Arf :-,
sweet !
Je rentre chez moi, je prends mes anti-douleurs, je commence à croire que je tourne à ça maintenant. Je pense que je vais demander à sortir plus tôt au prochain match. Je me repasse ces trois derniers mois en tête, trois des pires mois de ma vie, je devais être aidé presque tout le temps au cours des premières semaines, et ça n'a jamais été dans mes habitudes. Je me suis encore plus renfermé sur moi-même durant cette période, j'encaissais, en silence. Je ne souriais presque plus, je me contentais de réfléchir, en me mettant en retrait.
-Léon, me dit Sabrina, j'aimerais te parler.
-Si ça te chante. soupire-je.
-Je m'inquiète pour toi.
-A quel sujet ?
-Tu n'est plus le même depuis cette blessure, je veux dire, tu ne m'adresses presque plus la parole, ni quoique ce soit.
-Si tu le dis.
Je vais dans la chambre pour réfléchir un peu. Je sais que tôt ou tard, mon caractère va se retourner contre moi, peut-être qu'inconsciemment, c'est ce que je cherche. Tout ou tard, je serais vaincu sur le plan mental, et c'est peut-être à ce moment-là que tout changera. Peut-être. Mais je refuse que Sabrina subisse mon caractère, il faut que je me reprenne. Je sors de cette chambre.
-Sabrina, je m'excuse, je vais essayer d'arranger tout ça.
Cette situation ne peut plus durer, je me suis déjà rendu compte de mes limites la dernière fois, il faut que tout cela cesse. Et pour de bon.
Suite !!
S uite !
À bah vous êtes là ( Karim et Jean )
sweet
sweet !
Je réfléchis sur ma situation, je sais que je dois être battu pour que ça s'arrête, mais je sais aussi que je ne me laisserais pas faire. Pour le moment, je ne dois pas me concentrer sur ça, mais sur mes prestations en match. Au cours de la semaine, je me rends compte que Sabrina agit différemment par rapport à ce qu'elle fait habituellement, je ne sais pas en quoi, elle passe de longues heures au téléphone, sans me dire à qui elle parle, et cela me dérange un peu, mais je ne pense pas que cela soit contre moi. Aujourd'hui, on a match, à l'extérieur, contre Istres. On arrive au stade à 18h30. On s'entraîne durant 2 heures puis rentrons au vestiaire. Le coach affiche la compo.
Butelle
Cantini
Abdelhamid
N'Diaye
Quintin
Plessis
Cardy
Nabab
Sangaré
Coulomb
Head
Je fais mes bandages, sans trop écouter le coach. On monte sur le terrain puis, après le traditionnel protocole, ils font l'engagement.
Au bout de 9 minutes, Sangaré adresse une petite balle en profondeur pour Plessis au second poteau qui frappe sur le poteau opposé, le gardien la bloque ensuite sur sa ligne ! Bon, je peux comprendre que Plessis n'ai pas trop bien frappé, vu qu'il joue milieu défensif à la base.
Une minute après le premier quart d'heure, Nabab me sert en profondeur, je résiste à Doumbia au physique puis puis frappe et trompe Balijon ! Bien, on mène, mais faut pas se relâcher.
Et 24 minutes plus tard, Lafata va me donner raison. N'Diaye perd la balle devant la surface, Lafata arrive seul devant Butelle et égalise. Je vais voir N'Diaye.
-Mec, dégage plus vite, au pire, mets là en touche, je sais pas. M'enfin pas grave, on va leur en remettre un.
L'arbitre siffle 6 minutes plus tard. On rentre au vestiaire.
-Le relâchement sur le but encaissé, honteux, vous devez jouer mieux que ça, Léon, ne cherche plus à redescendre, pars en profondeur, comme pour le premier but, je sais que tu es assez costaud pour ça.
-Bien coach.
On retourne sur la pelouse un quart d'heure plus tard. On engage.
2 minutes après la reprise, je récupère le ballon à 22 mètres, je frappe, et ça part en pleine lucarne ! Et voilà. Maintenant, faut tenir.
A l'heure de jeu, je demande le changement, je dois éviter de trop forcer, trois minutes après ma demande, je frappe de 20 mètres, mais le goal la sort. Je sors ensuite, remplacé par Mara. Je dois retourner au vestiaire pour refaire mes bandages et me refroidir un peu la jambe.
-Coach, je peux aller au vestiaire ? Pour ma jambe.
-Vas-y.
Le score en restera là. C'est une belle victoire. On prend le car. On rentre à Arles à 23h00. Je suis chez moi à 23h30. Soudain, Sabrina foncer vers moi, telle une furie, et me met une photo sous le nez qui date d'il y a 3 jours, où l'on voit en train d'embrasser une autre femme. Sabrina fond en larmes. Je ne peux qu'encaisser le choc, alors c'est ça que ça fait de subir ce que j'ai tellement de fois infligé ?
Suite !!
Suite !!
suite !
Excusez-moi mes suiveurs mais ce soir, je ne suis vraiment pas d'humeur à faire une sweet. Désolé. J'espère que vous comprenez.
J'viens de me taper la story en entier et... j'adore
T'a un nouveau suiveurs Jean!
Apres Zutu,c'est Jean qui ne fait pas de suite(pour le moment)
Hors Story L'envie m'est revenue !!! Sweet maintenant !
J'essaie de calmer Sabrina mais elle me repousse sans cesse, je comprends maintenant ce qu'a vécu Seb. J'ai du mal à le croire, mais c'est la première fois que quelque chose me fait aussi mal mentalement. Je ne cherche même pas riposter à la gifle que m'inflige Sabrina, je me contente d'encaisser le choc, sans rien dire. Mais inconsciemment, je continue à essayer d'anticiper le moindre des ses gestes.
-Sabrina, je te promets que c'est faux. lui affirme-je en pesant chacun de mes mots.
-Cesse de me mentir ! me réplique t-elle en essayant de me gifler à nouveau.
Je bloque sa gifle par réflexe, mais je relâche ma prise. Je commence à avoir une grosse douleur à la jambe. Mais je ne laisse rien transparaître, au prix de très très lourds efforts.
-Sabrina, je te jure que c'est faux. C'est tout ce que je peux te dire.
Je vais dans la chambre, j'ai tellement mal, je prends le double de la dose d'anti-douleurs puis m'allonge sur le lit. Je pense à tout ça, à tout ce que j'ai fait subir. Je ferme les yeux, je me remémore tous ceux que j'ai fait craquer, tous ceux que j'ai détruit mentalement. Je comprend maintenant ce que cela fait d'être à leur place. Je me repasse tous leurs visages en tête, pourquoi j'ai fait tout ça ? Par plaisir ? Par vengeance ? Je ne sais pas, mais j'en avais envie, presque besoin. Je mérite ce qu'il m'arrive, c'est tout. Normalement, je devrais être impassible face à cette situation, mais non, pas cette fois, cette fois-ci, je suis complètement anéanti. Mais paradoxalement, j'en tire presque une joie, j'ai enfin été vaincu, enfin. Je suis moi-même responsable de cette défaite, je ne sais pas qui m'a battu, mais il l'a fait avec brio. Je crois que j'ai commencé à devenir ainsi lorsque je me suis fait prendre une première fois en traître, en CE1, depuis ce jour-là, je suis devenu une personne dénuée ou presque d'émotion, je ne tournais qu'au malheur des autres. Il était temps que tout cela s'arrête. Hier, Léon Head vainqueur, aujourd'hui, Léon Head vaincu.
Pour la première fois depuis longtemps, je me souris, sincèrement. Soudain, tout se recoupe dans ma tête, les appels de Sabrina, la photo, les seuls qui savaient que Sabrina était mon point faible, c'était Julian et Sabrina. Je lève et vais voir Sabrina.
-Félicitations.
Est-ce que ce ne serait pas moi et ce que j'ai noté sur le topic "Au coin story" qui t'aurais boosté d'un coup par hasard?
ça coïncide et je commence à te connaître
Le classement ?
Nop J'ai juste eu un regain de moral en voyant tous ceux qui voulaient ma sweet
(Expression de doute )
...
...
Tkt, c'était pour taquiner
Je up, j'attends d'autres personnes