Sweeeeeeeeet
Si y a des questions ensuite, je prends. Si y en a pas, j'enchaine
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Samedi 12 Novembre, on se déplace à Los Angeles pour la demi-finale du championnat.
En face on sait à quoi s’attendre. Faut dire qu’ils sont assez prévisibles. Passe de Beckham, but de Donovan. D’où ma tactique : tacle à hauteur du cuir chevelu, sur Beckham et/ou Donovan. Du coup, pas but, et Finale contre le Columbus Crew. J’adorerais que mon plan se déroule sans accroc (Théorème d’ Hannibal Smith).
On a quand même les faveurs des pronostics puisqu’on a gagné 2 fois contre eux en saison régulière. Et ça, ça me suffit pour avoir un peu de confiance en mon équipe. Franchement je suis prêt à vendre un rein contre la victoire. D’ailleurs il est déjà sur ebay.
Geovanni récupère sa place en n°10. Le reste de l’équipe est le même que lors du dernier match. J’ai fait tout ce que j’ai pu, advienne que pourra. Alea jacta est, veni, vidi, vici, carpe diem. Rien d’autre à ajouter, on rentre sur le terrain.
Ils touchent du bois dès la 13ème minute. Beckham tire un coup-franc à 40m de nos buts. Donovan dévie le ballon de la tête et Ricardo est aux choux. Le ballon frappe le poteau et « Olive » (ou « Okpara », j’en sais rien) le dégage. Première sueur du match.
10 minutes plus tard, Beckham est à 2 doigts de l’exploit. Sur un énième tacle d’André Luiz, il tire une coup-franc direct à 35m de nos buts. Ricardo se couche magnifiquement pour dévier le cuir en corner. 2ème sueur.
L’arbitre siffle la mi-temps sur ce 0/0. On a eu très chaud au c*l pendant ces 45 premières minutes. Ils ont eu 2 occasions très chaudes, alors que de notre côté, une de mes têtes a frôlé le poteau. On se motive un peu et on repart.
« Converse » prend un carton jaune à l’heure de jeu. A l’image de notre milieu gauche, on est nerveux. Le spectre du match de l’an dernier semble planer au-dessus de nos têtes. On prend 2 minutes pour rassembler nos esprits et on repart au combat.
A la 79ème, Thil rate l’immanquable. Au terme d’un 2 contre 2 avec Geovanni, il récupère le ballon face au but des Galaxy. Il se jette comme un crève-la-faim et envoie le cuir à 2 doigts du poteau. Du coup je le sors pour laisser la place à Wanda.
L’arbitre siffle la fin du temps réglementaire sur ce 0/0. Pas foutus de se départager, on va devoir se crever inutilement en prolongations. J’en profite pour faire entrer Morales et Alvarez, à la place de Geovanni et Solli.
Morales nous gratifie d’un geste absolument magnifique à la 99ème. Sur un centre foireux de « Converse », le ballon revient dans les pieds de l’Argentin à 25m des buts. Il ouvre son pied pour envoyer une frappe superbe en pleine lucarne. 1/0 pour nous.
5 minutes plus tard, on change de côté pour les 15 minutes les plus importantes de ma carrière.
Le match reprend et on a pas trop le temps de savourer notre avantage.
A la 109ème, Buddle récupère un ballon à l’entrée de la surface. Il envoie une frappe sèche qui vient battre Ricardo. 1/1, j’ai l’impression de m’être pris une chape de plomb sur le coin de la gu*ule.
2 minutes plus tard, Fernandinho nous fait justice en découpant un adversaire. Il prend le 2ème carton de l’équipe. Ça me ravit de voir qu’on a encore l’envie (allitération en « v », ça c’est cadeau). Mais quitte à mener, je préfèrerais que ce soit au score plutôt qu’au nombre de cartons.
Plus rien à signaler pour le reste du match, on va devoir passer par les tirs-au-but. Le truc, c’est qu’on les a pas trop travaillés à l’entrainement. Du coup je désigne mes 5 tireurs un peu fébrilement.
Donovan est le premier à se présenter face à Ricardo. Il tire, notre portier plonge du bon côté et l’arrête. Cris de joie chez les Earthquakes. Cris de rages chez les Galaxy.
Je tire ensuite. Frappe de mule, au milieu du but. 1/0 pour nous.
Beckham marque le suivant, 1/1.
Fernandinho marque pour nous, 2/1.
Magee tire pour les Galaxy. Ricardo plonge sur sa droite, mais pas besoin d’allonger le bras. Le plot adverse met le ballon à côté. Toujours 2/1 pour nous.
Morales est le suivant. Une frappe de U15 que le portier des Galaxy capte sans problème. Toujours 2/1 pour nous.
Buddle égalise ensuite. 2/2.
André Luiz marque notre 4ème péno. 3/2. Il montre son tatouage au kop des supporters adverses et vient nous rejoindre dans le rond central.
Berhalter est le tireur suivant pour les Galaxy. S’il rate, on gagne. Tout notre groupe est en apnée. L’enf*iré marque, 3/3.
Alvarez se présente face au portier adverse pour le péno de la victoire. Le temps suspend son envol dans tout le stade. Je mouille mon froc quand le ballon rentre. 4/3.
On se qualifie pour la Finale du championnat. J’oserais bien dire que c’est le plus beau jour de ma vie, mais je me dis qu’au fond de moi on a mieux à faire dans quelques jours.
On quitte le stade en faisant des doigts d’honneur à tout-va. En premier lieu, on les dirige vers les adversaires du jour. Malgré quelques sueurs froides on s’est vengés de la déconfiture de l’an passé. Ensuite, on les envoie vers les arbitres. Ils ont fait ce qu’ils ont pu, mais cette saison, le championnat est pour nous.
Je calme mes gars parce que le 20 Novembre, y a moyen de faire une grosse croix dans le calendrier. Les Earthquakes ont rendez-vous avec l’Histoire.
La finale :fête:
(ceci est un up)
Sweeeeeeet!!!!!!!
LA FINALE
Let's go SJ
La FINALE , LA FINALE
Attendez les gars,Gignac et Brandaschiotte qui marque dans le même match,2 fois de suite....Faut il se tripote le Khen!!
Chut Mehdi, on attend le but en retourné acrobatique de M'Bia
La Finale demain... ou avant... peut-être... ou pas...
OM
Steuplait!!!!La sweeeet!!!
Pour fêter la Finale de l'OM, voici celle des Earthquakes
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Dimanche 20 Novembre, on joue contre le Columbus Crew pour le match suprême, la Finale du championnat de MLS.
J’aligne mon meilleur 11 possible. Solli est de retour sur le banc. Odonkor s’est bien remis et semble frais comme un gardon.
En face faudra faire gaffe à 2 joueurs. Barros Schelotto et « El Condor » Mendoza sont bien présents et font la misère à toutes les défenses qu’ils croisent.
On se rend au stade des Red Bulls pour la Finale. Inutile de vous dire que le gratin du football mondial est présent. Outre tous les grands acteurs de la MLS, on a droit à une visite de Blatter, Président de la FIFA, et de Platini, celui de l’UEFA. Vu le nombre d’erreurs d’arbitrage que j’ai pu remarquer, je manque pas de leur parler de l’arbitrage vidéo. Apparemment c’est un sujet tabou puisqu’ils se rendent immédiatement dans le vestiaire adverse. Ils me disant qu’ils auraient bien échangé avec moi sur ce point, mais y a pas le temps. Y a bientôt match, et ensuite ils ont tous les 2 piscine. C’est balo.
Je suis tellement heureux d’être ici que je réponds favorablement à toutes les sollicitations. Les journaleux que je peux pas saquer ont droit à une déclaration. Grimaud (celui qu’a une coupe de cheveux des 70’s et des lunettes roses), Astorga (habillé de la tête au pied par des vêtements estampillés « Téléfoot ») et Pierre Menès (trop facile, je dirai rien sur lui), ont le privilège de recueillir quelques mots du futur-Dieu des Earthquakes (ou du futur-mort, on verra le résultat).
J’ai rien à dire à mes gars pour les motiver. Ils connaissent tous l’importance de la rencontre. On entre sur le terrain, au milieu d’une ambiance de feu.
On met 4 minutes à les faire flipper. Je reçois une balle en retrait en plein dans la surface et tente une frappe enroulée au 2ème poteau. Le gardien d’en face se laisse pas avoir et détourne le tir.
5 minutes plus tard, c’est au tour de Thil de faire parler de lui. Il frappe à l’entrée de la surface, mais son tir est trop enlevé et finit au-dessus de la barre. Toujours 0/0, mais force est de constater qu’on est bien mieux rentrées dans le match que les joueurs d’en face.
Thil ouvre la marque à la 20ème. Les défenseurs adverses s’emmêlent les pinceaux et Geovanni récupère le ballon dans leurs pieds. Une balle en retrait bien sentie au milieu de la surface, dans les crampons de mon compère d’attaque, et on jouit tous ensemble. 1/0 pour nous.
A la 27ème, Geovanni manque le 2/0. Une action magnifique s’engage aux abords de la surface du Crew. Au terme d’un une-deux avec Thil, Geovanni tente une frappe à 10m des buts. Ce c*n la fout à côté. Si j’étais cannibale, je lui aurais bouffé le cœur à cet enfo*ré. Toujours 1/0.
En réponse, Mendoza frappe sèchement au 20m. Le ballon vient lécher le poteau de Ricardo.
En re-réponse, André Luiz vient s’acharner sur la dépouille d’un adversaire, et prend un carton jaune. Son match peut commencer.
On en restera là pour la première période. On rentre aux vestiaires sur ce petit avantage à la marque. Dans les vestiaires, j’ai l’habitude d’ordonner. Aujourd’hui je me mets à genou pour supplier mes joueurs de garder le score. Ma vie en dépend, j’espère qu’ils ont pigé le message. On repart sur le terrain.
A 15 minutes de la fin, on mène toujours (la 1ère demi-heure a été à ch*er, y a rien à dire dessus). Mais en face ils commencent à jouer, ce qui a le don de nous tétaniser les jambes. Par peur de perdre une 2ème Finale cette saison, je demande à tous mes gars de se replier derrière pour mettre en place la désormais célèbre « tactique de la p*ta ».
Pour ce faire, j’envoie un peu de sang neuf : Wanda, Morales et Mc Do remplacent Thil, Geovanni et André Luiz.
Après 2 minutes d’arrêts de jeu qui paraissent interminables, l’arbitre met fin au match. On gagne 1/0 notre droit de figurer au panthéon de la MLS. On est Champions. J’ai du mal à croire que l’équipe du FC Brakassé que j’ai pris sous mon aile y a 2 ans est ce qui se fait de mieux aux USA.
Pour couronner le tout, je finis meilleur buteur avec 22 buts. Je me paye le luxe de mettre Henry à 5 buts derrière. Si ça c’est pas du travail bien fait…
We are the champion!!!!
Yes SJ champs
Salete il a envoyé du paté le Khenator la
Merci les mecs
Une petite suite, en attendant un éventuel départ. Rdv demain soir
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D’habitude, après un match, on fait un petit apéro pour discuter de la rencontre. Sauf qu’aujourd’hui, c’est pas pareil. On parlera donc « d’orgie d’après-match ».
En moins de 5 minutes, tout le monde est bourré. André Luiz, égal à lui-même, se ballade à poil et tente de choper tout ce qui bouge. Même les plante vertes. Quand El Presidente le braque avec son flingue, tout le monde se dit qu’AL va enfin se calmer. C’est mal le connaitre. Devant une assistance médusée (enfin y a que ceux qui le connaissent pas personnellement qui sont choqués, les autres ont l’habitude), il tente d’enfiler le pétard du boss par le canon. Ça devrait donner des idées à des pervers sur Youp*rn.
Après que le calme soit rétabli (toute la boîte de fléchettes tranquillisantes y est passée), El Presidente vient me voir pour discuter.
Il commence par me féliciter chaudement et me dit qu’il espère qu’on fasse mieux l’an prochain. Oui mais voilà, mon mentor à moi, c’est Raymond « La Science » Goethals, et je lui fais part de mon envie de partir. Je lui dis que c’est mieux pour moi de partir maintenant, que j’ai pas envie de faire la saison de trop à San José et que je le remercie pour la confiance accordée, patati, patata. Un grand moment de langue-de-bois.
Pour la 2ème fois de la soirée, je vois le boss mettre la main à son holster. Avant qu’il dégaine, je lui dis que j’ai des documents prêts à être postés au cas où il m’arriverait un malencontreux accident. Un coup de bluff qui s’avère payant. El Presidente prend sur lui et me souhaite bon vent. Il me laisse 15 minutes pour vider mon casier. Trop sympa.
Je vais voir les joueurs pour leur donner ma décision. En majorité, ils me comprennent et me disent qu’ils se doutaient bien que ce moment viendrait. Entre deux syncopes, André Luiz tient à me donner un cadeau. Il l’avait préparé depuis plusieurs semaines. Il a fait un moulage de ses boules pour que j’en fasse un porte-clés. Franchement il aurait pas dû. Le truc pèse 5 kg et est un peu trop volumineux pour que je trimballe mes clés dessus. D’après lui, je peux toujours m’en servir comme déco pour rétroviseur intérieur. Sauf que j’ai toujours pas le permis. Et même si je l’avais, j’aurais toute les chances de voir le pare-brise me tomber sur le coin de la gu*ule si j’accrochais un truc pareil sur le rétro. Je le remercie, fais 2 pas et balance ce présent dans la première poubelle venue. Du coin de l’œil, je vois Réréou qui le récupère. Pas de commentaire SVP.
Je vais voir mes 2 recrues frenchies ensuite. Chrétien me souhaite bonne chance pour la suite. 30 secondes plus tard il retourne lire la Bible. Thil, par contre, est complètement dépité. Il s’est mal adapté au climat et aux mœurs légères de ses coéquipiers. Il me fait tellement peine que je passe un coup de fil au comptable. Je suis encore officiellement entraineur des Earthquakes, et je fais un petit cadeau empoisonné à El Presidente. Thil étant en fin de contrat, j’ordonne qu’on ne le prolonge pas. Suivant où je vais, je l’appellerai. Ça suffit à calmer les sanglots de l’ex-Boulonnais.
Geovanni souhaite me faire un cadeau lui aussi. Il me tend une couronne sertie de pierres précieuses. Franchement, je peux pas accepter. Je me vois mal porter une horreur pareille, et je pense que ça risque de bloquer à la douane. Malgré tout, j’accepte, le remercie, fais 2 pas et la fous dans la poubelle. Du coin de l’œil, je vois Réréou qui la récupère. Une paire de burnes en silicone, une couronne, j’en connais un qu’a gagné sa soirée.
We are the Champions !!!!
Le must Khen, tu peux partir tranquille, tu peux même mourrir tranquille, le plus tard possible certe, mais tu peux mourir (théorème de Mister Rolland)
Dernier suspense de la saison, la prochaine destination de Khenastis !
Félicitations Khen
On est fier de toi
Youhou!!!!!Champions!!!!!!
Merci Mr Khemlhabite de nous faire rêver, de nous apporter du bonheur et des nachos!!!
We are the champions my friend !!!! we are the champions...je connais pas la suite