J'avoue

C'est sympa, même si c'est vrai que ce n'est pas au niveau de ta story

Bah, je le répète, je suis aussi bon en chant qu'un singe en piano

Comment connais-tu le niveau d'un singe au piano

Parce que... Euh... Secret

Ok, je crois qu'on va pas te demander de détails

Exact, sinon, le fantôme de Léon viendra te hanter

Je sais pas si c'est vraiment menaçant ça
Et puis ça me permettra de le rencontrer en vrai

Bah, à ce qu'il parait, il a la dalle là où il est, prépare les pâtes

Bon ben j'ai plus qu'à me mettre en cuisine !!

Excellente story ! Léon

Bon voilà, je vais vous faire une suite un peu... ULTIME ! Ce sera le der des der, mais j'y tenais beaucoup.

__________________________________________________

• Point de vue de Sabrina*

Cela fait maintenant dix ans que Léon est décédé. Je me souviens, j'avais enregistré son dernier match car je ne pouvais pas être là. Je lui avais dit que je devais aller le voir au stade, mais je n'avais pas pu. Alors j'avais mis ce match à enregistrer pour pouvoir le regarder plus tard mais je n'ai jamais eu le courage de le faire, ni de son vivant, ni après. Je suis seule, Julian a emmené Léon Junior faire du foot avec lui au city stadium du coin. Je mets en route l'enregistrement.

Je le vois courir, à gauche, à droite, devant, derrière, mais ils encaisseront le premier but au bout de quinze minutes. Et déjà là, je vois Léon se mettre les mains sur les hanches, il était déjà presque au bout de ses forces. Mais il continue à courir, encore et encore, mais à la demie-heure de jeu, Lyon va de nouveau craquer avant de craquer une troisième fois juste avant la mi-temps. Léon a l'air à bout de forces. Il se tient contre les murs pour rentrer au vestiaire. Je pense que le coach va le faire sortir mais je le vois de nouveau revenir quinze minutes plus tard. Il ne tiendra pas. Néanmoins sept minutes après le retour des vestiaires, Léon va marquer ce qui sera son dernier but, son dernier moment de joie qu'il ne pourra même pas célébrer tant il était fatigué. Et le drame arrive sept minutes après son but. Il demande enfin le changement, il est complètement à bout de forces. Pendant qu'il est annoncé, il regarde dans les tribunes, il me cherche et à un moment, il sourit, il croit m'avoir trouvée. Il avance faiblement vers le remplaçant avant de s'effondrer.

Revoir ce moment me met dans tous mes états. Pourquoi je n'étais pas là ? Pourquoi ? Il a tenu jusqu'au bout de ses forces et je n'étais pas là pour l'encourager ! Je prends fébrilement un autre enregistrement, celui de sa dernière conférence de presse.

"-Bonjour Mr Head ! disait un journaliste. Je suis de SoFoot et j'aimerais avoir votre ressenti quant à cette interruption brutale de carrière.

-Et bien, répondait Léon d'une voix un peu tremblante, c'est très dur, très très dur de savoir que l'on ne pourra plus jamais pratiquer le sport que l'on aime depuis tout petit. J'ai fait de merveilleuses rencontres en deux-trois ans et je ne regrette en rien ces instants passés dans le sport. Et puis je suis aussi triste de ne plus pouvoir jouer avec mon club de coeur pour leur permettre d'aller toujours plus loin. Il y a aussi le fait que je demande pardon aux supporters de ne pas pouvoir les accompagner jusqu'au bout.

-Mais, pensez-vous faire autre chose de votre vie ?

-Si seulement, dit-il avant de fondre en larmes, mais...mais je n'en ai plus que pour quatre ans, dans quatre ans, Léon Head aura quitté ce monde. Alors en attendant, je continuerais à encadrer des jeunes et aller voir les matchs de l'OL, jusqu'à la fin.

-Souhaitez-vous remercier certaines personnes ?

-Oui, le coach...Remi Garde, le président Mr.Aulas, tout le staff technique, les joueurs, les hôpitaux qui m'ont aidé pour mes blessures, les supporters qui m'ont soutenu et bien entendu ma moitié, Sabrina Klein ici présente pour avoir eu le courage de me supporter."

L'enregistrement s'arrête ici. Je suis complètement en larmes. Je fais le compte de mes trois grands amis : Léon, Nico et Seb. Nico et Seb sont morts dans une révolte de prisonnier et Léon est mort dans mes bras. Sans Léon, je n'aurais jamais vécu aussi loin, car c'est lui qui m'a retiré le cutter de mes mains lorsque j'avais treize ans, il l'a pris avant de m'emmener à l'hôpital. Il avait tellement fait pour moi.

La Griffe du Lyon s'est éteinte mais ses connexions sont toujours là.

Quelle suite magnifique, et très émouvante

J'ai envie de pleurer.

Belle suite

Just amazing rien a dire

magnifique

Je up, pour ceu qui n'ont pas vu la fin

Chapeau l'artiste dommage que t'arrête les storys...

http://minilien.fr/a0okye
comme ca c'est mieu lol !