’une maigreur à faire peur et étaient vêtus d’armures lourdes en acier trempé, de belle qualité.
L’un d’eux portait son casque sous le bras. L’autre avait simplement la visière relevée. Deux rapières à la poignée dorée pendaient à leurs ceintures.
Quand ils entendirent les cahots de la carriole, derrière eux, ils se retournèrent et firent signe à la petite troupe de s’approcher.
-Holà, voyageurs !
-Holà, répondit Fenrir qui était en tête.
-Vous vous rendez à Havrelâme ?
-Oui.
-Nous-aussi.
Ils ralentirent pour se placer aux côtés de la troupe. Shuzug les toisa avec méfiance. Roderick les dévisagea.
Le premier qui avait enlevé son casque était un Impérial aux cheveux en bataille et aux yeux chiasseux. Il lui manquait une oreille, et les chicots noirâtres de sa bouche exaltaient une odeur immonde.
L’autre, à la visière relevée, était un Argonien aux joues creuses mais au regard vif. Il se léchait les lèvres constamment et son regard passait d’un voyageur à l’autre d’un air passablement étrange.
L’Impérial émit un petit rire.
-Une curieuse troupe que vous avez là.
-Vous êtes des chevaliers ? demanda Anor en regardant leurs armures rutilantes.
-Hein ? Hum… Euh, oui, répondit-il. Chevaliers errants. Mon frère et moi voyageons un peu partout dans la région en quête de… hum… d’aventure. Hé, hé.
-Frères ? fit Anor en haussant un sourcil. Un Impérial et un Argonien ?
-Frères d’arme, précisa l’Impérial. Dites, que diriez-vous de passer un petit bout de temps avec nous ? Jusqu’à Havrelâme ? L’endroit n’est pas sûr ces temps-ci.
Shuzug s’approcha.
-Vous avez vu le carnage, là-bas ?
L’Argonien se passa la langue sur les lèvres. Ses écailles luisirent.
-Les pauvres gars empalés ? Ouais, on est passé devant tout à l’heure. Encore un coup des pillards qui rôdent. M’enfin, on peut s’estimer heureux que ce ne soit pas des Nagas.
-Pour la différence que ça fait, s’exclama l’Impérial avec un rire gras. Dans les deux cas, t’es mort, alors bon…
Roderick s’approcha de Fenrir et se pencha vers lui.
-Ce ne sont pas des chevaliers.
-Bien sûr que non, dit le petit Dunmer en chuchotant. Tu me prends pour un imbécile ? Tu as déjà vu des types avec leur allure, portant de telles armures et des armes comme ça ? Ce matériel, ils l’ont volé sur des cadavres. Ou alors sur des gens bien vivants, qu’ils ont tués ensuite.
-Il y a des chances que ce soit eux qui aient commis le massacre de tout à l’heure. A tous les coups, leurs potes nous attendent en embuscade quelque part. Eux, ils piègent les voyageurs, et les autres leurs sautent dessus.
-Je propose qu’on les tue tout de suite.
-Sans preuve ? Tout ce que je dis n’est qu’hypothèse. A la première occasion, on les sème, c’est tout.
Fenrir hocha la tête discrètement. Roderick se redressa. Il vit du coin de l’œil que Shuzug était bien plus de l’avis du Dunmer puisqu’il avait tranquillement porté sa main à la poignée de sa hache, sans que personne ne le remarque, et qu’il semblait sur le point de la dégainer pour la ficher dans le crâne de l’Impérial.
Anor, comme à son habitude, affichait un air serein, voire gai.
Derrière, la carriole se rapprocha.
-Que se passe-t-il ? demanda Zemir à l’adresse de Roderick.
-Deux gars qu’on vient de rencontrer. T’occupes. Gardez juste Lynris à l’œil, Marang et toi.
-Pas de problème. Tant qu’elle est avec nous, il ne lui arrivera rien.
Bien vite, l’obscurité empêcha les voyageurs de poursuivre leur route. Ils décidèrent de s’arrêter dans une clairière à quelques mètres de la route. L’Impérial en armure se présenta. Il s’appelait Edmond. Quant à l’Argonien qui l’accompagnait, il le surnommait Léchouille.
-Personne ne sait comment il s’appelle, avait-il avoué à Anor. Alors on l’appelle Léchouille, à cause du fait qu’il se lèche tout l’temps les lèvres.
-« On » ?
-Tout le monde quoi. Les gens qui le connaissent.
-Hum… Vous vous prétendez son frère mais vous ignorez jusqu’à son véritable nom ?
Edmond avait toisé le mage pendant un instant avant d’hausser les épaules, en faisant cliqueter son armure, et de descendre de son cheval. Anor s’était contenté d’un sourire énigmatique et de s’éloigner calmement.
Les deux prétendus chevaliers errants bataillèrent de longues minutes avant de parvenir à ôter toutes les pièces de leurs armures.
« De vrais chevaliers auraient moins de mal à se dévêtir, pensa Roderick. Il est évident qu’ils n’ont sans doute jamais portés d’armure de leur vie. »
Shuzug alluma un feu et Edmond sortit de sa sacoche plusieurs pièces de viandes séchées et quelques fruits secs que tous partagèrent, ainsi qu’une bouteille d’alcool Cyrodilien qu’il proposa de faire tourner.
-Attention, c’est très fort, prévint-il.
Lynris en but une gorgée et faillit vomir. Marang éclata de rire, lui prit la bouteille des mains et en vida la moitié d’un trait, sans problèmes.
Roderick en profita pour s’approcher d’Edmond.
-Alors comme ça vous êtes chevaliers errants ?
-Ouais, répondit l’Impérial.
Roderick détourna discrètement la tête. L’haleine de cet homme était épouvantable. Une odeur évoquant la charogne, le sang, et la pourriture.
-Vous avez donc fait vœu de… protéger la veuve et l’orphelin ? Ce genre de chose ? Désolé, je ne m’y connais pas en chevalerie.
-Oui, protéger la veuve et l’orphelin, répondit-il distraitement.
-Alors qu’allez-vous faire à Havrelâme ? Alors que des bandes de brigands rôdent aux alentours ? N’est-ce pas le devoir de vos semblables de chasser ce genre d’engeance et de défendre les honnêtes gens qui empruntent cette route ?
Edmond fixa Roderick et lui offrit un sourire ressemblant plus à une grimace qu’autre chose.
-T’es malin toi, pas vrai ?
Il tourna la tête pour vérifier que personne ne pouvait l’entendre.
-Les malins sont ceux qui survivent le moins longtemps.
Sweet !