Pour une période Chroniques, c'est vrai que c'est quand même super mort... ><'
Saladin, ta Chronique est vraiment sympa à suivre. Pas de la poésie pure c'est clair, mais ça avance bien. Je trouve juste dommage que le plus grand terroriste de la terre a quand même un peu du mal à tenir ses nerfs comme ça, on dirait limite un bleu des fois...
Et... Chronique!
THE PATRIOT'S CASE
Chapitre II: Premier Indice
Ryan Locke
-Je vous laisse inspecter la paperasse, j'ai des affaires à régler, me dit Waterson en empruntant une porte, me laissant seul dans la pièce.
J'étais dans l'étai 2, c'est-à-dire les bureaux, et l'administration de la plate-forme. J'avais devant moi des casiers, qui allaient de 2008 à 2028, le casier 2029 étant ouvert et à moitié vide, enfin à moitié plein plutôt. J'entendais un homme pianoter à l'ordinateur non loin, peut-être dans un bureau adjacent. Une fenêtre, sur le côté, deux portes, une grille d’aération ; peu de chances de sorties sur la plate-forme. Je vérifiai que personne ne m'observais et portai la main à mon oreille.
-Chip ?
-Je suis là, j'observe les alentours depuis le sommet de l'étai 4, ne t'en fais pas je suis discret.
-D'accord, sois prêt à me soutenir.
-Tu as découvert quelque chose ?
-Oui... en fait je pense que c'est un traquenard, on doit déjà être dans la gueule du loup.
-Alors il va falloir qu'on la maintienne ouverte le temps que tu récupères la mallette. Tu as ses coordonnées sur la plate-forme ?
-Non... je vais appeler Nick.
-Je t'appelle si je vois quelque chose de louche.
Je jetai à nouveau un coup d'oeil autour de moi et composai le numéro de Nick.
-Ah te voilà, dit-il en posant sa tasse de café (le bruit était caractéristique).
-J'ai besoin de la position de la mallette.
-Elle est sur l'étai 3, mais je ne peux pas donner sa position exacte, elle peut très bien être au sommet de l'étai comme à sa base.
-Je vois, fis-en grognant. C'est l'étai du pipeline, et j'espère que ce fichu Patriot ne l'a pas mise n'importe où.
-N'oublie pas que si lui ou un de ses hommes de main est venu la cacher ici, c'est que la plate-forme n'est sûrement pas sous le contrôle de U-155, c'est déjà un bon point.
-Mais elle est à coup sûr aux mains des Patriots, si ce n'est pas l'un c'est l'autre. D'ailleurs c'est sur leur argent que je tente de mettre la main, il aurait été très arrogant de cacher leur propre argent volé sur une de leurs installations.
-L’arrogance n’est pas inconnue aux Patriots, pourtant. Tu penses que la Red Shell est donc aux mains d’U-155 ?
-Personnellement je m'en balance, c'est l'argent qui m'importe. Ou quoi que se trouve dans cette mallette, qui a déjà causé pas mal d’emmerdes. C’est révélateur…
-Rappelle-moi en cas de besoin, et sois prudent.
-Je n'y manquerai pas.
J'enlevai mon doigt de mon oreille et me levai. J'avançai discrètement vers la porte de Waterson et plaquai mon oreille à la porte, il semblait en train d'écrire. Je toquai rapidement à la porte et mis ma tête dans l'entrebâillement. Il leva les yeux de son travail et m'observa d'un oeil intrigué. Malgré une légère barbe sur les bords du visage et les traits affirmés, j'avais la même tête que sept ans plus tôt.
-Je vais vérifier le débit de pétrole à l'étai 3, déclarai-je. Ça va sûrement prendre un peu de temps.
-D'accord... ne vous gênez pas pour vos investigations, et si des employés vous dérangent faites-le moi savoir.
Je hochai la tête et refermai calmement la porte. J'empruntai la sortie vers la passerelle de connexion 2-3 et respirai avec un plaisir non dissimulé l’air froid et salé du large. A ma droite, une autre passerelle permettait de passer au noyau de la Red Shell par un embranchement, mais je parcourus rapidement le chemin vers l'étai où était caché la mallette. J'avais déjà entrevu l'intérieur de l'étai 3 quand j'y étais passé avec Waterson pour atteindre les bureaux. A l'intérieur, le décor était gris et terne. Des dizaines de tuyaux étaient accrochés au-dessus de moi, et un générateur émettait un bruit fort et régulier dans une pièce à ma gauche. Une partie du pétrole servait encore à alimenter le générateur de la plate-forme, l'un des derniers au monde qui marchait encore aux énergies fossiles. Je croisai un employé en habits de travail qui m'adressa un simple signe de tête. Je fis de même, mais l'observai une fois le dos tourné. Il n'était pas très musclé et avait l'air de n'avoir caché aucune arme : un simple employé comme on en voit des dizaines. Intrigué, je tentai de chasser les mauvaises idées de ma tête et entrai dans la salle principale, là où les tuyaux passaient en de diverses machines avant de se relier dans le tuyau central. Le bruit du générateur était ici faible. Le tuyau principal partait dans la base de l'étai depuis une plate-forme centrale, reliée par trois passerelles. Je jetai un coup d'oeil en dessous de moi. Le vide s'étirait, mais je distinguais une légère ondulation, celle de l'eau de mer. Un employé était en train de vérifier l'une des machines, je lui dis d'aller prendre sa pause. L'homme partit d'un pas nonchalant, et je le regardai passer la porte avant de rappeler Nick.
-Ici Ryan, je suis au bon endroit ?
-On dirait bien, dit Nick en mettant une tasse à ses lèvres. Le satellite indique que tu es à moins d'une dizaine de mètres de la mallette... du moins sur une surface plate.
Une dizaine de mètres... j'observai les alentours, sauf la plate-forme centrale et les passerelles, il n'y avait rien, que des machines.
-What the... ?
-Il a très bien pu la cacher à l'intérieur d'une machine, déclara Nick.
-Impossible, déclarai-je. Les employés les tripotent toute la journée, le Comité ne prendrait pas un risque autant grand. Et il ne prendrait pas non plus le risque d'autant plus énorme de mettre tout le monde au courant. Il a dû mettre la mallette par ici, quelque part sous les yeux de tout le monde, mais totalement camouflée...
-L’évidence… l’ultime cachette, répondit-il avec une voix emplie d’une sagesse occulte.
-On dirait bien. Et que pourrait être l’évidence même ici ?
-Le pipeline. A l'intérieur du pipeline.
Je regardai intensément l'énorme tuyau. L'idée m'avait bien plus qu'effleurée l'esprit.
-C'est probable, mais je ne l'espère pas.
Je coupai net la conversation et cherchai une trappe ou un panneau. Après quelques minutes d'observation, j'en trouvai une sur l'un des côtés du pipeline. Il y avait une petite inscription sur le côté, deux chiffres, sa position géographique. Celle de la mallette. Les mêmes que ceux du billet de cinq dollars.
-Et merde...
Il y avait une poignée sur le côté. Je la tirai fortement, et un souffle d'air glacé se colla à ma peau. Il y eut un bruit de succion et la plaque glissa sur elle-même pour me montrer un petit chemin, le long d'une échelle, dans le noir. Des lumières disposées un peu partout s'allumèrent soudain et me montra clairement l'échelle qui descendait sur plusieurs dizaines de mètres. J’entrai dans la cheminée glacée avec une infinie précaution. J'y mis un pied, puis l'autre et me mis à descendre. Je me stoppai au bout de quelques mètres, mis ma main dans ma veste et enlevai la sécurité de mon arme. Je continuai ensuite à descendre. Un appel continu d'air froid et salé remontait depuis le fond, et je ne sentis bientôt plus le bout de mes doigts. Au fur et à mesure de la descente, le givre collait de plus en plus à l'échelle de métal et mon souffle se changea en une traînée blanche et éphémère. Après une dizaine de minutes de descente aux Enfers, je mis enfin le pied à terre, pour me retrouver devant une porte avec un loquet. Je l'enlevai, et poussai le battant. Je me retrouvai aussitôt au niveau de la mer, le pipeline continuant sous mes pieds, sous la surface de l’onde ensoleillée. Je fis le tour de la base de l'étai en cherchant la mallette ou l'endroit où elle était cachée, mais je ne trouvai rien. Néanmoins, sur une des parois de la large fondation, je découvris une inscription gravée dans une petite plaque de métal.
2018, 24 Mars.
Je fis aussitôt le rapport entre ce message et les casiers contenant des fichiers depuis vingt ans. Je retournai rapidement à l'échelle et me mis à grimper le plus rapidement possible. Après plus de dix minutes à escalader les barreaux, je sortis épuisé de la cheminée, porte de sortie des rives du Styx. Je me demandai pourquoi personne n'y était jamais allé faire un tour, mais je pense qu'aucun n'avait eu l'idée de descendre cette énorme échelle sans savoir pourquoi, et d'ailleurs, sans en voir le fond. Je refermai rapidement le panneau, et alors que je repartais sur la passerelle, je croisai l'employé à qui j'avais ordonné de faire une pause. Je m'arrêtai un instant pour souffler et enlever la sueur son mon front, puis remis la sécurité sur mon arme. Je repartis d'un pas calme vers l'étai 2, et fis le moins de bruit possible en y arrivant. Devant les casiers, je tournai la tête vers le bureau de Waterson… il devait encore y être. Avant de plonger sur le casier, je réfléchis un instant. Le Patriot avait l'air d'avoir emmené une somme importante avec lui en trahissant le Comité, et celui-ci devait sûrement ignorer sa cachette... Le Comité voulait bien sûr récupérer son dû, et se servait encore une fois de moi pour les y mener. On allait donc me laisser la vie sauve, du moins jusqu'à ce que je trouve l'argent, le reste se jouait entre mon Glock et mon Makarov. Je pouvais également jouer carte sur table et défier les Patriots, mais je perdais ainsi l'occasion de trouver l'argent. Je n'avais pas le choix, il fallait partir à sa recherche le temps de trouver une excellente idée pour s'enfuir. Caméra de surveillance ou pas, je commençai à fouiller dans le casier 2018. Je trouvai rapidement le dossier du 24 Mars et l'ouvris avec précaution. Il y avait des rapports sur le nombre de litres de pétrole acheminés et des chiffres dans des colonnes. Je cherchai l'ombre d'un chèque en blanc ou d'un numéro de compte, mais rien du tout. Absolument rien. Je rangeai le dossier et mis la main à mon oreille.
-Nick, j'ai besoin de ton aide. J'ai une date, le 24 Mars 2018, mais elle ne correspond à rien dans les archives de la Red Shell.
Nick, confortablement installé dans un siège de la base en Floride, un cappuccino à la main, chercha sur la base de donnée du groupe et des actualités, pianotant habilement à une vitesse folle, d’une seule main.
-Voyons... il y le Bourkina-Fasso victime d'un attentat, un satellite prend des photos des lunes de Neptune, un tremblement de terre au Japon, la mort de Hid...
-Nick, il me faut des informations qui aient un sens! Rien avec le Comité ?
-Je ne crois pas. Fox-Hound n'a fait aucune opération ce jour-là...
-Nick, dis-moi, d'où est originaire le Patriot de Barcelone ?
-Pourquoi cette question ?
-L'instinct.
-De Boston.
-Recherche les naissances dans les hôpitaux de Boston ce jour-là.
-Tu penses que... ?
-J'en suis quasi-certain.
Je jetai un coup d'oeil autour de moi ; personne ne semblait m'espionner, attendant la réponse de Nick. J'entendis alors un petit rire pervers, un petit rire de mépris. J'enlevai rapidement la main de mon oreille pour empoigner la crosse de mon arme.
-Ryan ?
Je mis mon autre main à l'oreille.
-Je crois qu'on m'espionne... j'ai entendu un mec rire.
-C'était moi.
-Hein ?
-J'ai attrapé une toux...
-En buvant du café dans une base en Floride ?
-Oh tu sais avec la clim'… et c'était un rire ironique : tu avais raison pour les naissances.
-Tu es peut-être un espion après tout... que dois-je croire ?
La conversation en devenait quasiment absurde. Néanmoins je sentais quelque part au fond de moi que mes paroles avaient un certain sens…
-Tu es peut-être le meurtrier de mon ami Ryan Locke, toi. La confiance se respecte.
Je souris, et remis mon pistolet à sa place.
-Tu as raison. Alors ?
-Warren est bien né le 24 Mars 2018.
-Quelle chambre ?
-108.
-Quelle heure ?
-20 heures 15... et trente secondes!
-On calcule les secondes de nos jours ?
-C'est étrange effectivement.
Je réfléchis quelques secondes avant de me rendre compte de la chose.
-Le U est bien la 20e lettre de l'alphabète ? U-15,5
Durant quelques secondes, je n'entendis plus rien, même pas les doigts de Nick sur son clavier. Puis, lentement, le bruit d'un liquide qu'on avale se répercuta à mes tympans.
-Pas bête. Je ne l'avais pas vu. Ce doit être une heure bidon.
-C'est vrai.
-N'empêche, si on additionne tous les numéros de U-155, c'est à dire 2, 0, 1, 5 et 5, ça fait 13, dit Nick en riant à nouveau.
-Un hasard ?
-Un mauvais jeu de circonstances on va dire.
Je souris. Nick avait ce don de garder son sang-froid dans tous les cas, jamais surpris, et toujours à l'écoute. En même temps, dans une salle d’informatique où le seul ennemi respectable était la climatisation, ce sang-froid n’était pas une si grande qualité que ça. Restait l’écoute.
-Bref, c'est bien tout ça, mais ça ne nous avance à rien, constata-t-il. Regarde à nouveau le rapport du 24 Mars, il y a peut-être un élément clé.
Je ressortis le rapport. Effectivement, il avait été imprimé à 20 heures et 15 minutes... et 30 secondes! Le Patriot avait donc décidé de quitter les Patriots depuis bien longtemps, ou alors c'étaient des documents falsifiés, ce que je redoutais. Je cherchai un chiffre clé des yeux, et je mis peu de temps pour le trouver. Le 108, nombre de caisses qui avaient été acheminées par bateau ce jour-là. Je jetai un coup d'oeil au rapport en question. C'étaient des caisses de vivre principalement, dont l'une d'elles portait l'immatriculation 20.155.
-Nom de Dieu! Comme sur le billet de cinq dollars! R.S. 20.155! Red Shell U-155!
-Ne crie pas si fort, m'ordonna Nick par codec. Naked l’avait deviné depuis des lustres. Tout le monde ici d’ailleurs… Et arrête de hurler, s’il-te-plaît.
-C'est bon, personne n'a rien vu, dis-je en observant les alentours. Tu penses que la plate-forme est aux mains de U-155 ?
-Possible, mais tu ne m'as pas dit que c'était un Patriot qui t'avais accueilli ?
-C'est peu probable que la Red Shell soit aux mains de U-155, ça ne présente aucun avantage tactique... et d'ailleurs le Patriot n'aurait pas pu venir la cacher ici.
-Sauf si c'était une taupe, répliqua Nick.
Il y eut un moment de silence.
-C'est possible... le seul moyen de le savoir est d'aller récupérer cette mallette!
Je rangeai rapidement le dossier et partis en quête de la caisse en question.
voila des image de mon perso les gars,bon il ressemble pas vraiment vraiment a ce que je disaisd mais il est classe quand-même ^^' : http://i55.photobucket.com/albums/g138/GaaraAkiri/LMGIYHTilta.jpg
http://www.mtv.com/shared/promoimages/bands/s/seether/news_071707/alt/281x211.jpg
Si, dans les trois catégories citées (Rédacteur, Graphiste...etc), tu sais que tu ne rentres dans aucune, je vois pas pourquoi tu te plains.
Ouais ouais je m'incruste... mais c'était juste pour dire coucou... et me faire accessoirement lynché par Ulti avec un "T'as quand même le culot de revenir juste pour le fun, c'est dingue !" ^^
Depuis l'histoire de l'autre fois je pense qu'on s'est tous calmé.^^ Si tu veux gagné ta place au paradis je dirais pas non pour un peu d'aide sur la partie dynamique.
PS : Je précise que je n'ai lu aucun texte depuis le début de la chronique de Thunder, je ferais une mega synthèse-critique du tout une fois fait.
Jericho. Chronique de guerre: Show Time, a sprawling world...
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« - Sonia… Tu l’as perdu.
- Perdu quoi?
- Ton…Ton fils…. Tu l’as perdu…. »
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Sonia, petite boule de chiffon, de douleur et de tracas, étais effondré. En larme à mes pieds. Elle s’était montrée si dur avec Frost il n’y a même pas quelques heures à peine, un matin où son univers semblé encore militairement parfait. Mais Sonia maintenant, prise d’une douleur bien qu’humaine et normal, semblait déboussolé, ses yeux rouge, robotique et parfait pleurer. De la petite partie humaine qui restais derrière la partie cybernétique, les larmes s’étaient frayé un chemin parmi les câblages et l’acier, traversant tout, libérant la petite Sonia au yeux vert, Sonia en robe à fleur et au cheveux détaché et blond comme les blés, souriante et détaché, voici la photo que Sonia garder sur elle. Une autre partie d’elle-même.
Elle avait du être aimer par je ne sais qui. Comment était elle devenus si obstiné !
Sonia avant le début de l’attaque de Fox Hound, était un soldat banale, doué mais banale. Seul ses yeux trahissais son passé sombre et ingrat. Les miens n’était que troublé par la vue de cette grâce nature qu’elle avait pour tué et là maintenant…Affalé sur les genoux et là tête vers le sol, elle pleurait et sa fie toute la différence.
Aujourd’hui elle et moi, ensemble, dans un instant crucial, nos vie prendrons fin, ensemble.
Sonia se leva, ses yeux rouge glaçaient le sang, elle avait activé ses sombre mode interne, analysant chaque infime partie de chaque cellule de tout mon être. Elle été redevenus la tueuse.
« - Jericho!
- Oui Sonia?
- L’ascenseur est hors service, nous allons prendre l’escalier. En ma qualité de Sergent et chef de mission, je t’ordonne d’ouvrir le feu sur tout ce qui bouge, on verra si on aura des questions à posé à leur cadavre.
- Sonia ?
- En route !
- Sonia !
- QUOI !
- Calme toi !
- Comment tu me parles de cette façon, soldat ! Suis mes ordres !
- Sonia ! Reste calme ! Garde tes sentiments pour toi et finissons la mission dans les ordres donné !
- Jericho ! Je t’avais dit de ne pas me mettre des bâtons dans mes roues ! Meurs !
- Sonia reprend tes esprits !
- Tu ne sais pas ce que sa fait ! »
Elle sortit son Beretta mais pris par le stress, elle tapa la gâchette et tira dans le mur. Ses bras retombèrent le long du corps, l’ère pathétique. Les cheveux plein de plâtre et de sang, les larmes sur sa tenue noir et abondante sur ses joues la rendais adorables, triste fille.
Je la pris contre moi, elle me serra alors, lâchant enfin pleinement ses larmes, ruminant sa haine, explosant mais moi, rempart, j’encaissais, j’avalais ses jurons comme de l’oxygène mais recrachant sous une autre forme. Je la pris alors contre moi avec plus d’intensité, et je l’embrassais, elle se laissa allé, m’embrassant, me mordillant tout en pleurant, moi je ne donnais que ce que je pouvais lui offrir, un peux d’amour même si je n’en avais aucun pour elle. Sa tension baissa enfin, son flux sanguin redevins normal, sa respiration, moins haletante, redevins enfin normal et sous son uniforme moulant, les mouvements de son cœur stoppèrent…. Arrêt Cardiaque ? DAMN IT ! FOX DIE !
Elle tomba à la renverse, les mains porter à la poitrine, une main invisible semblait lui comprimé le cœur. J’arrachais avec mon couteau la combinaison, elle été nue en dessous mais je devais faire abstraction… Je commençais un massage cardiaque, de plus en plus rapide et fort, je maintenais un rythme cardiaque, faible mais suffisant pour le moment. Les yeux révulsé en arrière, elle avait eu le réflexe de mordre sa langue pour ne pas l’avaler. Pourquoi les Patriots, déclenchait-il Fox Die sur Sonia, elle n’était pas une pièce maîtresse moins non plus…Nous sommes juste des pions… Et là…Je sentie le module de contrôle…Je l’arrachais d’une geste vif…. Son cœur et sa respiration tombèrent à zéro.. .Je continuais alors le massage et une respiration artificiel, je crue l’avoir perdu mais elle inspira un grand coup, et elle toussa, crashant du sang et un peux de bile. Elle eu la gerbe mais pus se retenir… Elle me regarda alors avec ses yeux de femme, celle que j’avais connu lorsqu’elle pleurais, en faite, cela datais d’il y a quelque seconde, la vie est un instant si rapide…
« - Jericho….
- Ne me remercie pas…
- Jericho…
- Ce n’est rien
Elle crasha une belle boule de sang et de bile.
- Enlève ton manipulateur !
Et en effet l’instant qui suivie sa remarque.
- ARRRRRRRRRRRRG !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Comment vous décrire l’impression, elle est intolérable, la mort. C’est la mort que Fox Die, le cœur semble explosé dans la poitrine, je tente de résisté à la manipulation mais c’est trop puissant, mon corps….Mon cœur est tout à eux et il me tue, pourquoi ! La mission avancer si bien ! J’entends Sonia qui m’appel une dernière fois, mon cœur dans un crissement sinistre s’arrêta…..
"Depuis l'histoire de l'autre fois je pense qu'on s'est tous calmé.^^ Si tu veux gagné ta place au paradis je dirais pas non pour un peu d'aide sur la partie dynamique."
Bah j'ai toujours l'ébauche de site que j'avais commencé. Si ça te dit de voir ça.
Bon texte Stone. L'ambiance est sympa, même si le rythme est à mon avis un tantinet trop rapide pour un texte justement d'ambiance. Au fait... Fox Die au départ créé des crises, et pas des arrêts cardiaques (assez différent). Mais bon, on connait pas tous les rouages par coeur, Fox Die doit pouvoir tout faire!^^
THE PATRIOT'S CASE
Chapitre III: Jamais deux sans trois
Ryan Locke
Je partis discrètement de l'étai 2 pour rejoindre celui des entrepôts, le 5. Je croisai peu d'employés, et l'air encore frais du matin m'éclaircissait les idées. La caisse contenait peut-être la mallette, mais je craignais que ce soit un autre jeu de piste, bien que la cible fût désormais un objet susceptible de cacher n'importe quoi. Lorsque je passai dans l'étai 4, je partis d'un pas normal vers l'héliport pour parler à Chip. Quand j'arrivai en haut des marches, il était dans l'hélicoptère, les pieds sur le tableau de bord et un chapeau de paille sur les yeux. Je m'approchai calmement et voulus le surprendre en secouant son siège quand, ma main s’en approchant pourtant sans la moindre particule sonore, il répliqua d'un air las:
-Tu ne pensais tout de même pas que je dormais ?
Je retirai calmement ma main du siège et lui répondis de la même manière:
-Non, bien sûr... Tu surveilles quand même les environs ?
Il enleva le chapeau et le jeta sur le siège, puis enfonça son regard dans le mien.
-Les étais environnants sont exempts de soldats ou d'hommes armés. Il n'y a aucun bateau ou appareil volant dans le coin susceptible de cacher des hommes et le radar de l'hélico est allumé... que veux-tu de plus ?
-Le radar n'est peut-être pas assez puissant... tu devrais prendre relais sur un AWACS.
-Un AWACS ? De l'armée américaine tu veux dire ?
Il esquissa un énorme sourire sarcastique, toutes dents dehors. J'avais trop tendance à m'énerver.
-D'accord, répondis-je en redressant mes lunettes de soleil. Je vais aller dans l'étai 5, surveille-moi un peu tout de même.
-C'est comme si c'était fait, répliqua-t-il joyeusement en sortant une paire de jumelles d'en dessous d'un siège.
Je lui fis un petit sourire en coin, à l’ami qu’il était et resterait pour longtemps.
-Je te fais confiance.
Je descendis les escaliers rapidement tout en jetant un coup d'oeil vers le noyau central. Je me cachai vivement les yeux, surpris par un énorme rayon de soleil qui plongea vers moi, et qui disparut tout autant rapidement. Je baissai lentement ma main pour regarder le noyau... ce devait être ce reflet sur l'échafaudage central. Je continuai ma route vers l'étai 5, l'entrepôt. A l'intérieur, l'air était encore plus frais, presque glacé. Il y avait de la nourriture placée ici, et il ne faisait aucun doute qu'elle se devait de rester au froid. Je resserrai mon costume à cause de cette maudite climatisation et traversai l'étai de parts en parts. Il n'y avait personne. Je devais néanmoins retrouver cette caisse au milieu de tant d'autres, 20.155, selon son numéro. Les caisses étaient toutes numérotées selon des lettres... M28, F78, R62, son contenu et son lieu d'origine. Après avoir fouillé durant plus de quinze minutes, je m'assis sur une caisse contenant des tomates et réfléchis. Le Patriot avait dû la mettre ailleurs, peut-être dans la base de l'étai, comme pour l'autre. Je me levai et partis vers le monte-charge que j'avais aperçu auparavant, poussai d'un geste rageur le bouton. Les portes se fermèrent, et l'appareil descendit, m'offrant d'abord la vue grise teintée de rouge de l'installation, puis la mer qui s'étalait devant moi. Mais pas seulement la mer... Alors que je rapprochais mon nez des grillages du monte-charge je vis, au gré des poutres qui barraient de ça et là mon regard au fil de la descente, un petit point noir sur la mer. Ce n'était pas bon signe, et je m'empressai d'appeler Chip, appuyant sur mon oreille.
-Chip, tu as tes jumelles ?
-Oui... tu as repéré quelque chose ?
-Exact, sur la mer, vers l'Est. Ça ressemble à un petit bateau.
Il y eut un silence radio ponctué de bruits, qui étaient en fait le temps d'observation de Chip.
-Oui, c'est bien un bateau, et je distingue quelques hommes sur le pont, mais il est encore trop loin.
-Il se rapproche de notre position ?
-J'en ai bien peur.
-Surveille-les.
-Compris.
Le monte-charge était arrivé à la base de l'étai. Je sortis calmement dans l'air marin et observai le bateau qui se rapprochait, mais je ne voyais rien. Je mis à nouveau la main à mon oreille.
-Nick ?
-Hé j'étais en plein Counter-St... heu je veux dire j'étais en train de rédiger un rapp...
-C'est bon Nick je m'en fous! J'aimerais que tu m'indiques l'identité d'un bateau.
-Tu as un nom, des coordonnés ?
-Non, mais il se rapproche de la Red Shell, j'aimerais que tu l'observes par satellite.
-A combien de milles ?
-Je ne sais pas... moins d'un on dirait.
J'entendis Nick pianoter rapidement sur le clavier de l'ordinateur, et en profitai pour observer la base de l'étai. Une petite jetée en métal était adjacente à la base, ainsi qu'une petite maisonnette avec des vitres sales. Je m'empressai d'y entrer. Comme je le soupçonnai, elle était vide de présence humaine. Il y avait une table, quelques chaises, une lampe mais surtout un gros tas de caisses dans un coin. Je me jetai dessus, regardant rapidement d'une caisse à l'autre, quand mon oreille bourdonna.
-Locke ?
Nick m'avait appelé par mon nom de famille, la voix tremblante. Ma réponse fut brutale et instinctive:
-Quoi ?
-Le bateau... il est rempli de commandos, ils sont armés...
-Merde!
Je m'en doutais un peu, bien que cela fut étrange. Si les Patriots contrôlaient la plate-forme, pourquoi envoyer un commando ? Et si c'était U-155, dans quel but ? Récupérer l'argent des Patriots ? Non, l'argent n'était pas le but de U-155... Et pourquoi les Patriots enverraient-ils une unité d'assaut en n'ayant pas la confirmation que j'avais bel et bien trouvé la mallette ? A moins que quelqu'un leur avait communiqué que je l'avais trouvée... Mais qui ? Et surtout dans quel but ?
-Ils sont bien armés ?
-Ils ont des M5 et des Spas 12, certain des RBGs...
-Et le bateau, il est armé ?
-Non, je ne crois p...
Le reste de ses paroles furent interrompues par un sifflement strident et une explosion au bruit puissant. Un grondement sourd provenant de l’extérieur. Je sortis rapidement de la maisonnette pour voir une boule de fumée s'élever au dessus de l'héliport et la queue du Bell 424 s'écraser au pied de l'étai. Et les débris continuaient à pleuvoir.
-En fait je crains que si, fit Nick.
Je changeai immédiatement de fréquence et me mis sur celle de Chip.
-Bon Dieu Chip tu vas bien ?
Il y eut silence radio pendant quelques secondes, et je crus bien que mon ami y était resté, quand sa voix me parvint, faible.
-Non, bordel de merde, ça va vraiment pas du tout!
-Tu es blessé ?
-Quelques brûlures mais rien de grave... What the hell was it?
-Le bateau, il semble qu'on ait de la visite. Tu peux marcher ?
-Oui, ça ira je te rejoins.
-Dépêche-toi.
-Ces connards vont regretter d'être venus au monde!
La connexion coupa direct, et je jetai un coup d'oeil au bateau qui approchait. J'étais sur la jetée, je devais faire vite avant qu'il n'arrive. A peine entré dans la maisonnette, j'observai à nouveau toutes les caisses. Il y en avait un tas, et d'autres cachées en dessous. Je jetai les caisses du haut qui s'écrasèrent à terre, révélant une cargaison de fruits périmée depuis des années. Alors que l'odeur ignoble me monta au nez, je jetai les autres caisses sur le sol ; la caisse 20.155 était bien là, ses numéros maudits brillant sur une petite plaque métallique. Je la tirai vers le centre de la pièce, elle était légère. Le dessus était cloué. N'ayant pas assez de temps à lui consacrer, je la levai et la lançai contre le mur. Elle retomba intacte, mais le couvercle de bois était légèrement en dehors. Je l'arrachai à mains nues pour découvrir ce qu'elle contenait: une mallette, comme on pouvait s'y attendre. Fou de joie, je la pris dans les mains et l'observai à la lumière du soleil. Ce fut un instant de joie éphémère, car l'instant d'après la vitre vola en éclats sous le poids d'une balle, qui perfora si violemment la valise qu'elle m'éjecta des mains. Je me mis aussitôt à couvert, suivi par une vague de balles qui convergeaient vers moi, perforant la vitre de partout et faisant voler son verre dans la cabine. Le bateau devait être tout proche. Je rampai vers la valise, dont un petit trou ornait le milieu. Mieux valait que ça ne soit le demi-milliard de dollars, mais je ne pouvais le vérifier: une combinaison de douze chiffres m'en empêchait. Peu importe, je trouverais le code plus tard, il fallait tout d'abord rapidement déguerpir, et Chip devait se rapprocher pour me prêter main forte. Il fallait encore pouvoir sortir d'ici, le feu nourri que les ennemis avaient commencé s'était terminé, mais ils n'hésiteraient pas à recommencer lorsque je sortirais, si la maisonnette n'était pas pulvérisée par un missile dans les secondes qui allaient suivre. Je n'avais pas peur, mais j’étais loin d'être sûr de moi. Pourtant, ils avaient un point faible, si tant et bien qu'ils travaillaient au compte des Patriots… Un point faible dont la poignée était fermement serrée par mes mains tremblantes. Soudain très sûr de moi, je sortis de la maisonnette, la mallette disposée entre moi et le commando. Aucun tir ne se fit entendre et mon corps ne fut pas transpercé par une nuée de balles. Ces terroristes étaient donc bien au service des Patriots, mais ils étaient proches, très proches. Je me mis à rapidement reculer, et mon dos toucha une paroi... Le monte-charge était proche, le bateau aussi, à quelques mètres à peine de la jetée. Je longeai le mur, la mallette toujours entre moi et mes poursuivants, quand ma main toucha une grille, celle, justement, de ce fichu monte-charge. Je tournai la tête et vis le bouton. Mais avant même de pouvoir le toucher, j'entendis un bruit de moteur, et le monte-charge se mit en marche, remontant vers des hauteurs que je ne reverrais peut-être pas.
-J'arrive, dit un Chip essoufflé à mon oreille. Ne t'inquiète pas j'arrive!
-D'accord... mais tente de te dépêcher, répondis-je en tremblant alors que le commando mettait pied à terre.
Ouais moi ça va aussi!
:D
Enfin quelqu'un qui se décide à rescuciter le topic!^^
Sympa, l'épisode. Y'a bien quelques répétitions mais les descriptions sont bien faites et l'ambiance appréciable. Continue...
THE PATRIOT'S CASE
Chapitre IV: La Mallette, Mr Locke
Ryan Locke
Avant même qu'un seul soldat ait eu le temps de s'approcher de moi, j'avais pointé mon Glock vers la mallette.
-Si l'un de vous s'avance, j'explose le contenu de cette mallette… qui sera éparpillé aux quatre vents!
Je m'attendais à ce que ces hommes s'arrêtent net voire rangent leur arme, mais ce n'était pas le cas. Au contraire, ils se mirent à rire, certains à pouffer de rire. Et Chip qui devait encore être en train d'attendre l'ascenseur en haut de la plate-forme... L'un des soldats, mettant pied sur le ponton, s'approcha calmement de moi. Il était bien habillé, la stature droite, le regard fixe, vide et immobile. Un air de professionnel qui prévoit tout. Un air de Patriot... Il avait un pistolet dans sa main, mais la sécurité était baissée. Je l'observai durant quelques instants, intrigué, quand il commença à parler, mettant sur ses yeux une petite paire de lunettes à soleil carrées, aux contours cisaillés par une très mince filature argentée.
-Savez-vous au moins ce que contient cette mallette ?
-Et vous, le savez-vous ?
-Ce n'est pas le moment de jouer aux devinettes, monsieur Locke. Si nous sommes venus ici, c'est justement pour détruire cette mallette.
Il connaissait mon nom. Prévisible, en fait.
-La détruire ? Mais elle contient un demi-milliard de dollars!
-Un demi-milliard de... ?
Je m'attendais à ce qu'il commence à prendre peur et me laisse partir, mais il se mit à rire encore plus fort que tous les autres soldats qui étaient ici. Un rire ignoble, horrible, qui donnait envie de lui coller une balle entre les deux yeux.
-Je vois que vous en savez peu, fit-il en se reprenant avec une étonnante rapidité, son expression stoïque.
-J'en sais bien assez.
-À propos de quoi ? Les Patriots ? U-155 ? C'est justement pour ça que nous sommes ici.
-Le demi-milliard ?
J'entendis que le bruit du moteur de l'ascenseur s'était arrêté, le monte-charge avait dû arriver à destination, Chip serait bientôt ici. Mais, bien que je menaçais toujours de trouer la mallette, je commençais vraiment à douter de son contenu.
-Non. Cette mallette contient la preuve que les Patriots ne sont plus.
-Quoi ?
-Vous avez très bien entendu.
-Les Patriots n'étaient plus, mais ils sont à nouveau.
-Encore des devinettes monsieur Locke ? Je vois que vous n'en savez pas encore assez. Si vous parlez de la destruction du Comité par Saladin, c'est déjà de l'histoire ancienne. Je ne fais pas partie des Patriots, ni même de U-155. Et cette mallette contient quelques éléments que nous préférerions détruire, pour le bien de tous.
-Mais quels éléments bon sang ? Vous faites partie du FBI, du MI-6, de la milice rebelle du Libéria, du club des intellectuels de Philadelphie ?
-Vous voulez jouer sur le terrain de l'humour monsieur Locke ?
-Et comment connaissez-vous mon identité ?
-Vous croyiez réellement que falsifier quelques documents allait nous mettre en déroute ?... Nous vous suivons depuis le début, c'est juste qu'il est maintenant venu que vous rejoigniez nos rangs.
-What the hell are you talking about ?
-About the Comrades Stealth Network.
-The Comrades Stealth Network ? répétai-je d’un air idiot.
Il se calma, redressa ses lunettes à soleil et commença à parler avec calme.
-C’est une très longue histoire… En bref, après le problème Groznyj Grad, Ocelot a disparu avec l'argent de l’Héritage, depuis nous nous sommes retrouvés lésés. Après que nous ayons appris les problèmes entre les Patriots et U-155, nous avons décidé d'effacer l'erreur de l'après-guerre et de redevenir une menace pour ceux qui nous ont volé.
-...
-Vous n'avez pas l'air de comprendre, mais ça viendra. Maintenant, nous avons besoin de cette mallette. Immédiatement. Nous tenons à vous, mais pas à cette mallette. Tentez de la détruire avec du 9mm si l'envie vous en prend, mais éloignez-vous d'ici...
C'est alors qu'un élément perturbant arriva: la porte du monte-charge s'ouvrit à la volée, Chip dégaina son Socom et tua trois ennemis en quatre balles, effectuant une roulade pour s'approcher de moi. Les soldats levèrent leurs armes, mais l'homme aux lunettes dressa sa main.
-Ne tirez pas! Bien, revenons où nous en étions : la mallette, monsieur Locke.
Son ton était plus insistant. Chip, quant à lui, était à mes côtés, le visage très légèrement brûlé et la lèvre gercée, le laser de son Socom en plein dans le troisième oeil de l'homme aux lunettes.
-Je conseille également à monsieur Clarkson de baisser son arme...
Je tournai légèrement la tête vers Chip. Personne ne connaissait son vrai nom sauf les membres de l'équipe, l'idée d'une taupe me traversa tout de suite l'esprit. Les doutes de Pliskin sur Falcon me revinrent en mémoire, Hornet qui, étant parti d'un bleu, avait prouvé en quelques jours les capacités d'un soldat d'élite, Bullet, étrange et au passé inconnu... Je ne savais plus en qui avoir confiance, même plus en Chip, qui pourtant était mon dernier espoir ici.
-La mallette, monsieur Locke. C'est tout ce que nous voulons.
-J'ai besoin de cet argent, et je ne...
-Mais vous êtes sourd ? m'interrompit l'homme aux lunettes, qui commençait à s'impatienter. Cette mallette ne contient pas le moindre cent! Elle est néanmoins d'une importance capitale pour nos intérêts communs.
-Et vous alors, qui êtes-vous ? Vous ne faites partie ni des Patriots, ni de U-155…
-Appelez-moi... Seth.
-Seth ?
-Bon Seth, fini de jouer, répliqua Chip. Laissez-nous partir en un seul morceau d'ici si vous ne voulez pas que je venge Osiris dans les secondes qui suivent!
Seth leva un sourcil d'un air absent.
-Tiens, vous avez de la culture générale... ce n'était pas dans le rapport qui vous concerne.
Je sentais que Chip ne tiendrait pas longtemps face aux railleries de cet étrange individu, mais mieux valait n'en énerver aucun.
-Vous voulez la mallette ? demandai-je. D'accord, mais alors laissez-nous partir d'ici.
-Bien, je vois que vous choisissez enfin la bonne décision.
J'étais en train d'approcher la mallette du sol, mon arme pointée vers le ciel dans une posture pacifique, quand Chip me retint avec le bras, et siffla entre ses dents d'un ton extrêmement sec:
-Ne fais surtout pas ça!
-Monsieur Clarkson je vous conseille de nous laisser cette mallette! En plus, étant donné votre... "affectation" actuelle, il serait même préférable pour nous de vous coller une balle entre les deux yeux grâce à Teucros qui est armé d'un PSG-2 derrière moi et qui ne servira pas à s'en servir... est-ce clair ?
J'entendais Chip respirer bruyamment à côté de moi, il tentait de se calmer. Après quelques secondes d'où parvenait uniquement le bruit des vagues, Chip me lâcha le bras. Je voulus cette fois-ci lancer la mallette vers Seth quand mon coéquipier revint à la charge, et de manière beaucoup plus directe cette fois. Il me prit le bras avec poigne et colla son Socom contre ma gorge.
-Chip, mais qu'est-ce que tu...
-Tais-toi! chuchota-t-il. Bon messieurs Seth, Anubis, Osiris et compagnie, j'ai été très heureux de faire votre connaissance, mais je crois qu'il est temps pour nous de tirer notre révérence.
-Vous faites une grossière erreur monsieur Clarkson, répliqua Seth. Vous êtes maintenant un ennemi fortement potentiel pour l'Alliance. Teucros, feu à vol...
-Je vais lui éclater la tête c'est clair ?! hurla Chip à mes oreilles en enfonçant fortement le pistolet dans ma chair. Ne faites aucun geste brusque.
-NON! Calmez-vous nous allons trouver un arrangement!
Seth, qui était resté calme depuis le début de la conversation, avait soudain commencé à prendre peur. Soit Chip jouait très bien le jeu, soit il le savait capable de me faire sauter la tête. Chip m'attira vers l'arrière jusqu'à ce qu'il touche le monte-charge. J'entendis la porte s'ouvrir puis nous entrâmes à l'intérieur. Il appuya sur un bouton, tout en me gardant en joue, et les portes se refermèrent. L'ascenseur monta à nouveau parmi les échafaudages, nous permettant de voir Seth et ses sbires repartir dans le bateau, entraînant les hommes tués par Chip avec eux. Celui-ci me lâcha enfin, et je respirai un bon coup.
-Ça a plutôt bien marché, répliquai-je en me tournant vers lui.
Il semblait ailleurs, tourné vers ses pensées. Soudain, son regard se fixa dans le mien, et son bras s'approcha de la mallette, que je détournai rapidement.
-Laisse-moi porter la mallette!
-Pourquoi ? Et ton "affectation" dans tout ça ? fis-je avec un rire en coin.
Chip émit un petit sourire forcé.
-Voyons tu n'as pas cru cet espèce de fou! Je suis de ton côté.
-Il en sait beaucoup sur nous, Chip. Beaucoup trop. Désolé, mais je garde la mallette, et si tu t'en approches de trop près prépare-toi à encaisser les coups.
Mon ton était redevenu beaucoup plus sérieux… Seth avait réussi à instaurer le doute quelque part en moi. Depuis cet instant, Chip savait que je ne lui ferais plus jamais totalement confiance comme auparavant. Il grogna, puis leva la tête vers l'étai d'où nous étions arrivés. J'entendais des bruits de pas moi aussi, ce devaient être les hommes de Waterson, les pseudos-ouvriers de l’installation.
-Prépare-toi, conseillai-je à Chip en sortant mon Glock, que je rechargeai tout en tenant la mallette.
Je levai la sécurité, et tirai la culasse en arrière avec deux doigts, les autres sur la poignée de la mallette, le fruit de Tantale fièrement protégé. Le monte-charge était presque arrivé à destination, chaque instant s’éloignant un peu plus du Tartare. Et Chip me sortit de mes pensées profondes, insérant violemment un long magasin dans son Socom...
-Est-ce que j'ai déjà essayé de t'abattre quand tu avais le dos tourné ? demanda-t-il alors subitement.
-Quoi ?
-Tu m'as déjà vu te menacer ?
-Non...
-Alors qu'est-ce que tu crains ?
-Prépare-toi, répétai-je en tentant de rester insensible à ses paroles. Tu restes mon coéquipier et mon ami… Mais cette mallette reste entre mes mains.
Chip hocha la tête sans réelle conviction.
La porte du monte-charge s'ouvrit.
Faut avoir de la patience pour faire des textes comme ça les gars.
Essaie! Tu verras, c'est excellent de créer son univers et faire évoluer ses propres persos!
Sinon, j'espère que les autres membres vont encore se manifester.
Membres encore en vie:
Saladin
Ryan Locke
Ripple Effect
Stone
Kenneth
Membres peut-être en vie:
Naked Snake
Mecha (on peut rêver)
Membres morts:
Me souviens pas de tous!
Essayer??
Mouarf, flemme et manque de temps.
Juste pour dire que je toujours là et que je passe au moins une fois tout les deux jours !
Toujours pas le temps de lire par contre, les études + boulot me bouffe énormément de temps, je ne peux vraiment pas garantir quand je pourrais le faire (pareil pour la continuation de ma chronique). En gros j'ai juste le temps de taper ce message quoi.^^ (Par contre la patience je l'ai c'est ça qu'est chiant^^)
Okay! ^^
Très heureux de se sentir soutenu. En espérant avoir des nouvelles d'Alex bientôt!
Quant à mes Chroniques II, elles avancent plus trop, je concentre mon temps sur le travail... et le reste de ma vie. Mais pas envie de faire du pur boycot (non non Naked je ne te vise pas... ), je reste dans le coin.
Moi ma quatrième partie de chronique avance bien ! 7 pages de word pour l'instant ^^
Dont il m'a fait lire quelques extraits! De l'excellent boulot, des dialogues de plus en plus pertinents!^^
Je préviens déjà que pour des raisons de temps (j'en ai peu), le prochain chapitre n'aura pas de relecture finale. Excusez donc les quelques erreurs... qui seront minimes, normalement!^^
Et... c'est partie pour le plus grand combat (chapitre de 13 pages Word!) de Ryan Locke! On sort la grosse artillerie... ENJOY!^^
THE PATRIOT'S CASE
Chapitre V: Ray and Harrier
Ryan Locke
Mon Glock 18 était vide, mon Makarov encore plein. Et je comptais bien m'en servir. Toutes ces années à mes côtés n'avaient servies qu'à mieux m'utiliser... pour une mallette! Chip était depuis tout ce temps la taupe qu'on soupçonnait dans mon unité, et à vrai dire la seule personne en qui j'avais vraiment confiance, en bref, la couverture parfaite. Un agent d’exception. Je pestiférai à nouveau contre lui et me plaquai contre le mur, jetant un coup d'oeil à la passerelle. Chip et Waterson couraient, et des gardes couvraient leurs arrières. Je sortis de ma position, arme levée, la tête du premier garde dans ma ligne de mire…
Premier tir, il s'écroule alors qu'un jet de sang lui traverse la tête, et je profite de l'effet de surprise pour tirer deux balles dans le torse d'un autre qui tombe violemment en arrière. Le dernier réagit vite et se met à tirer, je fais une roulade et me plaque dos à un petit muret, puis, attendant que les tirs se stoppent brutalement, ce qui indique que le chargeur est vide, je me retourne à nouveau et vide mon chargeur sur le dernier garde qui, criblé de balles, tombe à genoux puis face contre terre, le sol maculé de sang. Je me relève vite, sors le chargeur et en insère un autre. Un cliquetis métallique ; une demi seconde de paix.
-CHIP!
Je crie, mais il continue de courir, mallette à la main. Il est à la moitié de la passerelle, quand soudain un cri déchire l'océan. Un cri de bête horrible qui remonte des profondeurs de la terre, un cri terrifiant, et qui va en s’amplifiant.
-Damn'it!
-Comment nous a-t-on retrouvés ? hurle Chip à Waterson, se stoppant net dans sa course.
Une énorme ondulation transperce la passerelle et la coupe carrément en deux, pliant sous le poids d'une force inconnue. Chip s’écroule, puis glisse à terre, attiré par la gravitation et la passerelle qui planche vers la mer, un trou béant en son parfait milieu. Le Ray, dont le camouflage optique vient de disparaître, arrête net sa trajectoire et replonge dans les profondeurs de l'océan, son cri disparaissant aussi rapidement qu'il est apparu. Je me stoppai net, les yeux écarquillés, me demandant ce qu'il fait ici, mais je sais que la réponse se trouve entre les mains de l'odieux traître. Celui-ci continue de glisser de plus en plus vite, mais jette la mallette à Waterson ; celui-ci s'en empare, et Chip lui adresse un dernier signe de la main.
-N'oublie pas nos idéaux... à bientôt...
Et il continue sa chute, grandissime, mortelle, vers les abysses sombres du golfe du Mexique. Je ne l'entends pas tomber à l'eau, mais je le devine, tentant d'éradiquer en moi toute forme de bonheur en imaginant son corps disloqué sur la surface glacée de l'onde. Pour moi il était déjà mort, depuis qu'il m'a tiré dans la jambe, depuis qu'il ma volé la mallette, depuis qu'il m'avait trahi. Chip n'a jamais existé.
Waterson a la mallette, et se retourne vers moi, arme levée, je suis surpris par sa rapidité. Il n'a pas le temps de tirer. Sa tête semble se déformer sous l'impact, sa boîte crânienne est défoncée et la balle ressort immédiatement dans une effusion de sang. Waterson tombe à terre. Je me retourne vers le noyau de la Red Shell. L'étrange éclat que j'avais aperçu... un sniper, je l'avais deviné. Je lui adresse un geste, quand un bruit dans mon dos m'interrompt. Des moteurs, un avion, et une voix robotisée par un micro.
-Tu ne croyais quand même pas que j'allais y rester de cette manière ?
C'est Chip, dans un Harrier, avec un autre soldat dans la deuxième partie du cockpit. Cette crevure fait encore partie de ce monde...
-Pourquoi Chip ? Pourquoi ?...
Ce sont les seuls mots que je pus dire, peut-être les derniers.
-Pour la suprématie évidente de U-155!
-C’est juste une machine ! hurlai-je pour couvrir le bourdonnements massif des moteurs de l’avion. Sans aucune âme!
-Non, une entité, comme nous. Mais une entité supérieure! Les Patriots pensent pouvoir nous avoir, mais ils sont dépassés, cela fait longtemps que nous sommes largement en avance!
-Et pourquoi ne pas se battre pour un monde meilleur ? Pour l'idéal que nous avions en Fox-Hound!
Chip eut un rire gras, que j'avais autrefois entendu de la bouche de Sean, d'Ocelot ou Brakbaj. Il se disait différent mais leur ressemblait tant.
-Je n'ai pas retourné ma veste en cours de route, "capitaine"! Ma mission était simple: protéger le serveur de Fox-Hound... mais j'ai failli! Et U-155 n'est pas du genre à pardonner, mais j'étais si bien ancré dans ton amitié que c'en est devenu une arme! Ils avaient besoin de moi pour la mallette, le dernier élément pour la destruction à la racine du Comité.
Notre pseudo amitié était morte, son ego était plus que jamais puissant. Je ne pouvais pas faire un geste de plus. Je n'avais plus de munitions, juste la mallette à mes pieds, à côté des restes de Waterson. Je m'en empare rapidement ; Chip a une exclamation de surprise.
-Ne bouge pas!
Je m'avance lentement près du bord de la passerelle, et approche ma main et la valise au-dessus du vide.
-Tu sais que j'ai désormais plus confiance en ce Seth qu'en toi ? répliquai-je. Il savait pour toi. Que sais-tu sur lui ?
-Bon Dieu Locke si tu tiens à la vie, jette-moi cette mallette!
-Tu ne voulais pas me tuer il y a quelques instants ?
-Tu sais que tu vas mourir! La mallette!
La vitre du cockpit s'ouvrit, et Chip se leva à moitié, un pistolet entre les mains.
-Tire.
-La mallette!
-TIRE!
Je levai la mallette devant ma tête, le reste de mon corps quasiment protégé par la barrière de sécurité. Avec un simple pistolet et l'avion qui devait fortement tanguer, impossible de tirer juste, même pour le calme Chip.
-Tu tiens à faire un autre petit trou dans la mallette, "caporal" ?
Chip ne répondit pas, attendant un geste, quand j'entendis une puissante détonation provenant du centre du noyau, suivi rapidement par un cri. Je n'avais pas oublié le sniper, il devait bosser pour les Patriots, comme le Ray. Chip et son acolyte étaient en territoire ennemi. Je baissai la mallette de mon visage. Devant moi, toujours l'imposant et bruyant avion couleur de pierre, comme désormais mon coeur, et Chip qui se tenait la main; il lui manquait deux doigts.
-Bon Dieu, le Ray refait un passage! Il faut dégager! cria le pilote.
-Il nous faut cette mallette!
-On va se faire empaler si on ne bouge pas d'ici!
-FUCK! On se retrouvera Locke, tout n'est qu'une question de secondes!
Je l'entendis à nouveau. Un grondement provenant de la mer, des profondeurs du monde et des Enfers, le Cerbère des douze démons. Alors que le Harrier dégageait rapidement de la zone, mes yeux s'étaient fixés sur le Styx remuant et moussant, et la forme horrible qui se rapprochait désormais de moi. Cours, mon gars, cours.
Alors que le quatrième de mes larges pas m'amenait de plus en plus proche du noyau de la Red Shell, j'entendis les eaux se séparer devant la bête, et alors que le sixième frôlait le sol, celui-ci fut secoué plus fortement que jamais. La passerelle subit comme une ondulation et un bout de métal me frappa au dos. Avec la peine que j'avais à marcher, je ne pus que tomber face contre métal, la mallette toujours fermement entre mes doigts. Je tentai de m'extirper rapidement de l'emprise du lourd bout de tôle tandis que la passerelle, tout comme ses deux autres parties, pliait désormais vers l'eau. Le son des fondations en train de craquer me parvint aux oreilles, et me glaça le dos de sueur. J'avais peur, réellement peur, mon cœur serré tambourinant dans ma poitrine. D'un bras je poussai fortement la plaque, me coupant la paume au passage, et l’envoyai en Enfer d'un coup de pied. Je me relevai rapidement, et le reste de la passerelle ne supporta pas mon poids et craqua d'un coup. Je jetai la mallette à l'intérieur de la porte du noyau et, assisté d'un ultime élan, me jetai dans les airs avec toute ma force, la terre métallique qui me soutenait plongeant dans les abysses froidement bouillonnantes. Mes bras se raccrochèrent tant bien que mal au reste de la plate-forme qui était encore raccrochée au noyau. J'en eus le souffle coupé, mes jambes se balançant dans le vide alors que les derniers morceaux de la passerelle tombaient dans l'eau. Devant mes yeux, la mallette était là, au pied de la porte ainsi que le mystérieux sniper, dont les larges pantalons flottaient au vent. Il était habillé comme un commando, avec ce calme dans le regard et cette aisance toute particulière qui fait de ces personnes une statue. Mais une statue tant magnifique, car c’était une femme, les cheveux sombres ondulant au vent, son visage martelé par la lumière du soleil… comme un ange. Elle s'approcha doucement de moi, son PSG-2 entre ses mains, et se baissa tranquillement, son doux et rassurant visage se rapprochant du mien.
-Ryan Locke ?
Je ne répondis pas. Je ne répondis pas et la fixai de mon regard enragé et essoufflé, mes pieds toujours pendus dans les airs. Elle bossait pour les Patriots, la mallette était juste à côté d'elle, elle n'avait plus besoin de moi.
-Ryan Martin Locke, ex de Fox-Hound et du Swat ?
Elle avait un léger accent que je situais quelque part au moyen-orient. Je ne dis pas un mot de plus. Elle sortit calmement un pistolet, mais ne le pointa pas sur moi, s'assit contre le mur et commença à jongler avec, comme Ocelot, tenant son PSG-2 à la hanche, par l’autre main.
-J'ai tout mon temps vous savez...
La mallette était toujours à côté d'elle. Pourquoi ne la prenait-elle pas ?
-Arrrgh!
Je me surpris à pousser ce grognement. Mes bras glissaient, l’arrête de la passerelle faisant souffrir mes aisselles, je transpirais et mes forces me lâchaient.
-Pourquoi... pourquoi ne prenez-vous pas la mallette ? demandai-je dans un faible souffle.
-Pourquoi la prendrais-je ? ce n'est pas mon boulot.
-Et c'est quoi votre boulot ? fis-je à nouveau avec ma faible voix.
Mon visage devait être rouge. Mes doigts glissaient petit à petit, m’approchant des Enfers glacés, où le Cerbère affûtait ses longues dents aiguisées, et à cette hauteur le léger vent marin m'emporterait encore plus facilement vers cette mort certaine.
-Vous protéger, répondit-il en me fixant de ses grands yeux bruns, comme gravés dans une roche éternelle.
-Alors il serait temps de vous y mettre! fis-je avec sarcasme.
-Oui, si vous êtes bien Ryan Locke.
-Et si je ne le suis pas ?
-J'aurai perdu mon temps. Et vous votre vie.
-Eh bien OUI, je suis Ryan Locke!!!
Elle haussa un sourcil, sans sourire.
-Qu'est-ce qui me permet de le savoir ?
Mes doigts glissèrent soudain un peu plus, moites et faibles. Je n'avais plus que les avant-bras sur la passerelle, mes pieds tentant toujours de trouver l'introuvable, les coudes cette fois-ci martyrisés par l’arrête coupante de la passerelle.
-Faites-moi remonter, je suis Ryan Locke! Ex de Fox-Hound et du Swat, formé chez les Marines, ennemi des Patriots que vous êtes et de U-155!
Elle parut vouloir en entendre plus, puis arrêta de jongler, glissa son pistolet dans un holster et s’agenouilla vers moi avec un merveilleux sourire en coin. Je sentis ses mains prendre les miennes, et comme par magie elle m'emmena vers elle, comme un ange… mais j'étais encore en vie. Debout, je repris mon souffle, droit et égal face à elle, alors qu'elle répliqua:
-C'est Seth qui m'envoie, pas les Patriots.
Me massant les paumes pour soulager ma douleur, je n'avais pas tout de suite compris le sens de ses mots.
-Seth ?
-Oui. Je dois vous protéger. La mallette n'est pas mon problème.
Je hochai la tête, et m'empressai de la ramasser.
-Je ne comprends pas bien la situation, fit-elle avec son petit accent. Cet avion de chasse et cette "chose" qui est sortie des eaux.
-C'est une longue histoire.
-J'aime les longues histoires.
-Le temps que je vous la raconte la "chose" sera revenue et nous aurons l'éternité pour nous en raconter, des histoires!
-Et le Harrier ?
-Lui aussi va peut-être revenir... vous avez assez de munitions ?
-Suffisamment. Et vous, sauf cet arme dérisoire ?
Elle pointait mon Makarov qui faisait une bosse sous mon pantalon. Elle avait l'oeil.
-J'ai encore deux chargeurs, ça ira.
-J'ai vu un Stinger au premier étage.
-La Red Shell a donc été armée... on a dû l'aménager de manière factice pour cette opération. La mallette.
-Que contient-elle ?
-Je ne sais pas. Des choses bien trop importantes pour qu'on les j...
Le bruit d'un moteur d'avion vint arrêter mon discours. Le Harrier se rapprochait.
-On ferait bien de rentrer, dis-je en ouvrant la porte.
Suite
-On ferait bien de rentrer, dis-je en ouvrant la porte.
Elle me suivit à l'intérieur. Même avec de larges pantalons de commandos, habillés sombre comme une tueuse et un visage fin mais dur, je devinais d'agréables courbes. J'avais une charmante coéquipière. Et tandis que je me perdais dans mes songes, je perdis subitement pied, le sol et tout le noyau de la structure commençant à trembler. Je m'appuyai contre le mur pour éviter de m'écrouler alors que mon ange gardien s'était accrochée à moi.
-C'était quoi ça ? fit-elle.
-La passerelle qui relie les étais 5 et 6 au noyau est détruite... la structure ne va pas tarder à s'écrouler. Vous avez de quoi nous faire évacuer ?
-Un bateau au pied de ce noyau...
-Allez le chercher.
-D'accord. Le Stinger se trouve au second étage, quelque part entre des caisses.
Je hochai la tête, mais lui retins le bras alors qu'elle partait.
-Et vous avez un nom ?
Elle me fixa dans les yeux, l'air sûre d'elle.
-Pas pour le moment non.
Elle se fraya un chemin parmi les couloirs gris de la Shell. Je restai sur mon séant, l'air étrangement hagard pour une raison inconnue, puis partis rapidement en direction des escaliers, quand le bruit d'un hélicoptère se distingua du silence. Il était au-dessus de l'étai. Des pales qui tournent, un moteur, une poulie, une corde. Descente en rappel, ennemis.
-Merde!
Je courus rapidement au premier étage et me retrouvai dans une large salle où trônaient de nombreux ordinateurs, collés les uns aux autres, disposés dans un genre d'antichambre vitrée de tous côtés. Et, comme pour briser la monotonie du décor, trois hommes en cagoule entrant dans la salle face à moi. D'un réflexe, je me baissai derrière un de ces larges ordinateurs alors qu’une rafale de balles le perçait dans une ligne parfaite, faisant voler les étincelles à chaque impact comme des flocons de neige un soir de Noël. Je sortis mon Makarov, tirai la culasse en arrière. Le cliquetis métallique s'effectua indéniablement alors qu'une autre rafale détruisait la vitre au-dessus de moi. Les ennemis avançaient, et c'était tant mieux; on tire mal en courant.
Je me retourne de mon abri, et alors qu'une série de projectiles font gerber des étincelles devant moi, je presse lentement trois fois la détente. La première balle atteint l'homme au torse, mais son gilet pare-balles le protège, et il tombe. La deuxième atteint le suivant entre les deux yeux. Le sang gicle en arrière comme un geyser vertical en laissant une traînée dégoulinante sur le mur, et la dernière atteint le troisième soldat au cou. Il s'écroule, commence à tirer comme pour m'atteindre, mais me rase d’un poil et ne réussit qu'à détruire de nombreux ordinateurs dans de nouvelles pluies de lumières magiques et à perforer quasiment toutes les vitres qui nous entourent, les débris plongeant en cascade vers le sol. Trois tirs ; trois douilles ; trois balles : trois morts. Mathématique, mortel, inévitable. Je m'approche rapidement du soldat à terre pour lui administrer un coup de pied quand il sort une grenade d'une main experte. Il la dégoupille rapidement et jette la boucle loin, très loin, trop loin. Mon coup de pied lui tord la nuque. Il est mort, ou pas; peur importe, la grenade est à ses pieds, nue, mortelle. Deux autres soldats arrivent, je vide mon chargeur en courant, et ne prends pas la peine de les voir mourir, c'est devenu une ignoble et sadique, obligatoire habitude. Je prends la grenade, et la jette à l'autre bout de la salle, au milieu d'un autre groupe d'intervention. Elle explose juste avant d’atteindre le sol. Son souffle noir et brûlant déchiquette à moitié le soldat qui se trouvait à moins de deux mètres, mais son corps est comme aspiré dans les flammes nuageuses, tel un cyclone hurlant, crachant sa furie dévastatrice. Les autres sont projetés contre les murs, leurs fusils tombant au sol, les lampes s'éteignent dans d'autres gerbes d'étincelles, soutenues par celles des ordinateurs qui se mettent à brûler au milieu du fracas. Je m'arrête quelques secondes, la respiration haletante, observant sans aucun plaisir mon petit apocalypse. Et recharge.
-Dépêche-toi... va prendre ce bateau et vite! dis-je comme en prière.
Puis ce furent deux groupes de gardes qui arrivèrent ; l’un, composé de quatre membres, qui m’entourait en passant par les deux couloirs latéraux, et un autre groupe que j’entendais monter les escaliers, derrière moi. Me baissant pour prendre un pistolet traînant au sol, j’évitai de justesse un magnifique tir croisé qui ne réussit qu’à faire voltiger au-dessus de ma tête un toit de nuée ardentes. Tandis que je dégainai les deux pistolets dans chaque direction, je commençai ma course folle au travers des ordinateurs ployant sous le poids des balles, et commençai à ouvrir le feu, ne comptant plus les balles que lorsque les quatre ennemis furent éjectés sur les murs dans un râle atroce. Finissant de briser la dernière vitre de la salle en tirant une unique balle dans l’occipital du dernier soldat, je profitai de mon élan pour me retourner, et, dans un élan majestueux, dégainer mes deux armes parfaitement parallèles en direction du groupe d’intervention arrivant dans ma direction. Perdu entre cette horrible réalité terrestre et cette idéologie dépassée qu’est le ciel, je ne pus qu’appuyer successivement sur la détente, et même lorsque mon dos heurta le sol avec lourdeur et que je continuai à glisser parmi les étincelles et les bris de verre, la cadence infernale de mes tirs ne se stoppèrent que lorsque le dernier ennemi ne s’écroulât dans la cage d’escalier, laissant derrière lui un sombre halo rouge qui tournoyait encore dans l’espace macabre. Couché au sol, observant les étoiles artificielles se détacher du plafond, je finis d’écouter les dernières douilles tomber, puis rouler à terre, et me remis rapidement debout, le verre crissant sous mes semelles.
Je changeai rapidement de chargeur. Seules deux ou trois lampes dans la salle réussissaient à fonctionner, mais haletaient tout comme moi, clignotant à chacune de mes respiration. Mes cheveux mi-longs m'arrivaient au milieu du front, le visage rempli de sueur, la fumée envahissant moyennement la pièce. Il y avait de nombreux corps au sol, certains dans une position ridicule. Les étincelles volaient de partout; des lampes, des ordinateurs, presque des murs, comme pour tenter de rendre une dernière lueur d’espoir à ce monde atroce. Soudain j'entends d'autres bruits de pas dans l'escalier, mais des deux côtés. On tente de m'encercler.
-Damn'it! fis-je, juste avant de me jeter sur les M5 des soldats et d'en prendre un dans chaque main, la sangle me permettant de les avoir à l'épaule.
Je bourre rapidement mes poches de chargeurs, prêt à agir, et ils arrivent en masse. Je tire, appuie sur la gâchette avec force : c’est inutile, mais pourtant si tristement apaisant. Les douilles s'écrasent au sol telles mes cibles, mais sans tout le sang qui dépeint désormais les murs, tels des tests psycho-morbides, des tâches papillonnées qui me demandent encore si la mort tant présente n’est que le reflet du triste individu qui sommeille en moi. Chacune des flammes sortant de mon arme illumine un peu plus mon visage impassible, de plus en plus dur à chaque décès, de plus en plus triste et de plus en plus effrayant. Mon envie à ce moment-là était de dormir dans un taxi alors que celui-ci m'emmenait au métro, que le chauffeur me fasse payer le triple du prix en me faisant croire qu'il avait dû faire un détour. De devoir sortir mon porte-monnaie et lui donner, impuissant, l'argent que je réservais à mon paquet de cigarettes, ou ma bouteille de vodka. De devoir sortir dans le froid et trouver une place minable dans ce métro qui me donne tant de répulsion, de voir ces gens tristes et sans intérêt qui voyagent comme moi vers un destin futile, de m'endormir dans un lit où les conquêtes éphémères n'avaient passé que trop de temps. Une vie simple. Une vie de moins. Une douille de moins.
Les chargeurs sont vides, le sol est inondé de sang, noir, les étincelles de l'espoir s'y perdent et ne s'y retrouvent pas. Je cherche dans mes poches une raison de croire en la vie, mais n'y trouve que deux chargeurs supplémentaires que j'enfonce comme une brute dans les armes. Un cliquetis, et j'attends. D'autres ennemis ? Le mur, du moins ce qu'il en reste, est troué de partout, le béton est tombé dans l'hémoglobine et la chair inutile. Puis un soldat, qui était caché derrière un mur, supporte sa peur et pousse un cri en tentant de me tirer dessus. Il me rate lamentablement, je ne bouge pas d'un poil et tire dans le mur à côté de lui. Une balle. Une unique balle. Il part en courant, il a dû faire dans son pantalon. Une vie épargnée. Une. C'est déjà ça. Plus aucun bruit, je ravale mes larmes et laisse tomber les armes, puis remonte très rapidement à l'étage supérieur. Je fouille parmi les caisses qui se trouvent là, et le Stinger y est bel et bien, comme s’il m’attendait depuis des décennies.
-Dois-je te faire confiance, bel ange gardien ?
Je cherche des munitions, et arrive à poster trois missiles sur mon dos. Je marche difficilement, et arrive sur le toit. Le soleil est d'une éclatante chaleur. Ici plus de zones sombres, ça semble être le Paradis par rapport aux étages inférieurs. Je me demande où est Cerbère, et tente de me persuader qu'il a abattu l'oiseau traître, mais je me rends bien compte que ce n'est pas le cas quand j'entends les moteurs se rapprocher de moi. D’instinct, je cours le plus vite que je peux derrière un tas de caisses alors que la mitrailleuse du Harrier y laisse une linéaire traînée de balles. Une fois de plus, le noyau tremble, mais cette fois-ci bien plus. Avec mon Stinger sur le dos, je plie, me mets à genoux. Puis il apparaît devant moi, montant depuis l'horizon métallique de la Red Shell. Chip y est seul. Comptes personnels.
-Nous sommes à nouveau de retour!
Je ne dis pas mot, et tente de percer le mystère qui entoure le regard de la seule personne en qui j'avais une totale confiance.
-Où est la mallette ?
Suite
-Où est la mallette ?
« -Prends cette mallette avec toi.
-Dans le bateau ?
-Oui, prends-en soin. Si je ne reviens pas, brûle-la.
Je lui lâchai le bras. »
-Je l'ai jetée, criai-je!
-Menteur! Tu n'as jamais su mentir! Si tu y tiens je peux détruire ce bateau en un clin d'oeil!
-Cette mallette a donc tant d'importance ?
-Elle peut changer la face du monde, mon ami, fit-il d’un air grave.
-Pour toi peut-être. La face du monde change chaque jour. Morts, meurtres, génocides. Amour, paix, solidarité.
Chip ne répondit que par un sordide éclat de rire.
-Toujours ce putain de caractère humain! C'est ce qui te perdra! À plus tard en Enfer, Locke!
-En Enfer, j'y suis depuis longtemps, maugréai-je en levant le Stinger.
Je pressai la détente du lance-missile. Il y eut un choc, mon épaule fut secouée fortement, et je sentis la chaleur de la flamme à l'arrière du tube alors que le missile partait vers le Harrier. A la dernière seconde, d'un impressionnant coup de maître, Chip vira de gauche et le missile partit droit devant, et s'écrasa sur l'étai 4 dans une explosion plutôt ridicule, déjà en fumée à cause de l'hélicoptère qui avait autrefois amené deux amis ici.
Rapidement, je me remis en chemin, partis me cacher derrière un large caisson d'aluminium qui réfléchissait la lumière, tout comme le sol métallique qui me supportait. Je posai le Stinger, écoutant attentivement les bruits de moteur du Harrier qui contournait la Shell pour tenter de me surprendre, et remis un missile dans le tube. Je m'arrêtai pour souffler quelques secondes, et réfléchir. Chip était encore, il y avait de cela une heure, un ami proche en qui j'avais entière confiance, et désormais c'était mon ennemi fatal. Je remis l'arme sur mon épaule, tentant de me réconforter. Étais-je vraiment seul dans ce monde ? Je pensai à l'Ange... un allié de perdu un autre de gagné ? Était-ce si simple que ça ? Le reste de mon unité était-il encore digne de confiance? Mais je pensais trop, et à peine repris-je mes esprits qu'un éclat venant du fond du ciel sembla s'intensifier. Rapidement, je fis le tour du container alors que les premiers tirs de mitrailleuse commençaient à le trouer de parts et d'autres. Je me mis dos au mur alors que le Harrier me survolait, puis mis vite mon Stinger à l'épaule, attendant une seconde que la cible soit verrouillée, mais il n'en fut rien; Chip profita de cette seconde pour plonger et ainsi se trouver dans un angle mort. Mais il allait encore attaquer, tout n'était qu'une question de secondes. Il fallait changer de place, et rapidement. Je tendis l'oreille, il était encore en train de voler quelque part en dessous du niveau du toit. Je me mis rapidement à courir au travers des containers, contournant la grue qui les surplombait, et me mis à genoux derrière un autre tas de caisses uniformes. Et soudain il y eut un énorme vent sur toute la surface du toit accompagné d'un bruissement dantesque; le Harrier le surveillait de fond en comble.
-Où te caches-tu, petit serpent ? entendis-je de la voix de mon ex-homme de confiance alors que je me calai un peu plus contre les caisses.
Je vis alors son ombre surgir devant moi, tel celle d'un pacifique arbre quand le soleil se couche. Le souffle était plus fort, il était proche, et je fus surpris qu'il ne me remarque pas. Le bruit des moteurs emplissait mes oreilles; il était là, juste en dessus, je sentais la chaleur intense que dégageaient les moteurs sur mon visage. Je levai rapidement le Stinger, et je ne sais pas quel moyen ni par quel sixième sens, Chip eut la merveilleuse idée de virer de bord à ce moment-là, poussant un juron si fort que je l'entendis. Le missile partit aussitôt, et mon épaule trembla encore une fois. La pointe mortelle frôla l'aile de l'avion de si près qu'elle en fût déstabilisée et continua sa course folle vers les sommets du ciel. Rapidement, je remis un missile dans le tube et ajustai le lance-missiles sur mon épaule. L'avion, quant à lui, effectuait un rapide demi-tour pour se retrouver en face à face avec ma petite personne. J'eus presque le temps d'apercevoir un sourire étrangement sadique sur le visage de Chip avant qu'il ne presse la détente. Je n'avais pas le choix; c'était la fuite ou la mort. Je jetai le Stinger à terre et me mis à courir alors que la pluie de missiles s'écrasait sur les containers. Je sentais juste le poids de mes pas sur le sol métallique alors que les détonations emplissaient mes oreilles. Je tentai un rapide coup d'oeil en vue des containers, mais ne réussis à apercevoir que d’aveuglantes explosions. Soudain, un missile me frôla le dos de si près que j'en sentis la brûlure. Je criai, trébuchai sur l'éclat argenté du sol puis repris ma course folle, alors que les explosions commençaient à cesser. Puis je trébuchai encore et tombai à plat ventre, mais pas pour la même raison: la plate-forme tremblait de plus en plus. Avec la passerelle de connexion détruite, elle n'allait pas tarder à sombrer sur elle-même. Je tournai la tête, toujours à plat ventre, pour observer partout derrière moi la vision apocalyptique des containers échoués sur toute l'allée principale du toit, une épaisse fumée commençant à envahir le ciel sans nuages et des bouts d'aluminium renversés un peu partout; même la grue semblait avoir plié sous le choc.
Plus un bruit. Cela me surpris. Plus aucun bruit.
Et soudain ce cri déchirant, horrible, de mort et d'accablement. Le Ray, il était proche, tout proche. Je me levai rapidement et observai les environs; le Harrier était parti, et jouait à cache-cache avec le Metal Gear. Rapidement, je courus vers un container à moitié renversé entouré de diverses pièces d'aluminium en puzzle et me glissai dessous. Le métal était ici froid et l'air marin me désinfecta avec un ardent bonheur la chair de mon visage. Il n'y avait alors aucun bruit. Le Cerbère semblait retourné dans les profondeurs de l'Achéron, et le rapace maudit dans son nid au sommet de la noblesse ennemie. Quelques mouettes voletaient dans les airs, l'air de rien, heureuses de vivre et de voler, leur plumage autant blanc que leur conscience... jusqu'à ce que l'une d'elle s'écrase contre le vide. Il y eut un petit cri de surprise, et quelques plumes volèrent alors que le pauvre animal tombait dans les abysses d'où était sorti le Ray. On avait perfectionné son camouflage optique, mais pourtant il était bien là, caché sur le toit de l'étai 3. Je crus apercevoir un mouvement effectué par le robot, il avait repéré quelque chose, et ce n'était assurément pas moi.
BAOOOOM!
Je me protégeai les yeux des mains, alors que le missile venait de percuter de plein fouet le Metal Gear. Le nuage de feu s'étala rapidement dans les airs alors que le Ray tombait à l'eau et que le Harrier le survolait rapidement. J'étais malgré moi mêlé à la guerre entre Patriots et U-155, plus que jamais même. Il y soudain une pluie d'étincelles sortant du robot, et son camouflage optique disparut, puis le Ray entier se retira alors dans les profondeurs de la mer. L'aigle d’acier avait vaincu le protecteur des Enfers, il était temps pour lui de se retirer, et de me laisser le flambeau. Chip n'allait cette fois-ci pas me lâcher.
-On n'a plus le temps de jouer! fit sa voix du haut-parleur de l'appareil. Montre-toi qu'on en finisse une fois pour toute!
Je n'avais pas le choix. Lentement, je m'extirpai des décombres du container et me dressai face à l'avion et mon feu coéquipier, qui ne tarda pas à crier:
-Alors, le serpent est enfin sorti de son trou!
Je restai ferme. Le soleil était dans mon dos, c'était l'instant ou jamais.
-La morsure du serpent vient à bout du plus cruel des rapaces! maugréai-je alors que mon pied donnait un coup de pied dans une plaque de métal, révélant ainsi l'endroit où gisait le lance-missiles Stinger.
Chip n'eut rien le temps de faire. D’un mouvement rapide et précis, je me saisis du Stinger en une parfaite roulade et, à genoux, alignai ma cible avec presque un sourire. Je ne pris pas le temps de verrouiller et pressai rapidement la détente. N'ayant pas eu le temps de bien viser, le missile ne le toucha pas de plein fouet, mais frôla le dos de l'appareil en faisant voleter des pièces de métal et percuta la queue qui se mit à fumer, sans exploser. Il dut finir sa chute loin dans l'océan, tandis que je remettais rapidement mon dernier missile et que Chip tentait de maîtriser tant bien que mal le Harrier, dont l'épaisse fumée provenant de la queue commençait à se faire de plus en plus dense. Je n'allais pas en rester là, malheureusement pour lui. Je levai à nouveau le lance-missile, la silhouette rouge de l'avion clignota, et mon index appuya avec une joie maudite non dissimulée sur la gâchette. Le missile partit rapidement, mais mon adversaire avait anticipé le coup, et venait de virer de droite extrêmement rapidement, évitant ainsi la catastrophe. Me rendant rapidement compte de mon erreur, je jetai le lance-missile vide sur le sol déjà empli de déchets et commençai ma fuite, espérant que le Ray allait revenir "pour m'aider". Je courus de toutes mes forces vers la porte qui menait aux autres étages de la Red Shell, mais un souffle brûlant m’éjecta en arrière, me plaquant violemment au sol. Je relevai avec douleur le visage pour voir le missile exploser finir la porte avec fureur. Les débris tombèrent un peu partout, bouchant ainsi ma seule possibilité de fuite. Je me relevai péniblement et me retournai, faisant face à l'appareil qui s'était mis en vol stationnaire, j'étais à sa merci. A travers la vitre du cockpit légèrement brûlée et fissurée, je voyais le visage de Chip, défiguré par la haine, le pouvoir et l'ambition démesurée. Il eut comme un rictus, j'en eus un autre. Et ce souvenir resta à jamais dans ma mémoire : deux rictus de victoire, et un seul dénouement.
Suite et fin
(ça me fait penser, à l'époque, à mon final de Downtown Denver... quatre posts, c'était une révolution, mouarf. En le relisant, je l'ai trouvé plutôt plat, et qu'il aura pu tenir en trois posts. )
Et ce souvenir resta à jamais dans ma mémoire : deux rictus de victoire, et un seul dénouement.
Il n'entendit pas assez rapidement le radar qui lui indiquait en tintant que le missile qui avait fait demi-tour allait le percuter de plein fouet, et c'est ce qui arriva. La queue de l'appareil fut ravagée par une boule de feu, et je me protégeai le visage de mes mains tandis que l'appareil en perdition commençait à tournoyer au-dessus du toit. Chip s'était mis à crier, jurer contre l'avion, mais rien n'y faisait. Fou de rage, il tenta à nouveau de m'avoir en tirant un missile, mais il rata totalement son coup et celui-ci explosa la base de la grue qui se mit à pencher dangereusement. L'appareil quant à lui était vraiment hors de contrôle, et Chip avait commencé à tourner autour du noyau de la Shell. Je le regardai durant quelques minutes, attendant qu'il s'écrase, pour être sûr qu'il ne causerait plus aucun tort. Mais il n'allait pas se laisser avoir autant facilement.
-On n'a plus le temps de jouer cette fois, cria-t-il en appuyant sur un des nombreux boutons du tableau de bord.
Cette fois-ci, ce ne fut plus un simple missile qui sortit mais un rafale de bombes qui éjectèrent de l'appareil, se multipliant rapidement et tombant vers moi avec un bruit strident. Je regardai impuissant les débris explosifs se rapprocher de moi, et l'avion qui continuait de tourner. Et j'étais coincé, ici, seul avec des containers détruits et une grue qui n'allait pas tarder à tomber.
-La grue...
Je me retournai vers l'énorme charpente de métal qui, passée de la diagonale, oscillait rapidement vers l'horizontale, et ne tarderait pas à s'écraser. L'avion continuait de tourner autour de la Shell à très faible vitesse, les bombes se rapprochaient de moi. C'était ma dernière chance.
Rapidement, je me mis à courir vers la grue de toutes mes forces, le souffle serré, les muscles de mon corps tendus comme jamais, et ruisselant de la tête au pied. Les bombes étaient très proches, bien trop proches. Je sautai rapidement sur un container renversé, ce qui me permit d'attendre la grue d'un autre bond d'une incroyable légèreté. Au même moment, la première bombe touchait le toit dans une détonation assourdissante, bientôt suivie d'une deuxième dont la chaleur m'effleura quelque peu. Continuant à courir, je mis un pied sur le métal jauni, puis un deuxième, me déplaçant ainsi rapidement sur le tronc de la grue, désormais quasiment à l'horizontale. J'entendais les explosions du toit de la Shell derrière moi, toutes plus puissantes les unes que les autres. Je voyais des débris tomber à l'eau, je voyais de la fumée m'entourer, je voyais l'éclat du soleil sur la charpente jaunie du monstre d'acier que je chevauchais ; je voyais le traître.
L'avion s'était arrêté pour faire du sur-place et observer le spectacle juste au dessous à ce moment-là, je n'hésitai pas un instant. Je fis un dernier pas sur la grue, prenant mon élan, puis me jetai dans le vide, les bras ouverts vers le Harrier. Mon regard toisa celui de l’immensité de l’océan, de l’éclat de la remorque d’Apollon sur l’onde cristalline, sur les vagues et l’horizon plat. J’étais Icare, j’allais brûler sous la puissance de la haine et des flammes qui ravageaient le toit de la Shell et mon propre cœur pourtant désormais de granit, croisant sur ma route tracée par le Destin les oiseaux du mal, dont les plumes n’étaient que cendre; les phénix dont la renaissance était la mort. Mais l’oiseau d’acier était encore là, juste sous mes pieds, imperturbable. J’allais mourir, je n’avais aucune chance. J’aurais aimé mourir à cet instant.
Mes pieds percutèrent brutalement le milieu de l'aile, et tandis que le Harrier tanguait sous mon poids pour éviter de partir en vrille, j’avais roulé sur les ailes cendrées et métalliques et mes mains, dans un geste brutal qui me sauva la vie, s'écorchèrent en s'accrochant à l'arrête de celle-ci. Entendant le bruit, Chip avait tourné la tête, l'air hagard, au moment où la grue sombrait dans les abysses et que les explosions cessaient, révélant un épais incendie sur le toit de la Shell, qui, je le voyais, tremblait de plus en plus. Avant que mon ennemi n'ait pu faire un geste, et au prix d'un effort surhumain, je sortis le Makarov de mon holster et vidai le chargeur dans le réacteur gauche. Quasi instantanément, il y eut une déflagration, un éclair de feu sortit de la bouche du propulseur et l'avion eut un brusque sursaut, qui me fit perdre mon pistolet dans la précipitation ; un cadeau d'un homme étrange, utilisé par un homme étrange, disparaissant dans des conditions tout aussi étranges. Chip, qui tentait de s'éloigner de la Red Shell, fut contraint à cause du réacteur défectueux de s'en rapprocher, et tous ses efforts pour s'en sortir ne furent pas assez. Il cria de rage. Mes mains me faisaient horriblement souffrir, je ne sentais plus le sang couler dans mes doigts, le vent me fouettait le visage comme jamais il ne l'avait fait, et je sentais que j'allais lâcher à tout moment. Le Harrier, quant à lui, volait en tous sens dans les airs, contournant la Shell dans toutes les directions. Chip n'avait plus aucun contrôle, le crash était imminent. Soudain, la vitesse de l'avion baissa, et le cockpit s'ouvrit brutalement. Un Socom fit sa démoniaque apparition, Chip visa rapidement et se mit à appuyer sur la détente de toutes ses forces, comme si cela allait l'aider. Mais je prévus le coup, libérai légèrement mes mains de l'emprise sur l'arrête de l'avion, sans pour autant les lâcher, ce qui eut pour effet de me faire littéralement glisser jusqu'au bout de l'aile, où je me stabilisai à nouveau. Les balles ricochèrent sur l’aile de l’appareil avec de petits bruits secs, l’une d’elles me rasant le visage. Chip était presque debout dans le cockpit, le pistolet déchargé entre ses mains. Il me regarda droit dans les yeux, et pendant quelques secondes je crus revoir l'ami qui avait été mien. Je crus revoir au fond de la prunelle de ses yeux une envie de me serrer dans ses bras, d'être digne de confiance. Je crois revoir Chip. Mais soudain son regard changea, la hargne et la haine revinrent, comme si toute la bonté qui était en lui venait de mourir prématurément en une seconde. Et l'avion se rapprochait encore de la Shell, bien trop près, volant à quelques mètres à peine au-dessus de la mer, laissant une large traînée d’écume derrière son passage.
-Cette fois-ci, qu'est-ce qui peut nous sauver ? demanda-t-il avec une voix forte mais remplie de sagesse, brutale et étrange.
J'eus un petit sourire, très controversé du fait que ma respiration était quasi inexistante. Je ne pus que lui répondre d'une voix faible:
-Notre caractère humain... la compassion.
-On se retrouvera en Enfer, tu le sais très bien.
-Je te laisse m'y garder une place bien au chaud...
Mes doigts lâchèrent l'arrête de l'appareil, et je sentis mon corps amorcer sa chute vers ce qui serait la dernière demeure de Chip. Et elle fut bien plus rapide que prévu, je mis mes mains sur mon torse, et percutai la surface de l'eau de plein fouet, mon corps roulant presque dessus pour amortir le choc, puis coulant dans l'eau glacée. J'avais mal partout, l'impression d'être tombé d'un gratte ciel. Mais le contact de l’eau, même brutal et glacé, m’apaisa. Revenu à l’état de fœtus, libre dans un univers insonore, dont l’éternel horizon céleste venait d’être illuminé de manière incroyable, comme le premier flash de la vie : le dernier. Cet omniprésent calme aquatique fut éclairé par cette vision aveuglante, celle d’un Destin terminé pour laisser sa place à d’autres. Mais rapidement je repris mes esprits et sortis ma tête de l'eau. Le Harrier venait de percuter la base du noyau de la Shell dans un éclair de feu, illuminant l'onde de son ultime éclat.
Chip.
Les débris tombèrent par milliers dans l'eau alors que le feu rongeait le bâtiment. La Red Shell recommença à trembler, mais de plus en plus cette fois. Je l'aimais bien pourtant ce Chip. Je l'aimais. Malheureusement pour lui ce serait désormais Charon qui devrait s'occuper de lui. Le char avait changé, la personne qui y prenait place était la même.
Le bateau était à moteur, un petit qui pouvait abriter trois ou quatre personnes, blanc comme la neige, et naviguait rapidement au gré des vagues, parmi les débris fumants du Harrier. Rapidement, il s'arrêta à côté de moi, je cherchai l'échelle, y grimpai faiblement et m'écroulai sur le pont, les habits déchirés et mouillés de partout, des coupures plein le visage et les membres. Le ciel était beau. Le visage de mon Ange aussi, une aura solaire mystique l’entourant de toutes parts.
-J'ai votre mallette, fit-elle.
-Vous pourriez aussi me demander comment je vais... votre boulot n'est pas censé devoir me protéger ?
Elle haussa un sourcil.
-Pas contre un avion de chasse.
Bruit métallique, craquement métallique, carcasse métallique.
-La Red Shell, fis-je en me levant... elle va s'écrouler!
Effectivement, le feu avait envahi le noyau de partout et les passerelles de connections commençaient à se détruire, les étais de rapprochant du noyau en faisant mousser les eaux. Mon Ange rejoignit rapidement le gouvernail, et poussa une manette au maximum. Les moteurs rugirent, et un tonnerre blanc s'étala sur l'océan alors que le bateau s'éloignait rapidement de l'Enfer. Un des étais venait de percuter le noyau, provoquant ainsi l'effondrement d'un côté. Il fut rapidement suivi par un deuxième, et tout s'enchaîna rapidement; les étais se renversèrent et tombèrent dans l'océan alors que la flamme du noyau s'éteignait, étouffée par le bâtiment qui l'emmenait au fond des eaux. Puis, soudain, sans qu’on s’y attende, la base du noyau vola en éclats dans une lumière fulgurante, éjectant des débris de tous les côtés, et remontant jusqu’à son sommet, embrasant la tour métallique qui la terminait. Et aussitôt tous les étais furent emmenés dans les abysses alors que les échafaudages élevés au ciel s’embrasaient dans une série successive d’explosion d’une puissance inouïe. Et, subitement, la plate-forme entière s’écroula, soulevant un flot immense. Il y eut une vague, énorme, qui se rapprochait de nous.
-Plus vite! hurlai-je au pilote.
Elle poussa les manettes vers le maximum. Le bateau eut un sursaut, la vague quant à elle se rapprochait de nous, mais, heureusement, s'amenuisait au fur et à mesure, et lorsqu'elle nous atteint, ce fut en un ridicule petit soubresaut. J'en eus un sourire. Tranquillement, je m'assis sur le bord du bateau, et respirai un grand bol d'air. Je ne pus pas résister à l'envie de rire. Rire d'être en vie, même si une teinte amère, acide, nauséeuse, le ponctuait quelque peu. Puis je tournai la tête calmement. Un hélicoptère venait d'apparaître. Instinctivement, je sortis mon Glock, bien que vide, et le pointai en direction de l'engin. Le bluff marchait toujours, mais l'Ange se retourna et me dit calmement:
-Ils sont avec nous.
-Des amis de Seth ?
-Des amis à m...
Soudain le bateau tangua, et nous dûmes nous accrocher à la rambarde pour ne pas tomber. Mais pas à cause d'une vague, quelque chose de beaucoup plus gros. En regardant la mer, j'eus l'horrible surprise de découvrir une ombre gigantesque en dessous du navire.
-Le Ray! Plus vite, dis à ce cet hélico de se rapprocher!
Elle semblait stressée, mais pas apeurée, et sortit une radio de sa poche alors qu'elle mettait les moteurs à fond, une fois de plus. Le bateau partit à sa vitesse maximale, alors que l'hélicoptère se rapprochait. En quelques secondes il était au-dessus de nous, le puissant vent de ses pales me forçant à plisser les yeux, et je grimpai rapidement avec la mallette à l'intérieur, quelques hommes au visage austère m'accueillant comme il se doit, avec un regard noir et un automatique. Mais je n'avais pas le temps pour eux. J'aidai l'Ange à monter à l'intérieur, les commandes du bateau restant à leur position initiale. Et l’ombre se rapprocha très rapidement du candide véhicule nautique. Le deuxième coup fut fatal pour le bateau, et le Ray le brisa en morceau, sortant de l'eau dans de puissants éclaboussements. L'Ange faillit tomber, je la tins par le bras et ses jambes fines prirent appui sur les barres de l'hélicoptère, après avoir gambadé dans le vide durant quelques secondes.
-Remontez, vite! fis-je au pilote.
Le Ray avait plongé plus profondément dans le Golfe du Mexique, mais c'était, je le savais bien, pour revenir plus puissant encore. Alors que l'hélicoptère s'élevait, l'ombre se rapprocha de la surface et plongea avec une agilité surprenante. Les hommes à l'intérieur de l'hélicoptère commencèrent à tirer, mais c'était inutile. Le Ray n'avait pas pris assez d'élan, ou n'était pas assez puissant, et rata l'hélicoptère du bout de son menton de moins de quelques mètres, replongeant aussitôt dans l'eau glaciale avec un cri déchirant. J’aurais pu le toucher du bout des doigts…
-Où est-ce qu'on vous dépose ? demanda l'Ange.
-Base Checkpoint Lucas, Floride... appelez Nick Hayley, sur la fréquence 14.932, nom de code Jefferson Street, il vous fournira les coordonnées.
Subitement, je remarquai une douleur cisaillante à ma joue gauche. J’y glissai lentement mon doigt, et remarquai qu’elle saignait abondamment, laissant une traînée de sang chaud couler dans mon cou, jusqu’à mon torse. Probablement un débris qui a dû m’atteindre dans l’explosion, ou peut-être cette balle qui m’avait rasé de si près sur le Harrier… Je ne voulus pas savoir, je ne voulus pas me rendre compte que le sang continuait de couler, ici ou ailleurs. Je voulais juste que cette cicatrice se referme. À jamais.
Mon regard se porta sur la Red Shell. J'y étais venu avec un ami, j'y étais reparti avec une alliée, cet Ange. Je me retournai vers elle. Son visage me rassurait, mais mon coeur était encore trop engourdi par la perte de Chip. Pas le Chip de l'avion, le Chip qui me soutenait et arrivait à me faire sourire dans les pires moments, le Chip qui m'avait tant donné. Je lui avais tout enlevé. Mes yeux se forcèrent à regarder le ciel bleu, et la mallette que je tenais entre les doigts. Elle contenait une chose si puissante qu'un agent infiltré depuis des années s'était risqué à la voler. Deux camps qui s'opposaient une guerre farouche la voulaient tout autant, et un étrange camp inconnu voulait sa destruction. L'argent du Patriot importait peu désormais, car j'avais entre mes mains, peut-être, une arme capable de mettre fin au perpétuel combat entre deux puissances cachées.
Ryan Locke's biggest fight... for a quite long time.
Juste pour dire que je viens de récupérer Internet.
J'ai interêt à vite lire vos textes, vu que dans une semaine j'vais me ruer sur le jeu vidéo Lost.
Salut à tous.