Il partit dans la direction opposé de Falcon et Bullet. Je m´assis sur la table, entre Owl et Chip, et il s´écoula une longue minute de silence, durant laquelle nous écoutâmes Craig briefer l´ensemble de ses hommes. Son talent de leader, en le voyant ainsi maîtriser une parfaite éloquence, était indéniable.
-Que voulait-il dire par "les assassins, c´est trop peu pour toi?" demanda Chip. Ca me tracasse.
-Idem, répondis-je en observant Craig donner des ordres aux troupes pour l´évacuation.
-Il se comporte rarement de manière aussi directe avec un inconnu, dit Owl. Tu crois que...?
-Qu´il a quelque chose à voir dans l´histoire? dis-je.
Owl se tourna vers moi, et je croisai son regard révélateur durant un instant. Il pensait comme moi.
-Craig m´a dit que toutes les communications passaient par son unité. C´est impossible que ce soit lui.
-Les communications avec les Marines, dit Chip en riant. Les Russes et les Chinetoques émettent pas forcément sur la même fréquence. Voire même selon un système différent.
-Tu penses qu´il pourrait?
-C´est fort po...
-ILS SONT LA, IL A...
Tandis que l´homme arrivait en courant à l´intérieur de la salle, une rafale le perfora de haut en bas et il s´écroula au sol comme une pierre, coupé dans son élan. Aussitôt, plusieurs détonations firent trembler le sol, de la poussière tomba du mur. Mes pensées se vidèrent automatiquement de tout ce qui emplissait mon cerveau ; Chip et Owl avaient déjà renversé la table et s´étaient mis à couvert, tandis que la voix de Craig hurlait une dernière fois: "SUIVEZ LE PLAN A LA LETTRE".
Les lumières s´éteignirent. Les détonations commencèrent immédiatement à envahir la pièce, résonnant en sons puissants parmi l´agitation générale. Tentant de ne pas me laisser distraire par le bruit des coups de feu, des douilles et des hommes tombant à terre, ainsi que des nombreux cris qui ne faisaient que faire augmenter ma peur, je me saisis de mon Sig, tirai la culasse en arrière, et embrassai le bout du canon. Owl et Chip avaient déjà commencé à tirer, et venaient de se remettre à couvert.
-J´en ai eu deux, dit Chip.
-Un, dit Owl. Heureusement la seule lumière vient du couloir où ils arrivent tous, sinon ça pourrait...
Une autre détonation, bien plus puissante, éclata quelques part dans la pièce, et un souffle puissant nous fit tous trois tomber à terre. Chip dégagea un corps... ou un bout de corps, qui lui était tombé dessus, et proposa de rapidement trouver une autre couverture.
-C´est chacun ses emmerdes, désormais, et tant pis pour ces Marines! hurla-t-il au milieu du fracas. On a dû perdre déjà pas mal d´hommes, alors on finit cette putain de mission une bonne fois pour toutes!
-Allez-y! lui hurlai-je tout en tirant quelques salves au-dessus la table. J´ai autre chose à faire.
-Bob? cria Owl.
Je me tournai vers lui, tentant de discerner son visage dans la semi-pénombre. Son regard perçait le mien. Je hochai la tête.
-ON Y VA! hurla-t-il. Chip, couvre mes arrières!
Je me saisis d´une grenade qui venait de rebondir à mes pieds, la lançai en direction de la porte et commençai à courir. Je ne vis pas si on était en train de me viser, si même un ennemi m´avait pris en chasse ou quoi que ce soit de ce genre. La grenade explosa, me fit vaciller, et je sentis quelques fragments me taillader les jambes, mal protégées. Je titubai, mais profitai du flash de l´explosion pour me situer, et partis dans le couloir alors que Owl et Chip commençaient à effectuer un fou nourri. Me mettant rapidement à couvert, j´enjambai un corps qui gisait au milieu de l´étroit passage, et tentai vainement d´appuyer sur le bouton de la lumière. Lentement, je m´appuyai contre le mur, respirai un bon coup, silencieusement, et tentai de sortir de ma tête le son des combats sanglants, derrière moi, et des Marines battant en retraite. Je les voyais partir en direction des tunnels par où nous étions arrivés, Craig en avant, pour tenter de semer les troupes ennemies. Concentrant mon attention sur ma cible prioritaire, je sortis une lampe torche d´une poche intérieure et l´assemblai à mon Sig Sauer, l´accrochant sur la gâchette.
Aussitôt, le couloir tout entier fut éclairé... pour laisser à mes yeux le spectacle de nombreux corps mutilés, dans le passage. Ils semblaient tous s´être pris une balle mais, en observant un tout petit mieux, je vis que certains avaient la gorge tranchée. Je marchais dans une mare de sang noir, qui reflétait le halo de la lampe de poche éclairant un pan de mur sale et humide. Je m´avançai, lentement, en direction des toilettes, et c´est à ce moment-là que le simple fait de penser que la taupe était un simple Marine, qui plus est un vieil ami, me fit monter la moutarde au nez.
J´avais repris mes esprits de manière extraordinaire, et je m´en impressionnais moi-même, de par la méthodique froide de mon intelligence. Non pas que je fus réellement un être surdoué, mais il devenait on ne peut plus évident que Bob était avec les Russes depuis le début... Lors de la mission Downtown Denver, Bob était le seul Marine à avoir retourné sa veste quand tous les autres avaient trahi mon unité Fox-Hound. J´avais pris ça pour du coeur, de la compassion. Apparemment, il ne s´agissait que de peur: ce pauvre Bob avait eu la trouille de sa vie, quand je lui avais pointé ma P-90 dans la gorge, et lui avais demandé s´il était encore de leur côté. J´aurais mieux fait, alors, de lui sauter la tête. Il avait dû retourner avec les soviétiques, et maintenant qu´il savait que j´étais dans le complexe, il avait avancé l´attaque...
Derrière moi, les bruits de combats s´étaient amenuisés, et les rares coups de feu encore persistants devaient être pour achever les vaincus. Le reste des troupes n´allait pas tarder à arriver. Je tournai rapidement à un couloir, et ouvris la porte des toilettes, m´apprêtant à tout moment à envoyer Bob en Enfer. Ou du moins, dans un Enfer plus profond.
Je m´apprêtais à y trouver Bob, recroquevillé quelque part à m´attendre. Ce que j´y trouvai était pire. Ses râles sortaient du fond de la gorge, et devenaient le seul son perceptible dans ces toilettes pourries, plongées dans une pénombre angoissante.
-Nom de Dieu... Hound?
L´homme se retourna soudain: c´était bien Hound. A ses pieds tomba, la gorge en sang, un Marine qui balbutiait ses derniers mots en faisant des bulles de sang. Je redressai mon arme, et pointai le faisceau dans le visage de Hound, qui tenait à la main... une faucille. Mon coeur aillait péter dans ma poitrine.
-Ne bouge pas! Putain, bouge pas, ou je te trouve la peau!
-Tu te trompes, fit-il en levant vers moi ses yeux injectés de sang. J´ai observé leurs gestes, leurs moindres gestes, je...
-La ferme! sifllai-je entre mes dents. Putain, j´allais buter un pauvre Marine alors que t´étais déjà en train de...
Il leva sa faucille aux larges taches sombres dans ma direction, le regard injecté de sang.
-Tu... tu crois que je suis la taupe?
Il éclata d´un rire ignoble, et essuya sa faucille sur son pantalon.
-Non... non. J´ai tiré les vers du nez à quelques Marines, il semble qu´ils soupçonnaient l´un d´eux. J´ai pensé pouvoir en faire craquer un mais il s´est débattu... j´ai été, malheureusement, obligé de lui faire la peau. Les autres ont voulu s´en prendre à moi...
Le redressai le chien du pistolet, serrant la bouche en entendant des paroles si horribles.
-Tu comptes faire quoi, me descendre? Ca changerait rien, bordel, les forces ennemies sont déjà ici! J´étais à deux doigts d´arracher le nom du traître à ce salaud de Marine...
Je ne voulus pas en entendre davantage, et m´apprêtais à presser la détente quand une stun grenade vola à éclats non loin de moi. Je tirai trois, quatre coups, mais ils se perdirent dans le vide, et mon esprit divagua parmi les ténèbres nauséabondes de la pièce. Je crus entendre, ou percevoir quelques bruits de pas, avant de m´effondrer sur ce que je supposais être un cabinet de toilettes. Rapidement suivirent plusieurs coups de feu, des salves de mitraillettes, quelques crépitements, de détonations puissantes et des corps s´affaissant à terre. Je me laissai tomber sur les toilettes, fermai la porte, ou l´espèce de distorsion étrange qui semblait être un battant de porte, et mis le verrou. J´attendis, lentement, quelques secondes, quelques minutes, un temps qui ne paraissait être que noir, détonations et râles résonnant dans le plus profond de mon être. Je laissai ma tête tomber contre le mur, et pointai l´arme en direction de la porte, ou cas où quelqu´un essayerait d´entrer. Mes idées s´éclaircissaient... enfin. Et les bruits s´étaient stoppés.
-Lockheed?
C´était Hound. Sans attendre un instant de plus, je tirai un, puis deux coups en direction du son de sa voix, et vidai rapidement mon chargeur. Rapidement, je rangeai mon arme, sortis mon couteau dans le même coup, juste à temps car le haut de la porte fut déchiqueté par une salve de Remington. Je déverouillai rapidement la porte, et lorsque je l´ouvris, brutalement, je l´entendis percuter de plein fouet l´ami Hound. J´ignorai la masse d´ennemis tombés à terre, m´orientai rapidement grâce aux faisceaus de leurs armes, tombées à terre, et plaquai mon ennemi contre le mur. Il tenta de me repousser avec son fusil, mais je le pris entre les mains, lui décochai un merveilleux coup de pied entre les jambes, et tandis qu´il pliait en geignant, me saisis de son arme, et lui décochai un bruyant coup de crosse. Il s´écroula à terre, mais avant que je puisse faire un autre geste, l´un des soldats à terre, que je pensais mort, me tira le pied, et je m´écroulai lamentablement sur le sol humide, voire même innondé de sang. Avant que j´aie pu faire un autre geste, Hound, le nez en sang, venait me reprendre l´arme des mains, et me mit en joue quand trois puissantes explosions successives retentirent autour de nous, et que des bouts de mur se mirent à tomber, répandant une poussière dense autour de nous, et d´autres ennemies qui envahissaient la zone. Sans demander son reste, il me décocha un puissant coup de pied en pleine figure, et tandis que je me sentais valser sur le côté, totalement désorienté, il partit en faisant à nouveau feu sur les hordes d´assaillants. Et puis... le vide. Total.
La suite et fin... demain! ^^
http://www.youtube.com/watch?v=wHksYdoWLrk
Ma video/montage MGS4 est en ligne!
Et je tente de finir ma Tale demain... non, mieux, je le ferai! Arf...
Bon ben, entre autre à cause du site, je n´ai pu finir ma chronique avant 2008. Cependant j´ai bien avancé (65% environ de fini).
Donc comme promis, je posterais ma 1ere partie (sur 3, là je suis een train de finir la 2e partie) ce soir ou demain. J´attends vivement vos réactions pour me motiver je le cache pas.^^ J´attends aussi que Locke est fini sa tale avant de poster.
Ca me fait un peu chier de la poster comme ça mais bon (j´aurais préféré en une fois je l´avoue).^^
Pour Ripple..
http://www.servimg.com/image_preview.php?i=235&u=11450054
Je sais pas ce qui te prends o_O j´ai encore le droit de donner mon avis, de dire ce que j´aime ou pas, en plus c´est mon propre travail alors quand je dis que c´est de la merde, ba c´est de la merde quoi O_o . Et j´étais pas au courant que j´étais une espèce de machine a bannière O_O. Y´a pas écrit script sur mon front, suffit pas de me dire quoi faire et jte sort 10 bannière toute chaude... Alors je sais pas ce qui te prends, je te montre une bannière tu m´envoie chier mais d´une force, je te dis que j´aime pas le style que tu veux mais que toi tu veux... Ba écoute je le fais mais sans plaisir.... C´est encore une fan fiction amateur, fait pour le plaisir, pour se faire plaisir, je vois pas l´intérêt que j´ai a bosser sans plaisir.
Lockheed Tale I: Seattle - Inside Hell
12.Hellgate - Part III
Caporal Lockheed
-Ryan, ça va?
Ca bougeait... de partout. Je sentais des ondes de remous dans mes bras, mes jambes, mon torse, ma nuque. Et des coups de feu, partout... et, la voix de Chip, encore une fois. J´ouvris faiblement les yeux, et respirai le sang séché qui emplissait mes narines.
-Heureusement que je t´ai retrouvé dans ces chiottes à la con... Ryan?
Du sang séché, j´en avais aussi dans la bouche. Je me relevai lentement, et poussai Chip dans un bord du camion.
-Putain, Chip, on porte des noms de code pour faire joli sur la paperasse?!
-C´est bon, il est sur pattes, fit-il avec un sourire.
Je me redressai, et sentis un souffle glacé parcourir mes vêtements encore en sueur. J´étais dans un camion, bâché, qui roulait à toute vitesse à travers les rues de Seattle. Dans tous les coins se tenaient des Marines (aucune trace de Bob...), qui restaient la tête entre les épaules, fusil à l´épaule. À l´arrière, deux hommes étaient en train de tirer sur deux jeeps nous ayant pris en chasse.
-Où est Hound?
Chip écarta les yeux, tandis que quelques balles venaient d´éclater un bout de la charpente métallique du camion, en provoquant moultes étincelles.
-Quoi?
-Hound! C´est lui qui m´a envoyé dans les vappes.
-Tu déco...
-Non. Je l´ai surpris en train de charcuter du Marine (je fis ainsi peser un malaise général dans le camion). Je suis sûr que c´est lui le traître.
-Tu croyais que c´était Bob!
-Bob? Non, Bullet a probablement voulu dire autre chose, à son sujet. Hound était clairement en train de se farcir du Marine! (deuxième malaise général) Il a dit qu´il tentait de démasquer la taupe, mais je le crois pas. Il faut qu´on le retrouve!
-Hound..? Bon Dieu il doit être quelque part dans l´un des camions du convoi...
-Merde! Si on arrive à semer les ennemis, il pourra encore donner notre position. Il faut le démasquer, et le buter! Maintenant!
-Je lance un appel radio aux autres membres de l´équipe...
-D´accord. J´appelle Craig.
J´observai l´extérieur du camion, où un vent percutant de froid virevoltait en tous sens. Au-dessus de la ville et des... de la jeep nous poursuivant en faisant feu, d´énormes nuages blanchâtres s´avançaient: la neige commençait déjà à tomber. Je mis mon doigt à l´oreille, tout en sortant mon Sig et laissant tomber le charger vide.
-Craig.
Je sortis un autre chargeur de ma poche: .45 ACP.
-Ici Lockheed. Je crois avoir détecté la taupe.
J´insérai le magasin dans la crosse de l´arme, et tirai la culasse. Un cliquetis.
-Merde... qui?
-Je crois que c´est Hound.
Un silence. Je gardai le pistolet en mains, doigt le long de l´arme, tandis que la jeep qui nous poursuivait venait de s´arrêter, la tête de son conducteur ayant pété sous le poids d´une balle de 5.56.
-Qu´est-ce qui te fait dire ça?
-Je l´ai surpris en train de se charcuter des Marines... à la faucille.
Le malaise était cette fois-ci total. Quelques flocons entrèrent subitement dans le camion, la route étant déjà recouverte d´une fine pellicule de givre.
-Putain... merde, fit Craig. Il n´est pas dans mon camion, je sais pas où il... merde...
-Il est dans le même que Falcon et Owl, dit Chip. Ils disent qu´il a l´air nerveux.
-On l´a repéré, dis-je à Craig. Chip, c´est quel camion?
-Deux devant nous.
-Parfait. Craig, ne bouge pas.
Je coupai aussi sec.
-Chip, dis-leur de se tenir prêts à l´attaque. J´arrive.
-Comment tu vas...?
Je ne dis pas un mot de plus, rangeai mon Sig dans son holster dorsal et m´aggripai à la sortie du camion, et montai rapidement sur le toit.
-Fais quand même un peu gaffe... me conseilla la voix de Chip tandis que je mettais les pieds sur la toile du toit.
Le vent me fouettait le visage, et le froid m´engourdissait déjà les membres. Mais il était trop tard pour faire marche arrière... le convoi avait plus ou moins réussi à semer nos ennemis, et mieux valait se débarasser de Hound avant qu´il ne donne notre position aux forces sino-russes, ce qui ruinerait totalement la mission... et laisserait claquer une cinquantaine de Marines. Ou du moins ce qu´il en restait. Le camion qui était devant nous roulait assez loin, mais, subitement (je crus entendre Chip parler au chauffeur), le véhicule sur lequel je me trouvais accéléra et se rapprocha de l´autre. Je pris mon élan, courus sur le capot et sautai en direction de l´autre. Mes bras accrochèrent le bout du toit, me cisaillant les aisselles, et je balbutiai quelques excuses tandis que mes jambes virevoltaient à travers le camion.
-C´est bon, c´est rien... Juste mon chef qui s´amuse.
C´était Flint. Je souris, remontai sur le toit, et m´approchai de l´autre camion. Flint, lui aussi, ordonna au chauffeur d´accélérer, je pus à nouveau atteindre l´autre camion, dans lequelle je me laissai tomber. Immédiatement, Hound se leva, Remington en main, mais un coup de crosse de M-24 le fit vaciller et, avec l´aide de Owl, je le plaquai contre le verso le siège du conducteur. Je sortis mon Sig et le plaquai sous sa gorge, lui laissant tout juste assez d´oxygène pour respirer.
-Tu fais une grosse boulette, Lockheed, fit-il entre deux bouffées d´air. Si j´ai buté ces soldats, c´est parce qu´ils s´en étaient inutilement pris à moi je te...
-Ta gueule! hurlai-je, le regard noir et sadique. Tu les as massacrés... comme des chiens!
Il sourit. Un rire nerveux. Puis répliqua:
-J´ai rien à voir dans tes conneries... Un Marine m´a dit avoir vu un gars...Gator. Je t´assure que c´est lui... l´un des Marines me l´a dit! Il l´a vu lancer un appel radio.
-Gator? T´es sûr?
Mes doutes vacillaient. Un traître est toujours un excellent manipulateur.
-Gator bossait avec le président, rétorqua Owl. Il était probablement avec La-Li-Lu-Le-Lo... Donc patriote à mort, jamais il n´aurait fait quoi que ce soit pour les Russes ou les Chinois.
-La-Li-Lu-Le-Quoi?
-Ta gueule!
J´enfonçai un peu plus le canon dans son cou.
-Réfléchis un peu, Owl, il se fout de nous! Il était à la CIA, ce connard là que je tiens en joue... il était aussi directement manipulé. L´un d´eux est donc forcément un traître.
-Dante?
-Ta gueule, Owl, ta gueule.
-C´est vrai, vois les choses en face... Dante a très bien pu...
-Owl, ferme ta putain de gu...
Arrêt sur image.
Lockheed Tale I: Seattle - Inside Hell
13.Extraction
Caporal Lockheed
Les hélicoptères se déployaient en masse sur le parking. Le timing était entièrement parfait, les Marines avaient à peine le temps de sortir des camions qu´ils s´entassaient aussitôt dans les hélicoptères qui partaient vers un camp de base de Fox-Hound. Un BlackHawk signé des armoiries de Fox-Hound m´attendais, lorsque je débarquai en trombe, dans une jeep chinoise qui faillit être plombée par deux Marines qui croyaient qu´elle avait pu passer ainsi les trois hélicoptères Comanche qui survolaient la zone. Je freinai brutalement à quelques mètres de la piste, et tirai le frein à main pour ne pas partir dans le décor, le sol étant devenue une patinoire géante. Je sortis en titubant, tentai d´oublier la douleur dans ma jambe lorsque j´étais tombé du camion, la douleur dans mes bras et le visage des éclats de verre lorsque j´étais passé à travers la vitre, et la douleur omniprésente qui m´accompagnait quand j´étais tombé sur le toit de l´immeuble. La douleur d´avoir abattu deux hommes en ne sachant pas réellement lequel était un traître, elle, n´était que purement secondaire, si elle existait bien.
-J´ai besoin d´aide! hurlai-je faiblement.
Aussitôt, Falcon et Chip sortirent de l´hélicoptère et accoururent vers moi. J´ouvris la portière passager, tirai Hound du siège et le mit entre les bras de Chip.
-Il est dans un état critique, je crois... mais il respire encore.
Falcon m´aida à marcher jusqu´à l´hélicoptère. A peine fus-je assis sur un siège, la ceinture mise, que l´appareil s´éleva, et s´éloigna de cette ville maudite, la porte directe en direction de l´Enfer. Je laissai ma tête tomber contre le dossier, et respirai un bon coup. Je demandai à Chip du matériel de médication... Craig, de son côté, m´observait déjà depuis un moment, quand il me demanda enfin:
-Tu as des nouvelles de Gator?
Je reniflai, ouvrit la boîte pour trouver un peu de POL et lui répondis calmement:
-Il s´est fait avoir entre deux unités Russes et Chinoises.
Je levai vers lui un regard presque empli de compassion:
-Il a donné... tout ce qu´il avait.
-Et... Bob?
C´était Falcon. Son ton était presque tremblant. Je ne lui adressai pas un regard.
-Je l´ai pas revu. J´espère qu´il s´en est sorti. Les pertes ont été lourdes.
Je mis une autre seringue dans la poche de ma veste, et refermai la boîte. Je laissai un instant mon regard divaguer dans les profondeurs du ciel enneigé, avant de me rendre compte qu´une voix me murmurait encore, au plus profond de mon esprit:
"Et le mec derrière toi, couché par terre et qui a vraiment l´air claqué s´appelait il y a trois minutes, Hound! Un soldat d´une dextérité énorme et qui..."
Mission Accomplie.
28 Février 2027.
Rapport de mission: Opération de Sauvetage dans la ville de Seattle.
Nombre de Marines morts aux combats: 24.
Nombre de Marines sauvés: 61.
Nombre de déserteurs Marines: 1.
Nombre de soldats de Fox-Hound morts dans la manoeuvre: 1.
Notes: Avant la mission, drogues ont été volées dans la base. Jamais retrouvées. Capsules vides laissent à penser que l´agent Hound en aurait volontairement abusé, dans un but inconnu. Jamais prouvé.
Voilà, ma première Lockheed Tale est donc terminée!^^ Je vous laisse, avec la jugeotte qui vous caractérise, deviner qui est le traître et la signification du rapport de mission!^^
Sur ce, une merveilleuse année 2008 à tous! Qu´elle vous remplisse de joie, et tout le tralala qui va avec!^^
2008, l´année d´émancipation MGHS!^^ J´ai hâte d´y être.
Prochain rendez-vous avec l´ami Thunder: début 2008. Chronique des Six Ans n°I: (Barcelona Wave The Patriot´s Case.
A très bientôt, donc...
C´est pas un rapport ça, c´est un télégramme. XD
En tout cas bravo, t´as réussi à finir.
Et Stone (*en a marre de se justifier pour la 1000e fois*), je te fais un résumé façon gogol, vu que t´es gogol aujourdhui ok ?
Aller c´est parti :
Il y a 4 jours :
Moi : Stone il faudrait faire une bannierre, mais ATTENTION, un truc sérieux, il faudra avoir un logo fixe hein, si tu en fait une que tout le monde kiffe, on la garde pour de bon et tu fais des bannieres que sur ce thème ok ? pas de nouveau logo impulsifs à chaque nouvelle banniere ok parce que je te connais ? Tu comprends ?
Stone : Ok ok !
Moi : T´es sur hein ? sinon c´est pas la peine...
Stone: oui.
Bref, tu fais une banniere qui plait à tout le monde, on garde le thème. Et tu continues meme à faire des essais sur d´autres thèmes. Problème réglé quoi.
Et deux jours plus tard tu me sors une autre banniere qui n´a rien à voir parce que tu changes d´avis ?. ..
Imagine le graphiste de jv.com, s´il changeait d´avis tout les deux jours... Plus personnes ne comprendrait rien au site si on l´écoutait... Sans compter que là je t´avais grave prévenu.
MGHS c´est fait pour s´amuser, mais le site est fait pour tout regrouper, si t´as pas compris ça, t´es pas obligé de participer, je t´avais prévenu...
Résumé gogolien terminé.
Et t´a vu la bannière que je j´ai fait là ? Je suis pas graphiste professionnel, je suis à peine un débutant, comment tu peux OSER me demander faire strictement le même, j´essaie des trucs, toujours plus de trucs et j´essaierais toujours des trucs ! DONC PARDON oh grand Ripple d´avoir fait un truc différent pour avoir ton avis, car si tu restes avec tes caches œil, tu risques de louper le coche !
Donc je t´ai fait un truc comme tu le désire pour que tu me débloques, donc tu me débloques et on oublis, et je suis loin d´être le gogole dans l´histoire, c´est juste toi qui est borner à un seul type de création. Car moi je penses que c´est ton boulot qui te stress car demande à Lochkeed ou Matt, je suis de très bonne humeurs car aujourd´hui j´ai fait 17 bannière différentes pour des gens, et j´ai écrit un texte que je vais poster tout à l´heure. Revois donc ton jugement. Car moi j´ai compris les conséquence.
Tu ne veux que ce que je t´ai déjà fait ? Je le ferais, sa sera chiant pour moi car en plus contrairement à un graphiste qui serait payer 12€ le Quart d´heure...Donc si tu veux pas de moi tu devras payer de ta poche, moi je fais bénévolement car je veux m´investir pour le site, la fan fiction et le forum que j´aime depuis 2 ans.
Donc je te remet le truc que tu m´as demander.
http://www.servimg.com/im[...]=235&u=11450054
On va pas terminer cette année MTS (quoique la pire année jamais vue sur le topic question avancée XD) sur un coup de gueule!^^
Ripple a des buts nobles et s´énerve facilement; Stone a juste envie de faire ce qui lui plaît, et se prend pas trop la tête. Enterrez la hache de guerre: Stone, garde les anciens modèles, et fais-nous de wonderful bannières!^^
Le réveillon MGHS...
Ripple: Yeah c´est le nouvel-an.
Togo: Ca fait longtemps qu´on m´avait pas souhaité bonne année moi...
Ripple: On sait, un an, Togo.
Togo: Non... quatorze ans. Personne ne n´aime, bouhouhouhouh...
Ripple:...
Stone: Mouhahaha vive le nouvel-an, on va pouvoir faire des guirlandes de tripes! Mouhahaha!
Chip: Qui a vu le stock de champagne?
Bullet: DES PETITS LAPINS ROSES!!!
Bullet: C´est bon les gars, je déconne...
Saladin: Whoua les gars, 2008 sera l´année de découpage en masse avec les sabres, huhu...
Naked: Bonjour, vous avancez? Ah d´accord... je vais aller tuer des Genmas, hein, à plus...
Mecha: Reviens-la toi...
Tout le monde: Hé! T´es de retour?
Kenneth: HAHAHA! WAAAAZAAAAA!
Togo: WAAAZAAAAA!!!
Stone: WAAAZAAAHAHAHAHA!
Locke: WAAAZAAAA...
Ripple: ...AAAAAAAAA...
Naked: ...AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA...
Pliskin: ...AAA... humpf!...AAAAAAAAAAA...
Bullet: LAPIIIINS!
Chip: Au fait, où est Falcon?
Hornet: Sous la table... avec Kyle.
Chip:
Ripple: Droguons-nous!
Locke: Attends... mh... délicieux ce champagne, et que des voluptueuses petites bulles la saveur merveilleuse remonte en...
Naked: Yay je reste, les gars!
Kenneth: Bonne année 2008!
Ripple: Ouais bonne année!
Stone: Bonne et sanglante année!
Tout le monde: BONNE ANNEE!!!
Ryan Locke: Vous verrez, en 2008, ce sera mieux. Encore mieux. A très bientôt, sur MGHS.
What shall we die for.
12 Mai 2027, environs de Santa Anna, 82°f au sol.
Le bruît des pales de l´hélicoptère me réveille, nous volons tout droit vers l´enfer, Santa Anna. Cinq black Hawk sur la droite, cinq sur ma gauche, combien sur l´horizon, je ne sais les compter, le soleil naissant m´éblouit. Nous sommes partis de Santa Fe tard cette nuit et nous sommes enfin en vue, de cette ancienne belle ville, si je me souviens bien, dans un temps où la paix régnait sur le monde, je ne sais plus quand, ça dure depuis trop longtemps. J´ai sûrement oublié la date, mais je sais que j´avais emmené ma fiancée dans cette idylle au bord de la mer. Maintenant, je vais y semer la mort, la désolation, je suis ce qu´on a formé, un soldat, au service des USA. Cinq par hélicoptère, c´est le nombre de soldats que nous sommes actuellement, combien rentreront? Un est à la mitrailleuse, un autre laisse pendre ses pieds, le troisième est à mes cotés il inspecte avec minutie ses armes, il tremble, de longues gouttes coulent de son front et tombent avec un petit bruit sur son M4. C´est le dernier qui m´intrigue, me fascine, me hante, il est comme la 1ere fille que l´on voit, il est ce que l´on veut, il est l´opposé de nous, il a l´assurance que je veux avoir. Dans son regard, un feu brûle, un feu presque démoniaque, un feu continu, un feu qui a soif de sang, de cris et de larmes. Le genre de feu qui attise le vôtre, un brasier gigantesque se créée alors, prêt à déverser toute la haine du monde connu pour créer l´apocalypse. Mais son regard passionné n´était pas pour nous, nous ne sommes pas ses camarades, je ne sais même pas si il en connait la définition. Non car lui-même est autre chose, il n´est pas soldat, aucun soldat ne vas au devant de la mort le sourire sur le visage et le cigare au bec.
Assis à même le sol, il fume et c´est interdit mais monsieur s´en fiche. Il n´est pas soldat, ce n´est pas son métier, il n´est pas réserviste, il est Patriot, il veut se battre, il est bénévole mais il n´a pas peur, il a le regard lointain mais avec ce feu contenu, prêt à déverser toute la haine du genre humain, il hume, inspecte, c´est un animal, un être démoniaque, de ceux qui sont tapis dans l´ombre et que l´on tue. Mais lui, il est là au grand jour naissant sur un nouveau conflit, il regarde vers Santa Anna, non comme un lieu de deuil, mais comme un terrain de chasse ; je n´ai jamais ressenti ça chez nul autre, personne ne m´a jamais fait peur, ma mort, la guerre, ces choses-là me font peur, je dois maintenant ajouter cet homme à ma liste mais qui est il ? Il se tourne vers moi, il me fixe, j´ose à peine faire de même ; la ruse, la haine, toute mes pensés les plus mesquine sont reflétées dans son œil sinistre. Il est mon opposé, il est l´opposé en lui-même, le négatif du monde : sa tenue militaire est différente, motif urbain, j´ai un treillis réglementaire, il est plus grand, il est plus fort sans l´ombre d´un doute mais il m´envie, ce qui m´identifie, il l´envie, il envie ma vie, il me sonde, il veut être moi, alors que je ne demande qu´a être lui ! Changeons, puisqu´il le veut, vite, je n´en peux plus, il est là, il me regarde avec désinvolture et moi homme faible qui ne demande qu´a être lui ! J´hurle alors... Tout le monde se tourne vers moi, je suis tremblant, de la fièvre ? Peut être, mais je transpire. Il sourit et se retourne pour regarder son futur terrain de chasse... Santa Anna.
On se pose au abord de la ville, il saute de l´hélicoptère, il est pressé, la mort l´appel. Il est le premier à descendre, il avance droit vers la cible, nous lui emboîtons le pas, c´est un guide, un guide mortuaire nous conduisant à nos cercueils et tombeaux de gravât, de boue et de poussière. Je ne comprends pas ce qui m´a pris, cette intensité, ce regard, cette haine, il englobe tout, il absorbe la lumière, c´est un puits sans fond de haine, j´y ai goûté... comment m´en passer ? Il est la cocaïne que je n´ai jamais eue et que maintenant, je désire. Nous le suivons, les ordres nous ont été donnée voilà deux jours, les Russes nous envahissent, nous allons les déloger !
Il avance d´un pas rapide, que la mort soit douce et rapide ! Que les balles nous tuent ! Il grimpe sur un monticule de gravât, un panneau indiquant l´entrée dans la ville est tout proche. Le panneau Santa Anna est criblé de balle, enfin nous y sommes, l´heure de la fin à sonné pour les faibles. Ma drogue lève son M4 au dessus de sa tête, en le tenant avec un seul bras, l´autre étant ranger dans sa poche. Il prit la parole de sa voix grave et haute en assurance :
« - Aujourd´hui ! Rien n´est acquis ! Rien n´est à nous ! Même nos vies, nous allons la donner pour un idéal, un idéal créé voilà de longue année où je n´étais même pas né. Aujourd´hui en ce lieu si commun pour nous Américains, nous allons lutter contre un envahisseur qui ne connait rien de ses terres qui sont les nôtres ! Nous sommes ici pour mourir, pour nos familles, pour qu´un idéal prochain puisse régner ! Nous allons mourir ! Mais ce jour n´est pas arrivé, nous devons d´abord vaincre un ennemi nombreux, habile et rusé, nous n´allons pas en guerre contre le terrorisme, nous n´allons pas en guerre pour la démocratie ! Nous allons en guerre pour nous ! Pour que chacun ait un foyer, une maison et un toit au dessus de la tête ! Qu´un enfant gambade dans le jardin et que nos épouses demeurent libre, pas aux mains de tyrans ! Ce jour va enfin arriver ! Le monde a été atomisé, le monde que nous avons connu est mort ! Enterrons le passé et ressassons les trouvailles d´avant cette 3eme Guerre Mondiale ! Construisons une maison sur nos acquis mais pour cela, soyez rapides, puissants, et n´ayez pas peur de la mort car MOI, je n´ai pas peur d´elle ! C´est elle qui me craindra et apprendra à me craindre !»
Il hurle, un cri noble, un cri que devaient pousser les antiques chevaliers à l´aube de la bataille et lui, il a cette force. Il pousse alors les soldats à aller ce battre, il fait de grands gestes, amples et rassurants tandis que la bataille fait rage ! Il prend néanmoins les commandes de tout un escadron de cinquante hommes, il hurle des positions, il tire lui aussi, abattant sans cesse, n´étant toujours qu´effleuré, seize des notres sont déjà tombés, il jubile, il s´affirme, il n´est pas soldat, il n´a pas l´allure d´un soldat, une aura noir émane de lui. Il n´a rien d´un soldat, car face à la mort... Il sourit. C´est alors qu´ils arrivent, un commando russe, ils fondent sur nous comme l´aigle sur le saumon, et on a beau être frétillant, on se fait bouffer quand même. Il est habile avec son automatique, usant avec parcimonie ses balles, visant le cœur et la tête, je l´imite pour vivre, car je veux vivre comme lui, je veux m´endurcir et comprendre la vie comme il l´a comprise. Et là l´impensable ! Une balle ! Puis deux l´atteignent ! En pleine poitrine, il prend juste le temps d´ajuster son arme et il descend les quatre derniers Russes d´une rafale qui lui ressemble tellement... Bestial. Puissant. Précis. Il tombe à genoux, ses cheveux, dégoulinant de sueur colle sur son visage immaculé de boue, il lève son œil vert vers moi, je le regarde, il me regarde, une incompatibilité est alors saisissante, il est un guerrier, je suis un pantin, les autres sont des pantins, lui il ne l´est pas car il savait ce qu´il risquait, comme en témoigne la plaque de titane cacher sous son équipement. Il se relève, même pas fébrile alors qu´une seule balle comme il a reçu, traverse os et organes. Deux gros hématomes apparaissent déjà, un vers le cœur et l´autre dans un poumon, sans cette plaque il serait mort. Je suis obligé de lui parler, dans cette chaleur, cette puanteur, la saleté dégouline de nos cheveux boueux, alors qu´une légère marre de sang se crée à nos pied, emplie du sang d´alliés et d´ennemis... Car partout le sang est rouge, sombre.
« - Qui es...tu ?
- Appel moi Stone. Mais entre nous... Si on te le demande, dit que tu n´es pas au courant.... »
THE HISTORY OF STONE ! Partie numéro une.
Un bon année à tous les fiqueur de cette fic. Et au forum MGS 3 aussi tiens !
Cette année, on passe à la vitesse supérieur, on passe de MTS à MGHS ! ^^
Bon allez les gens, continuons sur notre lancée !
Des textes à gogo, tous très joliment écrits ^^.
Des bonnes tranches de rires !
Des auto-parodies en masse...
Et que Joyeuse soit notre année 2008 !
( Bisou à tous XD )
Stone je te l´ai déjà dit sur msn, mais pour moi cette intro, question ambiance, est une vraie tuerie. Ton meilleur texte.
Ripple, on garde nos délires, pour mettre en goodies sur le site?^^
Yo à tous !
Stone pour ton texte, j´ai lu un peu mais comme je l´avais dit pour Thunder, je préfère voir des chroniques que des tales, si jamais tu continues je ne lirais probablement pas tout de suite. (Juste pour prévenir au cas ou je donnerais pas d´avis direct sur le texte).
Sinon j´ai regardé les stats de notre site... Curieusement le plus grand nombre de traffic dessus vient des Etats-Unis. Oo comprends po. Ptet la mise en ligne.
Vu que je ressens un ennui profond, je me lance de suite dans un texte monumental...ou tout du moins j´espère qu´il le sera.
Pour ce qui est de mes Chroniques, j´en est une toute faites qui attend d´être postée...datant un peu sa qualité n´est pas génial, je parle d´un point de vue littéraire...
Idem pour ma première. Que je poste quand vous voulez!
Saladin, envoie déjà ta Chronique!
(Ripple pourra envoyer la sienne après ou pendant, étant donné qu´elle n´est pas totalement finie, il pourra fignoler, non? )
Oui c´est pour cela que je ne l´ai pas posté maintenant, d´autant plus que je suis en arrête maladie et que je suis à 70%, ce serait vraiment idiot de ne pas la peaufinner à donf.
Et symboliquement je dis ça maintenant car le téléfilm Stargate mettant fin à une bonne partie de la série a été diffusé sans peaufinnage total des effets et en qualité VHS... Et j´ai du le forcer à le voir, moi puriste, car on s´amuse à spoiler des topics sur le forum ou je modère.
Enfin bref tout ça pour dire je préfère encore peaufinné un peu mon texte avant de le poster.^^
Séjour en Russie…
St-Petersbourg, la froide :
Good Morning St-Petersbourg :
- Tu es bien arrivé, le vol fut confortable ?
- Plutôt bien oui, le temps a reprit son droit, cette base est recouverte par la nature.
- Tu te doutais bien que tu ne trouverais que des ruines, rien d’utilisable…
- J’ai fait le tour de la base Jack, plus rien n’est utilisable, tout ce qui n’a pas brûlé ou explosé a été détruit par l’usure du temps.
- Saladin, pourquoi avoir choisi de retourner sur cette vieille base en Russie, elle ne représente plus rien.
- En effet Jack, l’hélico m’attend, je vais à St-Petersbourg, je te contacte une fois là-bas.
- Par radio ou codec ?
- Codec.
Je stoppai alors la conversation par codec avec Jack, trois mois s’était écoulé depuis l’attaque de Foxhound, j’en avais appris pas mal sur les Patriotes grâce à Claire, trop peut-être. J’avais juré vengeance envers U-155, j’avais rencontré de nombreux soldats, Lockheed par exemple, mon corps s’était vu affublé de cette armure d’acier, me rendant désormais invulnérable…aux balles en tout cas. Cet informateur m’avait dit de le rejoindre durant cette semaine, à la bibliothèque de St-Petersbourg, m’affirmant qu’il avait des informations a me donné sur U-155, son identité il ne me l’avait pas donné…il m’a juste dit que je le reconnaître car il m’appellerait par mon vrai prénom, Raphaël. Je grimpais de nouveau dans l’hélico, pourquoi être venu ici, alors que ma source d’information n’est pas claire…un piège, sûrement, je saurais y faire face. J’étais venu attiré comme un aimant, car cet homme connaissait mon prénom, seules deux personnes connaissaient Raphaël, la première est morte, c’est moi qui l’ai tué, Sonali. La deuxième était toujours en vie, mais c’est impossible que ce soit lui qui m’est appelé, sûrement trop occupé, Naked. L’hélico s’éleva lentement du sol et entama sa morne avancée vers St-Petersbourg, là bas Jack et vingt de mes meilleurs hommes étaient réunis, installés dans un hangar désaffecté, réaménagé en mini-base le temps de notre voyage en « Mère Russie ». Une fois arrivé là-bas, je devais contacter Jack pour qu’il vienne me chercher à l’aéroport, qu’y a-t-il de mal a atterrir en hélico à l’aéroport de St-Petersbourg, lui avais-je demandé, Jack m’avais répondu que faire atterrir un General terroriste dans une zone civile ne pouvait être une bonne chose…au bout d’une heure de vol l’hélico se posa sur la piste, comme prévu il n’y avait personne, tu m’étonnes, pendant la guerre le moindre avion à l’horizon se faisait abattre…les aéroports étaient tous désaffectés. Seuls des petits vols nationaux subsistaient encore. Je mis un pied à l’extérieur de l’hélico, un de mes hommes me passa ma valise…je fit quelque pas:
- Good Morning St-Petersbourg…
L’hélico s’envola, dans le vacarme de l’hélice je ne pouvais discerner le moindre bruit, et pourtant une roquette tirée depuis le bout de la piste détruisit mon hélico, je fut soufflé par l’explosion et projetée plusieurs mètres plus loin, le temps de me relever plusieurs Mercedes noires s’étaient réunies autour de moi me bloquant toute retraite, des hommes, tous le visage masqué et habillés d’un costar cravate, me braquèrent, M-16...l’un d’eux, armé d’un Tula-Tokarev s’avança et me dit dans un Russe parfait:
- U-155 sait déjà que tu es là Saladin !
- C’est bien…vous savez que vos balles ne me feront rien ?
- Nous sommes au courant en effet de la réaction au traitement que vous a prodigué Naomi Hunter.
- Je n’ai donc rien à craindre…
- Cela reste à prouver !
Il se baissa et les autres autour me canardèrent sans somation, malgré le fait qu’aucune des balles ne pouvaient réellement m’atteindre, les nombreux chocs me secouèrent un peu, devais l’admettre. Une fois leur chargeur vidé, j’ouvrit instantanément ma valise, de laquelle je sortis mes deux Socom…mes coups partirent, ces imbéciles n’auraient pas dus m’encercler, il me suffisait de tourner sur moi même pour les fauchés un par un, à peine arrivé je tuais déjà, une autre voiture arriva et s’arrêta un peu à l’écart, l’homme qui avait détruit l’hélico descendit de la voiture, un Stinger sur l’épaule, il tira, les hommes encore en vie qui m’encerclaient se ruèrent hors du bourbier afin de trouve refuge plus loin, je courus moi aussi, je grimpais sur le capot d’une voiture lorsque la roquette fit exploser l’une des voiture, entraînant avec elle toutes les autres dans un enchaînement trop rapide pour que je puisse m’en sortir, je fut soulevé dans les airs et retombais lourdement au sol, mes yeux se fermèrent d’eux mêmes, ce serait trop con de me faire avoir comme ça ! Je réunis le peu de pensée intactes qu’il me restait afin de recouvrir mes esprits et repartir à l’assaut…je titubais sur les premiers pas mais ma récupération fut rapide et je fondis alors sur le type au Stinger, il était blême de me voir aller aussi bien…une balle entre les deux yeux s’en était fini de lui, j’entrepris de briser la pare-brise et d’extirper le conducteur par le trou creusé dans le verre, ses vêtements se déchirèrent et de longue estafilades sanglantes recouvrèrent ses vêtements de sang, une balle pour lui aussi. Les autres qui m’avaient encerclés, enfin les survivants coururent aussi vite qu’ils purent, pensant être hors de ma portée, ils étaient 7 exactement, ça tombait bien, il me restait 14 balles…alors qu’ils couraient je pris soin de décocher dans la cheville de chacun d’entre eux une balle, ils tombèrent tous au sol, je n’avais plus qu’à marcher pour les rattraper. Lamentable, au lieu de reprendre leur course malgré la douleur, ils restaient au sol, tous se tenant la cheville des deux mains, les sept dernières balles me servirent à tous les achevés. Sauf le dernier, celui qui m’avait parlé quelque minute plus tôt:
- Épargnez moi, je vous dirais où se trouve U-155 !
- A mon avis tu ne dois pas en savoir plus sur la localisation d’ U-155 que moi…
Il tremblait de peur, le pauvre, je pointais le canon de mon Socom vers son front, j’appuyais légèrement sur la gâchette, je souris et lui adressais:
- Cela est prouver !
Le coup partit, ôtant la vie à ce dernier adversaire. Je portais ma mai sur mon oreille:
- Jack ?
- Saladin, tu es à l’aéroport ?
- Oui, l’hélico est détruit, j’ai du m’occuper de quelques emmerdeurs.
- Pas de mal ?
- Un peu sonné…
- On arrive.
- Bien.
La conversation terminée je pris le temps de fouiller chacun de ces hommes, ou en tout cas ceux qu’avaient pas cramés dans l’explosion, aucun papier, juste des munitions, armes de poings, etc…ils avaient même laissés leur clé de bagnole sur leur voiture…une chose attira mon attention, cet aéroport était vraiment désaffecté, le feu devait se voir de loin, pas de pompiers, pas de vigiles, ou de simples concierges, pas de flics, rien. Un camion blanc arriva peu après, Jack descendit en premier, suivit par cinq hommes armés qui eux descendirent par derrière, il émit un sifflement en voyant le bordel qu j’avais déjà semé:
- On peut dire que tu perds pas ton temps !
- Je t’emmerde!
- De mauvais poil, tu verras, si tu veux du calme,, dans cette ville t’en auras, y’a pas un chat…
- De quoi ?
- Je t’expliquerais en route !
Je grimpais, place du mort, Jack remis le contact une fois les hommes montés, nous partîmes…
Premier morceau de la première partie de ma première chronique...jcrois que je peux pas mieux résumer XD.