un peu dévasté quand même parce que j'étais bien parti pour mettre ma fille sur le trône de jérusalem, et j'avais prévu de me venger de la duchesse de moravie en lui prenant l'Autriche grace à ce cher pape
IV. Devapala Jahan (1105 - 1156)
Les origines de la famille
La famille Jahan voit son origine remonter au début du IXe siècle et doit son nom à son fondateur, Jahan l’Ancien. Ce dernier était un juriste chiite, un homme de loi et de foi, qui avait apporté son soutien à Suleyman le Grand, l’homme qui avait rétabli le califat chiite plus de 130 ans après la déposition du dernier calife fatimide. En remerciement de ses bons et loyaux services, le fondateur du califat Suleyman avait nommé Jahan l’Ancien émir d’Arabie pétrée, fonction qu’il occupa pendant plus de trois décennies.
Ses descendants conservèrent l’Arabie pétrée et furent influents dans la région : à Jahan succéda son fils Wahid, à qui succéda son fils Gazi, à qui succéda son fils Zahir, un homme puissant que le califat nomma sultan d’Arabie.
À Zahir succéda son petit-fils Mukhtar, et à Mukhtar succéda son fils Gazi l’Ancien… lequel était un homme de bien piteuse valeur, et une révolte le renversa du trône d’Arabie pour placer à sa place la famille Salahaddin. Mais il conserva l’Arabie pétrée et il la transmit à sa mort à son petit-fils Jahan II qui, en cette année 1122, règne toujours, vassal du sultan Salahaddin lui-même vassal du calife Sulayman.
Cette branche aînée n’était cependant pas la plus célèbre de la famille. L’un des fils cadets de Jahan, le fondateur de la famille, se prénommait Aziz et se trouvait être un commandant de talent, spécialiste des sièges et des assauts de forteresses. Il transmit à son propre fils, également appelé Aziz, le goût des armes et de l’aventure, et cet Aziz-là assembla une petite troupe d’hommes et partit vers l’est, où il passa de nombreuses années à la cour du khagan mongol. Ayant finalement adopté leur langue, leurs us et leurs coutumes, il revint avec une véritable petite armée de guerriers nomades entièrement dévoués à sa cause, et il se lança à la conquête de l’Inde. Il se tailla un royaume notable dans le Gujarat, et le céda à son fils Murad qui, lui, s’orientalisa et adopta la culture locale. Le royaume se transmit à son fils Bhatarka, puis à son fils Chamundaraja, puis à son fils Kalbhoj, qui règne toujours en cette année 1122.
Plusieurs branches cadettes de la famille en vinrent à prendre des fonctions nobles dans divers coins du monde, entre l’Inde, la Tunisie, l’Algérie et l’Éthiopie. Il serait inutile de faire la liste de ces maisons mineures, nous allons simplement nous intéresser à l’histoire de l’un des membres de cette famille : Devapala Jahan, issu des sultans du Gujarat et des empereurs chinois.
Devapala est le fils de la princesse Rudrani, fille du sultan Bhatarka. Ce dernier, afin de faire une alliance avec les Chinois, avait fait épouser à sa fille le prince Dalunha, fils de l’empereur chinois Xianzu. Les deux époux, vivant au Gujarat, n’eurent qu’un seul fils, Devapala, et une fille qui contracta un mariage avec un cousin de la famille.
Nous ignorons exactement comment Devapala, un jeune garçon issu de la famille royale du Gujarat, en vint à se lier d’amitié avec le vieux sultan de Pannonie, Timër Monomachos, issu d’une vieille famille grecque turcisée et islamisée. Toujours est-il que, le 13 mai 1122, sur l’intervention du sultan Timër qui voulait favoriser ses proches, le calife lui-même, Muaddam le Terrible, offrit à Devapala le comté de Feher, en Pannonie. C’est ainsi que Devapala prit ses premières fonctions officielles, lui qui, après avoir passé quelques années à la cour de son vieil ami Timër, avait fini par adopter les us et coutumes et la langue des Bolgars.
Ce don était d’autant plus improbable que Devapala était marié à une sœur de Bahir Muhallabid, le calife sunnite, grand rival des Sulayman quant à la domination du monde musulman. Parmi les épouses secondaires de Devapala, l’on comptait également une princesse abbasside, la fille d’un khagan nomade, et la fille d’un comte irlandais musulman.
Le début du règne
Afin d’honorer Allah, la première décision de Devapala en tant que comte fut de partir en pèlerinage à La Mecque. Il en revint profondément changé, ayant vécu de grandes expériences, fait des rencontres incroyables, et ayant gagné de grandes vertus. Revenant en Pannonie, son ami le sultan fit de lui le maréchal du sultanat.
Ce fut également à cette époque que les sunnites perdirent la croisade que les catholiques menaient pour reconquérir Jérusalem. La victoire obtenue, les croisés choisirent pour monarque un Grec, Evangelos Kalopragmon, issu de la famille des rois de Sardaigne et de Corse et arrière-petit-fils de Saint Jakob Charibertid, auquel l’empire byzantin devait une partie non négligeable de sa puissance et sa reconquête presque totale de l’Italie et de l’Espagne. Evangelos était un saint homme qui avait fait vœu de chasteté, et il devint le premier roi croisé de Jérusalem… enfin, en Grec, ils appelèrent ça la Palestine, mais ce n’est pas comme si l’appellation de ce territoire allait être importante à l’avenir.
Pour mener à bien cette croisade, les catholiques s’étaient même alliés avec les nestoriens, et ce fut même un nestorien de la famille Papia qui fut choisi pour devenir duc d’Outre-Jourdain.
La perte de la Palestine entraîna une guerre civile chez les sunnites, ceux d’Iran et de Mésopotamie se soulevant contre ceux d’Égypte et d’Afrique. Une guerre civile qui ravageait le califat et déciderait de l’avenir des Muhallabides.
Les reconquêtes chrétiennes poussèrent également en Valachie, lorsque le despote d’Épire, Ozomatli Ghezalid, issu d’une famille grecque d’origine aztèque, reconquit la Munténie des mains des Sulayman.
En décembre 1125, le grand-oncle de Devapala mourut en Inde lors d’une guerre sainte contre les bouddhistes. Sans héritier, il avait désigné comme successeur son plus proche parent, un jeune homme qu’il n’avait pourtant jamais vu… c’est ainsi que Devapala hérita de son second comté, un bled perdu dans le sud de l’Algérie, assez inutile en soi vu la distance mais qui lui fournirait des ressources financières et des troupes.
Au même moment, la guerre civile sunnite s’achevait en dégageant les Muhallabides du pouvoir, permettant le retour des Abbassides… en la personne d’une femme. Scandalisés, les chiites considéraient que cela actait une rupture définitive entre les deux branches de l’islam.
Mais ces considérations n’intéressaient pas encore Devapala qui, lui, jouait encore dans la cour des petits. Grâce à l’héritage de sa famille paternelle, il put cependant mener une expédition pour chasser les derniers catholiques de Transylvanie et s’emparer de leurs terres ; puis il remonta vers le nord en prenant Marmaris.
Cependant, Devapala n’oubliait pas pour autant son héritage algérien et le développait lui aussi en conquérant des terres au Maghreb lorsqu’il le pouvait. Mais cette conquête ne dura pas, car bientôt elle fut envahie par les Maures omeyyades, et ni Devapala, ni ses suzerains, ne purent l’en empêcher.
Avec les années et les conquêtes, Devapala finit par devenir émir d’Ungvar. Il était alors le noble le plus puissant de Pannonie, plus puissant même que le sultan Karaton le boiteux, fils de feu Timër. Il décida de désormais se consacrer entièrement à ses terres pannoniennes, et délaissa l’administration de son héritage algérien à son cousin et beau-frère, un prince du sultanat Jahan.
La conquête du pouvoir
Plus puissant que le sultan lui-même, Devapala avait fini par grandir en ambition. Pourquoi aurait-il dû se soumettre à un homme qui lui était inférieur en force ? Par loyauté vis-à-vis de son ancien ami Timër, à qui il devait son accession au pouvoir à Feher ? Pff, ridicule. Cependant, Devapala ne pouvait pas remettre en question sa parole : il avait signé un pacte de non-agression avec Karaton, lorsqu’ils avaient fait se marier leurs enfants, et il ne pouvait pas revenir ainsi sur sa parole. Il en allait de son honneur.
Il décida donc d’attendre. Quelques années plus tard, Karaton mourait et cédait le trône à son fils Bulger, qui avait quitté la Pannonie dix ans plus tôt pour rejoindre les Assassins, à Mossoul. Or ce Bulger était fiancé à l’une des filles de Devapala, mais, compte tenu de son engagement envers les Assassins, le mariage n’avait jamais été concrétisé. Maintenant qu’il était devenu sultan, Devapala pensait qu’il allait honorer ses engagements… mais il brisa les fiançailles pour épouser une vieille paysanne indienne.
L’insulte était bien présente, et Devapala saisit le prétexte pour s’attaquer à son suzerain et revendiquer le trône. Pendant cette guerre civile, une autre aboutissait en la chute du califat sunnite, qui éclata en une multitude d’états alors que le calife était déposé et remplacé par Qawurd, un nobliau de second plan.
Grâce aux nombreuses richesses qu’il avait accumulées par de procédés troubles, Devapala put engager de nombreux mercenaires turcs qui l’aidèrent à s’emparer rapidement du pouvoir. Il fut rapidement connu sous le sobriquet de l’Usurpateur, car aux yeux de la population pannonienne (principalement composée de Bolgars au centre et au sud, et de slaves au nord) il n’était que le fils d’un prince chinois et le petit-fils d’un roi indien, un parvenu qui s’était hissé sur le trône en renversant la famille qui régnait depuis plus de 120 ans.
Le sultanat Jahan
La première action de Devapala en tant que sultan fut de modifier le paysage aristocratique de son pays : l’ancien sultan Bulger vit son titre d’émir de Transylvanie lui être confisqué, et l’émir de Petite-Pologne, Yerneslu Balantes (lui-même issu d’une famille d’origine grecque), vit son titre confisqué et confié à Kotrag Belzid. Ceci affaiblissait la famille Balantes d’une part, mais aussi l’émirat de Petite-Pologne puisque sa gestion était confiée à un homme plus faible que Yerneslu, tout en affaiblissant aussi Toktu Dulo, l’émir de Pest, puisqu’il perdait un vassal en la personne de Kotrag.
Devapala sut ensuite profiter des dissensions entre ses voisins pour augmenter son pouvoir : il savait que Telerig Yani, un noble de l’est, jalousait son propre fils Radhi, lequel avait hérité de la Bessarabie à sa place ; il mena donc une guerre en son nom pour le placer sur le trône en évinçant son fils, en échange de sa vassalité.
Cependant la Bessarabie était également convoitée des Grecs, et bientôt ce furent vingt mille soldats provenant d’Épire qui tentèrent de prendre la région. Devapala fit de son mieux pour seconder les armées de son suzerain, mais échoua à repousser l’invasion ; il faut dire que l’empire chiite était mis à mal de tous les côtés et venait également de perdre plusieurs milliers d’hommes dans l’invasion sicilienne de la Tripolitaine, qui passa sous le contrôle des Cacamatzin.
Cette époque marqua une ère de déchéance pour Devapala qui, alors qu’il tentait de réorganiser ses terres et de chasser des pillards, fut capturé au combat par ses ennemis, une bande de païens vomis par la Norvège. Il fut libéré, mais l’humiliation était aussi grande que la rançon dont il avait dû s’acquitter.
Cependant, alors que tout semblait perdu pour la Bessarabie, le calife Muaddam II réussit à amener une armée de quatorze mille hommes pour repousser les ultimes assauts des Grecs. Les forces combinées du calife et du sultan de Pannonie réussirent à repousser les chrétiens, et Devapala, qui, un temps, avait pensé s’émanciper de la tutelle califale, comprit l’intérêt de rester sous la protection du calife, particulièrement avec un voisin si puissant à ses frontières. Les deux hommes se rapprochèrent et Devapala, en tant que membre des Assassins, proposa au calife de les rejoindre. Il fit une bonne recrue.
Ce fut à ce moment-là que le pape Callixte III, profitant de l’effondrement de l’empire sunnite, déclara une nouvelle croisade, cette fois-ci pour l’Égypte, tentant de renforcer le Despotat catholique de Palestine qui avait déjà commencé à s’étendre sur l’embouchure du Nil. Bien que Devapala ait eu de bonnes relations avec le jeune sultan Muhallabide, ce dernier étant fiancé à l’une de ses petites-filles, sa situation compliquée ne lui permettait pas de l’aider directement.
Il décida de continuer d’étendre son pouvoir en s’en prenant à l’émir de Moldavie, qu’il voulait voir devenir son vassal, tout en aidant son petit-fils, le sultan d’Irak, à lutter contre l’un de ses oncles qui souhaitait l’évincer. Mais, alors que tout se passait bien pour lui, Devapala Jahan mourut, empoisonné au cours d’un banquet. Le serviteur qui avait empoisonné sa viande fut attrapé et, sous la torture, avoua avoir été payé par… le roi Cacamatzin de Sicile. Comme les deux hommes et les deux royaumes n’avaient jamais eu d’interaction, jamais personne ne sut pourquoi. Les Cacamatzin avaient-ils compris que Devapala, s’il était laissé en vie, finirait par unir tout le bassin des Carpates sous sa coupe avant de se lancer à l’assaut de la Bohême catholique ? La correspondance privée de Devapala semble pourtant indiquer qu’il préparait bien une invasion, mais non pas celle de la Bohême, mais celle de la Lituanie païenne, qui aurait été une cible facile en plus d’être une guerre juste contre des païens. Mais, hélas, une tranche de veau empoisonnée en décida autrement et envoya Devapala auprès d’Allah.
Son fils aîné, Fadl, lui succéda. Il n’était certes pas le plus doué de ses enfants, mais Devapala, ne s’attendant pas à mourir si jeune, n’avait pas encore pu désigner son successeur.
Devapala à sa mort :
Son héritier :
Un petit-fils de Devapala assez prometteur :
Le monde, notons la fin de la Reconquista et la rechristianisation de toute l’Espagne, et la disparition presque totale des Nestoriens :
Les anciennes dynasties des joueurs :
Divinsky : dead
Nefudid : la famille subsiste à Boukhara, mais elle s’est drastiquement réduite : il ne reste que le cheikh et ses enfants, dont tous les fils qui sont emprisonnés par le sultan.
Teodini : Le règne d’Emmanuelle II de Léon aurait effectivement dû apporter la prospérité, mais tout ne se passa pas comme prévu. Le duc, dernier membre mâle des Teodini, perdit un œil dans un terrible accident, puis mourut dans un autre accident dans des circonstances mystérieuses. La famille s’éteignit par les mâles avec lui, et ne subsiste désormais plus que via deux vieilles femmes trop vieilles pour avoir des enfants, et une troisième femme dans la fin de la trentaine mais qui est veuve et gît dans une prison italienne. Triste fin pour cette illustre famille de la noblesse européenne qui a marqué l’Histoire de l’Italie et de la chrétienté.
Australding : dead
Beorning : dead
Bernhard-Karling : Pas beaucoup de changements, toujours ducs de Modène et toujours la branche historique à Hamaland.
Cacamatzin : le roi a réussi à avoir un fils avant de mourir, mais l’actuel monarque est le dernier mâle de la famille, au bord de l’extinction. Politiquement, ils ont brillé en finissant la reconquête de la Tunisie avant de reprendre la Tripolitaine, puis ils viennent de s’illustrer en mettant fin au règne de Devapala Jahan, affaiblissant considérablement les chiites des Carpates.
Papia : La branche qui règne sur la Bourgogne se porte très bien, et a même gagné des terres en Pologne. La branche qui règne en France, par contre, est en train de suer du cul en voyant arriver sur ses frontières l’armée d’un type parfaitement inconnu, qui vient d’Italie, parle allemand, et ressemble à un Aztèque, qui hurle sur tous les toits être un descendant des Cacamatzin, et qui clame être le légitime roi de France…
Synadenos : dead en 1129, mais l’actuel duc d’Anatolie est un descendant direct de la dernière duchesse et tient ses terres d’elle.
Charibertid : la famille détient les royaumes d’Italie, Serbie, Andalousie, Badajoz et Valence, comporte 6 ducs, 1 comte, 2 barons, et gouverne également l’Ordre de Calatrava ; au total ils sont 75 membres en vie et ne semblent pas prêts de disparaître.
Emichid : la branche aînée règne toujours sur la Bavière, une branche cadette règne sur la Franche-Comté.
Les dynasties des Kheys :
De Médoc : la famille, wallonne, tient toujours le comté de Bréda, mais les Papia leur ont repris le titre de Ducs de Paris.
Le reste : dead
La save : https://1fichier.com/?ix7dmmh09w3gtvy8un4s
Le 30 septembre 2024 à 11:37:43 :
La save : https://1fichier.com/?ix7dmmh09w3gtvy8un4s
Ptn Bigrat terrassé sans raison par son ancienne famille
As tu qqch à voir avec la mort tragique du dernier teodini ?
Le 30 septembre 2024 à 11:44:33 :
Le 30 septembre 2024 à 11:37:43 :
La save : https://1fichier.com/?ix7dmmh09w3gtvy8un4sPtn Bigrat terrassé sans raison par son ancienne famille
As tu qqch à voir avec la mort tragique du dernier teodini ?
Je ne pense même pas que j'étais à portée diplo
Punaise ce tour, déjà très content de voir la glorieuse maison Jahan sur le devant de la scène, c'est comme suivre une équipe de Nationale finir en ligue 1
Et le final avec le baisé de la mort des Cacamatzin, venant tuer ton nouveau perso. Incroyable
Merveilleux aussi l'effondrement de l'empire arabe, après tout ces siècles a dominer 1/4 de la carte, à voir comment les vautours vont en profiter, et si ça va sonner le triomphe de l'islam shiite
Le 30 septembre 2024 à 16:40:47 :
Punaise ce tour, déjà très content de voir la glorieuse maison Jahan sur le devant de la scène, c'est comme suivre une équipe de Nationale finir en ligue 1
Et le final avec le baisé de la mort des Cacamatzin, venant tuer ton nouveau perso. Incroyable
Le pire j'ai été content de voir le Cacamatzin précédent avoir un fils pour éviter le game over à la famille. Et 20 ans plus tard ce fils me bute juste pour rigoler.
Le 01 octobre 2024 à 21:01:03 :
Le 30 septembre 2024 à 16:40:47 :
Punaise ce tour, déjà très content de voir la glorieuse maison Jahan sur le devant de la scène, c'est comme suivre une équipe de Nationale finir en ligue 1
Et le final avec le baisé de la mort des Cacamatzin, venant tuer ton nouveau perso. IncroyableLe pire j'ai été content de voir le Cacamatzin précédent avoir un fils pour éviter le game over à la famille. Et 20 ans plus tard ce fils me bute juste pour rigoler.
ironic
Epyhania Agryopoulos ou le timide sursaut nestorien
https://ibb.co/Z8Nm027
L'histoire d'Epyphania n'est intéressante que dans la mesure où elle s'inscrit dans celle plus vaste du schisme nestorien qui secoua l'empire byzantin. Enfin, intéressante c'est beaucoup dire. Nous ne dirons pas grand chose sur le personnage, j'ai d'autres trucs à faire, sinon qu'elle gouvernait le petit fief d'Astibus, et qu'elle n'avait absolument pas le profil d'une hérésiarque. Vassale de la négligeable duchesse de Strymon, elle même vassale du puissant roi de nicée (ou un truc dans le genre), elle ne pesait pas lourd.
Les historiens, enfin les trois tocards que ça intéresse débattent encore de savoir si l'acceptation des rites catholiques romains par Epyphania fut sincère ou non. Il semble que non.
https://ibb.co/TY5htXp
En effet durant cette période, elle fonda et dirigea avec fort peu d'entrain une société nestorienne destinée à on ne sait trop quoi. Par un coup du sort il se trouva que l'Empereur byzantin vint à en faire partie. Je ne saurai absolument pas vous expliquer pourquoi et j'en ai rien à carrer.
https://ibb.co/YNfxHRS
A la grande période, cette société cumula une dizaine de membres actifs dans tout l'empire et à ses frontières. Après des années monotones, la seule réalisation ayant été la conversion de la stupide populace d'Astibus qui n'avait pas bien saisi la différence, Epyphamia, que la foi n'animait pas si profondément se lassa et abandonna la dite société qui disparut. Ses membres décidèrent finalement d'admettre leur foi, et l'empire fut à nouveau dirigé par un nestorien. Ce qui changea que dalle.
Epyhamia entre alors en guerre contre sa suzeraine, le conflit n'ayant intéressé personne, on ne sait pas bien pourquoi. Toujours est-il qu'elle reçut à cette occasion des terres en Espagne de la part du roi, terres où elle ne metterait jamais le pied, mais dont elle recevrait quelques impôts à l'occasion. S'étant libérée de la duchesse de Strymon elle se livra à des acitivités de premier plan, à savoir : rencontrer des moines nestoriens, écrire un livre imbuvable sur sa famille encore plus insignifiante qu'elle et qui s'est heureusement perdu et coucher avec son sacristain. Pendant ce temps, elle fut spectatrice de l'Histoire qui fort heureusement tournait sans elle :
Les teutoniques se lançaient à l'assaut du Fylkir dans les terres baltiques. Ils devaient être repoussés dans le sang. Et puis pas grand chose d'autre, c'est une période vachement chiante.
Epyphamia décida, alors plus âgée, en 1172 de grands projets : la conquête de Chypre alors au mains d'un grec musulman en guerre avec des seigneurs egyptiens. Elle ne parvint finalement qu'à conquérir la moitié de l'île. Deux ans après, la mort quasi simultané de son fils et de son amant ne parvinrent pas à faire faiblir l'envie de grandeur d'Epyphamia qui s'empara du duché de Strymion. Elle était maintenant la duchesse la plus pauvre, la plus faible et avec le moins de terres de l'empire. Entouré de seigneurs bien plus puissants, vassale d'un roi quinze ou vingt fois plus puissant qu'elle elle se retrouva bloquée. Et resta bloquée jusqu'à mourir dans son vomi à 49 ans.
https://ibb.co/z6Zhw9x
Peu de changements pour les dynasties Papia, Cacamatzin et Stephanid. Les Jahan contrôlent quasi toute la partie européenne du Califay Sulyaman qui n'est plus dirigé par un Sulayman d'ailleurs.
Les Emichid ont une toute petite franche-comté, un peu moins grande que l'actuelle.
Les Bernhard Karling vont perdre leur comté originel au profit des de Medoc qui n'étaient plus que baron mais Modène va hériter du royaume de Bateica Charibertid.
Les Charibertid j'ai grave la flemme y en a partout.
Et les Nefudid sont devenus ducs de Sarmacande
Et l'enfant du destin en France s'est un peu étendu en Angleterre mais pas fou
y a une guerre sainte norse pour la germanie qui devrait échouer
https://1fichier.com/?92vlddkh11gw7z855yx0
et la save
Le 05 octobre 2024 à 16:52:56 :
Epyhania Agryopoulos ou le timide sursaut nestorienhttps://ibb.co/Z8Nm027
L'histoire d'Epyphania n'est intéressante que dans la mesure où elle s'inscrit dans celle plus vaste du schisme nestorien qui secoua l'empire byzantin. Enfin, intéressante c'est beaucoup dire. Nous ne dirons pas grand chose sur le personnage, j'ai d'autres trucs à faire, sinon qu'elle gouvernait le petit fief d'Astibus, et qu'elle n'avait absolument pas le profil d'une hérésiarque. Vassale de la négligeable duchesse de Strymon, elle même vassale du puissant roi de nicée (ou un truc dans le genre), elle ne pesait pas lourd.
Les historiens, enfin les trois tocards que ça intéresse débattent encore de savoir si l'acceptation des rites catholiques romains par Epyphania fut sincère ou non. Il semble que non.
https://ibb.co/TY5htXp
En effet durant cette période, elle fonda et dirigea avec fort peu d'entrain une société nestorienne destinée à on ne sait trop quoi. Par un coup du sort il se trouva que l'Empereur byzantin vint à en faire partie. Je ne saurai absolument pas vous expliquer pourquoi et j'en ai rien à carrer.
https://ibb.co/YNfxHRS
A la grande période, cette société cumula une dizaine de membres actifs dans tout l'empire et à ses frontières. Après des années monotones, la seule réalisation ayant été la conversion de la stupide populace d'Astibus qui n'avait pas bien saisi la différence, Epyphamia, que la foi n'animait pas si profondément se lassa et abandonna la dite société qui disparut. Ses membres décidèrent finalement d'admettre leur foi, et l'empire fut à nouveau dirigé par un nestorien. Ce qui changea que dalle.
Epyhamia entre alors en guerre contre sa suzeraine, le conflit n'ayant intéressé personne, on ne sait pas bien pourquoi. Toujours est-il qu'elle reçut à cette occasion des terres en Espagne de la part du roi, terres où elle ne metterait jamais le pied, mais dont elle recevrait quelques impôts à l'occasion. S'étant libérée de la duchesse de Strymon elle se livra à des acitivités de premier plan, à savoir : rencontrer des moines nestoriens, écrire un livre imbuvable sur sa famille encore plus insignifiante qu'elle et qui s'est heureusement perdu et coucher avec son sacristain. Pendant ce temps, elle fut spectatrice de l'Histoire qui fort heureusement tournait sans elle :
Les teutoniques se lançaient à l'assaut du Fylkir dans les terres baltiques. Ils devaient être repoussés dans le sang. Et puis pas grand chose d'autre, c'est une période vachement chiante.
Epyphamia décida, alors plus âgée, en 1172 de grands projets : la conquête de Chypre alors au mains d'un grec musulman en guerre avec des seigneurs egyptiens. Elle ne parvint finalement qu'à conquérir la moitié de l'île. Deux ans après, la mort quasi simultané de son fils et de son amant ne parvinrent pas à faire faiblir l'envie de grandeur d'Epyphamia qui s'empara du duché de Strymion. Elle était maintenant la duchesse la plus pauvre, la plus faible et avec le moins de terres de l'empire. Entouré de seigneurs bien plus puissants, vassale d'un roi quinze ou vingt fois plus puissant qu'elle elle se retrouva bloquée. Et resta bloquée jusqu'à mourir dans son vomi à 49 ans.
https://ibb.co/z6Zhw9x
De la grande littérature. J'en ai les larmes aux yeux.
L'intrigue est incroyable, tout le récit nous tient en haleine et le dénouement est sublime.
Le 05 octobre 2024 à 17:19:29 :
Le 05 octobre 2024 à 16:52:56 :
Epyhania Agryopoulos ou le timide sursaut nestorienhttps://ibb.co/Z8Nm027
L'histoire d'Epyphania n'est intéressante que dans la mesure où elle s'inscrit dans celle plus vaste du schisme nestorien qui secoua l'empire byzantin. Enfin, intéressante c'est beaucoup dire. Nous ne dirons pas grand chose sur le personnage, j'ai d'autres trucs à faire, sinon qu'elle gouvernait le petit fief d'Astibus, et qu'elle n'avait absolument pas le profil d'une hérésiarque. Vassale de la négligeable duchesse de Strymon, elle même vassale du puissant roi de nicée (ou un truc dans le genre), elle ne pesait pas lourd.
Les historiens, enfin les trois tocards que ça intéresse débattent encore de savoir si l'acceptation des rites catholiques romains par Epyphania fut sincère ou non. Il semble que non.
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En effet durant cette période, elle fonda et dirigea avec fort peu d'entrain une société nestorienne destinée à on ne sait trop quoi. Par un coup du sort il se trouva que l'Empereur byzantin vint à en faire partie. Je ne saurai absolument pas vous expliquer pourquoi et j'en ai rien à carrer.
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A la grande période, cette société cumula une dizaine de membres actifs dans tout l'empire et à ses frontières. Après des années monotones, la seule réalisation ayant été la conversion de la stupide populace d'Astibus qui n'avait pas bien saisi la différence, Epyphamia, que la foi n'animait pas si profondément se lassa et abandonna la dite société qui disparut. Ses membres décidèrent finalement d'admettre leur foi, et l'empire fut à nouveau dirigé par un nestorien. Ce qui changea que dalle.
Epyhamia entre alors en guerre contre sa suzeraine, le conflit n'ayant intéressé personne, on ne sait pas bien pourquoi. Toujours est-il qu'elle reçut à cette occasion des terres en Espagne de la part du roi, terres où elle ne metterait jamais le pied, mais dont elle recevrait quelques impôts à l'occasion. S'étant libérée de la duchesse de Strymon elle se livra à des acitivités de premier plan, à savoir : rencontrer des moines nestoriens, écrire un livre imbuvable sur sa famille encore plus insignifiante qu'elle et qui s'est heureusement perdu et coucher avec son sacristain. Pendant ce temps, elle fut spectatrice de l'Histoire qui fort heureusement tournait sans elle :
Les teutoniques se lançaient à l'assaut du Fylkir dans les terres baltiques. Ils devaient être repoussés dans le sang. Et puis pas grand chose d'autre, c'est une période vachement chiante.
Epyphamia décida, alors plus âgée, en 1172 de grands projets : la conquête de Chypre alors au mains d'un grec musulman en guerre avec des seigneurs egyptiens. Elle ne parvint finalement qu'à conquérir la moitié de l'île. Deux ans après, la mort quasi simultané de son fils et de son amant ne parvinrent pas à faire faiblir l'envie de grandeur d'Epyphamia qui s'empara du duché de Strymion. Elle était maintenant la duchesse la plus pauvre, la plus faible et avec le moins de terres de l'empire. Entouré de seigneurs bien plus puissants, vassale d'un roi quinze ou vingt fois plus puissant qu'elle elle se retrouva bloquée. Et resta bloquée jusqu'à mourir dans son vomi à 49 ans.
https://ibb.co/z6Zhw9xDe la grande littérature. J'en ai les larmes aux yeux.
L'intrigue est incroyable, tout le récit nous tient en haleine et le dénouement est sublime.
Écoute quand tu réunis beaucoup de talent et un superbe matériau de base ça donne ce genre de chef d'œuvre
Punaise c'est tellement beau, le récit poignant de cette Epiphania, on voit qu'elle a eu une vie riche et bien remplie au sein des intrigues de la cour byzantine
vraiment un chef d'oeuvre de ta part
Le 05 octobre 2024 à 22:27:33 :
Punaise c'est tellement beau, le récit poignant de cette Epiphania, on voit qu'elle a eu une vie riche et bien remplie au sein des intrigues de la cour byzantinevraiment un chef d'oeuvre de ta part
Vivement l'adaptation Netflix et la critique de Maître Zéanotte.
Jarl Oysteinn Skjoldung ( 5 juin 1183 à 25 mars 1216 )
Le jeune Oysteinn, comte de Pelamark, n'a que 7 ans alors que j'écris ces lignes
Son père le Jarl Sigtrygg avait prit le comté des mains d'un ancien clan local, les Svartis, qui étaient vassaux de sa famille depuis de nombreuses générations. Le jeune garçon hérita a l'age de 2ans, après le décès brutal de son père en décembre 1178, lors d'un combat contre le Jarl Snorri de Varend qui avait insulté les ancêtres de la maison Skjoldung.
En effet, les Skjoldung était un clan prestigieux parmi les scandinaves, et leurs descendants prenaient très mal les affronts envers leurs noms. Ils furent les premiers rois de Norvège et du Danemark au 9e siècles. Et le jeune Oysteinn est un descendant direct de ces illustres rois. Mais depuis la perte de ses couronnes, la dynastie s'est divisée en de nombreuses branches cadettes éparpillés au fil des siècles à travers la Scandinavie
D'ailleurs, la Scandinavie est à l'heure actuelle en chaos. Samir-Ragnar, un aventurier bédouin, avait tenté de conquérir le royaume unifié scandinave il y a quelques années. Ce fut un échec sur le long terme, mais lorsqu'il prit la Norvège, l'empire du Fylkir s'effondra en plusieurs royaumes
Et le pieux fylkir appela à la guerre saintes pour conquérir l'Allemagne, et recréer un sentiment d'unité guerrier entre scandinave, mais ce fut un terrible échec pour les zélotes vikings. Nombreux furent ceux qui rejoignirent le Valhalla en partant pour cette guerre
Extraits des « chroniques de Pelamark », Magnus Opus de Olaf Brogsson, notable locale ayant servit plusieurs générations de comtes
C'est en 1183 que je me lia au jeune Oysteinn. J'avais alors tout perdu, la noblesse norvégienne pour me punir de mon ambition m'avait exilé dans les fjord de Rygjafylki, sous la juridiction du Jarl Hrane Skjoldung.
La cour ducale, craignant mon courroux, me proposa de prendre sous ma tutelle le jeune Oysteinn et d'en faire mon écuyer. Bien que méfiant, j’acceptai ce jeune garçon et sa sœur Rognhildr, dont il était très proche, à ma cour. Il me fallait retrouver des alliés, pour reprendre le trône, et qui sait si ce jeune garçon n'allait pas hériter du trône ducal un jours...
Extraits des « Mémoires de Samir-Ragnar », qu'il écrivit à la fin de sa vie bien des années après avoir recueilli Oysteinn
Oyez, oyez, braves gens de Noregr !
Leif Eriksson est rentré de son voyage,
et il a découvert de vastes terres, de forets et de prairies
A celles et ceux qui cherchent une nouvelle vie
nous vous en offrons l'occasion unique !
Venez rejoindre les explorateurs du Greenland !
Et tous ensemble nous formerons un nouveau royaume au lointain Vinland !
Discours d'un héraut anonyme à Oslo, en novembre 1186, qui fait suite à la découverte de terres neuves à l'ouest de l'Iceland
Ci-git Hrane Sigtruggsson, de la longue lignée des Skjoldung
Aimé par tous ses sujets pour sa candeur et son franc-parler
Tous te pleurèrent en ce triste jours de septembre ou tu t’ôta la vie
Puisses ton âme éviter les tourments de Hell
Sépulture du Jarl Hrane Skjoldung, frère de Oysteinn, qui se suicida à l'age de 18ans le 17 septembre 1187 a cause d'une horrible blessure, reçue à la chasse, qui le laissa alité pendant des mois. Sa mort vit Oysteinn devenir Jarl d'Edgafylki
Le décès Hrane changea beaucoup de choses dans l'histoire du duché Edgafylki
les guerriers de la cours encouragèrent le jeune Oysteinn, encore en deuil, à se lancer dans une grande campagne militaire
L'Angleterre était en chaos à la fin du 12e siècles, le royaume était en pièce et l'empire de Britannia n'était plus que l'ombre de lui-même, tandis les byzantins et des seigneurs croisés revenus d’Égypte s'étaient taillés des bouts du royaume pour leurs propre gain
C'est en janvier de l'an 1188 que les premiers vikings portant la bannière des Skjoldung mirent le pied à Hull, un riche port marchand que possédait le roi d'Angleterre. Malgré le soutien des croisés égyptiens, la maison Skjoldung prit contrôle du comté de Hull à la fin de l'année 1190.
Après ça, Oystein, qui était maintenant en age de décider lui-même du futur de son duché, mena ses troupes contre la Britannia en ruine. Il se voyait déjà à la tete d'un nouveau Danelaw, en unissant les terres anglaises du vieil empire sous un roi norrois. La guerre fut des plus violentes, mais les troupes du Jarl furent victoires en 1194.
La Britannia n'était plus réduite qu'à quelques terres en Écosses et au Pays de Galles. Et alors que le vieil empereur pensait que le pire était derrière lui, un nouveau nom se fit entendre dans les iles britanniques : Sabin Balanjar
Ce mercenaire bolghar avait été engagé par les rois d'Irlande pour combattre dans les guerres civiles qui ravageaient le pays, mais il avait fini par être fatigué de ces guerres sans buts, un roi en remplaçant un autre sans grand changement. Il se voyait faire des choses bien plus glorieuses, ne plus se battre pour d'autres, mais se tailler son propre royaume.
Ironiquement, c'était aujourd'hui les Salahaddin qui se retrouvaient envahis par un grand conquérant. Il prit sans grande difficulté la couronne d'écosses des mains des descendants d'Abdul-Hamid en 1201. Et écrasa ce qu'il restait de la Britannia dans la région
Extrait des « récits d'un royaume à l'agonie », de l'Abbé Mohammed de Bisham, qui relata le chaos qui régnait en Angleterre au tournant du 13e siècles