Sweet possible (probable) demain
Et ben non la sweet ne sera pas pour aujourd'hui
POur aujourd'hui alors ? :shauni:
Titeplaît :ouin:
Désolay tout le monde, mon pc a rendu l'âme, j'écris depuis chez un ami :'(
J'espere que ça ira bientôt mieux
Chaud.
RIP.
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"Les lois prohibitives ont tendance à renforcer ce qu'elles voudraient interdire. C'est le point sensible dont toutes les professions juridiques de l'histoire se sont servies pour assurer la stabilité de leur fonction."
Création. Exposition. Contamination.
http://fic-contamination.eu
AMIS LECTEURS
Je vous annonce solonellement que mon ordinateur devrait être bientôt réparé.
Pour fêter l'évènement, je vous propose donc:
Une? Non. Deux? Nooooon. Trois oui trois sweets en trois jours, et ce à partir de ce soir ou de demain (selon quand mon ordi reviendra )
Alors, merci qui
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"Les lois prohibitives ont tendance à renforcer ce qu'elles voudraient interdire. C'est le point sensible dont toutes les professions juridiques de l'histoire se sont servies pour assurer la stabilité de leur fonction."
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Yesss mon pcay est réparé
Sweet pour bientôt
Et voici la sweet
[ Il se sauvait dans la nuit,
Chassant le vent, chassant les bruits,
Terrible et tellement précis,
Le chasseur pourpre était ici.
Ancien humain, nouveau chasseur,
Mais le pouvoir a pervertit son coeur,
Des humains il se dit le défenseur,
Et des autres espèces, le pourfendeur.
Combien de temps cela durera-t-il
Son âme se balance, en équilibre sur un fil,
Le temps lui est compté, le Mal germe en lui,
Bientôt il prendra le contrôle de son esprit.
Car une mystérieuse horreur lui est arrivée,
Chasseur il était, démon il deviendra,
La fin est sur lui, âme damnée
Condamné à errer à tout jamais.
Son nom, il le tient des ténèbres grandissantes
Desquelles sont issus ses yeux terrifiants,
Il a soif de destruction, sa faim est lançinante
Le chasseur pourpre prendra vite goût au sang. ]
<< Contes et légendes de notre temps >> de Vain Salquiss
La Grande Salle.
La pièce la plus importante du Manoir. Le lieu ou je devais obtenir mes réponses. Le lieu ou ma vie changerait à jamais.
La pièce dans laquelle je perdis mes derniers semblants d'Humanité.
Elle était vraiment immense. L'on aurait facilement pu y faire tenir entièrement une résidence de taille moyenne. Il aurait fallu une dizaine d'hommes montés les uns sur les autres pour en atteindre le plafond. Apparemment, les deux étages de la propriété n'existaient pas à cet endroit. Le plafond de cette pièce correspondait en hauteur avec celui du second étage. Encore aujourd'hui, j'ignore pourquoi l'architecte a choisit de la bâtir ainsi. peut-être était-ce dans le simple but d'attirer nos regards sur les magnifiques fresques qui décoraient le haut de la salle. Ou bien était-ce un simple caprice? La raison m'importe peu.
Les fresques. Toutes racontaient le même type d'histoires. Elles représentaient de terribles scènes de batailles, ou d'innombrables représentants de diverses espèces perdaient la vie dans de futiles et incensés combats. Pas seulement des êtres humains. Il y avait également des vampires. Pâles, les pupilles rouge sang, un regard carnassier. Il combattaient furiseusement avec des chevaliers en armure noire, sous un ciel sans lune. Jamais je n'avais entendu parler de tels soldats.
Je jetait un oeil sur la fresque suivante, située non loin de la première. Cette fois-çi, des démons anciens étaient représentés. Les deux espèces se battaient l'une contre l'autre avec une férocité que l'artiste avait reproduit avec un talent rare. Je reconnais qu'ils étaient très beaux. Les démons d'eau, dont le corps lui-même était en fait constitué de milliers de particules d'eau, étaient sans doute la plus magnifique des deux. L'on les voyait sortir d'un lac, leur corps s'étirant à l'infini et se reconstituant grâce au loch situé à proximité. Ils se jetaient sur leurs ennemis, les transperçant de leurs yeux argentés. A côté d'eux, nimbés de flammes, l'on pouvait voir les démons de feu. Des yeux dorés, de longues ailes s'étirant dans leurs dos, une magnifique queue qui servait à certains d'arme afin d'étrangler leurs adversaires. Tout comme les anciens aqueux étaient uniquement composés d'eau, les anciens de braises étaient, des pieds à la tête, totalement en feu. Des pieds aux cornes pour certains d'entre eux. On eût dit que les enfers eux-mêmes les avaient recrachés dans notre monde. C'était peut-être d'ailleurs ce qui s'était réellement passé.
Ces deux superbes fresques étaient entourées de deux cercles emmarbrés. Ils se trouvaient aux extrémités de ce plafond immense, allant d'un côté à son opposé. Et au centre de ces deux merveilles se trouvait l'impensable. Une oeuvre à couper le souffle, dont la taille était suprérieure à celle des deux autres réunies. Un gigantesque champ de bataille s'étendait sous mes yeux.
Amlachs contre chasseurs.
J'observai, ébahit, ces deux ennemis mortels s'affronter dans la plus sanglante bataille à laquelle je n'avais jamais assisté. J'eus envie de crier, de les avertir du danger imminent tant la scène qui se déroulait sous mes yeux me semblait réelle. Aucun son ne sortit de ma bouche.
La peau, lisse comme l'ébène des amlachs, et leurs yeux nacrés contrastait avec les armes semi-automatiques et les lames des chasseurs. Les deux camps semblaient arrêtés, en transe, comme s'ils attendaient quelque chose. Tout autour l'on pouvait distinguer des centaines de corps, et, au loin, les ruines fumantes d'une citadelle. La lune éclairait uniquement une petite zone, au centre de l'oeuvre. Un seul rayon attirait notre regard sur un garçon. Il aurait pu avoir mon âge.
L'on ne voyait que son regard. Une ombre énorme se trouvait derrière lui. Elle étirait ses bras dans une attitude qui se voulait protectrice pour l'intéressé. Celui-çi était accroupi, le visage tourné vers la créature. Il l'observait, avec son regard empli de haine. Même de là ou j'étais, même si je savais qu'il ne s'agissait que d'une peinture, je pouvais ressentir l'immense soif de tuer qui se cachait au fond de ses yeux. Je levai les miens vers la chose.
Ses yeux étaient entièrement rouges.
Elle me rappelait quelque chose de familier. Je tentai de me souvenir, en vain. Sans doute n'était-ce pas aussi important que cela.
Je balayai du regard la Grande Salle elle-même. Celle-çi était bien moins originale. Ses murs sombres étaient mojoritairement couverts de tableaux. De vieilles armures étaient alignées aux rares endroits vides de décor. Tout au centre du plafond, séparé de la grande fresque, était suspendu un lustre doré à la taille incommensurable. Une faible lueur s'en dégageait.
La pièce elle-même devait être une sorte de salle de réunion. Une cinquantaine de tables et quatre fois plus de chaises étaient dispersées tout autour d'une petite scène. Elle comportait une grand tableau, ainsi qu'un bureau et une diapositive.
Le reste de la salle était vide. Il ne restait que quatre très gros pilliers qui soutenaient le plafond ainsi que le toit. Je me pris à me demander ce qui arriverait ce qu'il arriverait si l'on endommageait l'un de ces supports. Je ne pus m'empêcher de jeter un dernier coup d'oeil aux peintures.
<< Magnifiques, n'est-ce pas? >>
Je sursautai. Venelag m'observait en souriant. J'en étais arrivé à oublier sa présence. Et celle des sept autres personnes qui se trouvaient là. Je ne pu qu'acquiescer.
<< Les deux plus petites représentent les plus grandes batailles qu'a connu ce monde. D'autres similaires se trouvent dans le reste du manoir. Vous pourrez aller les contempler lorsque nous aurons fini.
- Et celle du milieu?
- Ah! Superbe. Je ne me lasse pas de l'observer. Il s'agit de la pièce maîtresse de la demeure. Elle fait état d'une vieille légende amlach. Nous y reviendrons plus tard.
- Qui est ce garçon, au centre? Il me semble ... familier.
- Ah! Et heureusement. Mais, gardons cela pour plus tard, voulez-vous? Pour l'heure, nous avons des choses plus importantes à regler. >>
Une fois de plus, je ne pu qu'acquiescer. Je vis les autres personnes s'approcher lentement de moi. Elles portaient toutes de longues capes noires, et des capuches et foulards leur recouvraient le visage. L'un d'entre eux se découvrit. Je reconnus celui qui m'avait "enlevé", faute d'un meilleur terme, avec l'aide de Venelag. Il sourit et me tendis une large main calleuse, témoin d'une longue vie faite de combats et de dur labeur. Je la serrai vigoureusement, sans lâcher du regard ses yeux. Tout comme ceux de Venelag et des six autres présents, ils étaient blancs.
Et tout comme les miens.
<< Je me nomme Emmett. C'est moi qui vous ai secouru, vous vous souvenez? >>
Je l'observai avec curiosité. Ses cheveux noirs étaient coupés courts, et son visage faisait étrangement penser à celui d'un boxeur qui avait eu son lot de coups de poings. Je n'aurai pas voulu être son adversaire.
<< Secouru? Je ne comprends pas ... >>
- C'est compréhensible, je suppose. Vous étiez en manque, vous savez. Dans cet état, vous seriez rapidement morts, abattus par des chasseurs. Ou pire ...
- Pourtant, je me souviens être redevenu lucide après avoir ... je ... après l'avoir mangé. Lui.
- Lui?
- L'... l'homme. Il faisait partie d'un groupe de marchands itinérants, je crois. J'ai du mal à me souvenir. Et j'ai dévoré son âme.
- Bah! Il vous aurait traquer comme une bête, de toute façon. Il n'a eu que ce qu'il méritait, pas vrai? Et je ne parlais pas de votre état de manque, vous savez. Vous étiez vraiment désorienté. j'ai cru que vous alliez me sauter dessus quand on s'est rencontrés. Heureusement que le paralysant fait rapidement effet ...
- Suffit, Emmett. Je dois m'entretenir avec Selth et le reste du Conseil. Va rejoindre tes camarades.
- Bien, Seigneur Venelag. >>
Le dénommé Emmett s'inclina et disparut. Je me tournai vers les sept personnes restantes, le "Conseil". Venelag reprit rapidement la parole.
<< Vous vous trouvez dans le manoir des Vindels. Il porte ce nom, en référence aux sept Seigneurs qui le dirige. Ce sont eux qui composent le Conseil, dont la tâche est de diriger les amlachs.
- Cela signifie-t-il que vous êtes frères et soeurs?
- Non, évidemment. Les amlachs n'ont aucun lien de parenté entre eux. Nous avons pris ce nom lorsque nous avons été nommés Seigneurs.
- Je comprends. >>
Les six membres acquiescèrent en coeur aux dires de Venelag. Je vis que deux d'entre eux étaient des femmes. Ils gardèrent leur visage caché, même lorsqu'ils se dirigèrent ensemble vers les tables et s'asseyèrent.
<< Je vous ai promi des réponses, Selth Sityhs, et vous en obtiendrez. Hélas la plupart d'entre elles resteront sans réponse, certaines parcque vous n'êtes pas prêt à les entendre, d'autres parceque nous n'en savez rien nous-même. Cela vous convient-il? >>
Je fis oui de la tête.
<< Très bien, dit Venelag, visiblement ravi. Et si nous commencions? >>
Et ben HEUP
Eh oui, je confirme, vous voyez bien un
Mon dieu.
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Suite.
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Deuxième sweet comme promis
[ L'arme atomique.
La pire des solutions que l'Humanité ait jamais envisagé. Ce qui devait être notre Salut nous a en fait précipité dans le gueule béante des Enfers. Nous nous sommes nous-même condamnés. Ce fut la pire des punitions pour l'être humain. Se noyer dans sa propre complaisance, se perdre dans son orgueil.
Devenir l'animal.
L'utilisation de cette arme n'a pas eu pour seul effet de nous plonger dans le chaos. On pourrait même aller jusqu'à dire que démons, vampires ou amlachs ne furent qu'un effet secondaire de cette décision stupide. Cela nous a fait sombrer dans la déchéance la plus totale.
Cela nous a changé.
Les plus chanceux en sont morts. D'autres n'en sont sortis qu'avec de simples cauchemars. Ceux-là se sont blottis les uns contre les autres dans de grandes cités en attendant leur heure, tels du bétail qui s'apprête à se rendre de lui-même à l'abattoir. D'autres encore ont hérité de pouvoirs, étant de ce fait devenus "défenseurs" de leur race, et chasseurs. Mais ils n'appartenaient déjà plus à cette fière et tellement courageuse race qu'est la race humaine à la seconde ou ils héritèrent de ces "dons".
Les derniers se sont décomposés.
A l'intérieur, en tout cas. Des zombies, des décérébrés, des créatures ayant muté jusqu'à devenir encore pire que le plus puissant et le plus assoiffé de sang des vampires.
De véritables machines à tuer.
Ces horreurs, on les rencontre partout. Dans les anciennes résidences, en dehors des zones sécurisées, ayant miraculeusement survécu aux explosions. Dans les tunnels de métro. Dans les grandes surfaces, aujourd'hui pillées et semi-détruites, dont on peut encore parfois perçevoir l'écho de la voix d'un robot d'accueil reçevant des visiteurs imaginaires.
Partout.
Ces monstruosités, bien que peu nombreuses, capables de rivaliser facilement avec un amlach, ne sont autres que le monstre censé venir chercher les enfants qui n'obéissaient pas à leurs parents.
Trois longues lames s'échappant de gros gants brunâtres. Une tenue noire, des pieds aux épaules. Une capuche de la même couleur, masquant l'horrible visage de la bête. Et des grognements, plus féroces que ceux d'une mère ourse cherchant à protéger ses petits, plus profonds que celui poussé à l'unisson par cent loups s'apprêtant à fondre sur leur proie. Des grognements à vous glaçer le sang.
L'abomination. ]
<< Le monde des enfers >> de Selth Sityhs
Cinq heures passèrent.
Ce qui aurait pu sembler une éternité pour certains me parut trop court. Ces cinq heures bouleversèrent véritablement toute mon existence. Je pense que c'est pendant ces quelques heures de ma longue vie que je changea le plus. Que j'abandonna définitivement mon faible statut de chasseur.
Que je devins amlach à part entière.
Comme me l'avait promi le "Seigneur" Venelag, je n'en appris que peu sur ce qui m'était arrivé. Nous ne reparlâmes pas de la peinture, ni de cette ombre qui me semblait si familère. J'avais beau chercher, je ne parvenais pas à me souvenir de l'endroit ou je l'avais rencontré. Ce souvenir important se cachait désespéremment dans les méandres de mon esprit, dans des lieux encore inexplorés.
Des lieux que je ne voulais pas connaître.
Personne ne me révéla ce qui m'était arrivé. Apparemment, les amlachs en savaient tout autant que moi sur le sujet, si ce n'est moins. Je dûs même leur raconter plusieurs fois mes avantures, minute par minute, décrivant absolumment tout ce qui me revenait à l'esprit, et même ce que j'avais ressenti sur l'instant. Ce fut plus épuisant que je ne le crûs. Je ne mentionnais pas la mort de mes camarades. Je m'étais endormi, et à mon réveil je les avais retrouvé sans vie. Inutile de mentionner cela.
Je leur avais donc tout raconté en détails, ou presque. Ou nous étions arrivés à la même conclusion. Cela était impossible. Il était impossible que je sois devenu amlach simplement parceque l'un d'entre eux m'avait dévoré l'âme et avait été stoppé. Je n'avais plus d'âme, cela était certain. Et impossible.
Pourtant, quelque chose me gênait dans leurs affirmations. Tous me juraient que l'amlach qui m'avait attaqué n'appartenait pas à leur clan. Tous me juraient qu'ils ne savaient pas comment j'avais pu devenir amlach. Je les croyais volontiers. Néanmoins, cela n'expliquait pas comment ils m'avaient retrouvé. Ni les première paroles qu'avait prononçé Venelag en me voyant.
Elles tournaient en boucle, sans cesse, ne s'arrêtant de temps à autres que pour mieux me perturber par la suite. Ces simples mots avaient sur moi un effet dévastateur. Ils venaient, se répondaient, comme un écho dont l'intensité ne faisait qu'empirer au fil du temps. C'était assourdissant. Un concert de douleur.
Bienvenue, Selth Sityhs. Nous vous attendions.
Je tâchai pourtant de ne pas revenir sur cet instant. Si l'on n'avait pas cru bon de m'en parler, il devait y avoir une excellente raison. Ou peut-être bien que je ne m'étais tout simplement imaginé tout cela. Sans m'en rendre compte, le Conseil exerçait déjà une grande influence sur moi. J'avais une confiance aveugle en eux. Et cela ne me dérangeait pas.
En fait de réponses, Venelag m'avait surtout présenté la situation actuelle des amlachs. Une grande carte du monde était représentée sur le tableau à l'aide de la diapositive. Que de telles reliques existent encore m'avait étonné.
Notre monde actuel n'avait absolument aucun rapport avec celui de 2012. Les continents s'étaient tous réunis pour n'en former qu'un seul. Je crois que ceux-là se nommaient Erop, Amrik et Afrik, mais je n'en suis pas certain. D'autres, nommés auparavant Ide et Amrik du Sud, s'étaient détachés et étaient partis à la dérive. Ne possédant plus ni modes de détection longue portée, ni avions, nous ignorions s'il existait de la vie sur ces morceaux de terre, ou même s'ils existaient encore. Tout le reste avait disparu. Les eaux étaient tellement radioactives qu'elles étaient encore plus corrosives que le pire des acides. C'était notre monde.
Mon monde.
J'en appris beaucoup sur les autres clans amlachs, deux au total, leur localisation, ainsi que d'autres informations utiles telles que les faiblesses des grandes Cités nous permettant de nous y infiltrer, ou bien l'histoire de notre planète. Sans m'en rendre compte, j'étais déjà du côté des amlachs. Prendre une vie humaine ne m'aurait posé aucun problème. Je ne ressentais plus rien.
J'appris également la façon d'abattre un amlach ou un vampire. Au cas-ou, me disait-on. Mais la pire des épreuves vint bien assez tôt.
<< Ceux qui nous ont attaqués connaissent désormais l'emplacement de notre maison. Il y a au moins cinq survivants. Nous devons les rattraper et les détruire, avant que d'autres plus nombreux n'arrivent. >>
Comme toujours, le Conseil acquiesca aux paroles de Venelag. Il devait exercer une grande influence sur eux. Et sur la cinquantaine d'autre amlachs qui étaient désormais dans la Grande Salle. Je ne les avais même pas vu venir. Jadis, la vue d'un si grand nombre de représentants de cette race aurait dû me remplir d'effroi. A présent, je m'en réjouissais.
<< L'un d'entre eux est particulièrement dangereux. Il est puissant, et ses pouvoirs me sont inconnus. Je dois reconnaître que je ne sais que penser à son sujet.
- Abattons-le! cria quelqu'un dans l'assistance.
- Silence! répondit Venelag avec un ton empreint d'autorité. N'oubliez pas ce que nous sommes. Et ce que nous ne sommes pas. Et nous ne sommes pas des animaux. Le Conseil décidera de la marche à suivre, pas vous Melath. Est-ce clair? >>
Personne ne répondit.
<< Bien. Le chasseur pourpre est extrêmement dangereux. Mais il est blessé, et donc vulnérable. Nous déciderons plus tard de son sort. Ce qui est certain, c'est qu'il ne doit en aucun cas rejoindre ses alliés, ou c'en est fini de nous. >>
Nouveau silence.
<< Mais, l'heure n'est pas aux poursuites. Honorables membres du Conseil, amlachs, nous avons un nouvel arrivant. Comme vous le savez, nous ne pourrons lui faire confiance et lui donner de missions tant qu'il n'aura pas fait ses preuves. >>
Les amlachs acquiescèrent en coeur. Tous tournèrent leur regard blanchâtre dans ma direction. Sous l'invitation de Venelag, je le rejoignis sur la scène.
<< Si il réussit, l'entraînement pourra commencer.
- Et si j'échoue? >>
Venelag ricana. Il se tourna vers moi et me fit face de toute sa splendeur.
<< Rassurez-vous, Selth Sityhs. Vous n'échouerez pas. Amenez le prisonner! >>
Je dirigeai mon regard vers un coin de la Grande Salle. A cause de la présence quasi-inexistante de luminosité, je n'avais pas remarque l'amlach, ni l'homme enchaîné qui se trainait à ses côtés. L'amlach portait exactement la même tenue que le Conseil, à différence seule que sa tenue était de couleur rouge sombre, et non noire.
<< Un gardien, me dis-je. >>
Le prisonnier arriva enfin devant moi. Il tomba à genoux, et me regarda droit dans les yeux. Malgré son état piteux, malgré les contusions qui lui cernaient les yeux et l'ensemble le visage, malgré les longues effilades qui lui parcouraient le corps et avaient déchiré ses vêtements, et malgré ses chevaux auburnes très sales, et son oeil droit à moitié fermé, je le reconnus aussitôt. Mestrit. Un de mes meilleurs amis. Un chasseur, tout comme je l'avais été.
Venelag me tendit une longue lame argentée. Elle était de facture très simple. Pas de décorations inutiles, pas de frou-frous. Juste une lame argentée avec un manche en métal doré.
Le Seigneur me la mit dans la main fermement.
<< Nous voici, Selth Sityhs, dans l'épreuve finale. Prouvez-moi que vous n'avez plus aucun lien avec la race humaine. Prouvez-moi que vous appartenez désormais corps et âme à la cause des amlachs. Prouvez-moi que tout sentiment vous a quitté à jamais. >>
Mesrit me jeta un regard effrayé. Il devait m'avoir reconnu. Je l'observai, ne sachant comment réagir. Et c'est là que je les revis. Des flashs. Lui et moi, s'amusant dans un concours pour voir celui qui tuerait le plus de dasâmés. Moi, embrassant fougeusement Irina, tandis qu'il prenait dans ses bras sa propre chasseresse. Nous deux, faisant la course dans les champs. Tant de souvenirs heureux. Je me pris à sourire.
Je plantais ma lame dans sa gorge sans hésitation.
Ah et heup
Je la veux cette dixième page
Là voilà.
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