Il a l'air louche Connor

luxray et etourvol au prochain épisode ??

Une évolution aura un rôle dans la suite. De toute façon plusieurs Pokémons évoluerons bientôt, mais je ne me suis pas prit la tête pour trouver un intérêt scénariste à chaque évolution.

DavidLuiz4 Je ne peux rien dire.

Je sens le Galifeu ...

Ça pue l'organisation criminelle l'association

La sweet please !

À 20 heures.

Je me réserve au moins le temps de finir le chapitre 7. Personnellement, c'est les combats qui me demande le plus d'investissement. Enfin, j'ai fait le choix de faire des combats façon jeu vidéo, et non façon dessin animé, je dois en assumer les conséquences.

On n'le dira jamais assez : http://j.gs/1114302/3

http://j.gs/RAn

[2/4 ou 5]

Après avoir mangés, ils retournèrent au centre Pokémon, où chacun enregistra tout les Pokémons qu’il avait déjà capturé sur son Pokédex. Brown en avait sept, Pauline huit et Grey neuf. Les Pokédex dernière génération regorgeaient d’informations sur les Pokémons, pour peut qu’on puisse les remplir. On y trouvait une description détaillée du Pokémon ou le lieu de leur capture mais aussi d’autres informations très utiles comme les Pokémon avec lesquels il pouvaient se reproduire, ou les attaques qu’ils pouvaient apprendre, et comment. Cette dernière partie se complétait au fur et à mesure que les Pokémons capturés ou ceux rencontrés apprenaient ou connaissaient déjà des attaques. Il y avait d’ailleurs une partie du Pokédex qui listait les attaques et en faisaient une description. Brown doutait que son Pokédex puisse obtenir autant d’informations simplement parce qu’il venait de capturer un Pokémon. Malgré ce que Blue avait dit, il devait lui faciliter la tâche en lui laissant à disposition ce qui avait déjà été découvert par ses prédécesseurs. Mais il devait quand même gagner ces informations. D’ailleurs, ça expliquait la partie « note » pour chaque Pokémon et la possibilité de les envoyer via le Wifi a ce qui devait être un ordinateur gérant les données des Pokédex. Il pouvait ainsi apporter sa propre participation au Pokédex, s’il jugeait que certaines informations qu’il avait découvertes méritaient d’y figurer.

- Le Pokédex pouvant donner de précieuses informations en combat, il est interdit de l’utiliser lors de tout combat officiel, sauf règle particulière, les informa Pauline. Tout comme on ne peut pas utiliser d’objets autres que ceux que tiennent nos Pokémons.

- Mais alors comment fait-on, se demanda Brown, si on est face à un Pokémon inconnu que l’on veut enregistrer dans notre Pokédex, et qu’il appartient à un dresseur ?

- Bonne question… réfléchi Pauline.

Brown, qui continuait à explorer les options de son appareil, s’exclama soudain :

- Je crois que j’ai trouvé !

Grey et Pauline s’approchèrent, intrigués, et regardèrent le Pokédex de Brown.

- Le mode « combat officiel », expliqua celui-ci, en montrant un menu de son Pokédex. Dans la session aide, on nous explique que quand ce mode est activé, le Pokédex continue d’enregistrer des informations, mais qu’il est impossible d’y accéder. L’adversaire doit rentrer un mot de passe que lui seul connaît pour enclencher le mode, histoire d’éviter toute tricherie. À la fin du combat, il rentre de nouveau son mot de passe pour déverrouiller le Pokédex. Si l’adversaire a oublié le mot de passe, ou qu’il ne joue pas le jeu et refuse de le débloquer, il se débloque tout seul au bout d’une heure.

- Pratique, commenta Pauline. Ça doit être un rajout de Blue, les règles des combats officiels étaient moins strictes il y a une vingtaine d’années.

Les trois amis occupèrent le reste de l’après-midi à visiter la ville, et surtout l’arène. L’entrée était gratuite, mais ils constatèrent qu’un stand dans l’arène vendait du « Véritable miel d’Apitrini de Boulocity » à 150 pokédollards le pot.

- Je vois qu’ils trouvent toujours un moyen de faire du bénéfice, constata Brown.

- Du bénéfice ? répondit Pauline. Pas vraiment. Une petite participation tout au plus. Ce n’est pas avec 150 pokédollards par-ci par-là qu’on finance une arène. La majorité des fonds vient de l’état.

Les trois adolescents regardèrent autour d’eux. L’arène était encore plus spectaculaire de l’intérieur que de l’extérieur. Les « alvéoles » en verre un peu jaunâtre qui recouvraient toute la surface de l’arène dispersaient la lumière aussi bien qu’un prisme. Le sol, les murs, tout l’intérieur de l’arène semblait recouvert de milliers d’arcs-en-ciel avec une petite insistance sur le jaune. L’étage du bas, celui des visiteurs, où se trouvait le trio, ne devait faire que cinq mètres de haut. Mais le plafond était lui aussi constitué d’hexagones en verre. Ainsi, on pouvait voir, bien qu’un peu déformé, toute la partie supérieure de l’arène.

Le haut de l’arène ressemblait à un immense parcours d’accrobranche. Fausses toiles de Migalos en cordes, plateformes mouvantes en forme de Papillusion géant ou autre insecte volant, cordes tenant lieu de liane auxquelles se balancer… tout y était. Des sortes de ruches étaient accrochées un peu partout au sommet de l’arène. Brown en compta huit. Il y avait aussi des plateformes accrochées aux murs ou soutenues par de grandes barres de métal qui descendaient jusqu’à l’étage des visiteurs, comme des piliers qui soutiendraient le plafond. Vers le haut de l’arène, six hexagones manquaient. Les trous étant au même niveau et à égale distance les uns des autres, ils avaient de toute évidence étés faits pour aérer la partie haute. Des grandes raies de lumière y entraient. Le tout formait une sorte de labyrinthe en trois dimensions. Un mince filet était tendu sous la structure. On voyait facilement au travers. Brown fronça les sourcils. Il ne lui paraissait pas très sur, et une personne qui tomberais risquais d’atterrir sur une plateforme située plus bas et non-pas dans le filet.

Près de la plus haute plateforme, située au centre de l’arène, qui était soutenu par trois piliers raccordés aux murs, flottait un magnifique Pyrax, un Pokémon très rare venu tout droit d’Unys. Ses ailes étranges ondulaient avec grâce et ses flammes projetaient une belle lumière rouge autour de lui. « Il doit s’agir d’un Pokémon de la championne, pensa Brown. Elle doit être sur la plateforme au sommet ! »

Mais le plus impressionnant restait l’immense barre de métal, au centre de l’arène, qui devait avoisiner les deux mètres de diamètres. Elle montait jusqu’au sommet, traversant au passage le plafond des visiteurs et la plus haute plateforme. Brown s’approcha. Des barrières avaient étés placées autour de la base, pour éviter les accidents. En effet, la barre semblait continuer dans le sol. « C’est la barre qui soutien l’Apireine de métal et lui permet de monter, compris Brown. Le mécanisme qui la fait monter et descendre est sans doute situé sous l’arène. »

Brown leva de nouveau la tête. Quelque chose le perturbait. Il avait beau se placer sous tous les angles, il n’apercevait personne. Il semblait n’y avoir dans la partie supérieure de l’arène que le Pyrax, et sans doute la championne, perché au sommet, et qu’on ne pouvait pas voir du bas.

- Je me demande où sont les dresseurs, dit Brown. Les arènes possèdent toujours des dresseurs qui mettent à l’épreuve ceux qui veulent affronter le champion. Mais là je n’en vois nulle part.

- Je dois t’avouer que je n’en ai pas la moindre idée, répondit Pauline, tout aussi pensive que son ami.

- Moi, ce que je me demande surtout, réagi Grey, c’est si le filet est vraiment sur.

Ce fut un homme châtain d’environ trente-cinq ans qui leur répondit :

- Excusez-moi, mais je vous ai entendu parler. Je suis un habitué de cette arène. Cela fait bientôt douze ans que j’essaye régulièrement d’avoir ce badge. Le seul que j’ai réussi à obtenir pour l’instant est celui de Pouprion, il y a une dizaine d’années. J’ai d’ailleurs déjà affronté le prédécesseur de Cassandre, avant qu’il prenne sa retraite de champion.

Il s’arrêta et examina soudain Brown.

- Ce n’est pas toi que j’ai vu dans le journal il y a quelques jours ?

- Il n’aime trop qu’on en parle, expliqua précipitamment Pauline avant que ne se crée un scandale.

Bien, c’est comme il veut. Si vous avez des questions, je peux y répondre.

Brown, Grey et Pauline acceptèrent volontiers.

- En fait, le filet, c’est simplement pour rassurer certains candidats, et aussi pour donner un look. La vraie protection, c’est la tenue qu’enfilent les candidats. Ils sont équipés de deux mousquetons qu’ils accrochent aux câbles sur les parcours ou à d’autres choses, comme les lianes. Ils ne courent ainsi aucun danger, tant qu’ils respectent les règles de sécurité et qu’un mousqueton au moins est toujours accroché. Exactement comme pour un parcours d’accrobranche. D’ailleurs, les candidats tentant l’arène pour la première fois doivent d’abord passer une initiation dans un bâtiment à coté. Vous avez déjà fait de l’accrobranche ?

- Brown et moi, plusieurs fois, dis Grey. Pauline, je ne crois pas.

- En fait, c’est que j’ai un peu peur du vide, répondit l’intéressée en baissant les yeux.

- Et bien, si tu veux un jour avoir ce badge, jeune fille, il va falloir apprendre à vaincre ta peur, répondit l’homme. Un bon dresseur n’est pas juste bon en combat. Il doit aussi être capable d’évoluer en milieu hostile et de faire fonctionner sa cervelle. D’où les parcours et les énigmes qu’il doit franchir avant d’affronter un champion.

Pauline leva de nouveau les yeux vers le haut de l’arène, dégluti et répondit :

- Je pense qu’en prenant sur moi je devrais y arriver. De toute façon j’ai encore le temps d’y songer.

- Mais vous ne nous avez pas dis où sont les dresseurs, fit remarquer Brown.

Au même moment, un jeune homme qui devait à peine avoir la majorité rentra par une porte située derrière le comptoir d’inscription. Il était équipé d’une tenue d’accrobranche qui faisait ressortir sa ceinture de Pokéballs.

- C’est la première fois qu’il tente sa chance, lui, commenta l’homme. Je l’ai vu arriver il y a une vingtaines de minutes. Vous vous demandez où sont les dresseurs, vous allez bientôt le savoir ! (L’homme montra du bras des fauteuils près du mur de l’arène.) Allons nous assoir là-bas, on y a une excellentes vue. Si c’est la première fois que vous venez, je peux vous dire qu’il va y avoir du spectacle. Pas comme dans toutes ces arènes ou seule la partie des visiteurs est visible. Pff !

Brown, Grey, Pauline et l’homme s’installèrent dans les fauteuils. Un homme demanda quelque chose au candidat, qui hocha négativement la tête. On lui retira son sac, et on lui tendit une petite sacoche arborant le blason officiel des arènes d’Alaubia : deux mémoires balls s’entrechoquant dans une myriade d’éclairs jaunes, sur un fond orangé, avec un demi-cercle jaune vif rappelant le soleil levant.

Grey et Brown interrogèrent Pauline du regard.

- Il est interdit d’utiliser des objets en combat officiel. Cependant, pour le parcours avant d’atteindre le champion, c’est un peu particulier. Le candidat doit affronter plusieurs dresseurs. Il peut réussir à en éviter certains en prenant les bons chemins, mais pas tous. Ces dresseurs ne peuvent utiliser que trois Pokémons et de préférence pas leurs meilleurs, pour laisser un avantage au candidat. Mais les dresseurs sont quand même bien plus nombreux. C’est pourquoi on donne au candidat un rappel max, un rappel, une potion max, une guérison et deux total-soins. Il peut même les utiliser pendant un combat, mais il est souvent plus intéressant et plus pratique pour lui de soigner ses Pokémons hors combat. Il a aussi le droit de prendre des objets à faire tenir et a utilisation unique, tant que c’est ses Pokémons qui les utilises et non pas lui, mais apparemment il n’en a pas ressenti le besoin. Enfin, un dresseur qui pense avoir une réelle chance face au champion doit normalement être capable de n’utiliser aucune potion ou presque.

- Je vois que tu connais déjà bien le fonctionnement des arènes, jeune fille !

Le candidat entra dans un ascenseur. Une alvéole s’ouvrit dans le plafond et l’ascenseur monta jusqu’à la partie supérieure. Le candidat sorti. L’ascenseur descendit et l’alvéole se referma. Maintenant, il ne pouvait plus rebrousser chemin ! Un écran s’alluma et afficha « 60 ».

- Ca indique le nombre de déplacements qu’il reste au candidat avant qu’il ait perdu, dit l’homme, précédant leurs questions. À chaque fois qu’il traverse une structure, filet, pont de cordes ou autre, ça compte comme un déplacement. Aux dires de la championne, en moyenne, une dizaine de déplacements peuvent suffire à la rejoindre. Je dis en moyenne car elle modifie le parcours tous les mois ! Au début, quand elle est devenue championne et qu’elle a fait reconstruire l’arène, elle avait prévue de mettre un chronomètre, mais l’idée a été bien vite abandonnée, car les candidats auraient risqués de négliger les règles de sécurité pour aller plus vite. Ca sert surtout à éviter que l’épreuve ne s’éternise. Le plus souvent, quand les candidats on fait soixante déplacements, ça fait déjà un moment qu’ils tournent en rond.

- Mais enfin, où sont les dresseurs ? ! s’exclama Grey.

- Patience, tu ne vas plus tarder à le savoir.

Pendant qu’ils parlaient, le jeune homme avait commencé le parcours. Il évoluait agilement sur les structures et semblait parfaitement à l’aise. À une intersection, il eu le choix entre un pont composé de plusieurs rondins se balançant au bout de cordes et un mur d’escalade d’une dizaine de mètres de haut. Le mur lui parût plus judicieux. Une fois qu’il l’eu escaladé, il continua à avancer en réfléchissant au prochain chemin qu’il allait prendre, mais, alors qu’il atteignait une grande plateforme, des barrières en verre surgirent soudain de tous les cotés. Il était bloqué sur la plateforme et ne pouvait pas s’échapper !

Une « ruche », vingt mètres plus haut, s’ouvrit. Une femme svelte en bondit et descendit rapidement en rappel, retenu par un câble, imitation parfaite d’une araignée accrochée à son fil. En à peine cinq secondes, elle avait atteint la plateforme. Elle se décrocha d’un geste professionnel et sembla dire au candidat d’en faire autant, bien qu’on ne puisse presque rien entendre depuis la salle des visiteurs. Heureusement, la plateforme était un peu transparente et on pouvait voir ce qui se passait. Seule celle de la championne ne l’était pas. Le candidat se décrocha et ils commencèrent le combat.

- Maintenant, vous savez où sont les dresseurs ! s’amusa l’homme, en voyant leur surprise.

- Surprenant en effet ! commenta Brown. Mais s’il arrive à atteindre la championne, on ne pourra pas voir le combat ?

- Des caméras sont installées au sommet de l’arène. D’ailleurs, tous les combats officiels des champions sont filmés.

Le jeune homme envoya un Absol, tandis que la femme envoyait un imposant Cizayox. Le Pokémons insecte, se sentant avantagé face à un Pokémon qui ne pouvait à priori pas lui faire très mal compte tenu de son type, tenta de charger sa puissance en utilisant Danse Lame. Mais le jeune homme avait vu le coup venir et Absol vola l’effet de la capacité en utilisant Saisie. Enervé, la dresseuse commanda à son Cizayox de lancer sa puissante attaque Plaie-croix sur le frêle Absol. Mais encore une fois, ce fut Absol le plus rapide. Il battit en retraite grâce à relais, et c’est un énorme Arcanin qui encaissa l’attaque. Pendant que la dresseuse changeait à son tour de Pokémon et envoyait à la place un Armaldo, Arcanin utilisa Zénith. Tout les rayons de soleils qui entraient dans l’arène dans un rayon d’une trentaine de mètres bifurquèrent soudain et vinrent se concentrer sur la scène du combat, comme s’ils avaient traversés une loupe.

Le piège s’était refermé. Il ne restait plus qu’une chose à faire.

Le corps d’Arcanin se couvrit de flammes. Boosté par l’effet de Danse Lame, du soleil et du charbon qu’il tenait, la puissance de son attaque Boutefeu fut tout simplement phénoménale. Armaldo n’eu rien le temps de voir venir. Il traversa toute la plateforme par la voie des airs et vint s’écraser contre la barrière en verre. Heureusement, c’était un verre spécial qui pouvait même arrêter des balles de revolver. Le Pokémon insecte mettrait à coup sur du temps à s’en remettre. Arcanin grimaça. Il s’était lui aussi fait mal en frappant, mais il tenait le coup.

La dresseuse savait déjà qu’elle avait perdu. De toute façon, étant la première et n’ayant que trois Pokémons, elle savait dès le départ qu’elle n’avait presque aucune chance. Les dresseurs ayant réussi l’examen n’étaient pas des débutants. Ils finissaient par craquer, mais sur la durée. Elle envoya quand même un Scarhino, dont l’Arcanin se débarrassa d’une puissante morsure enflammé. Cizayox tenta une attaque Pisto-poing désespérée. Arcanin sourcilla à peine sous les coups, (enfin, pour peu qu’un Arcanin puisse sourciller), et renvoya le Cizayox, comme ses camarades, dans les anneaux de Cresselia, au pays des songes.
Pendant tout le combat, Brown avait gardé la bouche grande ouverte. Quand il se rendit compte que de la bave menaçait de franchir la commissure de ses lèvres, il sorti de sa torpeur, la referma rapidement et ravala sa salive.

Très bon chapitre

Encore un bon chapitre, parcontre tu décris beaucoup voire trop à mon goût

Je me suis pas mal impliqué sur cette arène, tout ne sera pas comme ça.

Je n'ai lu que le début, mais pour le moment j'accroche bien

Très bonne fic, continue!

Toujours aussi bien écrite et avec ce soucis du détail, génial.
Continue comme cela. Tu as du talents pour cela.

[3/5 à priori]

- Tu vois gamin, plaisanta l’homme, qui avait vu l’air ébahi de Brown, c’est comme ça que les dresseurs pas trop mauvais se battent ! Ce jeune homme a fait preuve d’une très bonne stratégie, avec de l’improvisation. Il a misé sur la trop grande confiance de son adversaire, alors que le Cisayox aurait eu facilement l’avantage sur l’Absol. C’était risqué, mais le risque paye ! Il ira loin ce dresseur, c’est moi qui vous le dis ! Enfin, je la connais, Cassandre ne se laissera pas impressionner pour si peu. Elle a bien des tours dans son sac. S’il parvient à l’attendre bien sur... Il est assez rare que des candidats y arrivent dès la première fois. Après je ne sais pas, ce n’est peut-être pas sa première arène, même s’il est nouveau dans celle-là.

La dresseuse remonta dans la fausse ruche. Une borne en métal apparu, surmontée d’un gros bouton rouge. Le dresseur appuya dessus. Deux structures changèrent d’emplacement. Il réappuya, elles bougèrent encore. Il appuya encore et elles revinrent à leur emplacement d’origine. Il prit un moment pour réfléchir et appuya une quatrième fois. Satisfait, il continua sa progression.

Brown, Grey et Pauline restèrent pour observer la progression du candidat. Tant bien que mal, il réussissait petit à petit à trouver son chemin. Mais il rencontra d’autres dresseurs, et ses combats ne se passèrent pas tous aussi bien que le premier. La première dresseuse s’était fait avoir bêtement, mais les autres furent plus fins, et ils étaient eux aussi capables de stratégies élaborées. Au fond, dans un combat de Pokémon, la puissance brute restait assez secondaire. Le vrai talent, c’était d’entraîner ses Pokémons de manière à les spécialiser dans les techniques ou ils seraient les plus intéressants, et à faire preuve de stratégie et d’un grand sang froid. Il fallait faire face à toutes les éventualités, même les plus inattendues. Les champions n’étaient pas seulement ceux qui avaient les Pokémons les plus forts, mais aussi ceux qui savaient le mieux s’en servir. Et les dresseurs des arènes n’avaient pas étés choisis par hasard non-plus.

Au bout d’une quarantaine de minutes, après trente-deux déplacements et six combats, il ne restait plus au jeune dresseur que sont Empiflor paralysé. Il avait utilisé toutes ses potions. Mais il atteignait enfin la dernière plateforme. Il ne lui restait plus qu’à appuyer sur le gros bouton rouge et l’énorme poutre bariolée se déplacerais pour lui faire un pont, à trente mètres au dessus du sol, entre lui et la plus haute plateforme, où l’attendais la championne. Il pourrait ainsi soigner ses Pokémons et lancer son plus grand combat depuis sa naissance !

Il appuya. Oui, la poutre bougeait, exactement comme il l’avait prévu ! Mais alors qu’elle se stabilisait enfin, il entendit une ruche s’ouvrir au dessus de la tête. Des barrières en verre surgirent d’un seul coup du sol, partout autour de lui ! Un homme, sans doute à peine plus vieux que le candidat, en bondit sans hésitation. Il n’était même pas attaché ! Bien que le candidat soit presque en haut de l’arène, cela représentait quand même une chute d’au moins cinq mètres. Mais des chaussures aux semelles épaisses et souples et une roulade bien maîtrisée amortirent le choc. Il se releva. Son marcel dénudait ses muscles saillant. Il lança une Pokéball.

Le combat fut bref. En quelque secondes, le Yanmega se débarrassa de l’Empiflor à coups de Bourdon. La plante carnivore était à peine parvenue à bouger !

Les barrières se rétractèrent. Dépité, le jeune dresseur accrocha ses mousquetons à la corde elle même accrochée à la plateforme et descendit en rappel jusqu’au plancher, près de trente mètres plus bas. L’ascenseur remonta. Il entra de nouveau dedans et redescendit. Arrivé à l’étage des visiteurs, il marcha tout droit jusqu’à la sortie sans regarder personne, plongé dans de sombres pensées.

- La frustration des premiers échecs, commenta l’homme assis à coté de Brown, Grey et Pauline, qui avait assisté comme eux à la tentative du jeune homme. J’ai moi aussi connu ça. De toute façon, il n’aurait pas fait le poids face à Cassandre, pas encore. Mais en continuant sur cette voie, je suis sur qu’il pourra faire des merveilles !

Une femme qui devait avoir la quarantaine et qui venait d’arriver se présenta au comptoir d’inscription, montra son diplôme attestant de sa réussite à l’examen pour participer aux combats d’arène, enfila une tenue d’accrobranche et pris elle aussi l’ascenseur.

Les trois amis qui en avaient assez vu saluèrent l’homme et quittèrent l’arène… non sans avoir achetés chacun, avant, un pot de miel. Pas un touriste n’y échappait ! À part les végétaliens ou les allergiques au miel, peut-être…

Ils continuèrent à flâner dans la ville jusqu’au soir. Finalement, ils retournèrent à l’hôtel où ils avaient passés leur première nuit. Ils savourèrent leur diner. Quand ils seraient repartis, ils devraient à nouveau pique-niquer tout les jours. Ils se couchèrent rapidement et s’endormirent.
_____________________________________

Le nouveau tube des musiciens d’Arabelle retentit.

Un bras émergea des couvertures. Il monta, lentement, très lentement, semblant peser au moins une tonne. Petit à petit, il se plaça au dessus du pokématos qui avait eu l’audace d’émettre ce son à une heure si matinale. Soudain, il chuta, la gravité reprenant ses droits ! Pile sur le pokématos. Celui-ci, choqué, jugea plus prudent de se taire, avant de subir une deuxième fois le même traitement.

Tout aussi lentement, le bras repoussa les couvertures sous lesquelles il se trouvait il y a encore une minute. À ce bras était rattaché une épaule, un torse, une tête, un autre bras et même des jambes ! Encore plus lentement, semblant mener le plus grande lutte de sa vie, ce corps s’anima.

Brown parvint enfin à se redresser. Totalement aveuglé par le mince filet de lumière matinale qui passait sous les rideaux, il réussi tout de même à lire l’heure sur son Pokématos. 8 heures et 5 minutes. Normal, puisqu’il avait mis son réveil à 8 heures. Pourquoi, alors qu’il se levait presque toute l’année une heure plus tôt, en moins d’un mois, se lever à 8 heures lui paraissait maintenant relever de l’exploit ? !

Brown descendit prendre son petit-déjeuner, laissant Grey dormir encore. Alors qu’il finissait et qu’il s’apprêtait à partir, vérifiant une dernière fois ce qu’il emportait dans son sac, Grey et Pauline vinrent le rejoindre.

- Tu n’espérais quand même pas partir sans nous dire au revoir ! s’amusa Pauline.

- Je ne voulais pas vous réveiller, balbutia Brown.

- Je plaisante voyons ! On se retrouve donc ce soir à la sortie Sud-Ouest de Boulocity puis direction Bourg Crépuscule ?

- Je ne sais pas. Ca représente quand même un voyage de plus de deux cent kilomètres, et même en marchant à un bon rythme, nous mettrons sans doute plus d’une semaine à faire l’aller-retour. Et, finalement, tout bien réfléchi, je ne pense pas avoir grand-chose à faire là-bas. Ca nous fera faire un gros détour pour rien. C’est vrai que j’ai vécu jusqu’à mes huit ans là-bas, mais je ne pense pas que ce soit indispensable.

- Enfin Brown ! intervint Grey. Le but du dresseur n’est t’il pas justement d’aller partout et de tout explorer ? Ce détour ne peut que nous être bénéfique. Il nous permettra de nous entraîner ainsi que nos Pokémons, et, qui sait, il y a peut-être des Pokémons sauvages intéressants là-bas. Ne me dis quand même pas que tu as simplement la flemme de marcher quelques jours de plus ? Tu es si pressé de terminer ton voyage ?

- Non non ! Ce n’est pas ça ! Enfin si, peut-être un peu… Oui, vous avez raison. Pas de problème, on fera comme on avait prévu. Mais, vous ne restez pas un jour de plus à Boulocity juste pour me faire plaisir au moins ?

- Tu sais, on a de quoi s’occuper, ici, répondit Brown.

- Et puis on peut avoir envie de souffler un peu, nous aussi, rajouta Pauline. De plus, il paraît que la bibliothèque de cette ville est très bien fournie, j’aimerais bien y faire un tour.

- Et moi, j’ai vu une exposition sur les pionniers du dressage de Pokémon, au Nord de la ville. Ca doit-être très intéressant. Il paraît que les premiers dresseurs n’avaient même pas de Pokéballs et que leurs Pokémons les suivaient tout le temps, formant un cortège derrière eux !

- Alors tant mieux. Bon, j’y vais, à ce soir.

Grey et Pauline saluèrent Brown et celui-ci s’en fut en direction du bâtiment de l’E.d.S. Il avait prévu de la marge et arriva avec vingt minutes d’avance. Connor l’attendait devant l’entrée. Il fut content de voir que Brown avait été fidèle au rendez-vous. Ils restèrent debout, silencieux, à attendre les autres. Brown ne savait pas trop quoi dire et Connor ne semblait pas avoir envie de briser le silence. Petit à petit, d’autres personnes vinrent rejoindre le groupe, quatre hommes et deux femmes. Ils portaient des vêtements assez basiques, seule leur ceinture de Pokéballs était mise en valeur. La chemise avait soigneusement été passée sous la ceinture, afin que celle-ci soit plus facilement accessible. L’homme le plus jeune devait bien avoir 25 ans. Brown se sentait mal à l’aise, étant le seul mineur au milieu de sept adultes, en comptant Connor.

L’homme le plus jeune s’approcha, arborant un sourire amical.

- C’est toi la nouvelle recrue ?

C’était plus une affirmation qu’une question, il continua donc :

- Je m’appelle Michael. Je trouve ça bien que, dès ton âge, des jeunes commencent à s’investir et à faire du bénévolat. Je suis celui qui t’emmènera avec mon Galeking. Comme ça, on pourra faire plus ample connaissance durant le trajet.

- Je m’appelle Brown, répondit simplement le jeune garçon.

- Je suis sur que tu te plairas dans notre association. Ca fait quatre ans que j’y suis inscrit, et franchement, je ne le regrette pas. La plus belle récompense, c’est de voir les sourires des gens qu’on a aidé. Ca nous donne envie de soulever des montagnes !

Connor pris la parole pour expliquer comment se passerait l’ « opération ». En arrivant dans Pinissia, il faudrait qu’ils adoptent une formation bien précise : le chef, en avant ; derrière, une rangée de trois membres, puis une de quatre, dont feraient partie Brown et Michael ; des Pokémons volants formant un cercle tout autour des bénévoles et, enfin, quelques Pokémons imposants entre les deux rangées ou sur les cotés, près des dresseurs. Une ou deux personnes pouvaient aussi prendre un petit Pokémon, de préférence mignon, sur leur épaule. Deux ou trois Pokémons, derrière, ne rentrant dans aucun de ces critères, parachèveraient très bien le cortège.

Sans que le chef ait besoin de le demander, tous les dresseurs, comme un seul homme, accrochèrent leur badge à la gauche de leur poitrine. Brown suivi le mouvement, avec un peu de retard. Il galéra à ouvrir l’épingle et à la piquer comme il faut dans son vêtement. Voyant qu’il peinait, il s’acharna encore plus, ce qui fit qu’il réussit encore moins. Après une bonne minute de lutte, il parvint enfin à accrocher son badge correctement. En relevant les yeux, il vit qu’absolument personne n’avait prêté attention à son combat silencieux contre son badge de l’E.d.S. Brown mit sa difficulté à accomplir une chose aussi banale sur le compte du stress.

Après les derniers réglages, la troupe se mit enfin en route. Brown jeta un regard inquiet à l’énorme Galeking que Michael avait sorti, mais, quand celui-ci lui tendis la main avec un sourire bienveillant, Brown oublia vite son appréhension et rejoignit le jeune homme sur le dos du Pokémon acier. Les trois autres hommes chevauchaient deux Galopas, deux hommes sur l’un et le dernier sur l’autre, tandis qu’une femme d’une trentaine d’années avait optée pour un Elecsprint. La dernière, quand à elle, était perchée sur un Luxray. Le chef, lui, tournoyait autour du groupe, dans les airs, volant sur son Airmure.

Chevaucher un Galeking n’était finalement pas si inconfortable. Son armure d’acier était lisse et offrait de nombreuses prises, et l’imposant Pokémon de plusieurs tonnes semblait à peine sentir les deux dresseurs qui étaient sur son dos.

Quand ils furent sortis de la ville, le bâtiment étant proche d’une des sorties, les Pokémons se mirent à courir. Malgré ce qu’avait dit Connor, le Galeking se déplaçait tout de même à une vitesse tout à fait acceptable, et, surtout, cela semblait ne lui coûter pratiquement aucun effort. Brown n’était pas sur de pouvoir atteindre cette vitesse au plus fort d’un sprint. Quand à la tenir… Mais il était vrai que comparé aux Galopas qui pouvaient parfois faire des pointes à deux cents quarante kilomètres par heure, un Galeking n’était pas si rapide.

Brown apprécia de pouvoir se déplacer dans la campagne d’Alaubia, sans avoir pour une fois à faire d’efforts. Rapidement, Boulocity rétrécissait, dans son dos. On devinait encore la grande forêt, derrière la ville. Il profita du voyage pour apprécier le paysage. Ils étaient sortis des chemins balisés et chevauchaient dans les herbes hautes. C’est à peine si on apercevait des herbes un peu écrasées ou arrachées, prouvant que d’autres hommes aussi empruntaient parfois ce chemin. De temps en temps, on apercevait le bout de l’oreille cotonneux d’un Laporeille, émergeant des hautes herbes. Ils se dépêchaient de fuir quand ils voyaient arriver le groupe.

À mi-chemin, les dresseurs firent ralentir leurs Pokémons, afin que les moins endurants puissent récupérer. Ils reprirent leur rythme de départ, au bout de quelques minutes.

Finalement, après trois quarts d’heure de chevauchée, ils arrivèrent devant une colline, plantée là, seule, au milieu de la plaine. Les falaises étaient très escarpées, mais une route, taillée directement dans la colline, s’enroulait tout autour, permettant d’accéder sans trop de difficulté au sommet.

Toujours aussi bien mais j'ai été surpris par la fin du post, je m'y attendais pas trop

Les chapitres n'étaient pas prévus pour êtes coupés à la base. J'essaye de me débrouiller pour les couper à des endroits intéressants, mais ce n'est pas toujours évident.