Andjesslau : T'es en quelle classe ? J'voulais redoubler ma première pour mieux réussir en maths et en SI mais pas la foi de refaire les TPE

Sinon j'ai comme l'impression que le sujet de ce topic dérive

on a tellement eu de la chance sur les maths l'année dernière, mais de fou, on avait tout les trucs simples par contre l'histoire ils nous l'ont mis dans le cul, on avait pas fait la Guerre de Corée et le truc etait dessus

Là,je passe en 3éme seulement ^^
Le sujet qui dérive..On va dire que c'est les vacances à Peil

Ah oui t'as redoublé au bon moment
"vacances" il a quand même du français à réviser

Peil, je sais que tu as ton bac et tout, mais je vais te poser la question que ouf le monde (ou presque) se pose: À QUAND LA SUITE ? Ta fic est géniale, mais l'attente est dur

Peil, j'ai deux questions à te poser:
1 une question que tout le monde (ou presque) se pose: À QUAND LA SUITE ?
2 comment se passe ton BAC ?

Sorry, petit bug, mon message ne s'est pas affiché donc j'ai recommencer et enfait CT bon.
Re-sorry pour le triple post

Putain la seconde c'est le purgatoire entre le brevet et les oraux de première

Bon, ça y est, oraux terminés

Ca s'est bien passé, merci de vous en inquiéter. J'espère que pour vous aussi, les exams ont été réussis

Pas de chap aujourd'hui, je décompresse La suite devrait arriver demain

Bon, finalement, le chap sors maintenant

Soyez indulgent, c'est un chapitre de reprise. Je n'ai pas écris depuis un bon bout de temps

Chapitre 73 :

L’Ombre passa sa main sur le cou de Faen. Le Dunmer se crispa et ferma les yeux.

-Ça fait toujours mal ? s’enquit l’Ombre en étalant une matière liquide translucide sur l’épiderme de son compagnon, semblant provenir directement de sa main.
-J’ai connu des jours meilleurs, répondit Faen. Il a faillis m’arracher les vertèbres, c’est bien toi qui me l’a dit.
-Il a faillis t’arracher la tête tout court. Ne t’inquiète pas, elle est bien fixée sur tes épaules. La douleur devrait finir par s’estomper rapidement. En revanche, pour tes migraines et tes nausées…
-Pas de problème pour ça.

Faen tira cinq aiguilles de sa ceinture, moins longues que les autres, et les enfonça avec précaution à divers points précis autour de sa gorge. Il en fit même rentrer une dans chacune de ses oreilles, jusqu’au fond. Puis, il inspira profondément.
Une lueur d’envie passa fugitivement dans les yeux de l’Ombre.

-De l’acupuncture de combat, souffla-t-il. Et ça te sers aussi à inhiber la douleur et à détendre l’organisme.
-Il suffit de savoir où les nerfs se croisent et où se trouvent les points de pression.

Faen se leva du rocher humide sur lequel il était assis et se massa la nuque en faisant faire des cercles à sa tête. Ses os craquèrent. L’Ombre se redressa à son tour et essuya le liquide qui couvrait sa main sur ses vêtements. Un peu plus loin, Armand, le visage plongé dans l’ombre de son chapeau à large bords, frottait lentement la lame de sa rapière avec un chiffon.
Tout à sa tâche de nettoyage de son arme, il ne lâchait pas Faen et l’Ombre des yeux. Ces deux-là semblaient s’entendre de mieux en mieux, au fur et à mesure que la course avançait. C’était dangereux. Dangereux pour lui.
« Il faut que je les sème, se disait sans cesse le jeune Impérial. Que je trouve un moyen de leur fausser compagnie et de me barrer. »
C’était bien beau d’y penser mais l’Ombre ne lui laissait jamais la moindre ouverture. Cet homme lui faisait vraiment peur. Il avait encore en tête le rire qu’il avait lâché après avoir fait face à Barahk Gro-Tragnan… ou quoi qu’ait pu être ce monstre. Un rire à glacer le sang. Et le visage qu’il avait arboré pendant un instant… Faen était dans le coma, à ce moment-là, mais Armand avait tout vu.
Un visage d’Impérial, cadavérique et couturé de cicatrices, si hideux qu’il était presque impossible qu’il ait le fruit d’une union humaine. Immédiatement après, l’Ombre avait retrouvé son apparence de Bosmer aux longs cheveux argentés. En un clignement d’œil.
Armand savait, en s’engageant dans la course, qu’il allait rencontrer des tueurs de toutes sortes, mais lui, il était différent. Il était au-dessus. A vrai dire, si le combat entre Barahk et lui ne s’était pas interrompu, Armand aurait été incapable de dire lequel il voyait survivre.
Le jeune homme soupira. Enfin, ce n’était même pas son problème le plus important. Il y avait sa sœur, et ce Khajiit qu’elle avait vraisemblablement engagé pour le ramener en Cyrodil. Il n’aurait jamais imaginé qu’elle irait aussi loin. Sa sœur… Elle prenait des risques de plus en plus importants.
Le Khajiit était sans doute mort de ses blessures, mais il y avait fort à parier que Lyana Nerricus avait fait appel à d’autres agents. Il fallait s’attendre à tout.

-Qui était cet homme ? s’enquit Faen. Cet Orque qui nous a attaqués ? Et comment vous en êtes-vous débarrassés ? Tu m’as raconté qu’il avait fui mais…
-Il a fui, répondit l’Ombre en se détournant.

Le Dunmer se tu. Il contempla le dos de l’Ombre un long moment, les yeux plissés et l’air méfiant. Mais il avait clairement perçu l’intonation dans la voix de l’Ombre. « Il a fui » était la version à laquelle il devrait se tenir.
En passant à côté de lui, l’Ombre jeta un coup d’œil rapide à Armand. Le jeune homme fit de son mieux pour ne pas regarder le Bosmer mais il comprit qu’il valait mieux pour lui ne pas contredire sa version des faits et oublier tout ce qui s’était passé entre Barahk et lui.
« Il a fui ». C’était très bien comme ça.
L’Ombre s’arrêta à côté d’un arbre et tourna la tête vers ses deux compagnons.

-Nous ne sommes pas très loin de la sixième épreuve. Dépêchons-nous. Je pense que nous sommes en tête de peloton, et je ne voudrais pas que l’on perde cette avance sur les autres candidats. On ignore en quoi consistera cette épreuve mais s’il s’agit de récupérer « quelque chose », alors les premiers arrivés seront les premiers servis.
-En tête de peloton ? répéta Armand en arrêtant de frotter sa lame. Qu’est-ce que ça veut dire ?
-Que nous sommes en première position, répondit Faen. Dans la course.
-Sérieusement ? Je veux dire… On est devant tous les autres participants ? Même Barahk ?
-Soit devant lui, soit un peu derrière, mais en tout cas, nous sommes dans le groupe de tête. Sinon, on trouverait des traces des participants qui nous précèdent un peu partout.

L’Ombre hocha la tête avec un sourire discret.

-Bonne analyse, et bonne capacité d’observation. Mais repérer des traces dans un marécage tel que celui-ci est particulièrement difficile. Qui t’as enseigné le pistage ?
-J’ai appris moi-même, répondit Faen. Par la force des choses. Et puis, cet environnement ressemble à celui dans lequel j’ai grandi.

L’Ombre hocha de nouveau la tête. Armand comprit ce que voulait dire le Dunmer. Il se souvenait d’une conversation qu’ils avaient eue, il y avait longtemps, au début de la course. Faen avait révélé à son équipier qu’il était né en Yokuda. Il avait promis au jeune Impérial de lui reparler de son histoire mais il ne l’avait jamais fait.
Les trois hommes reprirent leur route. Ils s’étaient déjà profondément enfoncés dans le marais. La végétation se faisant de plus en plus dense, et le niveau de l’eau s’abaissait. Alors qu’à proximité de la côte, ils avaient dus progresser pendant quelques temps sur leur embarcation, il était très vite devenu possible d’avancer à pied.
Le matin, l’eau stagnante et boueuse leur arrivait au-dessus des genoux. Maintenant, elle n’atteignait plus que leurs chevilles. Le paysage devenait celui d’une jungle, épaisse et étouffante.
Satakalaam et Totambu étaient les deux régions les plus boisées de Lenclume. On y trouvait presque pas de villes, à cause du terrain, et aucun port. Plus on s’approchait de Sentinelle, plus la rive était douce et accueillante, mais lorsqu’on arrivait au niveau de Satakalaam, elle se transformait en un marais hostile et invivable.
Ces deux régions formaient la plus grande forêt de Tamriel, derrière le Val-Boisé, la forêt d’Hist en Argonie, et la jungle qui envahissait toute la partie Sud d’Elsweyr. Les Rougegardes nommaient ce territoire le Bois des Esprits. Les tribus indigènes qui vivaient en ces lieux croyaient que la mémoire et les connaissances de leurs ancêtres, à la mort de ceux-ci, allaient se stocker dans les arbres et les plantes, faisant de la végétation un énorme réceptacle spirituel, à tel point qu’elle prenait parfois vie, dans les coins les plus sacrés de la forêt, afin de chasser les indésirables elle-même.
Les indigènes y croyaient durs comme fer, mais pour Armand, ce n’était qu’une croyance stupide. Le Bois des Esprits… Des arbres vivants et des plantes parlantes… Un conte pour enfant, oui.
Faen écarta une fougère sur son passage et enjamba une épaisse racine noueuse.

-Quelle est la prochaine épreuve ?
-L’Arbre Ayazambë, répondit l’Ombre.

Liliane, assise en tailleurs à même le sol, de l’eau jusqu’aux cuisses, serra son sceptre de bois noueux. Elle ferma les yeux. Tout possédait une énergie, en ce monde, de la plus petite particule jusqu’aux plus grosses cellules. Et il arrivait parfois que lorsque ces cellules se regroupaient, elles formaient un être vivant. La somme de toutes les énergies d’un être vivant constituait une conscience.
Etendre sa conscience était un exercice qui n’avait rien de difficile. N’importe quel mage novice était capable de déployer la sienne sur quelques centimètres. Les maîtres de cet art étaient capables de l’étendre dans un cercle de près de cent mètres.
Liliane prit une profonde inspiration. Tel un voile léger et vaporeux, sa conscience, ce qui faisait d’elle un être vivant, se dilata et se propagea dans l’air, à travers chaque atome de ce qui l’entourait. Dix mètres… Trente mètres… Cent mètres… Six-cent mètres… Un kilomètre… Dix kilomètres.
Lorsqu’on étendait sa conscience, on devenait capable de ressentir celle des autres dans l’espace, avec une précision plus ou moins grande. L’univers prenait une toute autre dimension. On ne le percevait plus à travers ses cinq sens mais à travers un « autre chose » d’impossible à qualifier avec des mots.
Les battements du cœur de la sorcière ralentirent. Sa respiration se fit plus profonde. Son environnement n’avait plus aucun secret pour elle. Elle percevait la moindre conscience, celle de chaque insecte, celle de chaque oiseau dans le ciel, celle de chaque poisson dans l’eau, celle de chaque mammifère sur terre, celle de chaque bactérie dans l’air… Elle ne faisait plus qu’un avec la nature.
Elle ressentit des consciences plus grandes, plus intenses. Des humains, des elfes… Des participants. Tout autour d’elle, loin ou proche. Dans son état, la distance n’était plus qu’une notion très vague et relative. Chaque conscience avait sa propre couleur. Angoissée, déterminée, joyeuse, concentrée, rageuse, tout cela formait un ensemble de sentiment qu’il était presque possible de voir.
Liliane excellait à cette pratique. Elle pouvait même aisément se considérer comme la maîtresse de cet art, en Tamriel, depuis qu’elle avait vaincu un haut maître Psijique à ce jeu, et ce, à cinq reprises, jusqu’à ce qu’il abandonne, psychiquement épuisé par tant d’effort mental.
La sorcière balaya sa conscience dans tout son cercle d’activité, en une fraction de seconde. Elle arrêta son choix sur l’une d’elle, celle d’un oiseau, volant à toute vitesse dans le ciel. Sa cible était trop lointaine pour qu’elle-même, malgré son talent, puisse repérer sa position ainsi. Si elle ne pouvait pas la sentir, il ne lui restait plus qu’à prendre de la hauteur.
Liliane serra encore son bâton et entrouvrit la bouche. Un murmure sortit de ses lèvres d’enfant ayant pourtant plus de cent ans.
Soixante mètres au-dessus d’elle, filant dans les cieux comme un trait bleu, une hirondelle sentit une petite présence s’insinuer dans son crâne, comme s’il voulait en prendre le contrôle. L’oiseau piailla, ralentit légèrement, et ferma les yeux. Quand il les rouvrit, c’étaient ceux de Liliane.
L’hirondelle battit des ailes et reprit de la vitesse, laissant derrière, et sous-elle, le corps de la sorcière, dans laquelle ne se trouvait plus son esprit.
Une mer végétale s’étendait devant elle. Liliane avait déjà pris le contrôle de milliers d’animaux et de créatures diverses au fil du temps, mais elle ne se lassait jamais des oiseaux. Voler était grisant. On se sentait plus libre que jamais.
L’hirondelle perdit un peu d’altitude. Elle fusa au-dessus des arbres, surveillant scrupuleusement ce qui se trouvait en-dessous d’elle. Elle repéra de nombreux participants. Mais leur nombre diminuait à mesure qu’elle se rapprochait du peloton de tête. Et enfin, elle la vit. Sa cible.
Le Bosmer aux cheveux argentés écartait une liane de son chemin, suivi par un Dunmer et un jeune Impérial aux cheveux dorés.
Liliane relâcha son emprise sur l’esprit de l’oiseau et regagna son enveloppe charnelle. Elle rouvrit les yeux et sourit. Maintenant, elle savait où se trouvait le Serpent.
A côté d’elle, les roseaux s’écartèrent et une imposante panthère noire apparut. Liliane, sans un mot, se leva et monta à califourchon sur son dos, coinça son bâton sous son bras. Elle n’eut pas besoin de donner le moindre ordre. La panthère lâcha un grognement sourd et s’élança.
Elle savait où aller.

Armand fronça les sourcils. Il renifla.

-Vous ne trouvez pas qu’il y a quelque chose de bizarre ? s’enquit-il.

Faen lui lança un regard entendu.

-Si, c’est ce que je viens de me dire. Une sorte… d’odeur qui flotte dans l’air, mais couverte par celle du marais. Tu l’as senti aussi ?
-Oui, ça vient d’apparaître. C’est très faible. Quasiment imperceptible.
-Ça ne vient pas d’apparaître, intervint l’Ombre. Cette odeur nous entoure depuis près d’une heure. Je ne voulais pas vous le dire, pour éviter de vous affoler, mais… C’est une odeur animale très forte. Elle n’a fait que se renforcer depuis tout à l’heure.

Armand ne prit pas la peine de se demander comment cet homme avait fait pour sentir cette odeur depuis une heure alors que même Faen, qui avait un odorat extrêmement développé, venait de la repérer. Ni comment il avait fait pour deviner que c’était une odeur animale.

-Des animaux ? lâcha Faen. Ils nous entourent ?
-Et ils sont de plus en plus nombreux. Des bêtes de toutes sortes. Mais, dans la majorité, des gros prédateurs.
-Merde, souffla le Dunmer en portant lentement la main la rangée d’aiguille à sa ceinture. Qu’est-ce qu’on fait ?

Armand le calma d’un geste.

-Elles ne sont peut-être pas belliqueuse. Si elles ne nous ont pas attaquées...
-Elles sont belliqueuses, le coupa doucement l’Ombre.
-Comment le sais-tu ?
-Ça s’entend à leurs grognements. Et puis, je peux ressentir leur agressivité d’ici. Quant à leur manière de se déplacer, de nous encercler… Pas de doute, c’est la façon de faire d’une meute de loups face à sa proie.

Là encore, Armand ne se demanda pas comment l’Ombre pouvait entendre le grognement de quoique ce soit alors que le jeune homme, même en tendant l’oreille, ne percevait que le clapotis de l’eau et le bruissement du vent dans les feuilles, autour de lui. Et pourtant, il avait l’ouïe fine.
Faen lança des coups d’œil furtif à droite et à gauche.

-Qu’est-ce qu’on fait ?
-Pour commencer, évite de leur transmettre ton anxiété. Ensuite, il n’y a pas grand-chose à faire. C’est elles qui viendront à nous. Dans cet environnement, impossible que nous puissions les attaquer nous-même et prendre l’avantage.
-Hum…
-Mais il y a quelque chose qui cloche.

Le Bosmer se stoppa. Armand et Faen l’imitèrent.

-On dirait… qu’elles attendent un ordre.
-Quoi ?
-Elles se sont toutes arrêtées en même temps que nous. Elles ne nous lâchent pas, mais elles ne font pas mine de s’approcher non plus. Elles sont là, tout autour, à nous épier. Je sais qu’elles ne nous craignent pas. Elles savent qu’elles sont en supériorité numérique écrasante, et elles pourraient fondre sur nous à tout instant. Pourtant, malgré l’hostilité qu’elles dégagent à notre encontre, elles ne montrent aucun signe qu’elles s’apprêtent à nous attaquer.

Armand referma ses doigts sur la poignée de sa rapière. Faen, sans paraître nerveux, n’avait pas l’air totalement rassuré. L’Ombre, quant à elle, était parfaitement calme. Mais grave et concentrée.

-Tu as parlé… d’un ordre ? fit le jeune Impérial. Tu crois… qu’elles sont manipulées ?
-Des bêtes sauvages n’agissent pas ainsi dans leur état normal.
-Bonne réponse.

Tous firent volte-face à une vitesse fulgurante. La voix qui avait répondue était féminine et enfantine. Une petite fille se tenait à une dizaine de mètres d’eux, sur un tas de boue, caressant la tête d’une monstrueuse panthère.
Elle tenait un bâton de bois, et elle était vêtue d’une ample robe constituée de feuilles, d’écorce et de fibres végétales. Il était étonnant qu’aucun des trois hommes ne l’ait entendu approcher. Ce ne devait pas être n’importe qui.
Armand voulut dégainer son épée mais l’Ombre le stoppa d’un geste. Il fit un pas en avant.

-Qui es-tu ?
-Je me nomme Liliane.
-Une participante de la course, je présume ?
-Officiellement, oui. Officieusement, je n’ai rien à faire de la Grande Marche.
-Je vois… Je m’y attendais. Combien êtes-vous ?

La fillette sourit.

-Tu crois vraiment que je vais te répondre, Serpent ?
-On a dû vous promettre une belle somme pour ce travail, répondit celui-ci en souriant à son tour.
-Oh oui, une très belle somme. Tu es même le contrat le plus cher de ma vie.
-Comment m’ont-ils retrouvés ?
-Ton petit face à face avec Barahk Gro-Tragnan était plutôt amusant. Un aéronef se trouvait non loin.

L’Ombre serra les dents et afficha un air vexé.

-Merde, murmura-t-il. Comment n’ai-je pas pu m’en apercevoir ? Il a dû suivre ce foutu Khajiit… J’aurais dû le tuer, là-bas…
-Oh, Aris ne nous a rien révélés sur toi. Tu t’en es chargé tout seul.

Armand ne comprenait absolument rien à la conversation qu’étaient en train de mener l’Ombre et la fillette. La scène était déjà suffisamment surréaliste comme ça. Il était question de contrat, de Barahk Gro-Tragnan, et de l’identité de l’Ombre… Comment l’avait-elle appelée ? Le Serpent ?
Faen, au regard qu’il lançait à l’Ombre, devait encore moins comprendre la situation.
L’Ombre se mit alors en garde. Très lentement. Presque avec précaution.

-J’imagine que tu n’es pas n’importe qui, siffla-t-il d’une voix froide et glacée comme la lame d’un couteau. Si l’Empire t’a lancée à mes trousses, c’est que tu dois valoir quelque chose au combat.
-Je ne vais pas me salir les mains pour une vermine de ton espèce, Serpent.

Armand, interloqué par la dernière phrase, réfléchit une seconde. Puis, il renifla discrètement l’air et déglutit. Cette fois, l’odeur animale était clairement perceptible. Elle s’était rapprochée. Des grognements sourds et menaçants résonnaient maintenant un peu partout autour d’eux. Des paires d’yeux invisibles semblaient les épier, de derrière les arbres.
Liliane recula d’un pas. La panthère découvrit ses babines et afficha une rangée de crocs jaunâtres effrayants.
L’Ombre ne frémit même pas.

-Qu’est-ce que tu vas faire, alors ? Lâcher ta petite armée sur nous ?
-Tes deux compagnons ne m’intéressent pas, dit la fillette. Je ne compte pas m’embarrasser de deux têtes de plus à ramener à Atlus.
-Atlus, hein ? C’est très gentil de me donner le nom de ton employeur… Ou du moins, de celui qui se trouve en bas de l’échelle. Quand j’en aurais terminé avec cette course, j’irais lui rendre une petite visite. Je suis sûr qu’à partir de là, je pourrais facilement remonter jusqu’à tes véritables commanditaires.

Liliane ne répondit d’abord pas. Son sourire s’élargit.

-Toi, tu me plais, lâcha-t-elle. J’ai connu beaucoup d’hommes dans ma vie. Certains avec qui j’ai partagé ma couche. D’autre que j’ai tué. Mais des comme toi, jamais.
-Dans quelques instants, on se connaîtra mieux, gamine.

Liliane se figea. Son sourire disparut instantanément. Son regard s’assombrit.

-Ne m’appelle… plus jamais… gamine.

La panthère contracta ses muscles et gronda. Tout autour, les grognements se turent. Comme dans l’instant qui précède un massacre. Le calme avant la tempête. La tension dans l’air était à son paroxysme, à tel point qu’Armand en avait du mal à respirer.
Etrangement, alors que le sourire de Liliane s’était évaporé, celui de l’Ombre réapparu. Pendant quelques secondes, tous, que ce soient Armand, Faen, les animaux tapis dans les fourrés, ou même les arbres qui semblaient s’être légèrement penchés en avant, attendirent ce qu’allait dire l’Ombre.
Celui-ci ouvrit la bouche.

-Approche. Gamine.

Alors ce fut le chaos.

peil tu pense pas que t'abuse avec liliane qui as vaincu un maitre psijique ? sinon j'aime bien le coté provocateur du serpent

lord-tyranus : On est habitué avec Peil

Le Serpent est un peu trop abusé pour qu'il puisse capter la magie de Liliane. Enfin bon, je ne vois pas ce qu'elle pourra faire face au Serpent, elle a peut-être plein d'animaux mais ils vont mourir en un coup avec son acide ou son poison.

RIP Liliane

Les mecs, tous les persos dans les fics de Peil sont cheatés.
Vous voyez DBZ et Naruto ? Ce sont des microbes même Zimo les bat mais ça, c'est parce qu'on a pas vu son vrai pouvoir

Chapitre un peu long, un peu ennuyeux vers le début mais ça se rattrape vers la fin, j'ai bien aimé le dialogue final, le défi arrogant et dédaigneux de l'ombre lancé à la gamine.

Je vois bien le Serpent déployer une sorte de nuage toxique autour d'eux pour éliminer toutes les bêtes aux alentours.
Puis je veux que cette conna... peste souffre

On veut des morts Peil

très bon chap!! mais je trouve que tu fait passer faen pour un "gland" alors que dans les autres chap il avait un coté mystérieux et des capacités hors norme!! bref vivement la suite!! ;)

Le prochain chap risque d'être Violent

Roch Peut-être pas à ce point

Oh wait...

"peil tu pense pas que t'abuse avec liliane qui as vaincu un maitre psijique ?"

Elle a pas battu un maître Psijique au combat, elle l'a battu à son exercice favori (l'extension d'esprit). Elle dit elle-même que c'est sans doute celle qui maîtrise le mieux ce sortilège dans tout Tamriel.

Et puis, les gars, Liliane, Helzmar Griffelune et Ephron le Chevalier Muet, c'est que des poids lourds hein C'est quand même les tueurs commandités pour tuer le Serpent

Ils doivent faire partis des individus les plus dangereux de leur époque