Dimanche 23.59.59 ...
Ça va, j'ai encore 2 jours
Je suis assez d'accord avec PassPass, il très bien expliqué ce que je ressens.
J'ai l'impression que les gens vont avoir la flemme de tout lire et que les votes en seront biaisés. Je pense que beaucoup liront jusqu'à trouver leur coup de coeur puis basta. Beaucoup de bons textes (et de moins bons, c'est pas le propos) passeront à la trappe et c'est dommage.
J'espère que le phénomène ne sera pas hyper prononcé mais bon.
La Dernier Voyage ?
Et enfin, j’émergeai. Pour la première fois je pouvais reprendre mon souffle. Un souffle qui, maintenant, me semblait indispensable. Comment avais-je pu vivre sans lui jusqu’ici ? En un court instant, il avait effacé les innombrables souffrances qui m’avaient toujours poursuivi. Les blessures gravées au plus profond de moi disparaissaient, ne laissant derrière elle qu’une étendue vierge et immaculée. La douleur interminable qui avait façonné mon existence brulait de sa propre malice, ses cendres s’évaporant autour de moi. Une indescriptible sensation m’envahissait, plus rien ne semblait pouvoir m’atteindre. J’étais intouchable… invulnérable… invincible. La longue et dure éternité que j’avais endurée prenait enfin un sens. L’errance sans but se terminait, coupée par ce sentiment de bien-être indéfinissable qui, à lui seul, justifiait tout.
Peu à peu, le liquide, ou plutôt l’ectoplasme parfaitement transparent qui m’entourait, disparut, emportant avec lui toutes formes de malheurs. Dès l’instant où il s’éloigna de moi, la légère caresse du fluide sur ma peau me parût alors indispensable, si bien que je fus tenté de la retenir. Mais soudainement, il n’y avait plus rien autour de moi, la mer irréelle qui s’étendait à perte de vue un instant auparavant s’était volatilisée pour ne laisser qu’une brume blanchâtre. Une imperceptible fumée qui flottait avec moi. Comme porté par les nuages, j’observais cette espace sans bordures, libéré de toute matière. J’étais comme figé au milieu d’un vide infini.
Puis le décor changea, et je fus englouti par une nuit si noire que, l’espace d’un instant, je cru avoir disparu. Ce n’est qu’en sentant une vague de chaleur agréable s’abattre sur moi, que je repris conscience de mon corps. Le silence sembla redoubler d’intensité, sans toutefois devenir oppressant. Un premier point apparut, si peu lumineux que je le distinguais à peine. Puis un second, suivi d’un autre et encore d’un autre, rapidement d’innombrables points clairs m’entouraient. La multitude d’astres qui continuaient de m’envelopper m’éclairait de plus en plus. Brusquement, ébloui par la luminosité croissante, je me sentis vibrer. L’effet se propageant, tous mes membres ne tardèrent pas à frémir, comme s’ils n’arrivaient pas à supporter l’énergie infinie qui m’atteignait. L’effet s’accentua de plus en plus à mesure que ces millions d’étoiles se multipliaient. L’onde descendait et remontait le long de mon corps, laissant sur son passage une trace de chaleur électrique. Et c’est dans un état proche de la transe que mes pieds rentrèrent subitement en contact avec une surface tangible, mettant immédiatement fin au phénomène mystique qui m’avait saisi pendant de longues secondes. Surpris pas le choc, je m’écroulai au sol.
En ouvrant les yeux à nouveau, je crus tomber en voyant le sol transparent sur lequel j’étais allongé. En esquissant un geste de recul, je sentis sous mes mains une matière glacée, parfaitement lisse et extrêmement dure. Encore secoué de petit tremblements, je me relevai en prenant appui sur cette surface invisible. En regardant autour de moi, je ne pus que constater que les milliards d’étoiles qui m’entouraient s’étaient transformées en d’innombrables fils argentés. Ces cordes métalliques ridiculement fines semblaient n’avoir ni début ni fin, mais elles n’étaient pourtant pas infinies. Les brins paraissaient si délicats, qu’il aurait suffi de les effleurer pour qu’ils se brisent en mille morceaux.
Fasciné par le spectacle fantastique qui s’étalait sous mes yeux, je ne me rendis compte que tardivement que l’on m’observait. Regardant de toutes parts, je ne vis personne, mais il y avait néanmoins une présence. Je la sentais, presque effrayante ; l’être qui m’observait ne pouvait pas être loin.
« Qui est là ? », je m’entendis prononcer. Comme je m’y attendais, il n’y eut aucune réponse.
« Ou sommes-nous ? » essayais-je à nouveau. Mais comme la première fois, aucun signe ne se manifesta.
Malgré la menace qui semblait planer sur moi, la sensation de bien-être ne m’avait pas quitté. Et c’est étrangement serein que je fis un premier pas en direction du fil le plus proche. Aussi vite que la décision que j’avais prise, une femme encapuchonnée apparu devant moi. A peine avais-je levé le regard sur elle, qu’il ne restait plus que du vide. Je fis alors un second pas et cette fois elle se matérialisa à quelque centimètre, j’aurais pu la toucher si j’en avais eu le temps, mais elle avait de nouveau disparu. Je pu juste apercevoir une étoffe blanche qui semblait lui recouvrir le corps.
« Pourquoi vous cachez vous ? » osais-je dire.
« Je n’ai pas le droit de me montrer aux mortels » répondit une voix de femme très stricte.
Je sentais soudainement qu’il y avait urgence, je n’avais plus beaucoup de temps. Comme une évidence, je savais que je ne pourrais plus rester très longtemps.
« Ou-suis-je ? Qu’est-ce que je fais ici ? » Continuais-je rapidement, j’avais besoin de réponses sur cet endroit merveilleux et inquiétant.
« Entouré de tous les autres êtres vivants, mais en restant parfaitement seul, c’est dans ce royaume où chacun fini par atterrir, et bien que tout le monde y ait déjà voyagé, il arrive un temps où personne ne peut s’en réchapper. » A peine terminé, la voix monotone qui avait débité ce discours fut aspirée en avec moi, mettant fin à ce dialogue surnaturel.
…
Le néant. Un son. Puis deux. Une sirène. Un vacarme. Un poids sur mon front. Une main sur mon bras. Un long cri qui résonne. J’ouvre les yeux. Je vois un toit blanc, un appareil qui siffle à côté de moi, j’entends le mot « miracle » plusieurs fois. Je suis dans une ambulance, je m’en rappelle maintenant ; la voiture grise qui m’a percuté. Et je me rendors.
Plus tard, on m’a demandé ce qui c’était passé, je n’ai jamais su quoi répondre. Mais j’étais convaincu d’une chose ; quoi que l’on fasse, quelle que soit la manière dont on termine, personne ne quitte son corps, ou plus précisément : sa tête. Et j’étais aussi certain que c’était là que j’avais voyagé pour rencontrer la mort.
Jeu m1scri care jaicri trait bien mont pro-fesseur dy queu jeux sui a la litératurre ce qeu le pansemen eh a la jambe deux bois
Noraj de ma future viktoire
J'ai fait ça, et j'ai dérivé sur l'imagination plutôt que sur l'imaginaire. Espérons que ce ne soit pas Hors Sujet.
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Cela doit bien faire quelques heures que je suis allongé sur l’herbe verte, maintenant. Je lève la main au ciel, cachant le soleil et essayant de l’attraper en même temps. La branche de l’arbre à quelques mètres semble pointer un endroit précis du ciel, et effectivement, elle pointe vers un nuage qui a décidé de prendre la forme d’un lapin. C’est trouble, difforme, mais mon imagination fait le reste. Je me rappelle avoir vu ça quelque part, c’est de... la paréidolie, je crois. Et je vois un lapin à cause de ça.
Lui peut bondir, courir, se déplacer. Quel chanceux, chanceux d’avoir une vie aussi insouciante. Les animaux ont des vies tellement simples, ce serait rêver que de pouvoir en être un une seule journée. Avoir un pelage qui tient chaud, ça ferait des économies. Et la chaleur, la chaleur de ce mois de juillet. Cela me rappelle que j’entends partout que la température n’a jamais été aussi forte depuis des années. La glace est en train de fondre, et ça va affecter les écosystèmes. Mauvais pour les animaux. Et ces oiseaux autour de moi qui ne se doutent de rien, je les plains.
Il y a bien quelques oiseaux sifflant leur musique envoûtante, et d’autres qui volent simplement au-dessus de moi, passant furtivement. Comme un ami qui vient vous saluer en vous voyant dans le même restaurant que lui. Un bref « Salut, tu vas bien ? », puis il retourne à sa table avec sa famille, et vous ne lui reparlez plus de la soirée. Pourtant, certaines fois, vous vous dites que ce serait mieux de sortir. D’aller boire un verre dans le premier bar du coin, pour parler des cours, pour simplement discuter. Et vous ne faites rien, simplement parce que c’est soit « la flemme » qui dicte vos envies, soit « la bienséance » qui veut que vous passiez la soirée à discuter de sujets aussi inintéressants qu’inutiles avec vos plus proches parents.
Triste vie que de se limiter à ce que la société veut de vous.
En parlant de société, il y avait un sujet qui m’était passé la tête récemment. Qui se fiche vraiment de ce que les gens pensent de vous ? On a tous envie que ceux qui vous regardent aient une bonne impression, de leur montrer l’image modèle du parfait type sociable.
Je préfère rester dans mes pensées et faire ce que je veux, après tout la vie est trop courte pour qu’on ne fasse que des choses importantes et moyennement intéressantes. Faire du parachutisme, si c’est ce que vous voulez. S’habiller comme ce que vous pensez être « vous », et pas comme le reflet de votre envie de bien paraître.
Je préfère passer du temps avec des amis, c’est ce qu’il y a de mieux. Seulement, en m’habillant comme je m’habille, en faisant ce que je fais, et en étant différent comme je le suis, je suis facilement rejeté. Et ça ne fait qu’empirer avec les années. Les seuls qui ne sont pas influencés par ça, ce sont les enfants. Pas les adolescents, les enfants. Un petit frère, une petite sœur, ils peuvent vous remonter le moral. Vous êtes LE grand frère ou LA grande sœur, celui ou celle qu’ils admirent dans leurs premières années, puis qu’ils détestent ensuite, pour une raison obscure.
Ils vous admirent, comme ils admireraient une personne célèbre. Et dans ces années-là, vous avez envie d’être proche d’eux parce que rien n’est meilleure que de se rapprocher de son petit fan personnel. C’est terriblement égoïste comme comportement et comme manière de dire... Si j’écrivais un texte, comment est-ce que je tournerai ça ? Je dirai simplement sans animosité, en restant neutre « Votre cadet a envie d’être avec son modèle que vous incarnez, donc essayez de ne pas trop être une mauvaise personne pour donner le bon exemple, et soyez proche de lui. » Et là, on ne voit aucun sentiment, rien.
Il faut apprendre à donner plus de sentiments dans un texte, sinon le lecteur détache. Pas au point d’amener les larmes, mais plutôt un léger sourire mélancolique. Essayer de parler de situations communes. Cette fille que nous avons tous aimé, que nous pensions être LA fille, et qui s’est éloignée peu à peu de nous. Cet ami d’enfance à qui nous ne parlons plus vraiment parce que nous avons changé d’école, mais que si nous revoyons, nous voudrions le serrer dans nos bras, en brisant cette « bienséance ».
Cette mélancolie-là, quand on y repense, on a des larmes aux yeux. Mais ce sont de bonnes larmes, celles qui prouvent que votre texte a de l’esprit. Je n’ai jamais vu un texte où le lecteur pleurait tellement il est minable.
Sourire.
Et comment j’en suis arrivé là ? Je commençais par regarder le ciel, voyant un lapin. J’ai lentement dérivé. C’est la pensée humaine, amener à différents sujets en avançant petit à petit vers un sujet qui vous passionne un peu plus que le précédent. C’est l’imagination qui m’a amené à en arriver là et à parler des sentiments dans un texte.
Pourquoi la pensée est-elle construite comme ça ?
Pour pouvoir voir ce qui vous plaît le plus. Et j’aime ce monde imaginaire, plein de fantasmes qu’est la pensée humaine. Tout peut arriver, on peut être n’importe qui. N’importe qui d’autre. Je peux être avec mes amis, dans ce bar, ou sur un terrain de football. Je les connais si bien que je peux deviner leurs réponses à mes questions, leurs paroles. Je me crée un nouveau monde.
Pourquoi ? Parce que nos vies ne nous conviennent pas.
Mes amis me manquent pendant cette période de vacances, et oui, le soleil me brûle. Ce sont des amis importants, parce qu’ils m’acceptent. Le lapin lui peut se mouvoir sans problème, moi, il va falloir que je rentre chez moi. Je vais avoir du mal.
« -Thomas, tu peux aller dire à maman d’amener le fauteuil ?
C’est bien ma voix qui parle à mon petit frère. Il me répond avec un sourire, et va crier à ma mère que j’ai besoin d’aide. Elle arrive, avec mon fauteuil. Je monte dessus.
-On va rentrer, il commence à être tard, et puis tu dois être épuisé à force.
Me dis ma mère, un regard compatissant. Elle l’a toujours, même si cela fait des mois que je ne peux plus utiliser mes jambes. Je lui réponds par un sourire simple, mais efficace. Puis je soupire.
-Je peux être qui je veux, tu sais. C’est ce qu’on n'arrête pas de nous répéter. Il suffit d’avoir un peu d’imagination. »
J'ai lu vos textes, et je sais que je ne me positionnerai pas très bien, je viens de voir qu'il y avait un concours d'écriture, et je viens d'écrire le texte.
J'ai lu Loadren.
On reconnaît vraiment ton style d'écriture et d'ambiance. C'est fou comme ta personnalité d'auteur se ressent dans ce que tu écris. Et sinon, t'as écrit un très bon truc, je ne vois pas pourquoi tu ne te "positionnerai pas très bien".
(+ Ce qu'a écrit OncleVernon est monstrueux. )
Le 22 juillet 2015 à 18:04:21 Homm a écrit :
Nogah, j'ai beaucoup aimé ton texte. La forme est simple et courte mais il ta prose m'a vraiment plu. C'est bien écrit, quasi-poétique. Les mots sont bien placé et on parfois l'impression de lire les strophes d'un poème
Le 22 juillet 2015 à 18:20:14 Homm a écrit :
Le 22 juillet 2015 à 18:18:36 commando501 a écrit :
ça a un effet musical, une manière de piéger le lecteur dans sa lectureOui carrément, c'est là que c'est bien foutu !
Le 22 juillet 2015 à 18:22:23 commando501 a écrit :
c'est dur à maîtriser par contre, soit c'est naturelle et donc t'as le don de le faire, soit t'essaye, mais ça n'a pas le même rendu.
Je n'avais pas vu que j'avais eu des commentaires par rapport à mon texte. Je voulais vous dire que vos messages m'ont fait sourire, je ne pensais pas avoir un retour positif déjà.
Sinon, après m'avoir relu aujourd'hui, c'est vrai que je le trouve " léger " dans le sens où l'on peut facilement se laisser happer par le personnage et le style. Et sinon Commando, c'est tout à fait naturel. L'histoire c'est que je me suis connectée, j'ai vu un concours, et qu'il restait deux jours. Je me suis dit que je n'aurais pas le temps, puis je l'ai fait d'une traite à la suite de ma découverte.
Le 24 juillet 2015 à 11:39:33 PassPass a écrit :
Oui, on a compris.
Mais il y aurait un énorme problème d'organisation pour ce genre de système: Le temps de monter dans les étapes pour arriver au vainqueur.
C'est super long d'attendre les votes etc... Alors si on fait ça pour chaque round...
PassPass, j'ai vu avant ce message que tu aurais pu faire ton " PassPass " sur chacun des textes. Ne sachant pas ce que c'est, d'être soumis à un " PassPass ", j'aimerais que tu lises mon texte et que tu me donnes ton agis dessus. S'il te plait.
Le 22 juillet 2015 à 17:50:26 Nogah a écrit :
A la lueur de mes ImaginésEt c'est ici que je me suis éveillée. Une odeur sucrée embaumait ce lieu, une odeur.. Un peu comme celle du marchand de journaux, en bas de la maison, qui vend des bonbons que l'on choisit en les mettant dans un petit sac en papier. D'ailleurs, sans trop savoir pourquoi, j'en ai toujours eu un sur moi. J'examine ce qui m'entoure, face contre le sol, les brins d'herbes chatouillant le bout de mon nez, et je peux voir en gros plan toute une ligne de fourmis, portant les unes derrière les autres des petits éléments de ce décor. Le ciel est orangé, c'est sans doute la fin de la nuit, et bientôt le début de la journée, de mes journées. Ma vie n'est pas vraiment comme celle des autres, il paraît. Mais je n'y prête pas attention. Je sens que je m'endors, les cauchemars vont recommencer, voilà une nouvelle nuit..
Cette nuit ma mère est toujours aussi morte qu'hier, enterrée six pieds sous terre. Elle ne reviendra pas, je le sais. Et pourtant, je me sens toujours aussi orpheline. Il y a encore mon père, mais il est beaucoup trop pris, entre les femmes, les potes, les jeux et ses bières. Une personne vient me donner des cours parce que je ne peux plus sortir sans être en danger. Sans être un danger pour moi même. Autant vous dire que ça ne me passionne pas. J'ai besoin de me sentir vivre. De partir à l'aventure, d'explorer le monde, de découvrir de nouvelles choses ! Et pourtant je suis là, dans mon lit, en train d'endormir ma vie. J'ai hâte de me réveiller aujourd'hui, j'ai de l'inspiration, ça promet d'être magique.
Aujourd'hui je pars en forêt. Je suis toujours aussi seule, vous ne pouvez pas imaginer, et moi non plus, sinon, je le ferai. Je m'éveille sur un sol dur. C'est du bois. Les lueurs orangées pénètrent à l'intérieur de la pièce par de toutes petites parois dans les murs, par des fentes striées inventées par le temps [ qui passe ] et le temps [ météorologie ]. Il y a une douce brise qui fait léviter les mèches violettes de mes cheveux. Une odeur de verdure et de fraîcheur me fait sourire niaisement. Le jour est levé. C'est encore une belle nuit pour vous.
Je suis dans une cabane. Une cabane très haute, perchée dans un arbre. On peut voir dans ses bras des lampions en papier de toutes les couleurs illuminés à la seule force d'une bougie. Il y a autour de moi une dizaine de coussins, des couettes et des traversins. Un coffre, qui, si je le décide, contiendra des DvDs, des jeux vidéos, des consoles, de la nourriture mauvaise pour la santé et qui fait grossir, et toutes sortes de boissons gazeuses et cancérigènes à souhait. Et je m'en fiche totalement. Je veux me sentir vivre. Vraiment.
Je n'ai pas besoin de grand chose, et ce qui est en train de me tuer, est en train de me sauver. Littéralement. Les coups de blues, la solitude de plus en plus profonde, l'ignorance, le désintérêt, toutes ces choses qui jalonnaient ma vie, ne durent plus que 6h aujourd'hui. Le reste du temps ? Ce sont mes journées. Différentes des vôtres. Hors du temps, et loin de vous. Vous n'existez plus réellement, et je vous en remercie. Gracieusement.
Vous avez tout perdu. Vous avez perdu ce que vous étiez avant, ce qui était beau. Vous ne vous émerveillez plus de rien, tout vous semble acquis, normal, et anodin. Votre vie quotidienne vous convient et vous vous complaisez dedans. Vous n'avez plus aucune ambition, plus aucune estime pour les gens qui vous entourent ou les choses qui vous arrivent, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Vous êtes si différents de moi. Et pourtant je suis si banale.
Il paraît, que je suis malade. Je me souviens d'avant. Avant, j'allais en cours. Avant, j'avais quelques amis sur qui compter, je sortais. Aujourd'hui, je vis seule. Aujourd'hui, je vis dans l'unique monde que j'ai créé de toutes pièces. Je suis atteinte d'un syndrôme qui inverse ma perception des choses. Il ne me reste plus vraiment de temps pour vous apprendre à vivre, alors j'espère que vous saurez terminer le travail sans mon aide. Ouvrez les yeux, et ouvrez vous au monde. Il vous tend les bras. Dans quelques semaines, la terre me tendra ses bras, et c'est le soleil qui me laissera à son tour orpheline. Alors, courez, criez, hurlez, soyez heureux, en colère, et pleurez. Vivez vos jours et vivez mes nuits. Vous n'êtes que l'ombre des spectres du passé.
Aujourd'hui, je vis mes rêves, et je rêve ma vie.
- Nogah.
Je te le mets ici pour te faciliter la tâche.
Si tu veux. Mais je vais faire ça en MP. Et ça va me prendre une petite demi-heure. Alors à dans une demi-heure (environ)
Bon voilà la version finale
Mortel solstice
ou
La crise de l'été 2015 (c'est comme ça que BFMTV aime l’appeler )
Tête dans le c*l. Encore.
On est quoi là ? 18 Mars ? Le 19 plutôt. Non ?
Merde. Je regarde autour de moi. Un homme est étendu. Certains assurerai "mort". Je le connais. C'est Will.
Il n'est pas mort, juste complètement torché.
On s'était lancé un défi avec Will, (comme souvent) : Tester les capacités de nos pauvres carcasses, c'était con (comme souvent). Et, à la question de savoir jusqu'à quel point un homme pouvait être défoncé/torché, on avait la réponse, Will et Moi (Je m’appelle Louis au fait, j'suis connu dans le game pourtant..).
Il fallait que je nourrisse les poissons, si on était le 19 Mars et non le 18, les pauvres bougres seraient surement morts.
J’enjambe un Will toujours comateux et regarde par la fenêtre : Il fait nuit le réveil annonce 23h52.
Je déterre la télécommande d'un somptueux vomi et allume BFMTV.
"Bonjour à vous si vous nous rejoignez, et n'oubliez pas de vous protéger de vous même et vos proches, car dans moins de 8 minutes maintenant, ce sera l'été, et donc une nouvelle crise possible"
QUOI ?!
BFMTV paraissait clair : Nous étions ni le 18 Mars, ni le 19.. Mais le 20 Juin !
Merde. Will était peut-être vraiment mort.
Je paniquai : Les pauvres poissons était morts. Will peut-être aussi. Je vérifierai tout à l'heure
ET PUIS FICHTRE ! C'est l'été !
Pour ceux qui ne sont pas sorti de leur grotte durant cette année, voilà ce qui s'est passé :
Le 21 Juin 2014, à minuit, environ 1 dixième de la population est devenu complétement folle. Ils se sont mis à tabassait tout ce qui bougeait (ce qui peut-être pardonnable), et certains chantaient même du Kendji Girac (ce qui était beaucoup moins pardonnable). Dieu merci, je n'avais pas été affecté. BFMTV quant à lui s'en serait donné à cœur joie si un cameraman et la présentatrice ne se serait pas tapé dessus. La crise ne dura que 24 heures, mais ce fut un solstice d'été donc le monde se souviendrait. Et un an plus tard, le monde entier redoute une nouvelle "crise".
23h58
J'étais à l'abri dans ma maison de campagne, pourvu que Will ne chante pas du Kendji Girac
-Nous vous rappelons que la crise de l'année dernière fit plus de 200.000 morts à travers le monde alors soyez très, très vigilants. Annonça la présentatrice d'un air grave.
23h59
J'étais davantage épuisé qu'un jeune comptable et aussi affamé qu'un... euh... oh et puis pas le temps pour les comparaisons désastreuses ! J'ouvris mon réfrigérateur en quête de quoi me sustenter. Vide. Complètement vide
"- attention.. minuit c'est maintenAAAAAAAAAAAAAANT"
Le présentateur se rua sur sa collègue, la collègue sur le caméraman, le cameraman tenta de s'enfuir mais se fit déchiqueter devant des milliers de téléspéctateurs. Pris d'une boufée de panique, je me retournai mais ce je craignais le plus s'était produit.
Will avait disparu
Il était pourtant là, en face de moi, quelque seconde auparavant. Je parcouru prudemment du regard le salon où je me trouvais, m'attendant à voir Will se ruer vers moi.
personne.
Je quittai la pièce, laissant le cameraman à son triste sort. Une fois dans le couloir j'entendis un craquement venant de l'étage, puis un autre, puis un troisième. Je montai les escalier à pas feutrés.
Une fois à l'étage j’ouvris prudemment la porte de ma chambre :
-GITAAAAAAAAAANOO
-Will non !
Will était méconnaissable, badigeonné de vomi, il semblait lutté pour se maintenir debout. Sa respiration haletante n'était pas de bonne augure et pire que tout, il se mettait à chanté du Kendji Girac. Je traversai la chambre. Il semblait lutter pour ne pas me tuer. Je traversai donc la chambre car sous mon lit, j'avais un pistolet tranquillisant que mon oncle m'avait ramené du Vietnam.
Je le sorti délicatement de son mon matelas et le pointa en direction de Will, et je lui dis :
-écoute mon petit pote, que les choses soit claires (:hap:). Si tu veux me buter, je n’hésiterai pas à t’assommer. Et si tu chante encore UNE FOIS du Kendji Girac, je te tue ! T'as compris ?
WIll se contenta d'avancer. Un pas, puis un autre, puis un troisième. Il n'était plus qu'à bout portant. Il marmonna quelque chose comme "pa-pa-pa-pa-pa-pala !"
-Quoi ? répondis-je.
Mais avant que je ne puis faire quoique ce soit. Will se jeta sur moi et me désarma. Il m'étranglait. Je gigotais vainement mais soudain ma main agrippa quelque chose. un couteau. J’eus un réflexe de survie et lui plantai le couteau dans le ventre. Will vomi sur moi, poussa un râle et roula sur le côté. Je évanouit.
Lorsque j’ouvris les yeux, il faisait jour. Le réveil annonçait 14h30. Encore allongé, je regardai sur le côté :
Will avait (encore) disparu
Il n'était pas mort, c'est déjà ça. Mais pourquoi ne m'a-t-il pas tué ? Mes yeux suivirent une trace de sang qui partait vers la fenêtre, qui était brisée. Je me relevai tant bien que mal et regardai par la fenêtre. A l'horizon, à la ville, de la fumée s’élevait : cela devait être le chaos là-bas.
Un bus s’arrêtât en bas de chez moi :
-MONTE PAUVRE FOU, hurla son conducteur.
C'était Ben, un autre poivrot ami qui avait raté 53 fois son permis. Je n'étais pas emballé par l'idée de le rejoindre.
-Les affectés se rues dans les campagnes, tout le monde est mort dans la ville, c'est horrible !
Je descendais les escaliers et sorti dehors, outre le vrombissement du moteur, je sentais une autre vibration..
Encore sur le seuil de la porte mon regard se porta sur la droite et je découvris avec horreur l'origine de cette vibration : des centaines de personnes se ruaient sur moi.
Sans plus attendre je montai dans le bus de Ben.
-DÉMARRE ! Lui hurlai-je.
-Mais il est où Will ?
-Ils s'est enfui !
les gens se rapprochaient
Ben mit pied aux plancher et se dirigea vers la ville.
-T'es sérieux là ? Lui dis-je
-Oui, affirma-t-il, ils sont parti de la ville, vu que tout le monde est mort ! C'est atroce mec, pire que la dernière fois ! On aura un abri là-bas !
Ce n'est pas totalement convaincu que j'acceptai. Il semblait être sûr de lui, c'est l'important.
Nous arrivions à la Ville. C'était atroce. Des cadavres jonchaient les rues et la chaleur du soleil aggravait l'odeur.
Un énorme grincement se faisait entendre, "comme un immeuble ferait avant de tomber", m'inquiétais-je.
Les immeubles étaient en piteux état sur le point de s'effondrer pour certains. Ben semblait sûr de lui..
-ATTENTION !
Dans un insoutenable grincement, un immeuble commençait à s'écrouler. Dans notre direction. Ben braqua sur la rue à droite pour l'éviter, mais c'était trop tard l'immeuble allait s'écrouler sur nous. Je distinguai soudain une silhouette d'un homme, dans l'immeuble, il me semblait familier.
C'était Will, le sourire aux lèvres
L'immeuble se fracassa sur eux dans un bruit assourdissant.
-Faites attention, avec ce qu'il a consommé, il pourrait encore avoir des retours d'acides.
J'entrouvris les yeux : Ma mère me regardait, perplexe.
Et c'est là que je compris : tout ça n'étais pas vrai, je devais être tellement défoncé que je suis tombé dans le coma et j'ai fait une hallucination vraiment vraiment bizarre
-On est quel jour ? Demandai-je le 18 Mars, le 19 ?
-Le 20 Juin, répondit sèchement ma mère. Heuresement que Will est encore dans le coma, car les scientifiques prédisent les mêmes émeutes que l'année dernière ! Je n'aurais pas supporté l'entendre chanté une nouvelle fois du Kendji Girac !
Et merde.
Nogah, si tu me lis, je t'ai envoyé un MP.
Je tiens à dire que ton idée est vraiment génial Crazymarty, voila une tâche qui a su m'occuper pendant quelques heures. Merci !
Le 24 juillet 2015 à 15:57:31 PassPass a écrit :
Nogah, si tu me lis, je t'ai envoyé un MP.
Je vais aller voir de suite, j'étais pas à la maison.
« Bien, bien. Dieu ne m’a pas menti. Je suis effectivement devenu omnipotent. J’espère que vous avez apprécié la démonstration. Si vous n’êtes pas à Paris, je pense que les images seront bientôt relayées sur la télévision et par internet. Si vous vous posez la question, chaque humain sur la planète entend exactement la même chose que vous. Avant toute chose, je tiens à m’excuser auprès des gens ne parlant pas le français. Je ne peux vous parler que dans une seule langue, et comme la plupart des français, je parle très mal anglais. J’aimerais donc que mon message soit le plus clair possible. C’est pourquoi j’invite toutes les personnes, dans tous pays du monde, qui connaissent le français, à noter ce que je vais dire, puis à en faire une traduction par la suite, pour que tout le monde puisse avoir connaissance de mon message. Je m’excuse vraiment pour les nombreuses personnes que je vais embêter pendant plusieurs minutes avec une langue qu’ils ne comprennent pas. Bien, je fais essayer de parler lentement.
Dieu en personne m’a fait venir à lui, il y a tout juste quelques minutes. Il m’a dit que je n’étais pas un élu, mais juste quelqu’un qu’il avait choisi au hasard, par soucis d’impartialité. Il m’a dit que je représentais la dernière chance de sauver l’humanité, car, à cause de la mondialisation, de la pollution et de l’épuisement des ressources, l’humanité court à sa perte. Il m’a donc donné le pouvoir de faire ce que je voulais par la pensée, et me laisse libre d’utiliser ce pouvoir comme je l’entend. Vous ne pouvez pas vous débarrasser de moi. Je suis maintenant totalement invulnérable, car je l’ai pensé. Cependant, ce pouvoir implique certaines limites. Ainsi, je ne suis pas capable de vous parler dans toutes les langues en même temps, car je garde l’esprit limité d’un être humain, et je ne peux pas connaitre des choses sans les avoir apprises. Je ne peux pas non-plus remonter le temps, ni donner, même en partie, mon pouvoir à qui que ce soit. Mais sinon, tout ce que je veux faire se réalise.
Sachez que je compte prendre très au sérieux la mission qui m’a été confiée. Je ne compte pas abuser de mon pouvoir, et je serais à l’écoute des propositions qui me seront faites. Je pense organiser une grande réunion, avec tous les chefs d’états et les dirigeants des principales religions dans le monde. Je vais vraiment essayer de faire les choses au mieux. Je ne suis pas votre ennemi. Je pense que, grâce à cette chance unique que Dieu m’a offerte, nous allons pouvoir créer sur Terre le paradis que nous ne pensions pouvoir trouver qu’à notre mort. »
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— Alors, comment comprenez-vous ce qui s’est passé ?
— Je… J’ai essayé de faire tout ce que j’ai jugé bon. J’aurais pu utiliser mon pouvoir de façon despotique, pour faire des choses illégales, ou imposer ma volonté et ma vision des choses, faire toutes les fantaisies qui me passaient par la tête sans me soucier des conséquences. Mais j’ai pris conscience que tout cela n’était pas un jeu, et j’ai donc tout fait pour agir de façon responsable. J’ai voulu créer une grande réunion avec toutes les personnes de pouvoir pour créer une sorte d’accord global… Et après tout m’a échappé… C’est comme si l’humanité entière avait voulu se suicider. Déjà, je n’ai jamais réussi à créer cette réunion. Personne n’a pu se mettre d’accord de l’endroit où elle aurait lieu, et bien qu’elle ait été proposée par un représentant de dieu, certains dirigeants ne voulaient absolument pas en rencontrer certains autres avec lesquels ils étaient en friction. Et puis rapidement, c’est devenu le chaos. De nombreuses religions on commencées à vouloir interpréter à leur façon les évènements qui étaient en train de se dérouler. Il y avait des religions dont je n’avais jamais entendu parler. Des hommes sont venu s’éventrer ou s’immoler devant moi, après avoir dis des mots dans une langue que je ne comprenais pas. Partout dans le monde, de nombreuses personnes ont commencées à tomber d’inanition, parce qu’elles ne se nourrissaient plus, comme s’il s’était agit de bébés, parce qu’elles attendaient je ne sais quoi de moi ou de vous. C’est comme si ces personnes, après avoir apprit votre existence, devenaient incapables de s’occuper d’elles-mêmes, toutes seules. Elles pensaient que dorénavant, j’allais m’occuper de leur vie à leur place. Et puis il y a eu une grande guerre généralisée. Toutes les ethnies, toutes les religions, tous les pays voulant s’attirer mes faveurs et voulant interpréter mes messages et mon but sans même m’écouter une seule seconde, tout le monde s’est mis à se faire la guerre. Mais pas une guerre rangée, non. Une sorte de guerre civile planétaire. J’ai vu des chrétiens et des musulmans s’entretuer à coup de couteaux, directement dans la rue. Des gens sont venus me voir, et m’ont dit qu’ils savaient que j’étais avec eux, et qu’ils me priaient d’utiliser mes pouvoirs pour les faire triompher. Et que si je ne faisais rien, Dieu n’avait qu’à s’en charger, puisqu’il s’était enfin dévoilé. J’ai vu des gens par millier se réunir et se prosterner devant moi, en chantant des cantiques, alors que je n’avais rien demandé. J’ai vu des femmes nues tenter pratiquement de m’agresser sexuellement, et même certains hommes, je… je ne sais pas ce qu’ils espéraient. C’était la folie générale. J’ai fini par m’isoler au fin fond de l’Himalaya pour ne plus avoir à supporter ces gens qui s’entretuaient à mes pieds. Et puis un jour, alors que j’étais dans l’espace, à environ deux mille kilomètres au dessus du sol, pour essayer d’avoir une vue d’ensemble de la Terre, j’ai vu un champignon atomique. En plein cœur de la Chine. Un gouvernement, je ne sais même pas lequel, a envoyé une arme nucléaire directement sur Pékin. Et puis bientôt, un deuxième champignon est apparu, sur New York. Puis un troisième, sur Berlin. Bientôt, la terre entière était ravagée. La guerre nucléaire que tout le monde redoutait dans les années 1950, c’est mon intervention qui l’a provoquée, à cause de toutes les tensions qu’elle a générée. Trois semaines. L’humanité aura tenue trois semaines. Quand j’ai vu l’étendue du désastre, j’ai d’abord essayé de la sauver artificiellement, mais tout le monde était devenu fou. À terme, je n’aurais fait qu’animer des milliards de pantins, si j’avais continué. Ca n’avait plus aucun sens, alors j’ai capitulé. MAIS QU’EST-CE QUE J’AI MAL FAIT ? !
— Rien, je pense. Je suis désolé pour vous monsieur Foucher. Le hasard a bien fait les choses semble-il, vous étiez probablement l’une des meilleures personnes pour ce rôle. Mais on ne peut pas forcer l’humanité à se sauver. C’est pour ça que je ne suis jamais intervenu personnellement. Mais là, c’était différent. La situation était devenue catastrophique. L’humanité courrait tout droit à sa perte. J’ai voulu tenter un quitte ou double. Ca a raté. L’humanité est incapable de faire face à l’existence de Dieu.
— Mais, si vous êtes Dieu, vous ne pouviez pas savoir d’avance ce qui allait se passer ?
— Peut-être ? Peut-être pas ? Mais si tout était écrit, les choses seraient infiniment moins intéressantes n’est-ce pas. Quand un animal auquel vous teniez, un animal de compagnie, souffrait, et qu’il était condamné à mourir, qu’est-ce que vous faisiez ? Vous le piquiez, vous le faisiez mourir plus vite pour éviter qu’il ne souffre inutilement. Le mieux est de considérer que l’humanité s’est euthanasiée toute seule. La blessure était trop grave, elle ne pouvait pas guérir. C’est sûrement mieux ainsi.
— Alors… C’est fini ? Vous n’allez pas revenir en arrière ?
— Non, désolé. Ca peut sembler cruel, mais c’est ainsi. Mais rassurez-vous monsieur Foucher. La vie est solidement ancrée sur Terre. De nombreuses espèces se sont déjà éteintes et vont s’éteindre, mais cette guerre nucléaire ne va pas empêcher certaines formes de vie de survivre. Peut-être que dans quelques dizaines de millions d’années, une nouvelle civilisation apparaitra sur Terre, et ne refera plus les mêmes erreurs. Et maintenant, je peux vous le dire, la Terre est loin d’être la seule planète habitée dans l’univers. Je suis encore les aventures de nombreuses civilisation, rien n’est perdu, rien.
— Du coup, je vais disparaitre aussi ?
— Et bien oui, désolé.
— Ca ne me dérange pas. J’ai vu vraiment ce qu’était le genre humain. Ma vie n’a plus aucun sens pour moi maintenant. .
— Adieu monsieur Foucher.
— Adieu.
moi aussi j'avais 3000 mots environ, mais j'ai quand même réussis à tailler presque la moitié
Que pensez vous de la mienne ?