Oh désolé t-ai-je bléssé ?
Avec un peu de chance je devrais me remettre de ce traumatisme et réussir à reprendre ma fic d'ici 6 mois...
Tout mais pas ça
Qui sait, si tu m'envoies un peu d'argent, je me remettrais peut-être de mes émotions plus vite.
J'y ai réfléchi , et la réponse est non merci
Je vais te laisser pourrir dans la rue
Srx continue c'est génial ce que tu fais
De toute façon après 2 ans et demi de maturation et 111 pages écrites je ne peux pas tellement laisser tomber.
j ai hate que brown a poussifeu et des que le rythme de ta story va baisser sa sera un chapitre tout les combien de temp car j aime trop ta story tout les soir je kiffe trop la lire
Un post pas semaine au pire.
Je verrais.
1 par semaine c peu tout les 3 ou 4 jours c le mieu car 1 toute les semaine les gens vont toublier a force
Meuh non le sous-estime pas c'est un vrai
Il ne faut pas croire que ça ne représente pas de boulot aussi.
Après ça devrait aller plus vite dans la période de vacances.
J'espère que tu feras vite
La sweet tu la poste ce soir Milo ?
Comme d'hab' !
[3/3] Pour la partie 1 en tout cas.
- Impressionnant n’est-ce pas ? fit remarquer Pauline. Brown, Grey, saviez-vous que l’apireine s’anime à chaque fois que le champion mène un combat officiel ?
- Sérieux ?
- Oui Grey. Quand l’apireine bas des ailes, ça veux dire qu’un combat à commencé. Si ses yeux devienne vert, ça veux dire que le dresseur qui a lancé le combat a perdu un pokémon. S’ils deviennent rouge, c’est que la championne à perdu un pokémon. S’il bat plus vite des ailes, se soulève et pousse un cri, ça veux dire que la championne à gagné. S’il s’affale, ça veux dire qu’elle a perdu.
À peine avait elle refermée la bouche que l’apireine d’acier s’anima.
- Tiens, justement, tu vas pouvoir voir par toi-même ! Mais bon tu ne l’entendras pas crier, il est 21 heures, il ne crie pas le soir ou le matin pour éviter les plaintes.
Brown et Grey était impressionnés. Même Blue qui était sans doute déjà venu plusieurs fois ici n’avait pas l’air de s’en lasser.
- On dirait le même genre d’animations qu’au musée de la préhistoire de Bluecestia, fit remarquer Brown. Vous savez, avec les ptera qui volent, attachés par des câbles.
Ils continuèrent à marcher. Au bout de deux minutes environ, les yeux de l’apireine s’allumèrent d’une belle lumière verte fluo. Cinq minutes s‘écoulèrent sans rien. Puis les yeux de l’apireine s’allumèrent trois fois d’affilée, en vert toujours, avec un intervalle de vingt secondes environ. Il semblait très joyeux ; ce devait être une sacrée prouesse de rendre ce genre d’effet à un automate en acier de huit mètres. Puis les yeux s’allumèrent enfin en rouge, mais virèrent tout de suite au vert. Blue, parlant en connaisseur, supposa qu’elle avait fait exploser son foretresse. Enfin, les yeux clignotèrent d’une lumière verte un peut plus intense et l’apireine, battant plus rapidement des ailes, s’éleva de quelques mètres au dessus de l’arène, porté par une grande barre d’acier.
- Ca se fini très souvent comme ça, dit Blue. Les champions ne sont vraiment pas à prendre à la légère ! Pour quelqu’un qui prévoit sérieusement de les vaincre, les épreuves avant ne doivent être qu’une simple mise en jambe. En moyenne, même pas deux personnes par an réussissent à récolter tous les badges d’Alaubia. À Kanto, le dernier remonte à deux ans. Et encore, bien qu’il ne soit possible d’affronter un même champion qu’une fois par mois, de nombreux dresseurs combattent de nombreuses fois le même champion avant d’avoir leur badge. Ainsi, les champions ont en quelques sortes leurs habitués.
Alors qu’ils n’étaient plus qu’a un ou deux kilomètres de l’entrée de la ville, ils se firent intercepter par un homme, seul, portant un sac à dos. Il s’approcha, paru surpris (et pour cause !) de rencontrer Blue, et détailla un a un les trois jeunes qui l’accompagnaient. Il s’attarda sur Brown.
- Vous… Vous êtes Blue Chen ? !
- En personne ! Je suis en voyage pour étudier une forte migration de pokémons inhabituels dans cette région.
Il se tourna vers Brown.
- Et tu dois être Brown Matsu je présume.
- Comment connaissez-vous mon nom ? !
- C’est simple. Tu avais envie de t’inscrire dans l’E.d.S. Mais le chef de l’E.d.S. de Verdion-les-Champs n’engage que les dresseurs accomplis, ceux qui ont déjà fait leur voyage initiatique. Cependant, il a eu vent de l’histoire avec la team Delta, et, impressionné, il s’est dit qu’il pourrait faire une petite entorse au règlement. Et apparemment il a eu raison puisque même Blue semble s’intéresser à toi ! Je suis le chef de l’E.d.S. de Boulotcity et je serais ravi de t’inscrire. Nous ferons passer le mot aux chefs des différentes villes d’Alaubia, ainsi tu pourras participer à nos actions un peu partout pendant ton voyage. C’est la première fois qu’on fait quelque chose comme ça, qu’en penses-tu ?
- Heu… Heu… Vous savez pour l’histoire là… je n’ai pas vraiment… ATTENDEZ ! Comment le chef de Verdion à t’il été au courant de l’histoire ? J’ai dit en policier de ne pas en parler !
- Vraiment ? C’était à la une du quotidien de Boulotcity il y a quelques jours. Et aussi à la une de celui de Verdion, à en croire mon collègue. Il y a même une photo de toi. D’ailleurs je peux te passer l’article, le journal doit trainer quelque part au fond de mon sac. (Il fouilla dedans) Attend… Oui ! Le voilà ! Il évoque aussi tes amis.
Brown était complètement perdu. Grey et Pauline, intéressés, regardèrent par-dessus son épaule. C’était l’édition d’il y a quatre jours. Le journal titrait en gros caractères « UN GANG DE VOLEURS DEMANTELE PAR TROIS GAMINS », puis en dessous, en plus petit « Le retour des « jeunes prodiges » ? » Le visage de Brown, souriant, faisant le V de la victoire avec ses doigts, apparaissait clairement. « Incroyable ! pensa Brown. C’est la photo que j’avais posté sur un forum de jeunes il y a quelques mois ! Ils sont remontés jusqu’à moi, malgré mon pseudo ! »
Plus bas, la une annonçait : « EVASION DU FOU AU MASQUE D’OURS, un ponyta retrouvé enfermé dans une camionnette, dans un sale état, voir page 5 » ou encore « RUMEURS SUR LA RELATION ENTRE WHITE ET PLATIN, qu’en pense Tcheren ? Voir notre dossier page 9 à 19.
- Tiens, je croyais qu’elle avait une aventure avec Kunz, le membre du conseil 4 d’Unys, remarqua Grey, visiblement très intéressé.
- Oui, mais elle l’a plaqué par qu’il a sourit avec un peu trop d’insistance à Percila. Enfin a s’qu’on dit… expliqua Pauline.
- En tout cas c’est Tcheren qui doit se sentir malin dans l’histoire, ça va finir par une rup…
- ON S’EN FOU ! beugla Brown.
Ce n’était peut-être pas la méthode la plus diplomatique qu’il aurait pu choisir, mais sur le coup, ce fut efficace. Pauline et Grey se turent instantanément, surpris et un peu choqués. Comprenant qu’il était en état de choc, ils ne lui en tinrent pas rigueur. Brown avait déjà commencé à lire l’article.
- En plus ils racontent que je suis arrivé, sur de moi, que j’ai fait face à tout le gang et que j’ai écrasé chacun des cambrioleurs un par un. C’est n’importe quoi ! Il manquerait plus que j’ai répondu soi-disant à un interwiew.
- Brown, dit Pauline, je crois que tu as raté l’encadré de la page de droite…
- Doux Arceus ! (Brown senti sa pokéball contenant son Noeunoeuf remuer.) Non, pas toi ! Bon sang mais comment j’ai fait pour me mettre dans une situation pareille ? !
- ‘Faut croire que le journal était en manque d’infos intéressantes, dit Grey. Alors ils ont sautés sur l’occasion. Et puis ils ont extrapolés sur les informations qu’ils n’avaient pas, en enjolivant un maximum. Mais franchement je ne comprends pas de quoi tu te plains. J’aimerais bien être à ta place. Certes, on parle aussi de moi, mais c’est sur toi qu’est braquée toute l’attention.
- Ma vie est ruinée…
- Au fait Brown, tu ne m’avais pas dis que tu avais un alakazam, fit Pauline.
Voyant le regard de tueur que lui lançait Brown, elle préféra s’abstenir d’ajouter autre chose.
- Et donc, on peut compter sur toi pour aider l’E.d.S à Boulotcity ? demanda l’homme, qui s’était fait un peu oublier.
- Hein ? Quoi ? À oui c’est vrai, vous êtes là vous ! Ben oui, oui… je serais là. Mais… Vous ne saviez pas exactement quand j’allais venir non ? Et puis la route est grande, on aurait put venir d’ailleurs, vous auriez put nous rater. Ca n’a pas du être si simple de réussir à nous trouver. Ca fait quand même beaucoup d’effort juste pour ça…
- Oh non, tu sais, je passais par là, et puis j’ai eu la chance de tomber sur toi. Un simple hasard.
- Si vous le dites. Au fait, c’est quoi cette tente là-bas ? C’est bizarre de faire du camping juste à coté d’une ville.
Le chef de l’E.d.S. de Boulotcity se retourna brusquement, regardant dans la même direction que Brown.
- Aucune idée, comment voulez-vous que je le sache ? répondit-il. Et puis pourquoi cette question ?
- Pour rien, pour rien… répondit Brown, suspicieux.
- Bon, quoi qu’il en soit, l’important c’est que tu es maintenant officiellement inscrit. Viens dans notre bâtiment le plus tôt possible, quand tu seras arrivé à Boulocity, afin qu’on règle les dernier détails. Après, tu pourras participer quand tu voudras. Je suis sur que tu peux devenir un très bon membre de notre association !
N’oublie pas, si on s’y met tous, avec des actions simples, on peut vraiment faire de ce monde un monde meilleur. Et les pokémons sont notre moyen d’action.
- Nous agissons pour un monde meilleur donc ? Ca fait un peu stéréotype comme phrase quand même.
- Si tu as un meilleurs slogan, surtout ne te gène pas, répondit le chef, agacé. (Voyant que Brown ne répondait pas, il poursuivi) Bien, nous nous reverrons à l’E.d.S.
Le chef commençait à partir quand Brown lui cria :
- Pourquoi vous partez en direction de la tente ?
- Tu va me lâcher oui ? !
Les trois amis repartirent enfin en direction de la ville. On approchant, ils remarquèrent que le sol de Boulocity n’était pas goudronné. Les routes n’étaient faites que de gravier et d’un mélange de sable et de terre durci. Une abondante végétation poussait un peu partout sur les bords de route, et la plupart des plantes semblaient n’avoir pas étés plantées volontairement. Cela donnait un coté naturel, un peu sauvage même, à la ville. Mais ce n’était pas déplaisant à regarder. Les abeilles semblaient se plaire ici, à les voir butiner un peu partout. Grey vit-même un apitrini voleter au-dessus des broussailles. Vif comme l’éclair, il envoya une rapide ball. Elle remua trois fois puis s’arrêta en faisant un petit « clic ! ».
- Bien joué Grey ! le complimenta Pauline.
Beaux réflexes ! rajouta Brown.
Grey, remerciait ses amis quand le pokématos de Brown se mit à sonner.
- Mon Arce… purée ! C’est ma mère ! Je fais quoi ? demanda-t-il, paniqué.
- Ben tu réponds s’te question, dit Pauline. Tu crains donc ta mère à ce point ?
- Un peu oui… Et puis j’espérais en être enfin débarrassé pendant quelques temps. Elle va me prendre la tête parce que je ne lui ai pas donné de nouvelle, et patati, et patata… Bon, tant pis.
Brown décrocha en retenant sa respiration, comme s’il s’apprêtait à plonger.
« Allo mon chérie ? Tu sais que ça fait plus de trois semaines que tu es partis et tu ne m’as toujours pas appelée ! »
- Qu’est-ce que je disais ? dit Brown à part, en éloignant le téléphone.
Sa mère qui semblait n’avoir rien remarqué continua :
« J’aurais pu t’appeler plus tôt mais je voulais voir si tu allais penser à un moment ou un autre à ta mère. Franchement c’est incroyable ! Je passe 15 ans de ma vie à t’élever, tout ça pour me faire ignorer à la fin. Je veux bien que tu ais été excité par ton nouveau titre de dresseur et ton voyage initiatique, mais ça fait quand même trois semaines ! »
- Mais Maman…
« Il n’y a pas de mais ! Tu avais l’intention de te soucier de nous quand ? C’est comme la fois ou on t’a envoyé en colonie de vacances, quand tu avais huit ans, à ton retour, tu étais limite énervé de nous revoir… »
- Mais maman c’était il y a sept…
« Et bien ça n’a pas changé justement ! C’était vraiment sympa. On t’a fait le plaisir de t’offrir ces vacances qui n’étaient pas donnés et… »
- Maman pitié !...
« Laisse-moi parler ! Je n’ai même plus le droit de m’exprimer c’est ça ? ! Mais bon il y a aussi une autre raison qui fait que je t’appelle. »
- Ha ?
« Tu sais mon ami Sophie, celle qui a déménagée à Verdion-les-Champs. Et bien elle m’a envoyé un mail. Il date d’il y a quelques jours mais je ne l’ai vu qu’aujourd’hui. Tu sais que tu es passé à la une du journal de sa ville ? ! »
Le visage de Brown se décomposa. Ses amis se gardèrent bien d’intervenir pour lui demander ce qui se passait. Blue, lui, accompagnait toujours le trio, mais en gardant une distance prudente pour laisser Brown avec ses histoires. La mère de Brown continua son quasi monologue.
« Je n’arrive pas à croire que tu ai été assez fou pour aller au devant des ennuis comme ça ! C’était complètement irresponsable ! Tu aurais du appeler la police et ne pas t’en mêler ! »
- Maman ! Laisse-moi t’ex…
« Je sais que je devrais te réprimander, mais ma foi tu t’en es admirablement bien tiré ! Bien que cela ai été de la folie, je suis fière de toi. La façon dont tu à fait face à ces voleurs… c’est incroyable. Et que tu ais réussi à monter une telle équipe aussi vite !... »
- Maman, ce n’est pas exactement comme ça que…
« Mais ne me refait jamais un coup pareil ! Et ne prend pas la grosse tête, ça pourrais t’attirer des ennuis. Mais tout même, il faut que tu me dises comment tu as obtenu ton alakazam. »
Brown, à bout de nerf, ne laissa pas sa mère continuer et lui raccrocha au nez, même s’il savait qu’elle allait mal le digérer et qu’il aurait à un moment ou un autre à lui rendre des comptes. Mais savoir que même sa mère était au courant de cette histoire et qu’elle avait gobée toute les fadaises de ce journal lui était insupportable. Il rappela en même temps son lixy et son etourmi.
- Heu… Brown… commença maladroitement Grey.
- La ferme ! On a assez glandé ! Il est temps de trouver ce fichu centre pokémon ! Et le prochain qui fait mine d’évoquer l’histoire avec la team Delta, je l’assomme avant qu’il ai eu le temps de mettre la main à sa ceinture de pokéballs.
Ses amis avaient rarement vu Brown dans un tel état de nerf. Lui qui était d’un naturel assez calme, habituellement. Tout le monde se garda bien de faire le moindre commentaire et suivi silencieusement le pas rageur de Brown. Grey cependant trouvait que son ami prenait un peu trop au tragique une situation dont on aurait bien des raisons d’être content. Et puis, de toute façon, les gens auraient sans doute vite oubliés le fait divers. Après tout, il y avait tellement d’histoire qu’on lisait dans les journaux. Grey aurait été bien incapable de se rappeler tout les évènements marquant (et encore moins le nom des personnes concernés) qui avaient eu lieu ne serais-ce que l’année dernière.
Vu qu’il commençait à être tard, ils ne s’attardèrent pas dans le centre. Pendant que les pokémons qu’ils avaient déjà récupéraient, Blue donna aux trois jeunes leur nouveau pokémon, ainsi qu’un pokédex à chacun. Brown reçut un poussifeu N°10, Grey un moustillon N°12 et Pauline un bulbizarre N°8. Blue eu droit à de grands remerciements et démonstrations de joie de la part de Grey et Pauline. Brown en revanche resta plus réservé et se contenta d’un simple « Merci ».
- Vous verrez, l’utilisation des pokédex est très instinctive. De plus, il y a une partie « aide », dedans, si vous avez besoin. Ils se rechargent à l’énergie solaire, pensez donc à les exposer de temps en temps.
Blue donna son numéro de téléphone aux trois amis, histoire de garder le contact, les salua, sourit aimablement à la dizaine de badauds qui le regardaient avec insistance sans même tenter de rester discret, et sorti du centre. Ils le virent sortir un puissant roucarnage devant l’entrée, sauter en l’air alors que le pokémon oiseau passait sous lui, se réceptionner sur son dos et s’envoler en un éclair. La grâce et l’assurance de l’habitude.
Brown mit son caninos (N°19) au PC. Il aurait pu y mettre son ratatta, mais il avait commencé à nouer un lien fort avec, et n’avait pas envie de s’en séparer. Grey pris quand à lui moustillon à la place de son psykokwak (N°20). Pauline déposa son nosferapti (N°25) à la place de bulbizarre. Ca lui faisait deux pokémons plantes, avec son rosbouton (N°22), mais elle semblait avoir une affection particulière pour ce type.
Les trois adolescents se dépêchèrent de trouver un hôtel pas trop cher. Ayant déjà mangés sur le pouce avant d’arriver dans la ville, ils prirent juste deux chambres pour la nuit et trois petits-déjeunés pour le lendemain matin. Ils payèrent les 1850 pokédollards et Brown ignora superbement l’hôtelier quand celui-ci reconnu le jeune garçon qu’il avait vu dans le journal, quelques jours plus tôt. Pauline partit dans sa chambre, pendant que Brown et Grey allaient dans la leur. Brown se coucha directement. Il était toujours aussi maussade.
- Si jamais tu veux quelque chose… tenta Grey.
- Oui. Fiche-moi la paix !
Grey n’insista pas, mais se promis d’avoir une discussion avec lui s’il tirait toujours autant la tête le lendemain.
La journée promettait d’être bien remplie !
Equipe de Brown :
Rattata M N°24
Noeunoeuf M N°20
Lixy F N°21
Poussifeu F N°10
Etourmi F N°20
Abra M N°13
PC :
Caninos M N°19
FIN DU CHAPITRE V partie 1/2
belle suite et brown pete un cable mdr
Omg
GG
Chapitre V, partie 2 : Première mission
[1/5] peut-être 4.
Le lendemain, Brown se réveilla d’un peu moins mauvaise humeur. Il avait eu le temps de relativiser pendant la nuit, et le choc était passé. De plus, se dit-il, il n’avait pas vraiment à s’en faire. S’il n’avait pas voulu que l’histoire s’ébruite, à la base, c’était pour éviter de se faire des ennemis. Hors, tout les bandits de la team Delta avaient étés capturés, et il ne voyait pas bien qui pouvait collaborer avec ce gang. Ces genres de groupes avaient même plutôt tendance à se battre entre eux quand ils se rencontraient. Il avait donc peu de chance de se réveiller avec une faux d’Insécateur en travers du corps. Du moins il l’espérait.
Les gens l’embêteraient quelques temps en le croisant, puis, voyant que rien de nouveau n’arrivait, ils se lasseraient et s’intéresseraient de nouveau à la vie sentimentale de White ou même de Floriane, la fille d’Erika.
Ce fut donc un Brown moins morose que Grey et Pauline trouvèrent attablé dans le restaurant de l’hôtel, son Rattata sur l’épaule, mangeant des croissants et des biscottes au miel d’Apitrini, spécialité de la ville. Brown appréciait de pouvoir enfin se détendre, assis confortablement sur sa chaise et mangeant un copieux petit-déjeuner, après une dizaine de jours passés à crapahuter sur la route 158. Il proposa une biscotte nature à son Pokémon, qui la rongea en un rien de temps. Grey et Pauline se mirent à discuter de tout et de rien, riant pour des bêtises, et Brown parvint même à participer un peu.
Le chef de l’E.D.S avait demandé à Brown de venir dans le bâtiment de l’association rapidement. Il s’y rendit donc, pendant que Grey et Pauline profitaient de la matinée pour visiter la ville. Ses amis ne semblaient d’ailleurs pas grandement intéressés par l’association qu’il venait de rejoindre. Brown, lui, était ravi. Il allait enfin pouvoir se rendre utile à quelque chose !
Une agréable senteur émanait de Boulocity. Partout des fleurs poussaient, et les insectes bourdonnaient en s’en donnant à cœur joie. Les maisons en bois traditionnelles rajoutaient aussi du charme aux rues. Vraiment, il faisait bon s’y promener.
Suivant les panneaux indiquant le bâtiment de l’association, Brown vit une affiche montrant la une de « L’écho de Boulocity » du jour. Le journal titrait « LE FOU AU MASQUE D’OURS CAPTURE DANS UNE ECOLE MATERNELLE, une fillette de cinq ans est parvenue à l’enfermer dans les toilettes, voir page 7 et 8 ». « Les choses commence à reprendre leur ordre habituel », pensa Brown.
Enfin, le jeune garçon arriva en vue du bâtiment. Il était assez sobre, comme celui de Verdion. Les mots « Centre de l’Equipe de Solidarité de Boulocity » étaient inscris en lettres dorées sur sa façade. Il entra et se présenta à l’accueil.
- Tu désires quelque chose ? demanda poliment l’hôtesse d’accueil.
- Le chef a demandé à me voir. Je viens juste d’être inscrit.
- Vraiment ? répondit l’hôtesse, étonnée. D’habitude nous n’engageons pas de personnes aussi jeunes, sans vouloir te vexer bien sur ! Enfin, tu le trouveras dans son bureau. C’est la salle 3 du 1er étage. Je vais l’appeler pour le prévenir.
Brown remercia l’hôtesse et monta à l’étage. Cette association semblait avoir pas mal d’influence, et il s’étonnait de ne pas en avoir entendu parler avant. Il toqua à la porte.
- Entre, Brown.
Brown entra. Le chef était assis à un bureau assez simple. Une pile de documents trônaient dessus, au coté d’un gros ordinateur, qu’il était en train d’utiliser. De nombreux tiroirs au fond de la pièce semblaient contenir une bonne quantité de documents diverses et variés. Il avait disséminé des photos un peu partout dans la pièce. La plupart représentaient les membres de l’E.d.S entourés de Pokémons, lors de leurs plus belles actions. Quelques-unes cependant représentaient le chef au coté de Pokémons imposants, probablement les siens. Celle où il posait aux cotés d’un Airmure était particulièrement impressionnante.
- Je suis content que tu sois venu. On va tout de suite commencer par nous appeler par nos prénoms. Je connais déjà le tiens. Je m’appelle Connor.
- Pourquoi vouliez-vous que je vienne ?
- Tu peux me tutoyer tu sais.
C’est juste la routine. Pour mettre les dernières choses au clair. Déjà, pourrais-tu me donner ton numéro de portable, histoire que tu sois facilement joignable ?
Après une brève hésitation, Brown répondis :
- 401 27 92 49 T.
- Bien. (Il nota le numéro sur son ordinateur). L’un des principes fondateurs de notre association, je pense que tu l’as compris, c’est d’aider les gens grâces aux Pokémons. Ils possèdent des pouvoirs merveilleux et diversifiés, et sont toujours prêts à aidez les humains quand ils sont bien dressés. Ce sont des créatures fantastiques ! Je dois te prévenir que si on juge que tu traites mal tes Pokémons, tu ne feras pas long feu dans l’association, mais je sens que tu n’es pas de ce genre là. En connaissant les Pokémons que tu utilises, on peut plus facilement te diriger vers les missions qui leurs correspondes. J’aimerais donc que tu me montres ton équipe afin que je l’enregistre. Ne t’inquiète pas, ça reste confidentiel.
Brown sorti tous ses Pokémons. Connor eu l’air un peu déçut.
- Un Ratatta. Le Pokémon que tu as reçut en sortant de l’école non ? (Sans laisser Brown confirmer, il continua). Un Noeunoeuf. Il ne semble pas réagir à son nom, tu lui as donné un surnom ?
- Oui, Arceus… c’est une longue histoire !
Noeunoeuf sautilla joyeusement, s’aidant probablement de ses capacités psychiques.
- 9 ! Neu-9 ! Pi² cos(0.75) !
- Original, on va dire… (Il continua à noter des informations). Un Lixy, un Etourmi… Ils sont grands et costauds. Ils m’ont l’air prêt à évoluer, et je m’y connais ! Un Abra… Ses capacités de téléportation peuvent être intéressantes. Enfin, tout ça reste assez commun. Sauf peut-être… Allez, viens ici toi ! Allons, ne sois pas timide.
Poussifeu sorti timidement de sa cachette, c'est-à-dire de derrière les jambes de Brown. Il sautilla vers Connor mais garda une prudente distance.
- Un Poussifeu. Un Pokémon assez rare. J’ai un ami qui possédait un Brasegali redoutable. Il pourrait nous être très utile quand il aura un peu grandi. Où l’as-tu trouvé ? Ce n’est quand même pas le professeur Chen qui te l’a donné ?
- Si. Il a aussi offert un Bulbizarre à mon amie Pauline et un Moustillon à mon ami Grey.
- Impressionnant ! s’exclama le chef, étonné et pensif.
- Il nous a aussi donné un Pokédex. Tenez… tiens, regarde.
Ça lui faisait bizarre de tutoyer un adulte qu’il connaissait à peine. Brown tendit l’appareil qu’il n’avait encore presque pas touché à Connor.
- Très impressionnant !
Connor sembla pensif. Il fit tourner l’appareil entre ses doigts, et fini par l’allumer.
- Un vrai bijou de technologie. Ils ont beaucoup changés. (Voyant que Brown lui lançait un regard interrogateur, il poursuivi). J’ai un peu connu l’ancien professeur Chen. J’ai habité à Kanto, à une époque. Il m’a fait l’honneur de me laisser regarder un peu ses modèles de Pokédex. Mais pas plus, leur usage est réservé aux… « élus », en quelques sorte.
Il fixa intensément Brown, qui se senti soudain très mal à l’aise. Surtout qu’il n’avait absolument pas l’impression d’être un quelconque « élu », ni quoi que ce soit s’en approchant.
- Il est encore vierge, tu devrais commencer par enregistrer les Pokémons que tu possèdes déjà. Tes Pokéballs, ta ceinture et ton PC, tout est lié. Tu ne peux obtenir un maximum d’informations que d’un Pokémon que tu as capturé. Je pense que tu sauras te débrouiller.
Bon, à première vu je n’en ai pas l’impression, mais il y a-t-il un type ou un « genre » de Pokémon que tu affectionnes en particulier ?
- Non… je ne pense pas, répondit Brown, après un cours instant de réflexion.
- Tu es donc un généraliste. À priori, tu devrais pouvoir participer à toutes sortes de missions, tant qu’elles ne sont pas trop spécialisées. Bien, je pense que tout est OK ! Quand penses-tu pouvoir te libérer ?
- Aujourd’hui, j’ai pas mal de choses à faire : visiter l’arène, refaire le plein à la boutique Pokémon… apprendre à maîtriser mon Pokédex… et puis j’aimerais bien avoir vu aussi un peu la ville. Mais demain, je devrais avoir la journée de libre, sachant que nous repartons après-demain matin.
- Excellent ! Laisse-moi regarder… (Connor consulta quelque chose sur son ordinateur) Nous n’avons pas beaucoup de demandes en ce moment, et nos membres ne nous ont rien suggérés de particulièrement intéressant. Mais bon, ce n’est pas plus mal. Après tout on ne va pas te faire participer à une mission importante dès la première fois ! Cependant, l’E.d.S ne chôme jamais. Même quand il n’y a rien à faire, on peut toujours se faire connaître et tenter de recruter d’autres bénévoles.
Je te propose donc de nous accompagner demain. Nous irons dans un petit hameau d’une centaine d’habitants, nommé Pinissia. Il se trouve à une vingtaine de kilomètres de la ville. Le Galegon d’un de nos membres vient d’évoluer en Galeking. Vu qu’il nous accompagnera et qu’aucun de tes Pokémons ne peux encore servir de monture, tu n’auras qu’à voyager sur son dos, avec son dresseur. Les Galekings ne sont pas très rapides mais ils sont presque infatigables. Il ne devrait pas avoir de mal à vous portez tous les deux sur vingt kilomètres. Arrivé là-bas, nous montrerons nos Pokémon, nous nous ferons connaître des habitants et nous leurs demanderons s’ils ont besoin de nos services. Ça plaît toujours beaucoup quand nous allons directement au contact des gens. Nous partons à 10 heures depuis ici. Je serais là aussi. On peut compter sur toi pour y être ?
Brown était un peu déçut de ne faire qu’une simple parade avec l’E.d.S, mais il se dit qu’il ferait sans doute des choses plus intéressantes plus tard. Il répondit donc avec enthousiasme :
- Aucun problème, j’y serais.
Connor pianota encore sur son clavier.
- C’est noté ! Avant que tu partes, une dernière chose…
- Quoi ?
Connor sorti un petit objet métallique d’un casier.
- Voici ton badge officiel de membre de l’Equipe de Solidarité. C’est le badge débutant. Si tu fais du bon travail, tu ne devrais pas tarder à avoir celui de membre à part entière. Garde-le précieusement, mais ne l’accroche de préférence que quand tu participes à une mission. Il contient aussi une puce électronique sur laquelle les chefs peuvent enregistrer des informations. Ainsi nous connaissons mieux ton profil de membre et pouvons t’envoyer là ou tu seras le plus efficace. Nous avons aussi un site internet qui est régulièrement mis à jour. (Il tendit à Brown une carte en carton.) Prend cette carte de visite, les informations importantes sont marquées dessus, si tu veux savoir comment nous joindre.
Brown pris la carte. Il regarda rapidement son badge, qui était semblable à ceux des autres membres, mais avec une simple bande bleu en guise de fond, et rangea le tout dans son sac.
- Tu peux t’en aller maintenant. À demain Brown.
- À demain… Connor.
Brown sorti du bureau. Connor recommença à s’occuper de ses dossiers administratifs. « Au fond, une association, c’est surtout une montagne de paperasses. » Pendant qu’il faisait du classement, ses pensées se redirigèrent progressivement vers Brown, la toute nouvelle recrue. « Ce garçon m’a vraiment l’air particulier. Peut-être parce qu’il vient de recevoir un Pokédex, alors que personne n’en avait eu depuis vingt ans, mais il ne doit pas y avoir que ça… En tout cas il m’intrigue, il faudra que je l’aie à l’œil. »
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Brown, Grey et Pauline se retrouvèrent sur une grande place de la ville. Ils occupèrent la fin de la matinée à se réapprovisionner à la boutique Pokémon la plus proche. Brown, tout comme ses amis, acheta dans l’ensemble des choses assez classiques. Quelques Pokéballs, deux Super Balls, une Sombre Ball, quelques potions et un rappel, au cas où. Il vit cependant que la boutique vendait des Poudreclaires, un objet assez rare qui baissait la précision de l’adversaire quand il était tenu. Il déboursa donc 5000 Pokédollards pour en acheter une, qu’il fit tenir à son Lixy. Il loucha aussi sur les CT, mais il avait déjà suffisamment dépassé le budget que lui avaient donné ses parents.
Il acheta aussi de la nourriture pour Pokémon, qui était vendue au stand d’à coté, et de la nourriture pour humain. L’avantage des sacs à dos spéciaux qu’ils portaient, lui et ses amis, ainsi que n’importe quel dresseur à l’heure actuelle, était qu’ils pouvaient transporter sans effort pour deux semaines de nourriture. Il y avait même une poche tenant lieu de frigo. La batterie incluse dans le sac permettait de maintenir les aliments frais la journée. Le soir, on pouvait la recharger à une des nombreuses bornes prévues à cet effet, sur les routes. Les bornes et l’électricité étaient payées par l’état d’Alaubia. « Comment faisait-on, dans le temps ? » se demanda Brown.
Bilan des courses : 14 050 Pokédollards. Un peu plus que ce qu’il pouvait se permettre. Mais il avait peu dépensé à Verdion, et il ferait des économies plus tard.
Ils déjeunèrent dans un restaurant près de l’arène, qui était encore plus impressionnante de près que de loin. Son Pokématos servant aussi d’appareil photo, Pauline pris quelques clichés qui pourraient servir à la fin de leur voyage, pour montrer qu’ils étaient bien allés partout.