Sweet !
Je me lève à 6h30. Je prépare mes affaires. Sabrina n'est pas là, si elle est partie, alors tant pis, ce n'est pas grave, mais si elle rallie Nico et Seb et qu'ils s'unissent contre moi, alors les choses vont être différentes. Mais pour le moment, je ne dois pas penser à ça. Je déjeune, me douche, me prépare et prends ma boîte d'anti-douleurs avec moi pour partir. Il est 8h00. J'arrive là-bas à 8h30. Ca fait deux jours que je me suis pas entraîné, j'espère ne pas trop avoir perdu de niveau. Durant l'entraînement, il y a deux groupes, celui des gardiens et celui des autres. Je regarde les gardiens, leurs déplacements, leurs réactions, je suis assez impressionné par la vitesse avec laquelle ils réagissent.
Viennent maintenant les exercices de tir, je me contente de frapper comme une mule, en visant un peu et ça suffit quand il n'y a pas de gardien. Maintenant, il y a Butelle face à nous. J'arrive face à lui, mais je ne regarde pas la balle, je le fixe lui, je le regarde dans les yeux, il regarde brièvement sur sa gauche, c'est ce moment qu'il faut saisir, je glisse le ballon sous son ventre, finalement, ça sert de regarder les gardiens s'entraîner. Je ressens une douleur à jambe droite, ça risque de me recaler pour le prochain match. Je vais voir le coach.
-Coach, la douleur revient, je peux aller aux vestiaires pour prendre mes anti-douleurs ?
-Non. Si tu les prends, c'est avec le médecin du club, pas tout seul, question de sécurité.
-Logique. Bon, j'y retourne.
Je comprends le coach, mais si ça continue comme ça, je risque d'avoir du mal à finir la séance. Je réfléchis à ma situation actuelle, je pense ne pas être fait pour être aimé, je suis fait pour rester seul, il faut l'assumer. Je ne regrette en rien ce que j'ai pu dire ou faire. A la fin de l'entraînement, j'ai les genoux en feu. Je rentre chez moi pour récupérer. Je vois un message de Sabrina sur la table du salon;
"Je pars, désolé. J'ai fait mon choix."
Bien, elle est partie, ainsi je peux pleinement me concentrer sur mes objectifs.
Sweet !!
Je m'autorise à faire de la pub pour une story commencée aujourd'hui par une personne que ceux qui m'ont suivi l'année dernière connaissent bien : Sameninho
Lien https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30765-238129-1-0-1-0-story-le-retour-du-sir.htm
Sweet Tom
Look ma CDV ^^
Merci J-O (surnom pour les intimes only. )
Longue vie à ta story.
Merci
Les jours passent, je ne cherche pas à communiquer avec Sabrina, ni elle avec moi. Les entraînements défilent, les comprimés d'antidouleur aussi. On joue contre Chamois à domicile. On arrive au stade vers 18h30 et on s'entraîne durant 2 heures puis nous rentrons au vestiaire. Le coach affiche la compo.
Butelle
Cantini
Zarour
Abdelhamid
Givet
Fortès
Plessis
Nabab
Sangaré
Cardy
Head
On entre sur la pelouse quelques minutes plus tard, et après le traditionnel protocole, l'arbitre siffle et les joueurs de Chamois font l'engagement.
Il ne se passe rien durant cette première période, malgré notre possession. On rentre au vestiaire.
-Vous faîtes quoi là ? nous dit le coach. Ca manque de rigueur, vous n'êtes pas incisifs !! Allez, reprenez-vous !
On retourne sur la pelouse un quart d'heure plus tard.
Il ne se passe rien durant le premier quart d'heure de cette seconde mi-temps.
3 minutes après l'heure de jeu, je récupère le ballon devant la surface, j'avance et enroule face au gardien qui l'arrête ! Et Cardy se manque juste après alors qu'il a le but grand ouvert... Il nous aura fallu plus d'une heure pour qu'on ait notre première occasion, et on la rate de la sorte...
Juste après, Fortès sort et Savanier rentre chez nous et Roye sort et Hebras rentre chez eux.
Il ne se passe rien de rien, mis à part qu'à la 81ème, Sala sort que Mayi rentre chez eux et que 4 minutes plus tard, c'est à mon tour de sortir, du fait de ma fatigue, je n'ai jamais arrêté de les presser. Je vais sur le banc et je suis remplacé par Dalé.
2 minutes avant la fin du match, Centre de Nabab pour Plessis à bout portant qui place une tête mais le gardien sort un arrêt réflexe !
L'arbitre siffle 4 minutes plus tard. On rentre aux vestiaires. On devrait avoir honte d'avoir montré ça à nos supporters. J'ai honte d'avoir été aussi peu efficace.
sweet
Après s'être faits un peu réprimander par le coach, chacun rentre chez soi. J'ai vraiment mal à la jambe, très mal,. Je prends quand même la voiture, malgré les risques que cela comporte. Une fois rentré chez moi, je prends un comprimé pour calmer ma jambe. Je vais ensuite sur Internet. En allant sur Facebook, je me rends compte que Sabrina est retournée à Lyon, chez Seb à ce que je vois. Ce n'est pas important. Tant qu'ils ne me font rien, je n'en ai rien à faire. Je vois une conférence de presse du coach, qui date d'il y a deux jours. Je n'en lis qu'une partie.
"-Que pensez-vous de Léon Head ?
-Malgré son jeune âge, il est déjà très mature, il se donne à fond tout le temps, malgré ses problèmes de santé, il est très sérieux, très appliqué. Après, il a un caractère qui ne favorise pas son adaptation.
-Que voulez-vous dire ?
-Il préfère se mettre en retrait, il est froid, il ne sourit que très rarement et comme vous avez dû le voir, il ne célèbre jamais ses buts. Mais il est également très tactique, et ça, c'est une grande qualité."
Intéressant... Je vois que le coach est dans le vrai, je pense qu'en réalité, il n'y a que les entraîneurs qui peuvent me comprendre. Prenons un exemple basique. A Noël par exemple, les joueurs, d'habitude, s'autorisent des excès, mais moi non, pour moi, Noël, c'est des pâtes, des légumes, et une tranche de jambon. Et c'est parfait comme ça. Mon portable sonne. C'est Sabrina, je décroche.
-Léon ?
-Oui.
-C'était pour te dire que j'étais chez Seb.
-Je sais.
J'entends un "Léon c'est un connard* en fond. Ok, mon petit Seb, tu veux jouer ? Pas de souci.
-Dis à Seb qu'il va bientôt plus rigoler s'il continue.
Je raccroche. Pour l'instant, j'ai autre chose à faire que de m'en prendre à eux. Pour moi, mis à part peut-être Sabrina, ils appartiennent au passé.
SWEET !
Je me demande ce qu'il va faire comme ruse encore ce Léon Head
Cette semaine, je travaille avec encore plus d'acharnement que d'habitude aux entraînements, je veux devenir encore meilleur, encore et toujours. Dans ma vie privée, je n'ai pas du tout reparlé à Sabrina, et je n'ai rien recherché contre elle, je suis d'abord concentré sur mon jeu. Aujourd'hui, c'est le match contre Brest. On doit se faire pardonner après le spectacle pitoyable donné la semaine dernière. On arrive à 18h30, et après l'entraînement habituel, on rentre au vestiaire.
-Bon, nous dit le coach, faut faire mieux que la semaine dernière.
Il affiche la compo.
Butelle
Cantini
Zarour
Abdelhamid
Givet
Fortès
Plessis
Nabab
Sangaré
Cardy
Head
On rentre sur le terrain peu de temps après, et après le traditionnel protocole, on fait l'engagement.
A la 5ème minute, je tente du gauche de 22mètres, captée sans souci par Thébaux.
11 minutes plus tard, je presse Lejeune, récupère le ballon devant leur surface, avance mais je bute sur Thébaux.
On est 8 minutes après mon raté, Givet est sur le côté gauche, je remarque que leur défense recule anormalement, Givet s'apprête à centrer au point de pénalty, comme la logique le voudrait, mais je vois une autre solution, je fais signe à Givet de centrer aux six mètres, comme prévu, cela surprend la défense, je cours puis saute, je surpasse Traoré et trompe Thébaux. Parfait.
3 minutes après, Ayité sort sur blessure et c'est Alphonse qui est chargé de le remplacer.
Plus rien jusqu'à la mi-temps. On rentre au vestiaire.
-Léon, bien vu sur le but, très intelligent. me félicite le coach.
Je ne l'écoute pas, je refais mes bandages. On retourne sur la pelouse 15 minutes plus tard et ce sont nos opposants qui engagent.
6 minutes après l'heure de jeu, Fortès sort, Savaier rentre pour nous et Henrique remplace Guildeye chez eux.
6 minutes avant la fin du match, N'Diaye rentre à la place de Cantini.
L'arbitre siffle 6 minutes après ce changement. On rentre au vestiaire. Le coach nous félicite. Je rentre chez moi. Je vois un message sur Facebook.
"Sabrina Klein est en couple avec Sébastien Drot."
Excellent. Ca va pouvoir me servir ça. Mon regard brille rien qu'en y pensant.
Ceci s’appelle une sal**e
Je suis
KOM T 1 BRIZEUR DE KOUPL !
Sweet !!
J'ai une idée ! Comme il va s'agir d'un point très important de l'intrigue, c'est vous qui allez me dire le plan ! Pour ça, vous me l'envoyez en MP et je prendrais le meilleur !
Délai jusqu'à demain 15h00
Bon finalement, j'annule ce concours, j'ai une idée
Suite
Je ne vois qu'une seule porte de sortie, ce serait de directement tout détruire, mais le problème, c'est que Sabrina sait comment je fonctionne. Je me repasse mes précédents coups en tête pour essayer de voir s'il y a une autre possibilité. Une chose est sûre, ce ne sera pas aussi simple qu'avec Nico. A moins que... Et si Sabrina n'était pas en couple avec lui, mais qu'elle avait fait ça juste pour me tendre un piège ? C'est également une possibilité à envisager. Je n'ai jamais eu à résoudre un problème aussi compliqué. Je vais faire un tour pour me changer les idées, et éventuellement trouver une solution.
Je me balade, je cherche une solution à tout ça. Je dois y aller doucement, en utilisant mon cerveau, mais je ne sais pas, je n'arrive pas à réfléchir contre Sabrina. Ca m'énerve.
Il fait nuit, il n'y a personne dans la rue, sauf moi. Je recherche dans mes souvenirs le jour où j'ai eu à faire une chose semblable. Je cherche encore et encore. Je remarque quelqu'un en train de courir, j'ai l'impression de le connaître, mais d'où ? J'ai l'impression que j'ai déjà eu affaire à lui. Je regarde sa façon de courir, cette façon de courir, en pas croisés, à une telle vitesse. Soudain, la réponse me vient. Cette personne, c'est Julian Sarpe. Ce type, durant mes deux premières années de lycée, était le seul à être aussi doué que moi sur le plan mental, il m'aidait un peu, puis il est parti dans un autre lycée quand je suis entré en terminale.
-Les frères mentaux. murmure-je.
D'un coup, il se retourne.
-Léon ?
-C'est moi, tu tombes bien, j'ai besoin de tes capacités intellectuelles.
D'un coup, son regard se met à briller.
-Vraiment ?
-Oui, c'est le moment de reconstituer notre vielle alliance.