Je te en attendant ton retour de vacances
Un match affreux, c'est tout ce que j'ai à retenir de mon premier match chez les Bleus, certes j'ai marqué mais on en a encaissé deux. C'est trop. Si l'Equipe de France veut voir le Brésil, alors va falloir jouer beaucoup mieux, même si c'était une équipe B sur ce coup-ci, on a pas le droit de perdre. On arrive à Clairefontaine à 6h00. Le sélectionneur nous fait un débriefing. Il montre le but de Xavi. Clairement, on maque de rigueur, Rami ne fait pas son travail. Il est passif, encore face à moi, un mec pas forcément très technique, il peut attendre, mais face à Xavi, ce génie de football, c'est une erreur monumentale. Et on l'a payé cher. Ce débriefing dure deux heures. Didier Deschamps insiste lourdement sur le travail défensif.
Je rentre chez moi, j'arrive à 17h00 à Arles. Sabrina m'attend, comme d'habitude, je l'embrasse. Soudain, mon téléphone vibre. C'est le coach qui vient de m'envoyer un message.
"Je te donne deux jours de repos. Bonne journée."
Je vois, je ne joue donc pas contre le CA Bastia après-demain. J'ai donc du temps pour récupérer un peu.
-Tu veux aller manger en ville ce soir ? me demande Sabrina. J'ai la flemme de faire à manger, et toi, tu viens de rentrer.
Un petit restaurant ne peut pas me faire de mal, décompresser un peu, ça peut servir.
-C'est toi le boss. approuve-je en souriant.
Je passe le reste de l'après-midi à soigner un peu ma jambe, parce que même si elle me fait moins mal, il faut que je m'en occupe régulièrement. On part à 19h30 et nous allons dans le restaurant le plus proche. En entrée, elle prend une salade de chèvre chaud. Perso, je n'ai jamais aimé la salade, alors ce sera une assiette anglaise pour moi. Je suis en train de finir mon deuxième morceau de pâté quand deux vieilles connaissances viennent vers moi.
-Léon, on peut te parler ? me demande l'une d'elles.
-Bien. leur réponds-je. Je reviens chérie, sers-toi si tu veux. précise-je à l'adresse de Sabrina.
On va à l'extérieur du restaurant.
-C'est pourquoi ? les interroge-je.
-Léon, on a besoin de toi pour un dernier coup.
-Ecoute mec, j'ai quitté le circuit à la fin de ma première, ce n'est pas pour rien.
Voilà la suite de mon retour de vacances Je propose deux sondages, si vous voulez y répondre, c'est pour avoir votre avis sur ma story
Le premier : http://www.pixule.com/215805388876_la-note-ma-story.html
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Merci à vous, je vous aime
Autre,ton pote qui est sournois,je me souvines plus de son nom
Je pense que tu parles de Julian
Ouais,c'est un batard,il me fait penser a moi
Suite !!
Ces vieilles connaissances se nomment Jess et Greg. Je les ai connu en troisième, et durant deux ans, on a fait des choses pas très légales. J'ai abandonné tout ça à la fin de ma première, je savais que ça allait mal finir. Ceci dit, je suis assez curieux de savoir de quoi il retourne.
-Vous projetez de faire quoi ? leur demande-je.
-Et bien, me répond Jess, tu te souviens du notre tout premier coup ensemble ?
-Ouais.
-Et bien on veut de nouveau y aller, mais il faudrait que tu nous aide à faire sauter les sécurités.
-Des sécurités ?
-Ils en ont mis l'année dernière. me précise Greg.
-Je vois, si vous faites appel à moi, je suppose que c'est informatique, non ?
-En effet.
-Et bien ne comptez pas sur moi. conclus-je.
Je tourne les talons et vais retrouver Sabrina. Je réfléchis à cette conversation, ils veulent cambrioler, comme avant. On était trois avant, Jess et Greg étaient ceux qui risquaient leur peau, moi, je me contentais de faire sauter les sécurités et de faire du repérage. Mais c'est du passé tout ça.
-C'était qui ? m'interroge Sabrina.
-Juste des vieux potes. lui mens-je.
Elle me jette un regard inquisiteur, comme si elle essayait de me percer à jour. Je ne cherche même pas à me défendre. Je me contente de regarde fixement un point invisible, je suis perdu dans mes pensées. Je savais que mon passé allait me rattraper. Sabrina se rend compte rapidement que je suis préoccupé, mais elle ne dit rien. Je réfléchis à ce que je dois faire. Les dénoncer ? Non, il y a 99% de chances que je plonge aussi. Tout à coupe, une idée me passe par la tête. Mais je vais avoir besoin d'un autre cerveau. Ou même de deux.
-Sabrina, je peux te demander un service ?
-Bien sûr ! s'exclame t-elle.
Je lui raconte toute l'histoire, sans oublier le moindre détail. Elle est choquée par mes révélations.
-Je suppose que tu as une idée derrière la tête. me lance t-elle à la fin de mon récit.
-En effet, il faut que tu m'aides à les piéger. Je vais aussi appeler quelqu'un d'autre.
Je sors mon téléphone. Si tout se passe bien, alors ça fera deux dangers publics en moins dans les rues, si ça foire, on sera trois à tomber.
Sympa, suite !!
Je suis ! Magnifique la Story
Pas mal
Suite
J'appelle la personne dont j'ai besoin. Elle ne répond pas, je lui laisse donc un message.
-Ouais mec, c'est moi, tu peux me rendre un service ? Rappelle-moi. A plus.
Même si je pense que nous deux, je veux dire Sabrina et moi, pouvons réussir seuls, je pense que ce sera mieux d'avoir un cerveau et une paire de mains supplémentaire. Après cette soirée, six jours passent et la personne ne m'a toujours pas rappelé. Les gars ont aussi fait égalité contre le CA Bastia.
Aujourd'hui, on joue à l'extérieur, contre Nîmes. On arrive là-bas à 18h30. Comme d'habitude, on s'entraîne durant deux heures puis retournons au vestiaire. Le coach affiche la compo.
Butelle
Cantini
Abdelhamid
N'Diaye
Quintin
Ghandri
Plessis
Nabab
Sangaré
Cardy
Head
La compo est classique, juste Ghandri qui est nouveau sur la feuille de match, Cardy, lui devient numéro 10. Mis à part ça, comme je l'ai dit précédemment, c'est du réchauffé. On va sur le terrain, puis après le traditionnel protocole, le match commence avec un engagement de la part de nos adversaires.
A la 16ème minute, Cordoval me fait chuter, l'arbitre siffle, il se prend un carton jaune.
Une minute après, pressé par cinq joueurs, je frappe du gauche à l'entrée de la surface, à côté.
11 minutes après, je frappe à l'entrée de la surface, c'est contré.
Une minute avant la fin du temps réglementaire de la première période, j'entre la surface et frappe du droit, ça finit dans les étoiles.
Juste avant la mi-temps, Sangaré est averti par l'arbitre, qui sifflera la mi-temps quelques instant plus tard. On rentre au vestiaire.
-Quel manque de réalisme ! s'exclame le coach. Vous devez remédier à ça.
Je masse un peu mon genou et refait mes bandages. On remonte sur la pelouse 15 minutes plus tard et faisons l'engagement.
Les paroles du coach, c'est à moi de les exécuter, et c'est ce que je vais faire à la 55ème minute. Je récupère le ballon à 27 mètres, j'accélère, esquive le tacle de Kovacevic, entre dans la surface et frappe du droit en déséquilibre, sous la barre ! C'est bon ça !
3 minutes après la fin de l'heure de jeu, Gragnic entre à la place de Robail.
Moins de cinq minutes après ce changement, Bouby a le ballon, je me bats à l'épaule contre épaule et le pousse un peu. Il tombe, il se blesse au bras droit en retombant
-Mr Head ! m'appelle l'arbitre.
Je vais vers lui.
-Vous devez vous calmer, me dit-il, sinon, c'est le carton jaune.
-Mais j'ai rien fait ! m'exclame-je. Je l'ai juste un peu poussé Mr l'arbitre !
-Calmez-vous.
-Mais je ne l'ai même pas touché !
Excédé, il sort le carton jaune. Je comprends que ça ne sert à rien de continuer. Je retourne à ma place. Dans le même temps, des changements sont effectués. Bouby sort et Bensaïd rentre chez eux. Chez nous, c'est Cardy qui sort et Coulomb qui prend sa place.
A l'entrée du dernier quart d'heure, des changements sont de nouveau opérés. Cordoval sort et Gas rentre.
8 minutes avant la fin du temps réglementaire, il y encore un changement. Quintin sort et est remplacé par Givet.
L'arbitre siffle 13 minutes plus tard, nous rentrons au vestiaire.
-Bien joué. nous dit le coach.
Ensuite, il se tourne vers moi.
-Léon, ne conteste jamais un arbitre, jamais.
-Bien coach.
Mon portable vibre, c'est un message de Sabrina.
"Julian est à l'hosto."
Bon bah je ne vais plus pouvoir compter sur lui.
Le pauvre Julian est a l'hosto...
Sinon sweet,j'ai posté une story
Bravo pour la victoire
Suite !!
Encore
Je vous aime tous
Merci de me donner la joie de faire cette story !
Merci à toi de nous donner autant de plaisir à la lire
Très bon bravo Suite
On arrive à Arles environ 50 minutes après la fin du match. Je rentre chez moi. Comme toujours, Sabrina m'attends. Je l'embrasse.
-Où es Julian ? lui demande-je.
-A l'hôpital le plus proche, c'est moi qui l'ai trouvé. Il était inconscient. Il avait une très sérieuse blessure à la tête.
-Tu sais qui a fait ça ?
-Non. Malheureusement non.
Je réfléchis, Julian et moi avons pas mal d'ennemis. La logique voudrait que ce soit Nico ou Seb, voire les deux, mais il s'est peut-être fait des ennemis au cours de sa terminale. Je devrais aller le voir demain, après l'entraînement.
Une nuit et une journée passent, à la sortie de l'entraînement, je vais à l'hôpital. Je vais voir l'hôtesse d'accueil.
-Bonjour Madame, je voudrais voir Julian Sarpe s'il vous plait.
-Chambre 254.
-Merci.
Je monte les deux étages péniblement avec mon genou détruit, il faut dire que je me suis pris un vilain tacle de Plessis à l'entraînement. J'entre dans la chambre de Julian. Il y a aussi Sabrina. Julian a l'air heureux de me voir.
-Yep gars ! me lance t-il tout sourire.
-Ouais mec, ça va ?
-Un peu mal à tête, mais sinon ouais.
-Tu sais qui t'as fait ça ?
-Ouais.
-Qui ?
-Nico et Seb. J'étais dans la rue, quand Nico m'a mis un gros coup à la tête, me doutant de ce pourquoi il était là, j'ai couru et à un moment Seb est apparu, j'ai esquivé son attaque mais il a dû se rendre compte qu'il ne pourrait pas m'arrêter à la réglo, alors il m'a fauché. Ils m'ont tabassé ensuite.
-Tu comptes porter plainte ? lui demande Sabrina.
Il rigole.
-Non, règle numéro 8, on se fait justice soi-même. explique t-il en me regardant.
Sabrina n'a pas l'air de comprendre. Lui et moi, quand on était au lycée, on avait un "code d'honneur", et on s'est promis de s'y tenir. C'était le bon vieux temps.
-Et aussi Léon, ajoute t-il, Nico a dit...attends je cherche...ah oui, il a dit, je cite "Après toi, Sabrina".
Dans ma tête, c'est comme si quelqu'un venait d'éteindre une lumière. Sabrina est effrayée en voyant mon regard. Ils peuvent me tuer s'ils le veulent mais jamais ils ne toucheront à elle, que ce soit bien clair. Que la chasse commence.
Ouh,ca va chauffer dans les prochaines suite
J'ai posté ma suite,sinon,sweet
Julian sourit à la vue de mon regard, il sait qu'il sera vengé.
-Mec, lui demande-je, tu sais où sont Nico et Seb ?
-Non, désolé Léon.
-Pas grave.
Procédons par élimination. Je ne pense pas qu'ils seraient venus ici juste pour tabasser Julian, ce qui veut dire qu'ils doivent crécher quelque part. Je ne vois que deux personnes qui pourraient aussi avoir de la rancoeur envers moi, Jess et Greg. Mais je ne crois pas qu'ils se connaissent. Mais à quatre, ils doivent réussir à être aussi intelligents que moi. Je donne les clés de ma voiture à Sabrina.
-Sabrina, je te laisse avec Julian, j'ai deux ou trois trucs à faire. A plus Julian.
Au moment où je m'apprête à franchir la porte, Sabrina met sa main sur mon épaule. Je me retourne.
-Léon, m'implore t-elle, sois prudent, je t'en prie.
Je la regarde dans les yeux dans lesquels sont présentes des larmes. Je dois la rassurer.
-Ecoute chérie, je peux te garantir que Léon Head en sortira indemne.
Je la serre dans mes bras avant de m'en aller. S'ils ne sont que deux, c'est jouable, mais si, comme je le pense, ils sont quatre, alors je risque d'avoir du mal à m'en sortir. Mais ça, elle ne doit pas le savoir, je refuse qu'elle s'inquiète pour moi. Je sors de l'hôpital en boitant. Je suis considérablement affaibli, ma jambe me fait mal. Je suis sur mes gardes, je suis sûr que ces fourbes pourraient m'attaquer par derrière. Je suis à peu près à la moitié du chemin quand j'entends une voix derrière moi.
-On espérait pas t'avoir aussi facilement. dit-elle.
Je mets un grand coup de coude derrière moi, la personne s'écroule, je me retourne, c'était Seb. Je sens que les autres vont pas tarder à débarquer. Soudain, l'adrénaline joue aussi le rôle de calmant, ce qui me permet se sprinter jusqu'à chez moi. Je cherche mes anti-douleurs, avant de me rappeler que je les ai tous donnés au médecin du club. J'applique des glaçons sur mon genou. Entre la douleur et mes problèmes, ma vie risque de devenir rapidement un enfer.