https://www.youtube.com/watch?v=EK87ONJ6gVU allez voir ma vidéos svp sa serait sympa
Foutez vous un putain de crayon dans votre cul et arrêtez de faire de la merde bande de sous merdes
Le 22 juillet 2015 à 00:58:47 alphalight a écrit :
Foutez vous un putain de crayon dans votre cul et arrêtez de faire de la merde bande de sous merdes
Je ne conçois pas la violence verbale mais c'est vrai qu'on est pas sur un skyblog fan d'Evanescence les amis, c'est avant tout un exercice de style, les histoires grosso modo on s'en branle
C'est ce que je voulais dire
Andro que penses tu de la.mienne?
Ok bah j'ai ecrit de la merde, merci du compliment.
Hé bien, vous avez pas chaumé hier ...
Je vais faire un truc dans un contexte assez méconnu et j'espère que cela vous plaira
Il faudra s'armer d'une page wikipedia pour les plus curieux car il y aura des lieux ainsi que quelques détails que j'ai placé dans le récit
Le 22 juillet 2015 à 15:51:16 Homm a écrit :
Je vais faire un truc dans un contexte assez méconnu et j'espère que cela vous plairaIl faudra s'armer d'une page wikipedia pour les plus curieux car il y aura des lieux ainsi que quelques détails que j'ai placé dans le récit
Docteur Watson, nous avons du travail sur la planche.
DrNeoDream j'ai adoré ton texte.
Le 22 juillet 2015 à 16:45:26 Homm a écrit :
Le 22 juillet 2015 à 16:23:47 Homm a écrit :
Le 22 juillet 2015 à 16:12:35 DrNeoDream a écrit :
Le 22 juillet 2015 à 15:51:16 Homm a écrit :
Je vais faire un truc dans un contexte assez méconnu et j'espère que cela vous plairaIl faudra s'armer d'une page wikipedia pour les plus curieux car il y aura des lieux ainsi que quelques détails que j'ai placé dans le récit
Docteur Watson, nous avons du travail sur la planche.
Non mais c'est pas des énigmes
Bon et bien j'ai décidé de me lancer .. Certes je suis plutôt mauvais en littérature, mais après tout je ne perds rien à essayer, l'important c'est de participer, et puis il me semble n'avoir jamais essayé un quelconque concours d'écriture. Je me suis dit que cela pourrait être amusant, et puis ça fait passer le temps. Au début j'avais eu l'idée de raconter un récit à la première personne, dans lequel le narrateur serait un lycée passant des vacances d'été ennuyantes puisqu'il passe son temps à se morfondre chez lui plutôt que de se rendre aux différentes sorties que lui proposent ses amis. En naviguant sur un forum, il tombe sur un topic parlant des rêves lucides. Il décide donc de se lancer dans des rêves dont il peut garder le contrôle, afin de s'imaginer des vacances meilleures. Mais à force de s'essayer à de nombreux rêves lucides, il finit par perdre la notion de la réalité.
Seulement cette idée m'a paru bien trop classique, d'autant plus que le style d'écriture serait basique (vu que c'est raconté par un lycéen). J'ai finalement abandonné cette idée, et j'ai décidé de me prêter à un style que je n'ai jamais abordé : le théâtre de l'absurde.
«Achille et Raphaël, le rêve et la réalité»
Un grand champ de blé.
Le soir.
Deux clochards sont allongés.
Achille est sur le ventre.
Raphaël est sur le dos.
ACHILLE (se remuant sur le sol) – Mon dos me démange.
Raphaël se lève, tourne autour d'Achille, et inspecte son dos.
RAPHAËL – Tu veux que je te gratte ?
ACHILLE (se remuant encore) – Non.
RAPHAËL (levant la chemise d'Achille) – Tu es plein de boutons … (il pose ses coudes sur le dos d'Achille et frotte) Ça te fait du bien ? (il s'arrête)
ACHILLE – Continue.
RAPHAËL (reprenant) – Si je continue à frotter, tu crois que je pourrais voir ce qu'il y a sous ta peau ?
ACHILLE (grimaçant) – Tu grattes vraiment mal.
RAPHAËL (dépité) – Pardon.
ACHILLE – Je n'ai jamais vu quelqu'un gratter aussi mal.
RAPHAËL – Désolé.
ACHILLE – Tu dois être la personne qui gratte le moins bien au monde.
RAPHAËL (immobile) - …
ACHILLE – Continue de gratter bon sang !
RAPHAËL (reprenant) – A mon avis c'est mauvais pour ton dos.
ACHILLE (réfléchissant) – Tu as raison. Arrête. (il tend ses pieds) Masse les. (un temps) Non, rassieds toi.
RAPHAËL (secouant la tête) – Je n'ai plus envie de m'allonger. (il regarde le sol) Non, il n'est pas confortable. (il trébuche et tombe) Zut.
ACHILLE – Ça va ? (Raphaël frappe le sol) Tu as perdu la parole ?
RAPHAËL (énervé) – Non !
ACHILLE – Tu t'es fait mal ?
RAPHAËL (interloqué) – A ton avis. Tu as d'autres questions aussi stupides ?
ACHILLE (se frottant la tête) – Pourquoi le ciel n'est pas bleu ce soir ?
RAPHAËL (agacé) – Je ne sais pas. (il se relève) Être debout est vraiment la meilleure des positions. (Il s'assied puis se relève) Il ne me semble pas que le ciel soit bleu la nuit. (il se rassoit) J'ai faim.
ACHILLE (prenant son sac) – Je crois que nous n'avons rien à manger. (il plonge la main dans son sac. Il fouille. Puis la ressort. Il n'y a rien dans sa main). Rien ?
RAPHAËL – Rien.
ACHILLE (les yeux en l'air) – Je m'ennuie.
RAPHAËL – Moi non plus.
ACHILLE (rêveusement) – Si seulement nous étions à la plage en plein été. (un temps) Je pense qu'il faut s'imaginer une vie meilleure. (il se lève et tend les bras comme si le vent allait l'emporter) S'imaginer une plage. (il se rassied) S'imaginer les enfants courant dans le sable. (il se frotte les yeux) S'imaginer la chaleur parcourant notre corps. (il se frotte les mains) S'imaginer des filles bronzant, seins nus. (il met sa main dans son pantalon) S'imaginer une eau fraîche s'étendant à perte de vue. (il fouille dans son sac, n'en sort rien, jette un coup d'oeil à l'intérieur) Ah. (il saisit quelque chose, hésite, puis finit par sortir un navet. Il regarde Raphaël.)
RAPHAËL – Donne.
Achille lui lance le navet. Raphaël le saisit.
RAPHAËL (inspectant le navet) – Je croyais que nous n'avions rien. (il lèche le légume) Je n'aime pas ça. (il le lance à la tête d'Achille) Je n'ai plus faim.
ACHILLE – J'ai une banane si tu veux.
RAPHAËL (étonné) – J'adore les bananes.
ACHILLE (fouillant dans son sac) – J'ai. (il sort un navet, Raphaël s'en empare et le mange avec vivacité)
RAPHAËL (en machant) – Chuculant.(il crache des morceaux) Il est plein d'arêtes chon navet.
ACHILLE (plongeant la main dans son sac) – Je vais rêver d'une plage. (il sort une crème solaire et s'en badigeonne) C'est collant. (il s'allonge) Comment fait on pour rêver ?
RAPHAËL (avec réflexion) – Je ne sais pas, pense au bonheur.
ACHILLE (dubitatif) – Comment pense t on au bonheur ?
RAPHAËL – Souris.
Achille tend ses lèvres avec force. Sa mâchoire grince. Il reste figé avec ce sourire grisant. Un boulon tombe de sa joue, et son sourire disparaît aussitôt.
RAPHAËL (prit d'un fou rire) – Laisse tomber. (il grimace) C'est trop dur ...
ACHILLE – …
RAPHAËL – …
ACHILLE – …
RAPHAËL – …
ACHILLE – …
RAPHAËL – Tu dors ?
Achille ronfle.
RAPHAËL – Ne fais pas semblant, tu ronfles aussi mal que tu souris.
ACHILLE (relaxé) – Je vois une lumière.
RAPHAËL – Tu es en train de mourir ?
ACHILLE – Je ne sais pas. (il ouvre grand les yeux) Ça y est je vois la plage !
RAPHAËL (émerveillé) – Elle est comment ?
ACHILLE (se levant) – Merveilleuse. (il agite ses bras en l'air comme s'il faisait signe à des gens au loin). Magnifique. (il plonge la tête dans son sac et ressort une serviette entre ses dents ainsi que des lunettes disposés sur sa tête. Il fait des mimiques de magicien puis dispose la serviette soigneusement au sol) Cette chaleur …
RAPHAËL (frottant ses mains) – J'ai froid.
ACHILLE (enfonçant ses pieds dans le sable) – Il fait si beau.
RAPHAËL (jouant avec l'herbe) – Il fait noir, le ciel est étoilé.
ACHILLE (s'allongeant sur sa serviette) – Le soleil m’éblouit et me tape sur la tête. Il cherche la bagarre.
RAPHAËL – Ne t'allonge pas trop, tu es déjà assez long comme ça.
ACHILLE (se relevant) – Ne me cherchez pas mécréant ! (il sautille sur ses jambes comme un boxeur) Vous voulez vous battre ? (il frappe en direction du ciel) Et ne m'embêtez plus ! (il s'assied par terre) Tien, des gens jouent aux raquettes de plage.
RAPHAËL (le regard dans le vide) – Je ne vois qu'un arbre.
ACHILLE (faisant un clin d'oeil) – Bonjour chère demoiselle, comment allez vous ?
RAPHAËL (toujours le regard dans le vide) – Il a perdu ses feuilles. (un temps) Ses branches se meurent.
ACHILLE (énervé) – Malpolie celle là. (il regarde au loin) Cette plage qui s'étend à perte de vue est une merveille. J'aimerais y plonger.
RAPHAËL – Cesse de rêver il n'y a qu'un champ de blé devant nous. (il se lève et gifle Achille) Reviens à la réalité. (il le gifle encore) Tu n'es plus lucide.
ACHILLE (sonné) – Le soleil me tape encore dessus.
RAPHAËL – Et toi tu me tapes sur le système. Je vais péter un plomb si tu continues. (un boulon tombe de sa tête) Nous ne sommes plus dans le même monde.
ACHILLE (se levant) – Je vais me baigner.
RAPHAËL – Si tu pars, nous nous reverrons plus. (il ramasse les pièces tombant de son corps)
Achille cours au loin et plonge sur les spectateurs.
RAPHAËL (regardant à sa droite) – Il a oublié son sac. (il fouille dedans et sort une banane) Je n'aime pas les bananes.
Le 22 juillet 2015 à 16:15:58 commando501 a écrit :
DrNeoDream j'ai adoré ton texte.
Sympa!:coeur:
J'espère que tu as su lire entres lignes:ok:
A la lueur de mes Imaginés
Et c'est ici que je me suis éveillée. Une odeur sucrée embaumait ce lieu, une odeur.. Un peu comme celle du marchand de journaux, en bas de la maison, qui vend des bonbons que l'on choisit en les mettant dans un petit sac en papier. D'ailleurs, sans trop savoir pourquoi, j'en ai toujours eu un sur moi. J'examine ce qui m'entoure, face contre le sol, les brins d'herbes chatouillant le bout de mon nez, et je peux voir en gros plan toute une ligne de fourmis, portant les unes derrière les autres des petits éléments de ce décor. Le ciel est orangé, c'est sans doute la fin de la nuit, et bientôt le début de la journée, de mes journées. Ma vie n'est pas vraiment comme celle des autres, il paraît. Mais je n'y prête pas attention. Je sens que je m'endors, les cauchemars vont recommencer, voilà une nouvelle nuit..
Cette nuit ma mère est toujours aussi morte qu'hier, enterrée six pieds sous terre. Elle ne reviendra pas, je le sais. Et pourtant, je me sens toujours aussi orpheline. Il y a encore mon père, mais il est beaucoup trop pris, entre les femmes, les potes, les jeux et ses bières. Une personne vient me donner des cours parce que je ne peux plus sortir sans être en danger. Sans être un danger pour moi même. Autant vous dire que ça ne me passionne pas. J'ai besoin de me sentir vivre. De partir à l'aventure, d'explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses ! Et pourtant je suis là, dans mon lit, en train d'endormir ma vie. J'ai hâte de me réveiller aujourd'hui, j'ai de l'inspiration, ça promet d'être magique.
Aujourd'hui je pars en forêt. Je suis toujours aussi seule, vous ne pouvez pas imaginer, et moi non plus, sinon, je le ferai. Je m'éveille sur un sol dur. C'est du bois. Les lueurs orangées pénètrent à l'intérieur de la pièce par de toutes petites parois dans les murs, par des fentes striées inventées par le temps [ qui passe ] et le temps [ météorologie ]. Il y a une douce brise qui fait léviter les mèches violettes de mes cheveux. Une odeur de verdure et de fraîcheur me fait sourire niaisement. Le jour est levé. C'est encore une belle nuit pour vous.
Je suis dans une cabane. Une cabane très haute, perchée dans un arbre. On peut voir dans ses bras des lampions en papier de toutes les couleurs illuminés à la seule force d'une bougie. Il y a autour de moi une dizaine de coussins, des couettes et des traversins. Un coffre, qui, si je le décide, contiendra des DvDs, des jeux vidéos, des consoles, de la nourriture mauvaise pour la santé et qui fait grossir, et toutes sortes de boissons gazeuses et cancérigènes à souhait. Et je m'en fiche totalement. Je veux me sentir vivre. Vraiment.
Je n'ai pas besoin de grand chose, et ce qui est en train de me tuer, est en train de me sauver. Littéralement. Les coups de blues, la solitude de plus en plus profonde, l'ignorance, le désintérêt, toutes ces choses qui jalonnaient ma vie, ne durent plus que 6h aujourd'hui. Le reste du temps ? Ce sont mes journées. Différentes des vôtres. Hors du temps, et loin de vous. Vous n'existez plus réellement, et je vous en remercie. Gracieusement.
Vous avez tout perdu. Vous avez perdu ce que vous étiez avant, ce qui était beau. Vous ne vous émerveillez plus de rien, tout vous semble acquis, normal, et anodin. Votre vie quotidienne vous convient et vous vous complaisez dedans. Vous n'avez plus aucune ambition, plus aucune estime pour les gens qui vous entourent ou les choses qui vous arrivent, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Vous êtes si différents de moi. Et pourtant je suis si banale.
Il paraît, que je suis malade. Je me souviens d'avant. Avant, j'allais en cours. Avant, j'avais quelques amis sur qui compter, je sortais. Aujourd'hui, je vis seule. Aujourd'hui, je vis dans l'unique monde que j'ai créé de toutes pièces. Je suis atteinte d'un syndrôme qui inverse ma perception des choses. Il ne me reste plus vraiment de temps pour vous apprendre à vivre, alors j'espère que vous saurez terminer le travail sans mon aide. Ouvrez les yeux, et ouvrez vous au monde. Il vous tend les bras. Dans quelques semaines, la terre me tendra ses bras, et c'est le soleil qui me laissera à son tour orpheline. Alors, courez, criez, hurlez, soyez heureux, en colère, et pleurez. Vivez vos jours et vivez mes nuits. Vous n'êtes que l'ombre des spectres du passé.
Aujourd'hui, je vis mes rêves, et je rêve ma vie.
- Nogah.
Inspiré d'une Histoire Vraie. (V.Corrigée)
J'ai perdu toute confiance en moi,
À la salle j'ai pu retrouvé la foie,
Miroir miroir je ne cesse de te regarder,
J'ai besoin de me voir méthamorphosé,
Et Dieu Merci, mon corps me le permet;
Je ne souhaite pas me faire d'illusion,
Mais je contemple simplement cette transformation,
Oui je peine à m'exprimer, marre de devoir tout faire rimer,
Des milliers d'idées jaillissent, mais comment toutes les imbriquer?
Oui mon corps mon redonne confiance, oui je suis sensible,
À en devenir parano, toujours peur d'être risible,
Pourquoi le regard des autres m'importe tant?
Je soulève de la fonte, mais j'ai qu'14 ans
Je soulève des questions, mais jamais le Temps,
Sous ce T-Shirt, je donne vie à mes rêves,
Mes abdos ne connaissent pas les trêves,
Condamné à continuer,
Toujours l'impression de regresser,
D'être emprisonné derrière une porte blindée,
Je veux juste savoir qui a les clés,
Trouver son réconfort derrière un écran,
Mais sentir que ca va mieux rien qu'en écrivant
Pourquoi faire rimer ses textes?
Pourquoi se détruire derrière de pauvres diètes?
Je veux franchir les 10km sans me fatiguer
Je veux soulever les 50kg sans m'épuiser,
Jusqu'où ce cauchemar dans ce rêve va-t-il durer?
Comment cette histoire va-t-elle se terminer?
Été ou pas été je continuerai jusqu'au fond
Fiston, si tu avais à retenir une seule leçon,
Garde confiance et ne baisse jamais les bras
Personne ne peut te juger, tu ne les écoutera pas,
Sache juste défendre tes valeurs, tes idées,
Te laisse pas marcher sur les pieds,
Je défends l'environnement et les victimes,
Et non je me prends pas pour un héros, ce n'est pas de la frime
Mais une obscure vérité.
je vais mettre mon texte ici, histoire d'ajouter de la lecture
Mars = Terran Dream
Solis 8, Taurus
« C'est le grand jour ! Quatre sont choisis sur 200.000. 68 jours de rêves, ce sera du suicide, mais aussi le début d'une nouvelle vie !... Mon cœur aura le temps de battre la chamade 7 mois, davantage pour l'impatience que la peur.
*alarme suivit d'un long souffle* J'ai peur, mais tout le monde éprouve ça face à l'inconnu. Le futur... »
Pendant huit mois, nos quatre aventuriers récapituleront leur planning mais une autre partie de leur temps servira aux espoirs.
« J’espère voir des martiens ! »
Ils entretiendraient leurs muscles avec des machines d’haltères adaptées pour l'espace.
« Au point où on en est, on peut rêver, raillera un autre.
— Dis, t'es toujours comme ça ? dira notre amis. On va finir par t’appeler Casseur.
— Ouais et je me fâche rapidement c'est derniers temps.
— On ne t'a pas obligé à venir...
— Laisse, vu comme il pète une durite, il crèvera en premier là-bas, interviendra la quatrième personne de l'équipe.
— Enfin libre de penser, renchérira le premier.
— Pathétique... Vous les croyez ? Mourir au bout de 68 jours ?
— Ce sont des scientifiques de...
— Et alors, ils posent leur cul sur Mars ? Non. Tant que personne n'est mort prématurément sur ce caillou poussiéreux, personne ne pourra dire de telles conneries.
— N'empêche, si tu ne meurs pas, je finirais bien par te faire la peau... dira le quatrième.
— Génial ! En plus d'un connard de première, on a une psychopathe qui va tous nous butter. Rien à signaler de ton côté ? demandera le premier à notre amis.
— Non... moi tout va bien...
— Bien, toi c'est RAS...
— Et toi Candide. »
Candide soupirera et aura un sourire au coin.
« On en ait qu'à notre deuxième mois, et déjà on commence les alter... cations.
— Mais... tu n'as pas fait ça, s’esclaffera la psychopathe en se retenant de rire.
— C'est nul comme blague. » dira Casseur, laissant échapper un petit ricanement.
Ils finiront tous par rire à gorge déployée.
Lunae 2, Capricornus
« En fait de voir Mars emplir le hublo, ça c'est le grand jour ! C'est magnifique ! Fanta !...
— Arrête de crier !
— Quel Fanta ? J'ai soif... *rires*
— Arrête avec tes blagues pourries !
— Savoure cette instant présent caliméro. » *grognement*
Atterrissage en douceur. Leur installation était déjà prête.
Sacrés boulot les rovers !
« Bien, 2 modules d'habitations, de supports de vie, un de stockage, dit Candide. RAS ? Avec moi ? Le grincheux, ou...
— Le grincheux il t'emmerde, viens RAS, je ne veux pas être avec elles.
— Vite les sédatifs, il repart faire un caca nerveux !
— Bien. Hommes et femmes séparés. »
Ils firent ensemble l'inventaire des modules.
« Tout fonctionne. Respirable ; eau potable ; milieu tempéré ; électricité ; rovers opérationnels. Niquel !
— Si un jour ils lâchent ! -100, degré on les sentira passer.
— Prions pour que ça n'arrive pas avant l'été.
— Ça malheureusement...
— Mais si l'un d'eux lâche, on fait comment ?
— C'est délicat comme sujet Casseur, disons que les deux habitants suivront le module qui tombe... Pas assez d'oxygène.
— Optimiste tout ça ! Mais on a nos nouveaux respirateurs. »
En effet, des scientifiques avaient réussis à créer un matériaux capable de jouer le rôle d'une feuille qu'ils ont fusionnés à un masque qui avait une durée d'autonomie illimité.
« J'avais oublié ces merveilles ! On dormira sur nos deux oreilles ce soir.. Espérons que Psychopathe n'aille pas zigouiller Casseur en plein nuit.
— Ne t'inquiète pas Candide, je suis de garde cette nuit. » gloussa RAS.
Saturni 14, Aquarius
« Heu... nous voilà sur Mars depuis 68 jours, précisément. Même si j'ai lu et approuvé c'est frustrant ! Tant de chose découvertes sans en avoir fait le tour.. Comment quitter un si beau monde ?...
« Cependant, je suis en parfaite santés. Ils disaient qu'on mourrait d’asphyxie... Ce n'est peut-être...
— RAS ! RAS !... Viens vite ! C'est Casseur ! »
RAS et Candide accoururent au module de stockage.
« C'est horrible ! s'écria Psyco. Je suis arrivée et l'ai vu par terre... je pensais qu'il dormait...
— Il est mort... comment ? demanda RAS essoufflé.
— J'ai mon idée. » dit sombrement Candide en regardant d'un mauvais œil Psyco.
Casseur avait l'air effrayé comme si il avait vu la mort en face de lui. Candide chercha des marques de blessures mais rien.
« Il est mort d'asphyxie... murmura Psyco.
— Je veux bien te croire... Coïncidence le fait que tu sois la première a être sur le lieu du crime ?
— Je n'ai rien fait... » et la supposée coupable partit en courant.
Candide et RAS se regardèrent, choqués.
Le reste de la journée fut macabre. Ils soupçonnaient l'autre femme d'être l'assassin. Mais comment en avoir la preuve ?... Le soir ils mangèrent ensemble. Psyco avait les yeux rougis.
« J'avais finis par l'apprécier moi... Je regrette ce que j'ai pu dire à son égard...
— Oui... l'importance, c'est que l'on est encore trois.
— Avec un assassin ? Désolée... préfère encore mourir ! hurla Candide. Monstre !
— JE N'AI RIEN FAIT !
— Menteuse !
— STOP ! Ça ne mènera à rien ! Psyco, inutile de te justifier et paniquer à t'en arracher les cheveux ! On ne va pas te tuer ! Surtout si on a pas de preuves...
— Désolée... c'est que c'est derniers tout devient... bizarre... »
Elle se leva et partit.
« J'ai un mauvais pressentiment... souffla RAS.
— Nan c'est pas vrai ? C'est fou hein ? »
Veneris 13, Kumbha
« *soupir* Un mois après la mort de Casseur.
« Psyco est de plus en plus distante, j'ai l'impression qu'elle parle seule... Candide est malade... Trop exposée aux radiations... d'après ses symptômes – Gastro, érythèmes, elle maigris à vu d’œil !... – elle a la fièvre des radiations... Normalement une courte période de latence va lui permettre de souffler un peu, mais le pire est à venir... Phase aiguë... Dysfonctionnements et troubles : production sanguine, appareil digestif, peau... système nerveux... respiration...
« Aucunes chances d'en sortir... »
Saturni 21, Pisces
« Jovis 26, Kumbah au Mercurii 18, Candide s'est reposée, son état stable semblait s'améliorer, jusqu'à la dernière phase... depuis trois jour, c'est l'enfer...
— R... AS... J'ai... froid... *râle*
— Dans une semaine c'est enfin l'été. On va passer d'environ -100 degré à un bon 27. Tu verras ça ria mieux.
— Mon fils... unique enfant... je l'ai abandonné... venant ici... *pleur et sanglot* Je suis une bonne à rien !...
— Je... j'arrive. »
Dernier jours avant l'été ! RAS était ravis malgré la situation chaotique.
Psyco devenait dangereuse et été cloîtrée dans sa chambre. La deuxième femme allait rendre l'âme.
« Non... venir avec toi... dit difficilement Candide. Pas... seule...
— Si tu insistes... »
La jeune Femme réussis tant bien que mal à se lever et tout deux se dirigèrent en direction du module de Psyco.
« Réspi... rateur...
— Pourquoi ?
— Mauvais... pr... sentiments... »
RAS obéit et lui chercha le respirateur.
« Tiens.
— Non... toi !...
— Pour moi ? Mais... »
La femme fondit en larme et leva une main fragile pour prendre le respirateur et l'appliquer au visage de RAS.
« Mieux...
— Bon, on y va maintenant, d'accord ?...
— Hum... »
Arrivés devant la chambre de Psyco RAS entendit crier et se dépêcha d'ouvrir la porte. Il faillit lâcher Candide sous le coup de la terreur. Son sang se glaça.
« Tous mourir ! Tous mourir ! Lui... puis moi... puis VOUS !... NON eux aussi doivent mourir ! Merci.
— Psyco !... lâche ton couteau ! ordonna RAS, avec désespoirs.
— Jamais ! C'est lui qui m'a dit de le prendre pour tout arrêter !
— Qui ?...
— Casseur !
— Bon sang ! Tu vas tous nous tuer pour rien... Merde baisse ton couteau !
— Ré... rateur... balbutia Candide.
— Ce n'est pas un couteau imbécile ! »
RAS n'eut pas le temps de comprendre. Psyco pressa son pouce sur un bout de son objet et un gros flash lumineux l'aveugla. Quelque chose le souleva et il chuta.
Un bruit sourd l'étourdis et ses oreilles sifflèrent à le rendre sourd. Quand tout se calma, il ouvrit les yeux et repris son souffle.
Ses poumons le brûlèrent, une douleur atroce naquis dans sa poitrine. Il faisait nuit, et des flammes permirent à RAS de voir qu'il était dans le sable ! Il tourna difficilement la tête pour voir un corps inerte...
Candide...
Il suffoqua, il allait mourir d'asphyxie... Psyco les aura tous tué... Candide en plaisantant avait compris depuis le début comment allait finir ce rêve... Alors que tout devenait sombre et que sa tête tournait à une vitesse ahurissante, il aperçu un objet briller. Le respirateur !
Mon rêve n'est pas encore finit...
Après un exploit surhumain il réussis à ramper et à prendre l'objet. Il se le mit sur le visage et respira comme il ne l'avait jamais fait à s'en exploser le thorax. Les flammes moururent car il n'y avait plus d'oxygènes. Le module de support de vie avait lâché... Il n'en restait plus qu'un ! Il s'apprêta à se lever, mais se rendit compte qu'il était quasiment figé...
Le froid... Non !... NON !
Il n'allait pas mourir asphyxié, mais gelé... Sa peau craquelait, des fourmis traversaient son corps... Il pris une grande inspiration, réussis à prendre du sable de sa main droite et s'en renversa sur sa poitrine. Psychologiquement ça lui apportait un peu de chaleur... avant de mourir.
Il sentit les ténèbres l'envahirent.
En fait, c'est maintenant que je rêve... J'arrive les martiens.
Il réussit à sourire et partit.
Dans le pénombre, quelque chose bouge... un sphère. Mars ?... Puis elle se déforme et grandie. Il ouvre un œil et une lumière chaude l'aveugle. Mais il ne sent aucunes douleurs.
La mort... le froid...'
Il se rappelle les derniers événements et son cœur bondi. Il est mort c'est ça ? Que de la lumière... Ses yeux finissent par s'habituer à la lueur du Soleil. Le module effondré et carbonisé de Psyco devant lui le fait ramener à la réalité. Il va mourir de froid...
Non... attend... C'est le Solis 1, Mina ! Le premier jours de l'été !
Il n'est pas mort ! Il s'est évanoui quelque heures avant le levé du Soleil. Il lève ses bras puis ça tête. Il se rend compte que le sable sur son ventre a disparu...
Mais qu'importe !
Il se redresse, court jusqu'au module d'habitation en boitant... Il grimace de douleur mais l'oublie vite quand il arrive devant son module. Il s’attend à voir Candide avec son beau sourire en ouvrant la porte mais se rappelle vite que c'est impossible.
Je suis seul...
Il pose la main sur la poignée et ouvre.
« Hé RAS ! Qu'est-ce que tu fou ! Viens là ! On sait bien que tu attendait l'été, mais ce n'est pas une raison pour faire la sieste dehors ! crie Casseur.
— Je... j'arrive ! » RAS est fou de joie mais ne comprends pas ce qu'il se passe.
Qu’importe... Ce n'était qu'un terrible cauchemars tout compte fait...''
Il regarde sa montre.
Martis 3, Mina...
Il fronce les sourcils... Est-il possible qu'il est ?...
D'un haussement d'épaules il ferme la porte pour rejoindre ses amis autour d'un table à rire et à plaisanter, et laisse tout son passé derrière lui. Le rêve est finit, une nouvelle ère commence et il veux être là.
Summer = Martian Dream
Nogah, j'ai beaucoup aimé ton texte. La forme est simple et courte mais il ta prose m'a vraiment plu. C'est bien écrit, quasi-poétique. Les mots sont bien placé et on parfois l'impression de lire les strophes d'un poème
ça a un effet musical, une manière de piéger le lecteur dans sa lecture
Le 22 juillet 2015 à 18:18:36 commando501 a écrit :
ça a un effet musical, une manière de piéger le lecteur dans sa lecture
Oui carrément, c'est là que c'est bien foutu !
c'est dur à maîtriser par contre, soit c'est naturelle et donc t'as le don de le faire, soit t'essaye, mais ça n'a pas le même rendu.