" En fait Ephron c'est un dwemer rescapé de la fic de Rochkorff "
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" Peil qui va faire mourir Edwin mais pas Zimo et Jenna "
+1000000 !
Edwin est un des personnages les plus intéressants, il a pas le droit de faire ça
Jenna, elle sert à rien
Je suis d'accord ! Jenna doit mourir !
Par contre je veux pas que Zimo meure ! Je veux qu'il voit Jenna mourir sous ses yeux ! En voyant le cadavre de Jenna, Zimo va se transformer soudain en Sangoku et déployer une telle aura de puissance et de classe qu'il faudra mettre des lunettes à filtre infrarouge pour le regarder en face !
ZIMO VAINCRA ! ET LILIANE AUSSI ! ET EDWIN. ET ARIS. TOUS LES PERSONNAGES DE CETTE FIC A PART JENNA EN FAIT. TREMBLEZ MISÉRABLES MORTELS ! MOUAHAHA.
Passe-moi aussi un peu de la tienne, partage
Zimo peut pas mourir on vient d'avoir une révélation sur lui
Ce combat
C'est surement le père de Zimo sur les feuilles
J'avais envie de faire une fake sweet comme y'en avait sur celles de Roch mais j'ai la flemme d'écrire aussi bien
Sweet
Désolé, avec le bac qui approche, le rythme de sortie des chaps va ralentir. J'essaierais d'en sortir un ce week-end mais je donne bien évidemment priorité à mes études
Cela ne fait rien.... Tant que tu tues Ephron et garde en vie Liliane
C'est correct, prend ton temps
même si c'est que le week end prochain y'a aucun probléme. c'est normal que fasse passée tes études avant la fic.
La fic avant tes études
Tant que c'est pas l'année prochaine et que tu te plante pas au BAC;)
Chapitre 72 :
Edwin cracha du sang. A deux centimètres de son cou nu, la lame d'Ephrön, pointée en avant, menaçait de peindre d'un rouge sanglant la nuque de Kingsming. Le mage releva la tête et dévisagea le Chevalier Muet avec un regard hautain.
- Fumier. Ricana-t-il, ignorant l'épée qui lui chatouillait le cou. C'était un combat désavantagé.
- ...
- Bah. Un beau entraînement, tout de même. Merci.
Sur ce, le mage se leva et frotta sa tunique, abîmée par les feuillages et son sang. Il jeta un dernier coup d'oeil à la masse sans vie du cadavre d'Ephrön, disloqué par un puissant sort de propulsion. Le descendant d'Anor haussa les sourcils et se remit en route, à la recherche de ses camarades.
Non loin de là, une silhouette blanche le surveillait. Halzmar Griffelune demeurait silencieux. Il avait observé tout le combat. Ses yeux brillaient encore d'admiration et d'excitation du spectacle extraordinaire de la lutte infernale entre Edwin et Ephrön. Ce dernier avait eu pourtant l'avantage au début. Il avait acculé Edwin derrière un arbre et à ce moment-là, une violente explosion s'était produite. Puis, le corps sans être du Chevalier Muet s'était déchiré en plusieurs morceaux et fut complétement désintégré. Boum. Comme ça. Plusieurs arbres avaient été déracinés sous le choc.
Helzmar avait craint pour sa vie. Dans toute la Grande Marche, dans toute sa vie, il n'avait pas ressenti une telle frayeur, une telle inquiétude pour sa vie. Caché dans les buissons, il suivait des yeux la forme hébétée d'Edwin Kingsming marchant à travers les arbres. Qui était réellement ce garçon ?
-Edwin. Murmura une voix calme mais sévère.
-Oh, non, pas maintenant, s'il te plaît. Grogna le jeune homme entre deux fougères.
-Tu as attiré l'attention sur toi. Si tout le monde découvre que tu utilises encore mes pouvoirs... que je suis encore en toi...
-Oui, je sais mais disons que j'avais pas trop le choix. Si je crevais, tu crevais aussi.
Une silhouette fantômatique apparut devant le mage fringant. Elle avait les mêmes yeux que le concerné, le même regard, la même posture, le même front, le même air.
Anor Kingsming se tenait là devant son descendant, le fixant d'un air froid et hautain.
- Tu ne sais pas, Edwin. Gronda-t-il. Si les membres du culte de l'Ermite sait que je dors en toi... Ils seront prêt à tout pour te briser et me capturer. Je suis prêt à te donner quelques pouvoirs mais si c'est pour te condamner à une mort certaine ET ma mort, de surcroît...
- Mais tu es déjà mort, Anor.
- Ton insolence ne mènera pas à grand chose. Roderick sait pour moi ?
- Non.
- Tant mieux. Moins il en sait, mieux c'est.
Soudain, un bruit se produisit derrière Edwin et le fantôme d'Anor se dissipa aussitôt et...
Vous y avez cru, hein ?
ça se voit direct que c'est pas peil qui écrit : déja le pseudo n'est pas le bon et puis tu n'as pas du tout le même style que peil
Rock, j'ai faillis m'y laisser prendre...
Ah, mais c'est moi l'auteur
+ Merci à tous pour votre indulgence au niveau du retard pour le chapitre.
Ah, et si vos essayez d'imaginer comment Edwin esquive, visualisez Oberyn Martell Sauts, pirouettes, et tout
Chapitre 72 :
Edwin recula encore. Il passa rapidement sa main sur son visage pour essuyer un filet de transpiration qui menaçait de couler dans son œil et de l’aveugler. Sanctionnant immédiatement ce bref instant de déconcentration, l’espadon d’Ephron fusa.
Le mage l’évita de justesse mais la lame mordit sa chaire au niveau de l’épaule. Seule la pointe l’avait touché, mais la force du coup était telle qu’Edwin se sentit partir en arrière.
Ses pieds quittèrent le sol et il tournoya sur lui-même avant de s’écraser lourdement au sol, dans une flaque d’eau stagnante.
La botte métallique d’Ephron se leva et s’abattit violemment vers sa tête. Edwin roula sur le côté en voyant l’ombre du pied du chevalier grossir. L’impact fut tel que l’eau explosa en une énorme gerbe et que la terre vibra légèrement tout autour.
Edwin se félicita d’avoir évité ce coup. S’il avait réagis une fraction de seconde trop tard, sa cervelle se serait retrouvée éparpillée sur dix bons mètres à l’heure qu’il était.
Ephron, imperturbable, reprit ses assauts incessants, dans un silence presque religieux. Edwin, lui, se remit à virevolter, puisant dans ses dernières ressources pour survivre aux moulinets meurtriers du gigantesque espadon.
Que pouvait-il faire ? Absolument rien, à part survivre.
Face à une armure animée, seule la destruction pure et simple de l’objet ensorcelé pouvait l’empêcher de nuire. Et Edwin ne possédait clairement plus assez d’énergie pour lancer un sort d’une puissance suffisante.
Mais Ephron était-il vraiment une armure manipulée magiquement, totalement automatisée ? C’était impossible. Edwin l’aurait senti. Ce genre de chose sentait la magie à des kilomètres et seul un novice aurait pu ne pas s’en rendre compte.
Il y avait bel et bien quelque chose qui se mouvait, dans l’armure.
Edwin fit un pas chassé et la lame vrombit en pulvérisant une buche de bois moisi. Dans l’instant, elle bifurqua vers le mage, frappant dans un angle mort. Edwin ne dut sa survie qu’à ses réflexes de félin qui lui permirent de bondir en avant au dernier moment.
Mais là encore, il sentit le métal froid déchirer sa cuisse. Et, de la même façon que quelques instants plus tôt, la force centrifuge du coup fut telle que le mage fut littéralement projeté en avant. Il exécuta un roulé-boulé dans la vase avant de se redresser, du sang dégoulinant le long de son pantalon et imbibant sa tunique.
Ephron était déjà sur lui, se dressant, là, de toute sa superbe stature, conservant son monstrueux silence. Edwin s’était à peine remis sur pied que l’espadon était déjà levé, prêt à retomber.
« C’est la fin, se surprit à penser Edwin. »
Ce n’était pas son adversaire qui allait le contredire. Tel un juge impitoyable abattant son marteau, le chevalier frappa. Edwin serra les dents et prononça une incantation. Un seul mot, murmuré dans une langue ancienne, que personne n’entendit à part lui.
Au moment où la lame d’Ephron toucha la nuque d’Edwin, un grésillement retentit et, dans une explosion bleutée, le chevalier fut projeté dans les airs par une force surnaturelle. Edwin s’écroula, épuisé.
Des arcs électriques dansaient autour de lui, crépitant furieusement au niveau de son cou.
Ephron se releva. La lame de son épée était rougie et fumante, comme si on l’avait passé dans un foyer ardent. Elle était même légèrement tordue.
Edwin avait donné tout ce qu’il avait. Invoquer une barrière lui aurait pris trop de temps. Il avait été obligé de lancer un sort de destruction directement depuis sa nuque. Un sortilège mineur, certes, mais qui l’avait complètement vidé.
Le mage tituba. Il voyait trouble et sentait son sang cogner ses tempes, sous son crâne. Il n’avait plus la moindre force dans les mains et celles-ci tremblaient. Ses genoux vacillaient et menaçaient de le lâcher d’un moment à l’autre.
Puiser dans ses réserves magiques ultimes était dangereux pour la vie du mage. L’état dans lequel se trouvait Edwin était fréquemment décrit dans les manuels à l’égard des apprentis trop gourmands et peu lucides sur leur niveau.
On appelait ça le Seuil de Tolérance. Passé ce seuil, c’était le cœur d’Edwin qui risquait de l’abandonner.
Le mage trébucha et se rattrapa à un arbre. Là, appuyé contre le tronc, il se laissa mollement tomber en position assise, dans la boue. Il haletait, ressemblant à un poisson hors de l’eau cherchant de l’air. Jamais encore il n’avait atteint ce stade d’épuisement psychique.
Il sourit légèrement.
« Alors ce sont là mes limites… »
Ephron, à grandes enjambées, sinistres et pesantes, parcourut la distance qui le séparait d’Edwin, s’arrêta face à lui, et ramena son espadon vers l’arrière. Le mage ferma les yeux.
-Arrête !
Ephron suspendit son geste. Lentement, sa tête pivota vers la source de la voix, qui provenait de la colline de laquelle était descendus Jenna et Edwin.
Quatre individus s’y trouvaient. Il abaissa doucement sa lame et se tourna complètement vers eux.
Edwin rouvrit les yeux péniblement.
Roderick avait saisis son arc. Il fixait Ephron d’un air grave.
-Je ne suis pas venu pour me battre, lança la Flèche Blanche. Mais si tu m’y obliges, alors nous nous affronterons.
Ephron, silencieux, semblait jauger son interlocuteur. Il leva alors sa main avec des mouvements mécaniques et pointa son doigt vers Jenna. La jeune femme recula d’un pas. Roderick fronça les sourcils.
-Non, tu ne l’auras pas.
Le chevalier resta immobile un instant avant de baisser son bras.
-Nous pouvons en finir maintenant, sans plus de blessés ou de morts, continua Roderick. Je sais qui tu poursuis. Nous avons la même cible. Mais ce n’est pas pour ça que je compte t’épargner si tu t’en prends à mes compagnons. Te lancer dans un combat contre moi ne t’apporteras rien, n’est-ce pas ?
Ephron ne répondit pas. Mais son geste fut plus éloquent.
Il prit son espadon à deux mains et, une seconde, Sandre crut qu’il allait le brandir et décapiter Edwin nonchalamment, mais Ephron leva sa lame et la rengaina dans son dos. Là, comme si tout avait été dit, il se détourna de Roderick et s’éloigna dans la forêt.
D’abord, personne ne parla, attendant que le chevalier ne soit plus en vus et que ses bruits de pas s’estompent. Quand le silence total revint, tous descendirent la colline pour se porter au secours d’Edwin.
Le mage avait les yeux mi-clos, et sa poitrine se soulevait difficilement, à un rythme irrégulier. Son front était luisant de transpiration.
Roderick s’agenouilla à ses côtés et toucha sa gorge avec son index et son majeur, vérifiant son pouls. A la mine qu’il fit, Sandre devina que l’état d’Edwin était plus que critique. Jenna saisit le mage par le col et approcha son visage du siens.
-Edwin ! cria-t-elle. Edwin !
Zimo allait dire à Jenna de s’éloigner un peu et de laisser le mage respirer mais la bouche de celui-ci s’entrouvrit.
-Tu… me casses… les oreilles… souffla-t-il.
Un sourire rayonnant et soulagé apparut sur le visage de Jenna. Sourire face auquel Zimo fronça les sourcils.
Mais son expression perplexe disparut bien vite pour laisser place à de l’inquiétude lorsqu’Edwin tenta de se redresser sur un coude. Sandre posa une main sur sa poitrine et émit une légère pression pour le plaquer contre le tronc.
-Non, lança-t-il. Ne fais pas de mouvements brusques.
-Ôte… ta main… de là…
Edwin enfouit sa main dans sa poche, les yeux fermés, luttant visiblement pour rester conscient. Il en sortit une petite fiole contenant un liquide bleuté dans lequel on pouvait avoir l’impression de voir des filaments translucides danser, se croiser, s’entremêler, et disparaître dans le liquide.
Le mage déboucha rapidement le flacon et ingurgita tout ce qu’il contenait. Instantanément, son visage s’apaisa, et il ouvrit les yeux. Il prit une profonde et bruyante inspiration, comme si l’air rentrait dans ses poumons après une longue période d’apnée.
Là, il se redressa et grimaça. Sandre entendit son souffle se calmer et le vit reprendre des couleurs. Roderick fixa la fiole vide.
-Un élixir de magie ? Il doit être sacrément puissant pour t’avoir remis sur pied aussi vite.
-Il existait une confrérie de moine au fin fond des vallées de l’Archipel de l’Automne, expliqua Edwin en déglutissant. Ils fabriquaient ce genre de potion en récoltant la sève d’un arbre particulier qui ne poussait qu’au sein de leur abbaye, et dont ils prélevaient une infime portion de liquide végétal une fois tous les dix ans, lors d’un rituel particulier. Tu comprends donc que j’ai eu un mal fou à m’en procurer, sachant que cette confrérie s’est dissoute il y a cinquante ans. Ce type d’élixir ne se trouve que sur le marché noir, et il faut savoir où chercher. J’ai dû contacter l’organisation des Mille-Yeux, à Senchelle, et dépenser une petite fortune, pour avoir le nom d’un trafiquant capable de m’en vendre.
-Tu n’en possédais qu’une ?
-Oui. Je ne voulais pas l’utiliser si tôt dans la course, mais cet enfoiré ne m’as pas laissé le choix… Cet… Ephron…
-Il était fort ?
Edwin releva les yeux vers Roderick et ses lèvres se pincèrent.
-Plus que tu ne l’imagines… Il m’a complètement dominé.
Roderick hocha la tête.
-Evidemment, dit le vieillard d’un ton sombre. « Ils » n’ont pas choisis n’importe qui pour traquer le Serpent. Il fallait des monstres aussi dangereux que lui.
-« Ils » ?
-Rien. Rentrons au camp. Adam va être étonné en le trouvant vide.
Aris gémit en massant ses côtes. Malgré les sorts de soin que l’on lui avait appliqué, la douleur refusait de partir, et il était encore nauséeux. S’il retrouvait un jour les gardes qui l’avaient tabassés, ils les massacreraient tous jusqu’au dernier.
La jungle semblait interminable. Un enfer vert et moite, où l’air était si lourd qu’il était difficile de respirer. Les pieds du Khajiit s’enfonçaient dans le sol boueux et il peinait à avancer.
La région de Satakalaam était tout sauf accueillante.
On aurait pu croire qu’un Khajiit était coutumier à ce genre d’environnement mais Aris n’avait passé que peu d’années en Elsweyr. La majorité de sa jeunesse s’était déroulée en Cyrodil. Et puis, lorsqu’il était devenu matelot, il avait tant pris goût à la vie en mer qu’il ne s’était plus que très rarement enfoncé dans les terres.
Et pourtant, il avait pillé un nombre incalculable de fort le long des côtes de Lenclume.
Un peu plus loin, Saykam Koza écartait la végétation avec ses bras. Lui se mouvait dans la nature avec une grâce de félin qui aurait rendu jaloux un Suthay-Rath. Chacun de ses gestes était empreins à la fois d’une fluidité indescriptible, mais aussi d’une puissance contenue qui donnait des frissons à Aris.
Son corps était taillé pour le combat. Il suffisait de voir les muscles de son dos rouler et s’activer au moindre de ses mouvements pour le comprendre. Aris n’aurait, pour rien au monde, voulu l’affronter.
Et pourtant, il allait devoir trouver un moyen de lui échapper. A l’heure qu’il était, son navire devait toujours mouiller au large de l’île de Balfiera et son équipage l’attendre sagement, ne se doutant pas un seul instant de ce qui lui était arrivé.
Les équipes de l’aéronef les avaient tous deux déposés directement en Lenclume, sur le trajet de la course, et Aris avait été obligé de coopérer s’il ne voulait pas être exécuté. Il avait beau être un combattant aguerri, il ne tiendrait pas longtemps face à l’ancien champion de la Grande Marche.
Le Rougegarde, depuis qu’ils avaient posés pied à terre, n’avait plus beaucoup adressé la parole à Aris, si bien que, parfois, le Khajiit avait l’impression qu’il avait oublié sa présence.
Il n’avait absolument rien compris à la mission qui avait été confiée à Saykam Koza. Apparemment, il devait traquer un homme, assez dangereux d’ailleurs. Et qui, vraisemblablement, participait à la course. Cela aurait pu être excitant si Aris n’avait pas, lui-aussi, une mission à remplir auprès de Lyana Nerricus.
Saykam s’arrêta soudainement et s’étira. Aris le rejoignit.
-Qu’est-ce qui se passe ? s’enquit le pirate.
-On fait une pause. Nous allons passer la nuit ici. C’est un coin tranquille.
-Je ne suis pas fatigué.
-Moi non plus, mais la jungle est traîtresse, et une progression dans l’obscurité serait plus périlleuse qu’autre chose.
-Je vois parfaitement dans le noir.
-Certes, mais tu es Khajiit, et moi un Rougegarde. La nature ne m’a pas doté de tes yeux.
Saykam se détourna et ôta le sac de toile qu’il portait sur les épaules. D’un geste sec, il le déballa et une boule de chiffon tomba sur le sol. Quand le Rougegarde la déplia, Aris se rendit compte que c’était un matelas en jute improvisé.
Le Khajiit s’assit sur un rocher. De son côté, Saykam était en train de tasser le sol sous le tissu pour ne pas avoir mal le lendemain, en se réveillant.
Aris ouvrit la bouche.
-Pourquoi m’as-tu sauvé ?
Saykam tourna la tête vers lui.
-Hein ?
-Là-haut, dans l’aéronef, pourquoi tu as demandé à ce que je t’accompagne ? Je ne te serais d’aucune utilité pour tuer le Serpent, ou qui qu’il soit.
-Bien sûr que si. Tu l’as vu se battre.
-Toi-aussi. Les Miroirs de Divinations vous ont retransmis les images.
-Nous étions en altitude. Ce n’était pas très net. Il n’y a que lorsque Barahk s’est éloigné que nous avons pris le risque de descendre. Il n’y a que toi qui a vu ses capacités de près et qui soit là pour en témoigner. D’ailleurs, tu as aussi vu Barahk combattre.
-C’était donc bien Barahk. Cette… chose.
-Oui.
Saykam se frotta le menton.
-J’ignore de quel mal il est atteint, mais il y avait clairement un problème avec lui.
-Quant au Serpent, c’est…
-Le participant qui se fait nommer l’Ombre. Un fieffé gredin. On dit qu’il peut prendre n’importe quelle apparence.
-Je sais. J’ai assisté à ces petits tours de magie.
-Et tu as compris ce qu’il a fait à son adversaire pour le faire fuir ?
Aris se remémora la scène.
-Barahk a bondit dans sa direction et a tenté de lui asséner un coup, mais l’Ombre… ou le Serpent, s’est dérobé au dernier moment et… Il a posé sa main sur son visage.
-Il l’a frappé ?
-Non, non, il a simplement posé délicatement sa main, grande ouverte, sur le visage de Barahk. Et puis, il y a eu comme un crépitement et de la vapeur qui a jaillit d’entre ses doigts, et quand Barahk a reculé, il avait la peau atrocement brûlée, presque fondue. Comme si on lui avait enfoncé la tête dans des braises ardentes, ou qu’on l’avait éclaboussé avec de l’acide. Ensuite, il a très rapidement cicatrisé. J’ai déjà entendu que des maîtres de l’école de la Guérison étaient capables d’accélérer leur capacité de régénération cellulaire, mais lui… C’était autre chose.
Saykam hocha sombrement la tête.
-Je vois. Tu as eu beaucoup de chance de t’en tirer.
-J’imagine.
Aris se pencha en avant.
-Maintenant, dis-moi pourquoi tu m’as sauvé la vie. Réellement.
L’ancien champion sourit et se releva. Lentement, il replia sa toile de jute et la rangea dans son sac, avant de remettre celui-ci dans son dos. Aris, perplexe, haussa un sourcil. Saykam pivota vers lui et fit un geste de la tête vers la forêt.
-Tu as raison, on peut continuer.
-Je croyais qu’il était dangereux de voyager dans cette région de nuit.
-Ça l’est, mais je n’ai pas sommeil. Nous parlerons en marchant.
Le Khajiit se leva à son tour, et ils se remirent en route. Ce ne fut qu’au bout d’une quinzaine de minutes que Saykam se décida à répondre.
-Si je t’ai sauvé, c’est uniquement parce que le faire a déplu aux dirigeants de la course. Tu les as vus, ils considèrent que ce que tu sais est dangereux, mais ils estiment que je suis apte à te gérer. Sauf qu’ils n’ont absolument pas prévus que je n’ai aucune intention de te gérer.
-Tu veux leur mettre des bâtons dans les roues ?
-On peut dire ça comme ça.
-Je ne comprends pas… Tu ne travailles pas pour eux ?
-Si. Mais je connais le vrai visage de mes employeurs. Gagner une Grande Marche, ça te fait voir la course d’une toute autre manière. Les coulisses ne sont pas très propres, si tu vois ce que je veux dire.
Aris se gratta le menton.
-Quand on touche à la gloire et qu’on entre dans la haute société, on finit par vouloir retourner à la crasse, car elle nous parait plus propre.
Saykam sourit légèrement.
-C’est de toi ?
-Non. C’est un guerrier que j’ai connu qui m’a dit ça. Il était devenu garde du corps d’un riche seigneur, après s’être distingué lors d’une bataille durant laquelle il officiait comme simple mercenaire. Mais finalement, il a terminé sa vie comme un ivrogne et un paria, à peine bon à agiter une épée au-dessus de sa tête. Et je crois bien qu’il en était heureux.
-Qu’est-il devenu ?
-Il a tenté de me poignarder, dans une taverne, alors je l’ai tué. En un sens, je me dis que je l’ai sauvé.
Saykam s’esclaffa.
-Il semblerait que la décadence des hommes soit inéluctable, fit le Rougegarde.
-Je m’arrangerais pour mourir avant d’en arriver à ce stade, répondit Aris.
Une nouvelle fois, Saykam lâcha un rire puissant.
-Et moi donc, approuva-t-il.
J'y ai presque cru au début Rochkorff, le "Un beau entraînement" t'a trahi Un bel entraînement et j'me serais fait piéger comme un bleu Le binôme Saykam/Aris me plaît bien, j'ai hâte de voir de quoi est capable Saykam en combat