hé bien personnellement, je trouve ça trop cul cul et romantique mais t'as presque faillis me faire ban...
Non quoi j'ai rien dis
nan sérieux, bonne description, dialogue un peu déjà vu, mais ça va sinon, bonnes expressions qui rendent les phrases agréables à lire etc.
Vraiment pas mal les textes que je viens de lire.
J'espère me positionner pas trop mal quand même avec ce que j'ai posté.
J'ai pas encore lu grand chose il faut que je me bouge le cul
Vous avez interêt à avoir écrit de super trucs, car pour une fois je ne participe pas. ET ça me fout les boules ...
Le 24 juillet 2015 à 22:28:58 --crazymarty-- a écrit :
Vous avez interêt à avoir écrit de super trucs, car pour une fois je ne participe pas. ET ça me fout les boules ...
Moi j'ai eu ton avis sur le forum écriture ça me suffit
Bah maintenant, tu vas me lire ?
Je vais surtout lire les autres en vue de donner mon avis pour le concours et ensuite, éventuellement, je serais amené à jeter un œil à tes textes
au fait pourquoi t'as pas participé crazy ?
Le 24 juillet 2015 à 23:01:59 commando501 a écrit :
au fait pourquoi t'as pas participé crazy ?
Euh il organise le concour...
Ca n'arrive qu'a moi...
Malgré les nombreuses cérémonies que j'ai eu avec le Ku Klux Klan en fin d'année, j'ai pu prendre le temps de réviser mon oral de Bac de la meilleur des façons... Au point que le programme de Français n'avait quasiment plus de secret pour moi. Me présentant face à l'examinateur le sujet sur lequel je tombe est super fastoche! je déballe tout, VLAN, VLAM, BOUM, BING, il en prend plein ses yeux l'examinateur qui sa GROSSE PAIRE de lunettes regarde mes petites lèvres remuer qui ne sorte que des choses censés ...
Une fois mon incroyable monologue terminé, il pose ses lunettes, pose son crayon, et commence à me demander si je cherche à l'humilier ou à l'écraser...
d'un air lassé le professeur me dit : " a poil s'il te plaît"
je m'execute et me retrouve en caleçon et chaussettes (de belle chaussettes à rayure bleu)
Là il me demande qu'en est né Baudelaire, je répond juste.
"tu me cherches?" de son cartable il sort une grosse cuillière en bois et un pot de confiture aux bicorneaux,
" Aime tu ça, ELLE EST BONNE OU ELLE EST PAS BONNE!!! SALAUD!!! DIS MOI TU VEUX QUE JE TE TUE?"
"Non merci je dois rentrer ma mère m'attend pour le déjeuner"
"Très bien tu peut rentrer chez toi petit canaillou va..."
ça ne l'empêche pas de poster un texte, puisque de toute façon c'est tout le monde qui vote
Au cours de l’été 1910 quand l’université de Berlin accepta mon projet et me débloqua une bourse pour celui-ci, je n’y croyais pas et quand j’ai fini par y croire ai exulté.
J’allais enfin pouvoir partir pour les terres de Guillaume l’empereur le nord-est de l’île que les anglais appellent Papouasie Nouvelle Guinée. Je devais rester dans une tribu autochtone pendant 3 mois.
Il s’agit d’aller recueillir leurs mythes et légendes, d’appréhender leur culture. En vérité je suis chargé d’acquérir leur confiance et de nouer un lien plus fort avec eux et de cartographier un minimum la région. Les autres expéditions ayant ce but ont soit mystérieusement disparue soit on clairement été exterminée par certaines tribus si pas par celle chez qui je vais vivre.
Curieusement malgré tout ils ont accepté ma demande. Tout ceci a été possible grâce à un autochtone ayant appris notre langue.
Même s’il est possible que je revienne (tout court) en un seul morceau, je me dois d’accomplir la mission qui m’a été donné pour la gloire de l’empire autant que pour celle de la science et la mienne.
Le voyage se déroula sans grandes encombres mais malgré tout dura un an. Une fois arrivé à Freidrich-Wilhelshafen (plus tard Manang), une ville portuaire de la région un colonel en charge de cette ile me fit un rapide compte-rendu de la situation.
Mon autorisation à vivre parmi eux a été acquise grâce à Ok’tedi un papou ayant rejoint il y a peu les rangs de l’armée coloniale présente ici. Malgré tout il ne parle pas encore très bien l’allemand.
On me conduit rapidement à la lisière de la jungle dans une petite ville où les locaux viennent échanger les résultats de leur chasse contre un peu d’argent. Là on m’explique, enfin, le fonctionnement de la tribu qui va m’accueillir. Contrairement à d’autres tribus ils sont encore très axés sur leur culture et leur indépendance, c’est pourquoi nous n’avons vu jusqu’ici aucun d’entre dans cette ville.
C’est pourquoi ils ont besoin de moi, ils doivent en apprendre plus.
Avec l’approche de la saison des pluies j’apprends que je ne pourrais rejoindre cette tribu que dans 6 mois. Prenant plutôt mal, au départ, cette nouvelle je me rends vite compte que ces mois me permettrons de m’habituer au climat de cette région ; chaleur suffocante, humidité et surtout moustiques et autres vermines en tout genre. Je m’aperçois aussi pendant ce temps que les papous ne sont pas de simples sauvages vêtu d’une simple peau de bêtes. Non, ce sont des sauvages vêtus d’un simple pagne mais avec des ornements resplendissant qui ne les rendent pas moins ridicules. Ils se peignent le visage de couleurs vives, se percent le nez d’accessoires grotesques et se coiffent de plumes et de fleurs.
Au bout de ces mois alors je me suis enfin habitué au climat, sauf aux moustiques, on vient me chercher pour me présenter mon guide. C’est le même qui a conclu l’accord, Ok’tedi. L’uniforme de l’empire lui donne moins l’air d’un sauvage qu’à ses congénères et dès lors qu’on me présenta à lui je compris ce que voulait dire « il ne parle pas encore bien l’allemand », il ne maitrisait rien que ce soit grammaticalement ou lexicalement et son accent faisait passer notre belle langue pour un patois local énoncé par un alcoolique.
Et cette personne devait me guider ! En parlant de ça, à la fin de notre entrevue lorsque nous devions nous séparer, il me donna le lieu et l’heure de rendez-vous en me précisant que je devrais mieux changer de vêtements. Le tout dans son magnifique allemand bien sûr.
Le lendemain matin, quand j’arrivai au lieu fixé, je le vis lui il avait troqué l’uniforme de la veille contre... Contre un pantalon qui lui arrivait aux genoux.
Quand lui me vit il se mit à rigoler, il se demandait comment j’allais pouvoir traverser la jungle avec mon accoutrement qui était tout simplement un pantalon, un chapeau et une chemise.
Après quelques centaines de mètres dans la jungle je comprenais son rire, malgré qu’il tranche tout ce qu’il y avait devant lui, mes vêtements s’accrochaient et parfois se déchiraient partout mais le pire était la chaleur et l’humidité ; je crois n’avoir jamais autant transpiré.
Alors que le soir venait il me dit qu’on ne pourrait pas rejoindre la tribu avant la tombée de la nuit, nous devons passer une nuit-là.
Après une nuit passée à dormir, réveillé 2/3 fois par des bruits d’animaux inconnus, je me réveillai très tôt et vit Ok’tedi qui semblait éveillé depuis longtemps.
Il me dit que toute la nuitée, il avait donné vie au feu. Heureusement que son allemand était là pour me réveiller.
Nous nous mirent en marche et peu après midi nous arrivâmes chez les papous.
Là, Ok’tedi se mit à parler au chef de la tribu et à partir d’un moment, le chef se mit à parler à une des quelques sauvages qui étaient venues par curiosité, Ok’tedi me traduisit, cette personne devait me montrer là où je devais dormir. C’était une cabane sur pilotis avec comme seul accès une échelle rudimentaire. L’intérieur n’était pas mieux, une petite pièce avec comme lit des feuilles.
Je voulais retrouver un peu de civilisation en allant voir mon guide, j’allais donc vers le feu mais ne le trouva pas, j’allais et revenais dans le peu d’endroit que je connaissais de ce camp et je voyais que les sauvages qui y habitaient se demandaient ce qu’il se passait.
Je mimai donc mon guide et voyais bien qu’ils ne comprenaient pas mais au bout de plusieurs essais ils comprirent et me mimèrent eux que mon guide était parti.
Je mis quelques minutes à le digérer, j’étais maintenant seul dans la jungle accompagné d’inconnus qui ne parlaient pas du tout ma langue. Je me dis que mon guide était parti pour chercher un truc, une bricole. Je gardai cet espoir pendant quelques jours ne déballant mes affaires que très peu et ne dormant que d’un œil. Souvent à cause de la qualité de sur quoi je dormais.
Mais de nouveau je me rendis vite compte que c’était un espoir idiot alors j’aménageai mon lieu de vie, sortis mes affaires et me mis à accomplir ma mission.
La journée, je regardais les femmes cuire les poissons et autres viandes ramenés de la chasse par les hommes, je regardais les enfants jouer et écoutait les gens parler souvent à propos de moi à mi-voix ils me regardaient toujours étrangement.
La nuit par contre je ne faisais rien, j’essayais de dormir n’y parvenant que tard et parfois écrivait une lettre à mon aimée restée en l’empire dans l’espoir que mon guide revenu dans un moment de grâce puisse lui porter et surtout m’aider.
Un jour que je n'arrivais encore une fois pas à trouver le sommeil j'alla faire un tour du "campement"
Et c’est là que je compris, ma cabane n’était en rien au centre grâce au feu pour la nourriture. Non, le véritable centre était un endroit où un feu bien plus grand et où beaucoup étaient rassemblés aussi bien hommes que femmes.
Je m’y aventurai en m’asseyant autour du feu et décida d’écouter à moitié. Ceci eu le don de me faire trouver le sommeil très rapidement et je rejoignis mon « lit ».
Le lendemain, je compris que ce lieu était au combien important et j’y retournai le soir même avec de quoi prendre des notes.
Arrivé là-bas je m’assis de nouveau et écouta. Je ne comprenais rien mais je notais. Je notais ce que j’entendais en des onomatopées et étais bien concentré.
Je continuais ainsi pendant une semaine. Je ne m’en rendais pas compte mais j’abandonnais progressivement mes notes au profit de l’écoute.
Une nuit fut particulièrement marquante, j’avais enfin compris ce qu’il se passait ici, ils racontaient des histoires, des conteurs et le fait le plus surprenant était que 2 des meilleurs conteurs étaient aveugle.
Et cette nuit-là je fus victime de leur magie, je les écoutais et laissa vagabonder mon imagination avec leurs paroles, j’étais là en train de chasser avec eux en tirant à l’arc courant et ayant abattu un singe moi-même. Je fus tiré de mes rêveries par mon voisin. Il était en pleurs. Comme tous les auditeurs. Je me rendis compte de la puissance des conteurs.
Alors même que je ne pouvais pas comprendre leur langue j’avais été envouté par les sons pleins d’émotions prononcés par un aveugle étranger. Après cette expérience, j’étais abasourdi mais dès la semaine suivante, chaque jour j’allai près de ce feu voyager sans bouger.
Et à partir de là mon séjour passa à une vitesse inimaginable, une histoire me fit passer du rire aux larmes puis aux larmes de rires, une autre me tint en haleine pendant une journée entière, me fit ressentir le désespoir pendant une autre encore. Cette histoire dura 4 soirs et à la fin j’étais en harmonie avec le groupe, mon imagination et les bruits faisant le reste.
Ma mission prenait fin mais je gardais mon malheur pour moi.
Une fois de retour en l’empire, à la fin de l’été 1914 je ne savais pas que mon imagination serait mise à rude épreuve. Dans le mauvais sens cette fois-ci.
J'ai du abréger à la fin
J'arrive de justesse pour le concours !
...
Sous la pénombre étoilée, je m’éteins lentement. Mes paupières se ferment. Mon corps est endolori et je goûte, amèrement, à une certaine solitude. De fines perles de pluie s’écrasent sur mon visage. Crépitent tout autour de moi. Le vent se réveille et traverse les gouttes, dansant sous l’astre d’argent.
Mes genoux s’égratignent sur le béton d’un trottoir désert. Je crie. Je hurle. Les sons s’élèvent et rejoignent ces milliers d’astres dans le lointain ; ils ne sont plus rien. Je ne suis plus rien. Je me mets à rêver. Je songe à ces instants où nous étions tous là. Je songe à ces souvenirs chaleureux où l’incandescence du soleil s'élançait avec les enfants joyeux. Je souris à l’idée que nous puissions nous affaler sur le sable fin et nous envoler dans l’insouciance.
La douleur s’éveille. Elle s’attaque à ma peau. Elle écorche mes organes. Sans me laisser de répit.
« LAISSEZ-MOI RÊVER » criais-je alors.
Les médecins, autour de moi, s’activaient à m’attacher le corps contre ce lit d’hôpital. Je sentais les multiples aiguilles se planter sur ma peau. J’entendais des pleurs et des « c’est la seule solution madame ».
Une lumière médicale se projetait contre mes yeux, et puis plus rien.
Je suis seul.
Je m’élève.
Je disparais.
Sous la pénombre étoilée, je m’éteignais lentement. Souvenir d’une époque où tout était possible. Je saisis chaque instant. Mes souvenirs se fragmentent et s’évaporent. De fines perles de pluie s’écrasent contre une vitre. J’écoute le bruit d’instruments médicaux se ranger frénétiquement. Autour de moi, de nombreux cries de désespoir.
La douleur me quitte alors. Je ne ressens plus l’envie de crier. Ni de hurler. J’essaie de me souvenir du son de ma propre voix, mais… Tout a l’air de s’être envolé dans le lointain. Tout cela n’est plus là.
Sous la pénombre étoilée, je…
Le 24 juillet 2015 à 20:58:23 commando501 a écrit :
hé bien personnellement, je trouve ça trop cul cul et romantique mais t'as presque faillis me faire ban...
Non quoi j'ai rien disnan sérieux, bonne description, dialogue un peu déjà vu, mais ça va sinon, bonnes expressions qui rendent les phrases agréables à lire etc.
Merci de le dire comme ça frayre
En fait c'est un début de Fic et j'avais besoin de ce "romantique" pour introduire la suite de l'histoire
ah dac, bonne chance pour la suite alors gros sauf si t'as déjà finis ^^
Bon bah trop occupé malheureusement...
Le 25 juillet 2015 à 00:20:06 commando501 a écrit :
ah dac, bonne chance pour la suite alors gros sauf si t'as déjà finis ^^
Elle commence juste
Je suis en train de tout lire et de rédiger un court avis pour chaque participant. C'est long mais je m'implique, et puis il faut bien justifier son vote
Il faut toutes les liiiiiiiiiire ???
J'aurais jamais le temps