Bonjour à toutes et à tous !
Voici le topic du premier Mad World joué en commun. Le principe est simple : un joueur tire un personnage au hasard, il le joue, partage un résumé (de préférence RP) de sa vie, puis donne la save au joueur suivant qui recommence. L'idée est que, contrairement aux Dynasties Communes, les joueurs n'hériteront pas d'un blob inarrêtable à mesure que la partie avance et il y aura toujours des enjeux. On pourra voir comment les actions d'un joueur à un endroit ont de l'effet à travers le temps.
Quelques précisions :
-Start Charlemagne
-Tous les DLC activés
-Mod "Crusader Kheys" installé. C'est un mod fait par notre forumeur [SerialKillerYo] qui ajoute des modifications minimes mais place surtout les dynasties custom de certains forumeurs dans le monde(j'indiquerai leurs positions plus tard). Pour ceux qui s'inscriront à la partie mais ne sont pas sur le Discord du forum, prévenez-nous et on vous donnera le mod.
-Peste dynamique
-Invasions en aléatoires (oui, même les Aztèques, c'est un MAD WORLD !!! )
-Le reste des règles par défaut
-On tire un personnage au sort quand on reçoit la save et on doit forcément le jouer (sous réserve de la règle suivante)
-Le personnage tiré doit être en Europe/Afrique/Moyen-Orient, mais pas Asie/Inde sinon on relance, dans le doute demandez si un personnage tiré est valide ou pas. Cette règle sautera peut-être à mesure que la partie avance.
-Obligation de poster le résumé de son tour avant de transmettre la save au joueur suivant
-Si possible, glisser quelques éléments sur ce que deviennent les dynasties incarnées par les joueurs précédents, que ce soit en RP ou par une annexe à la fin
Pour ceux qui voudraient garder un œil dessus pendant leur tour, l'emplacement des personnages ajoutés par "Crusader Kheys" au start Charlemagne et le forumeur correspondant :
Johannes Franciscus de Poucet, comte de Dalhem (personnage de Bigrat) :
Randver Grugsson, courtisan du roi du Svibjod (personnage de DarkXehanort94)
Floriant de Medoc, comte de Médoc (personnage de SergentF4N1) :
Rambaut Blanc, comte de Turenne (personnage de Papyruso) :
Rinaldo "le Bâtard" de Gorbelloun, comte de Castèunou (personnage de Reginwald) :
Tiago "le Libérateur" da Silva, comte de Tomar (personnage de DeathLawli) :
Rimbodache de Codille, comte de Rethel (mon personnage) :
Voilà, ça ajoute rien mais ça peut être marrant de voir si nos dynasties font un truc cool. Perso je compte essayer de soulever la sœur d'un ou deux.
Sur ce je vous laisse, je viens de tirer mon personnage au sort, sa vie laissera un écho dans l'éternité !
N'hésitez pas à indiquer si vous vous inscrivez à la partie en attendant, et on verra pour remanier l'ordre des tours s'il y a des empêchements ou des retards !
Je m'inscris
Je m'inscris !
Je joue après Reginwald ?
Ce forum qui refuse coûte que coûte de mourir
Je m'inscris, et si possible j'aimerais passer en second car j'aurais moins de temps fin août pour faire mon tour. D'ailleurs je pense ne pouvoir en faire qu'un seul mais on verra bien
Ça te dérange si j'utilise ton texte pour la pub sur le forum CK3 ?
Le 08 août 2024 à 19:17:03 :
Ce forum qui refuse coûte que coûte de mourirJe m'inscris, et si possible j'aimerais passer en second car j'aurais moins de temps fin août pour faire mon tour. D'ailleurs je pense ne pouvoir en faire qu'un seul mais on verra bien
Ça te dérange si j'utilise ton texte pour la pub sur le forum CK3 ?
Wesh le tarba il essaie de gruger la file
Le 08 août 2024 à 19:15:45 :
Je joue après Reginwald ?
Ça va tu pourras observer sa dynastie s'effondrer de loin
Le 08 août 2024 à 19:17:55 :
Le 08 août 2024 à 19:17:03 :
Ce forum qui refuse coûte que coûte de mourirJe m'inscris, et si possible j'aimerais passer en second car j'aurais moins de temps fin août pour faire mon tour. D'ailleurs je pense ne pouvoir en faire qu'un seul mais on verra bien
Ça te dérange si j'utilise ton texte pour la pub sur le forum CK3 ?
Wesh le tarba il essaie de gruger la file
J'ai commencé à écrire avant vous
Le 08 août 2024 à 19:15:45 :
Je joue après Reginwald ?
Tkt y a plus rien à léguer la t'auras pas à gérer mon boxon juste à le regarder de loin
Le 08 août 2024 à 19:19:07 :
Le 08 août 2024 à 19:17:55 :
Le 08 août 2024 à 19:17:03 :
Ce forum qui refuse coûte que coûte de mourirJe m'inscris, et si possible j'aimerais passer en second car j'aurais moins de temps fin août pour faire mon tour. D'ailleurs je pense ne pouvoir en faire qu'un seul mais on verra bien
Ça te dérange si j'utilise ton texte pour la pub sur le forum CK3 ?
Wesh le tarba il essaie de gruger la file
J'ai commencé à écrire avant vous
Ouais mais t'as terminé bien après visiblement
yé minscrit
Svatoslav Divinsky, Chef d’Orava
Au 1er janvier 769, Svatoslav est le plus faible des trois vassaux de la Grande Chefferie de Nitra, juste au nord du Royaume des Avares. Piètre administrateur, combattant pitoyable, paresseux et sans talent particulier, ses seules qualités sont son sens de la justice, son penchant pour les livres et son zèle pour la foi slave. Médiocre est le mot qui définit le mieux ce Slovien de 19 ans.
Ce sont sans doute la conscience de la fragilité de sa position et son intérêt superficiel pour les finances qui le poussèrent à planifier l’invasion de Cracovie, carrefour commercial important situé à la frontière septentrionale de ses terres. Pour compenser la faiblesse de ses troupes faces à celles du chef Milzas de Cracovie (moins de 200 hommes pour le clan Divinsky contre 900), Svatoslav dû faire d’importants préparatifs. Pouvant compter sur un conseil très compétent, il chargea son maréchal et son intendant de préparer le pays à la guerre. Son unique fils Nitrabor (en hommage à son seigneur Nitrabor Nitravsky de Nitra ) fut fiancé à la fille du Grand Chef de Sorbia, un Poméranien possédant un vaste domaine indépendant entre la Saxe et la Silésie. Svatoslav pris plusieurs concubines dans les cours avoisinantes en espérant multiplier les fiançailles potentielles. Celles avec Sorbia ne suffirent pas tout de suite à négocier une alliance militaire, mais le chancelier d’Orava fut envoyé sur place pour tenter de changer les esprits poméraniens. Pour motiver les habitants de ses terres, Svatoslav organisa une grande cérémonie slave où il offrit un sacrifice humain et se voua à Péroun, dieu du tonnerre. Peu de temps après, un homme également nommé Svatoslav et réputé pour ses talents militaires ainsi que sa grande piété arriva en Orava. Svatoslav le prit pour un envoyé de Péroun et le nomma commandant de sa troupe en pleine expansion.
Se concentrant sur la consolidation de son clan, le Chef d’Orava ne manqua pas de rapidement remettre sa femme enceinte et de lancer la construction d’un quartier commerçant dans son domaine. Les effets de sa diplomatie se firent aussi ressentir, et l’alliance avec la Grande Chefferie de Sorbia fut enfin conclue.
C’est également vers cette époque que Svatoslav développa les signes avant-coureurs de ce qui se révéla être un cancer, pour le traitement duquel le chancelier d’Orova fut nommé médecin personnel de Svatoslav.
Après que sa femme eut donné naissance à leur fille Ladina, il la promit en mariage au fils du Grand Chef de Grande-Pologne, ce qui lui permis de conclure une deuxième alliance avantageuse.
S’estimant enfin prêt, il déclara la guerre au Chef de Cracovie. Celui-ci était à l’époque allié au Grand Chef de Cujavie pour envahir les terres du Grand Chef de Moravie. Quand les Grands Chefs de Sorbia et de Grande-Pologne rejoignirent les hommes d’Orova, se fut bientôt la moitié du monde slave qui partit sur les champs de bataille. La supériorité numérique de l’alliance de Svatoslav lui permit de capturer Cracovie avant même que son adversaire ne put se retourner de Moravie ou que les soldats de Cujavie ne parviennent en Orova.
Cette conquête rapide convainquit Svatoslav qu’il n’était peut-être pas le guerrier raté qu’il pensait, ce qui le poussa à rejoindre le cercle des Champions de Péroun. Son initiation se fit au cours d’un duel qu’il remporta haut la main. Il mit son talent pour les études au profit de son éducation en stratégie et ses progrès reconnus parmi les Sloviens lui valurent d’être nommé commandant par son seigneur, le Grand Chef de Nitra.
Galvanisé par la montée en puissance de leur Chef, des guerriers d’Orava se soulevèrent en réclamant sang et gloire. Svatoslav se saisit de l’occasion pour appeler à nouveau ses alliés à la guerre. Cette fois, son attention se porta sur Sandomierz, la capitale du Grand Chef de Petite-Pologne.
La guerre fut décidée en quelques mois à peine. La force initialement supérieure de Petite-Pologne déferla sur Orava, où le commandant Svatoslav (que certains considéraient comme un envoyé de Péroun) les repoussa à 2 contre 1. Par la suite, les alliés d’Orava rejoignirent la poursuite des survivants ennemis, où ils furent d’abord battus à Stezyca, et de nouveau à Saez. Le Grand Chef adverse y fut capturé, ce qui permis de le contraindre à la paix.
La femme de Svatoslav lui donna une nouvelle fille, Rodana, qu’il fiança à un fils du Grand Chef de Poméranie. Il utilisa l’argent et la gloire de ses nouvelles conquêtes pour développer ses domaines, tout en s’impliquant toujours plus chez les Champions de Péroun.
Après que son ancien adversaire, le Grand Chef de Petite-Pologne, fut soumis par le Grand Chef de Mazovie, le Chef d’Orava le défia en duel pour renforcer sa réputation de duelliste. L’affrontement dégénéra et le Chef Siemowit fut tué de la lance de Svatoslav.
Cette mort causa une désorganisation temporaire dans l’armée de la Grande Chefferie de Mazovie, qui était déjà victime d’une agression du Grand Chef de Silésie. Une fois de plus, le clan Divinsky se saisit de l’occasion pour lancer ses alliés au combat. Le fils du Grand Chef de Grande-Pologne auquel était promise la fille de Svatoslav mourut d’une pneumonie peu après, mais il était trop tard pour que les Polonais reviennent sur leur parole et leurs troupes rejoignirent bien la guerre.
Initialement, l’affrontement frôla la catastrophe pour Orova et l’entièreté du pays fut presque capturée par l’ennemi. Mais Svatoslav (toujours le commandant) parvint enfin à faire la jonction avec ses alliés et leurs 4 000 hommes balayèrent les guerriers de Petite-Pologne. Quelques places fortes adverses furent conquises, la troupe principale du seigneur ennemi fut écrasée à sa nouvelle capitale (déplacée après l’annexion de la précédente par la Silésie durant la guerre), et la tribu de Sacz intégra le domaine des Divinsky.
Son cancer finit par rattraper Svatoslav. Il mourut brusquement le 10 juin 775, à 25 ans, alors qu’il accueillait le retour de ses troupes victorieuses. L’entièreté de ses terres, qui avaient quadruplé en quelques années et le rendaient plus puissant que son seigneur, allèrent à son fils Nitrabor sous régence de son chancelier. En l'absence d'un autre membre mâle, l'avenir du clan Divinsky reste incertain.
Le reste du monde :
Peu de temps s’est écoulé.
Charlemagne a réuni les royaumes francs et gagne actuellement la guerre pour la Lombardie.
Des rebelles byzantins souhaitent placer à Constantinople le fils aîné de l’ancien empereur, de la dynastie Isauros, plutôt que l’actuel Basileus Dositheos qui régnait sur le duché de Cappadoce avant son élection.
Rien de notable à part ça.
Les dynasties du mod Crusader Kheys :
Randver Grugsson (DarkXehanort94) est pupille du Roi Sigurdr.
Tiago da Silva dit « le Libérateur » (DeathLawli) est mort mais son fils Inigo a gagné sa guerre contre les Umayyad et règne en bon catholique sur Tomar.
Rambaut Blanc (Papyruso) est mort d’un cancer en 774 et son fils Centolh lui succède en Turenne.
Les autres sont toujours dans la même situation.
Tours :
-TheCody (fait)
-Papyruso
-Reginwald
-Bigrat
-DeathLawli
Si vous n'y voyez pas d'objection, je passe la save à Papy sur Discord.
Bon ben ce fut rapide un perso pas ouf qui creve d'un cancer a 25 ans
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Bon espérons que je me retrouve pas avec un comte du même acabit
Le 10 août 2024 à 12:31:36 :
Bon espérons que je me retrouve pas avec un comte du même acabit
Franchement ça va, si j'étais pas mort à 25 ans j'étais en bonne voie pour me tailler un petit royaume et laisser une trace dans ce coin de la map.
J'espère pouvoir reprendre un tour plus tard.
Svatoslav qui meurt de la maladie du manga juste avant d'accomplir de grande choses, rip
Yusuf Nefudid, Cheik d'Alméria
Assommé par le soleil d'Alméria, le Cheik Yusuf Nefudid suivait à peine une de ces interminables réunions de conseil présidées par son grand vizir, Liuvericho, un bel homme wisigoth, certes aimable et dévoué. Celui-ci déblatérait sur des questions qui ne l'intéressait que de très loin
"Le Sultan est furieux señor, depuis sa défaite contre le comte Inigo de Tomar il est déterminé à blablabliblablablou, mais la tentative incertaine de reconquête de l'Aragon risque de gngngnagna crêpe-au-fromage, ce qui aurait serait fâcheux pour le transport de bien de notre côté de Mare Nostrum, et… vous sentez-vous bien mon seigneur ?"
Levant la tête, l'air sérieux du regard du Cheik transperca celui du vizir. Pour Yusuf, une seule question prévalait: comment ce nazaréen faisait pour avoir un bouc aussi parfait, lui qui réussissait à peine à faire pousser un maigre duvet sous son long nez ?
Il hocha néanmoins la tête pour que le bellâtre continue son discours.
"Nous discutions des troubles créés par les pirates ibadites près de nos côtes. Il semblerait que cela vienne du cheikat d'Oran, mais ni l'émir qui règne sur eux ni celui qui est sensé être votre suzerain ne semblent disposés à les arrêter… J'ai pensé à une expédition punitive dans leurs terres…"
Quel idiot ! Avec quelle armée ? Et quels navires ?
Comme si il lisait dans ses pensées, l'ibère sortit avec un sourire trois lettres de sa robe qu'il présenta à son seigneur : "Une pour le Calife Abbasid, une pour l'émir Hisham de Séville, et une pour l'émir Ali Nadirid. Trois propositions de mariages. La première ne fera que consolider votre position, mais les deux autres vous permettront la conquête d'Oran."
Le regard du cheik se refroidit immédiatement. Si ce nazaréen n'était pas aussi bon, il l'aurait donné aux lions, mais c'est bien parce qu'il était compétent qu'il le détestait ! Car en plus de ses talents de diplomate, Liuvericho était un excellent physicien capable de soigner de nombreux maux. Il aurait même pu faire un bon gouverneur, mais il manquait la sagesse d'Allah, contrairement à Yusuf qui disposait d'un lien avec le divin qu'il n'hésitait pas à partager avec qui le voulait, ou non.
Une fois les demandes envoyées et acceptées, les futurs alliés du cheik Yusuf étant aussi embêtés sur leurs côtes par les pirates, les armées des deux émirs et du cheik se mirent presque immédiatement en route pour traverser le détroit de Gibraltar et ainsi contourner les terres de l'émir Abu Qurra, une tactique qui portera ses fruits lors de la bataille de Saldia, puis celle de Tlemcen. Les portes d'Oran s'ouvrirent finalement après un rapide assaut.
Lors de l'inspection de son nouveau territoire, quelques jours plus tard, Yusuf ne pouvait que constater que la population locale, majoritairement chrétienne, observait Liuvericho avec admiration, certains l'acclamaient même discrètement, du moins c'est ce qu'il croyait.
Craignant que la situation lui échappe et que les paysans oranais ne se mettent à réclamer le wisigoth comme nouveau seigneur, il prit les devants et lui proposa de devenir le bourgmestre de la cité de Mostaganem en récompense de ses services, ce que le vizir refusa :
"Mon seigneur, je ne peux qu'observer la misère apportée par la guerre au peuple. Je ne vous demande qu'une chose, accordez-moi un fond pour que je puisse me procurer en matériel médicinal, il est nécessaire de porter secours à vos nouveaux sujets !"
Le cheik resta plusieurs secondes les yeux en l'air vers ceux de son serviteur (si grand que les musulmans l'appelaient "Al-Mog", le géant en berbère) avant de se baisser pour ramasser le glaive rouillé d'un soldat ibadite qui n'en avait plus besoin.
"Cela suffira pour les incisions ?", se contenta-t-il de répondre.
Le désagréable comportement du cheik n'alla pas en s'améliorant, car il allait bientôt s'accompagner d'une furieuse paranoïa. Cela commença avec la naissance de son nouveau fils Ubayd, qui non seulement était d'une laideur telle que les maures l'appelaient "Al Geragaouir", l'ogret en arabe, mais dont la date coïncidait avec l'éclatement d'une épidémie de variole à Grenade.
Par la suite, le comportement suspect de ses conseillers et la jalousie naturelle de Yusuf non seulement envers ses pairs mais aussi envers ses femmes l'enfoncèrent dans la certitude que le monde entier lui en voulait.
Et ce à commencer par Liuvericho. Alors que l'épidémie de variole s'aggravait et se conjuguait avec une autre épidémie de rougeole, le vizir-médecin épuisait ses ressources et ses forces mentales et physiques pour contenir et sauver les malades, car il ne recevait presque aucune aide de l'avare cheik Yusuf. Celui-ci, persuadé que le moindre dhiram donné au chrétien servira à financer sa propre chute, le laissait opérer avec un matériel dépassé et limité.
Ces conditions de travail menèrent à de nombreux échecs médicaux, et notamment à l'aggravation de l'état de Paywand, une femme du cheik tombée malade. Profitant immédiatement de cette opportunité, Yusuf emprisonna Liuvericho pour bâclage de traitement avant de le bannir en l'expropriant de ses ducats. Excédé par le comportement du cheik, le banni s'en alla sans demander son reste à Burgos où ses talents seraient plus appréciés.
Pour nouveau vizir, Yusuf choisit un des siens, un certain Sami, joueur notoirement connu pour son éloquence. Le cheik, qui restait peu confiant, décida de l'envoyer loin d'Alméria présenter ses hommages à l'émir de Grenade, ce qu'il s'empressa de faire. Il revint cependant à peine un mois plus tard à la cour du cheik, muni d'un parchemin vieillot sur lequel était grossièrement écrites des lettres latines.
"Votre excellence, je fais une découverte surprenante lors de mon séjour chea "l'émir". Saviez-vous que vous étiez le neveu du proconsul romain qui gouvernait la région de Grenade autrefois ?"
"Ah bon ? Je croyais que mon oncle Youssef vendait des datt<u></u>es près de Mossoul ?"
"Non regardez ce papier, il est clairement écrit que vous êtes l'unique héritier légitime de Grenade ! En tout cas j'ai fais en sorte qu'au moins la moitié des pégus du coin y croient."
Cet impressionnant stratagème n'était du goût de l'émir Ya'qub qui ordonna à son vassal de se présenter à Grenade, ce que le cheik fit, mais sans oublier d'être accompagné de ses deux fidèles alliés émirs.
Après un siège rapide le fort de Moclin tomba et fut suivi d'une bataille qui se transforma en chasse à l'homme à travers l'Andalousie. Non seulement la révolte réussit avec autant de succès que la conquête d'Oran, mais l'implication du vizir Sami fut assez secrète pour que cette fois-ci seul Yusuf reçu la gloire de la victoire, en étant qualifié de "El Usurpatido", le conquérant en wisigoth.
Ce triomphe fut de courte durée, tant les épisodes paranoïaques de Yusuf devenaient de plus en plus violent. Il chercha de plus en plus à s'isoler en cherchant Dieu, mais ne le trouvant pas il se contenta de s'isoler, jusqu'à ce qu'un serviteur le retrouve endormi, l'air apaisé.
Le fils ainé de Yusuf, Jibril, hérite de son émirat sans difficulté, mais son emprise au Maghreb risque de s'effondrer si il ne garde pas une main de fer dessus
Reste du monde
Encore moins de temps s'est passé, il n'y a pas eu de changement notable hormis l'assassinat de Charlemagne.
Dynastie du tour 1 (Cody) : toujours en place sans perte de territoire, mais est devenu vassal indirect du roi de Pannonie, qui a l'air de douiller un peu
Les dynasties de membres du forum :
Deathlawli : Inigo de Tomar se maintient, mais sa trêve avec le Sultan s'est terminée et il risque à tout moment une attaque
SergentF4N1 : RAS
Bigrat : les héritières de Jacobus de Poucet sont des femmes mariées classiquement, ce qui risque de mettre fin à sa lignée en cas de mort précoce
Papyruso : RAS
Cody : RAS
DarkXeanorth : fort risque de disparition de la lignée en cas de mort précoce
Reginwald : RAS mais quand même hendek