sur ce coup là roderick a vraiment eu de la chance
Yayyyyyy! Il était temps qu'ils reviennent
Sweeet
bonjour tout le monde rien à dire de plus que les autres sur la qualité de ta fic la seul chose que j'ai à dire c'est:
suspence
sweet?
"suspence"
Tu vas me dire que c'est de l'anglais ?
non c'est de l'anglais a ma façon, il est mixé francais
Franglais
Chapitre 108 :
Un loup fusa dans le dos de Fenrir. Le petit Dunmer se redressa et fit volte-face. Ses mouvements semblèrent irréels. Il ne donna même pas l’impression de toucher le loup, juste de lui effleurer le bout du museau.
Pourtant, quand l’animal retomba sur ses pattes, le voleur s’écarta gracieusement, laissant ses monstrueuses mâchoires claquer dans le vide, et attendit. Le loup tourna la tête et bascula sur le côté.
Un flot de sang éclaboussa le sable autour de lui, provenant de l’hideuse plaie le long de sa gorge.
Fenrir fit tournoyer ses deux poignards entre ses doigts et se lécha les lèvres.
-Mince alors, le sang de loup, ça a meilleur goût que je ne le pensais.
Lynris se retourna et ses yeux se posèrent sur le Dunmer. Elle lâcha son fouet et porta ses mains à sa bouche. Fenrir écarta les bras avec un sourire.
-Dans mes bras !
Un loup bondit dans le dos de la jeune femme. Roderick tenta de crier, en vain.
Mais un éclair crépita et frappa de plein fouet la créature, en plein vol. Un instant, il y eut un loup. Quand la brève lumière qui avait éclairé la nuit s’éteignit, un nuage de cendre s’éparpillait au vent.
Quelques mètres plus loin, un homme marchait au milieu des loups, ne montrant aucune crainte. Sur son passage, les bêtes baissaient la tête, gémissaient et portaient leurs queues entre leurs jambes. Bientôt, la meute entière se soumis à l’individu.
Shuzug vit tous les loups autour de lui, si féroces quelques secondes plus tôt, s’aplatirent sur le sable, le regard plein de terreur.
Seul un énorme loup blanc, borgne, auquel il manquait une oreille, se dressait toujours au milieu de ses pairs, d’un air fier et sauvage. Il était au moins deux fois plus gros qu’un loup des sables ordinaire. Il devait dépasser un homme d’une bonne tête.
Sûrement le chef.
L’homme arriva à son niveau. Alors le loup balança sa gigantesque patte griffue dans sa direction, avec assez de force pour faire sauter la tête d’un smilodon comme un bouchon de champagne. Pourtant, il ne toucha jamais sa cible.
Sa patte se stoppa dans les airs, comme bloquée par un mur invisible. Le sable se souleva autour de lui, englobant l’individu et le loup, et se mit à tourbillonner, de plus en plus vite. Le chef des bêtes était figé, la gueule ouverte, comme dans un hurlement.
Ce fut bientôt une véritable tornade qui entoura l’homme et le monstre. Puis, elle décrut, et au bout de quelques secondes, se dissipa.
Il ne restait plus du loup qu’une carcasse desséchée et aux orbites creux et aux côtes saillantes, comme si on l’avait vidé du moindre fluide que contenait son organisme.
Anor épousseta sa tenue et jeta un regard aux loups à côté de lui.
-Allez, houst, dit-il.
La meute s’éparpilla dans un concert de piaillement, de glapissements et de jappements terrifiés. Tous les loups disparurent dans la nuit, la queue entre les jambes.
Le silence revint.
D’abord personne ne parla, comme sous le choc. Puis Lynris éclata en sanglot et tomba dans les bras de Fenrir. Alors ce fut une sorte de joie collective qui s’empara de la petite troupe. Raizo lança une accolade inhabituellement amicale à Anor, tandis que Shuzug s’approchait de Fenrir et le soulevait en riant.
Seul Roderick, à terre, de participait pas aux réjouissances.
Avant que la moindre explication soit donnée, avant que la moindre parole ne soit échangée, Anor se précipita vers le jeune homme et s’agenouilla à ses côtés. Tous l’entourèrent.
Le mage ôta rapidement le bandage ensanglanté de la jambe de Roderick et fixa la blessure de sa cuisse.
-Qui lui a fait ça ? demanda Anor.
-On a eu… quelques problèmes, fit Raizo.
-Tu peux le soigner, hein ? lança Lynris.
-Oui, mais il a vu la mort de près. La plaie s’est infectée, la gangrène est profondément ancrée dans la chaire, il a une fièvre épouvantable, et pour couronner le tout, ça m’a tout l’air d’une blessure magique. Je connais peu de guérisseurs qui seraient capable de s’occuper d’un tel cas. Heureusement, j’en fais partie.
Sur ces paroles, il frotta ses mains et une aura lumineuse les engloba. Alors il les posa sur la cuisse de Roderick. Doucement, la couleur noirâtre de la peau qui entourait la blessure disparut et fit place à un teint rosé plus sain.
Le sang coagula en accéléré et rentra dans la blessure, comme si on l’aspirait de l’intérieur. Les bords de la plaie se mirent à trembler, puis à se rapprocher, de plus en plus vite, jusqu’à se rejoindre. Là, une croûte se forma, puis une cicatrice, qui, elle-même, s’évapora en une dizaine de seconde pour laisser la jambe de Roderick dans l’état le plus normal qui soit.
Cela fait, Anor toucha le front du jeune homme du bout du doigt et tous virent une sorte d’onde d’un bleu agréable à l’œil s’étendre sur son visage et se propager à l’intérieur de sa tête. Roderick cligna des yeux, puis se redressa.
Il passa sa main dans ses cheveux.
-Je… Je vais mieux.
Lynris tomba à genoux à côté de lui et le prit dans ses bras.
-Tu nous as fait tellement peur ! dit-elle.
-Du calme, du calme, répondit Roderick en lui tapotant le dos. Ça va maintenant. J’ai l’impression de sortir d’un rêve. Par les Neufs, Anor, merci. Merci.
-Ce n’est rien, répondit le mage avec un sourire en coin. Un tour d’une simplicité consternante.
-« Un tour d’une simplicité consternante », répéta Fenrir en levant les yeux au ciel. Non mais écoutez-le, celui-là. Ce n’est pas lui qui vient de nous dire qu’il ne connaissait qu’une poignée de guérisseurs capable de soigner ça ?
Shuzug et Raizo éclatèrent de rire, bien vite imités par Roderick, puis Lynris, et enfin Anor. Fenrir haussa les épaules avec un sourire.
-J’ai dit quelque chose de drôle ?
-Bordel ! cria Roderick en se levant subitement et en attrapant le petit Dunmer par les épaules. On t’a cru mort !
-Mais j’étais mort, répondit le voleur en insistant sur le « j’étais ». D’ailleurs, je n’ai pas vu de tunnel lumineux de l’autre côté.
-Arrête de plaisanter avec ça ! fit Lynris. Anor a risqué sa vie pour te ramener ! Et maintenant, vous… vous…
-Nos vies sont liées, dit Fenrir d’un ton plus grave. Je sais. Et je sais ce qui attendait Anor si le rituel échouait. Ne vous inquiétez pas pour ça, je lui ai déjà exprimé ma gratitude. Il sait que où qu’il soit dans le monde, il pourra compter sur quelqu’un : moi.
Anor sourit et lui posa une main sur l’épaule. Il y eut un bref silence que Roderick romput.
-Je te trouve… changé, fit-il.
-Ah, tu as remarqué ? répondit le petit Dunmer.
Il contempla ses mains.
-Depuis que je suis… « revenu », j’ai l’impression d’être plus rapide, plus agile, plus fort. Mes sens sont comme exacerbés. Je redécouvre le monde. Anor m’a dit que c’était normal, car mon organisme s’est adapté magiquement. J’ai… comment dire… évolué.
-Un super Fenrir, murmura Shuzug. ‘Manquait plus que ça.
Ils dînèrent autour d’un feu de camp pour se remettre de leurs émotions. La petite troupe n’avait été séparée que pendant deux jours mais il leur semblait qu’ils ne s’étaient pas revus depuis des années. C’était bien le signe qu’ils étaient devenus une sorte de famille, au fil de leur voyage.
Des liens d’amitié solides s’étaient tissés. Roderick n’envisageait pas de continuer sa route sans l’un d’entre eux. Ce qu’il avait ressenti quand Fenrir était mort… Même la décimation de la bande de Zwee-Toï lui avait fait moins d’effet, même si la douleur de la perte des quatre Argoniens restait encore vive et que la haine de Roderick envers le Rôdeur pour ce qu’il avait fait était toujours aussi forte.
Lui qui avait toujours vécu et voyagé seul depuis la mort de son maître, partageant parfois les aventures d’une bande de mercenaire ici-et-là, faisant un bout de route avec un voyageur parfois, mais jamais bien plus, redécouvrait le plaisir de partager une expérience avec des gens qu’on affectionnait.
Raizo lui passa une outre de vin. Roderick en but une gorgée et la posa à côté de lui. Elle fut vite récupérée par Fenrir, qui éclata de rire quand Lynris tenta de la lui prendre et s’étala par terre.
Les pensées du Bréton vagabondèrent, quand il alla se coucher, en regardant le firmament. Il repensa à Zemir, Marang, Leandrey. Comment se portaient-ils, eux, de leur côté ? Voyageaient-ils toujours ? Combattaient-ils ? Ou s’étaient-ils arrêtés quelque part pour prendre du repos ?
Impensable. Les deux Rougegardes ne supportaient pas l’inactivité, et Leandrey avait besoin de voyager sans cesse pour son « inspiration ».
Il se remémora le vieux Biz-Khil et son étrange majordome aux multiples visages. Se portaient-ils bien ? Craignaient-ils toujours le Rôdeur ?
Roderick ferma les yeux et s’endormit, le sourire aux lèvres.
-Dis m’en plus sur les Quatre, demanda Roderick au beau milieu de la matinée, alors que la troupe chevauchait à son rythme habituel.
Shuzug tourna la tête vers lui et haussa un sourcil.
-Qu’est-ce que tu veux savoir ?
-Tout. Qui ils sont, quels sont leurs capacités, à quoi doit-on s’attendre avec eux… Nous arrivons demain à Orcrest, alors il serait peut-être temps d’évoquer le sujet, non ?
Roderick savait que Shuzug n’aimait pas parler d’eux, mais il le fallait. Dans très peu de temps, ils allaient devoir leur faire face. Certaines informations risquaient d’être déterminantes. En entendant la conversation, Anor fit se rapprocher son cheval.
Raizo et Lynris le remarquèrent et ralentirent pour se trouver à leur niveau. Fenrir, qui chevauchait bon dernier, mit un coup d’étrier pour les rejoindre.
-Eh, ça m’intéresse aussi !
-Par où commencer, soupira Shuzug.
-Eh bien, fit Anor, tu pourrais nous dire de quoi ils sont capable, et quels sont leurs particularités ? Tu les connais bien non ? Ils ont combattus sous tes ordres.
-Oui, mais j’imagine que depuis le temps, ils ont tous bien progressés et ont développés des capacités plus puissantes que celles dont ils usaient dans le passé.
-Alors dis-nous de quoi ils étaient capables quand tu les dirigeais.
Shuzug inspira.
-Comme vous le savez, ils sont au nombre de quatre. Chacun d’entre eux porte un surnom, visant à lui faire oublier son identité, mais illustrant également ses talents et ses spécificités. Le Rôdeur, le Corbeau, le Serpent, et le Scorpion. Les deux premiers sont des Brétons, le troisième un Impérial, et le dernier un Rougegarde.
-Le Rôdeur est un Bréton ? balbutia Roderick.
-Oui.
Cela faisait un drôle d’effet au jeune homme de savoir que son ennemi juré était de la même race que lui, et venait peut-être du même pays.
-Qu’est-ce qu’il cache sous son masque ? demanda-t-il.
-Moi-même je l’ignore, répondit Shuzug. On le lui a fixé dès les premières expériences, dans les camps. Il ne l’a jamais enlevé, ni devant moi, ni devant ses frères.
-Ses frères ? répéta Raizo.
-Ils se considèrent comme tels, eux quatre. Ils n’ont pas l’air, comme ça, mais ils sont bien plus soudés que vous ne pouvez l’imaginer. Leurs relations sont très particulières. Ils sont chacun extrêmement indépendants et peuvent être séparés les uns des autres pendant des années et des années, mais ils savent toujours comment se retrouver. Une sorte d’instinct primitif enfouis en eux depuis l’époque où on expérimentait des sortilèges atroces sur eux, pendant leur jeunesse. Ils ressentent des choses. Quand l’un d’entre eux est blessé, les trois autres peuvent presque ressentir sa douleur. Ils n’ont pourtant rien à voir au départ, mais leurs esprits sont liés d’une façon étrange. Je ne peux pas l’expliquer.
-Continue, dit Lynris.
-Lorsqu’ils étaient sous mes ordres, chacun avait une fonction bien particulière. Le Corbeau s’occupait des missions d’espionnage et de vol à haut risque, de documents secrets par exemple, ou d’enlèvement de haut-placés du Thalmor, d’exfiltration de soldats prisonniers, ce genre de chose. Il possède une sorte de don mystérieux qui lui permet d’effacer toute trace de lui-même là où il passe. Il est impossible à repérer, lorsqu’il se cache. Il peut contrôler sa température corporelle, ses odeurs, ses battements de cœur, jusqu’à ne plus être qu’une pierre.
-Il ne m’a pas l’air bien terrible, marmonna Fenrir.
-Détrompes-toi, c’est un redoutable combattant, répondit Shuzug. Un adepte d’anciens arts martiaux Akavirois. Il peut tuer presque n’importe quoi à mains nues. Il n’a guère besoin d’armes, puisqu’il a des griffes.
-Des griffes ?
Shuzug montra ses mains.
-Des sortes de serres d’oiseau. Une mutation qu’il a développé lors des expériences que l’Empire a pratiqué sur lui. Mais moi-même, j’ignore énormément de choses sur lui. Il a toujours été très distant avec moi, même quand je le commandais. Il était d’ailleurs froid avec ses frères également. Il ne supportait pas de travailler en équipe. Il s’est même vexé un jour quand l’un de ses compagnons l’a aidé à monter sa tente.
Il y avait une sorte de nostalgie dans la voix de Shuzug. On aurait dit qu’il ne parlait pas de dangereux criminels activement recherchés par l’Empire mais de… ses enfants. Voire ses propres frères.
-Il y a ensuite le Serpent, continua l’Orque. Son domaine est l’assassinat, discret, propre et furtif. On l’envoyait tuer des diplomates du Domaine au milieu de leurs propres demeures, ou éliminer discrètement un général dans sa propre tente, au milieu de son camp. Le genre de boulots qu’un assassin ordinaire est incapable d’accomplir. Un jour, il a dû exécuter un seigneur allié des Thalmors en pleine réception, devant tous ses invités, sans que personne ne se doute que c’est lui, et ressortir par la grande porte de l’entrée, en passant à côté de tous ses gardes.
-Eh ben, siffla Lynris. C’est pas un commode, celui-là.
-Effectivement, dit Shuzug. Il est extrêmement dangereux. Son organisme est capable de sécréter n’importe quel poison au monde par les pores de sa peau, et ses anticorps le protègent d’à peu près tous les types d’infection qui existent. Un seul contact avec un objet et il peut en faire une arme mortelle. Il est même capable de produire de l’acide. J’ai déjà vu un homme tenter de le poignarder. Sa lame a fondu à l’instant même où elle l’a effleurée.
-Il est invincible ou quoi ? murmura Roderick.
-Et le véritable danger ne vient même pas de là. Il a également une sorte de talent innée dans l’école de l’Illusion qui lui permet de prendre n’importe quelle apparence. Il ne change pas seulement de visage, mais même de corps, et ce, en quelques fractions de secondes. Et le sortilège est indétectable. C’est bien simple, il peut être n’importe qui autour de vous. Il n’y aucun moyen de le repérer. Et il peut vous éliminer à n’importe quel instant.
Même Anor semblait impressionné.
-Néanmoins, il est le plus… instable des quatre, continua Shuzug.
-C’est-à-dire ? fit Lynris. Il n’obéissait pas aux ordres ?
-Eh bien… Il les interprétait parfois comme il les voulait. Ils suivaient les consignes, certes, mais l’on était toujours mal-à-l’aise quand on lui donnait un ordre, car on savait qu’il ne le respecterait pas à la lettre. Il y prenait un malin plaisir, d’ailleurs.
Shuzug sembla se remémorer un évènement douloureux. Il releva la tête et reprit la parole.
-Ne le sous-estimez pas. Il possède une intelligence effroyable, et sa perversité n’a aucune limite. C’est un sociopathe de la pire espèce qui est incapable de discerner le bien du mal. Cette notion même lui échappe. D’ailleurs, avant de devenir un des Quatre, il était déjà un assassin, quand nous l’avons récupéré. Il était sur le point d’être exécuté. Alors il était déjà plus ou moins préparé psychologiquement.
Tous hochèrent la tête, enregistrant soigneusement ces informations.
-Ensuite, continua Shuzug, il y a le Scorpion. Le guerrier. Celui qu’on envoyait sur le front, généralement pour libérer des otages en plein territoire ennemi, pour tendre des embuscades à des convois hautement gardés, ou prendre des forteresses d’assaut. Il décimait des unités entières à lui tout seul.
-Un Rougegarde, songea Raizo en se grattant le menton. Ces gens-là sont naturellement doués pour le combat.
-Sa science des armes est effrayante. Il ne craint rien ni personne. Paradoxalement, c’était le plus calme et le plus posé de la bande. Il réfléchissait toujours avant d’agir, et quand une querelle éclatait entre deux de ses frères, il s’interposait toujours pour les calmer. Je ne l’ai jamais vu perdre son sang-froid. Rien que l’aura qu’il dégageait avait la particularité d’apaiser, et d’imposer le respect par sa sérénité. D’ailleurs, quand il combattait, il avait toujours une sorte de petit sourire calme sur les lèvres. Comme s’il se sentait parfaitement en sécurité au milieu du carnage.
-Les Quatre se disputaient ? lança Fenrir. Tu disais qu’ils sont comme des frères.
-Et ils se disputaient comme des frères. Parfois, de simples chamailleries, parfois des confrontations plus… violentes. Dans ces situations, heureusement très rares, il n’y avait qu’eux qui pouvaient se séparer. Moi-même, je n’étais pas de taille.
-J’ai du mal à les imaginer se chamailler comme des enfants, dit Lynris.
-Et pourtant, fit Shuzug.
Il sourit tout seul, puis poursuivit.
-Le Scorpion est un tueur né, un bretteur d’excellence dont les capacités au combat sont surhumaines. Il est bien plus fort que la moyenne, pIus rapide, plus endurant, plus résistant, plus agile… l a beau être très réfléchit, il aime le risque et l’adrénaline. Il n’y a rien de plus beau que le frisson qui parcourt votre dos lorsque vous ouvrez la gorge de votre ennemi et que sa lame passe à quelques centimètres de la vôtre. Je cite ses propres paroles, qu’il m’a dites un jour.
-Il n’a pas de… « pouvoir » particulier ? demanda Anor.
-Sa simple façon de manier ses lames est un pouvoir en soit. Je vous assure que vous n’avez jamais vu quelqu’un se battre comme lui. Ça va au-delà de votre imagination.
-Je veux bien te croire, ricana Raizo. Il me plait bien celui-là. J’ai hâte de le rencontrer.
Roderick resta silencieux quelques secondes avant de lever les yeux vers Shuzug.
-Et enfin…
-Et enfin le Rôdeur, fit l’Orque avec un soupir. Le plus mystérieux des quatre, même pour moi.
-Quel était son rôle ? s’enquit Anor.
-La traque, répondit Shuzug. La recherche d’individu. Rattraper un criminel de guerre en fuite, retrouver la trace d’un soldat disparu détenant des informations extrêmement importantes, dénicher l’emplacement du Q.G secret d’une unité de Thalmor… Il est méthodique, efficace, et ne se lasse jamais. Traquer l’amuse. « Chasser », même, puisqu’il se considère comme un prédateur, et sa cible comme sa proie.
-C’est le plus dangereux des quatre ? demanda Fenrir.
-Difficile à dire. Chacun a ses propres particularités et a été formé pour faire face à des situations différentes mais… C’est vrai que lui… Il a quelque chose. Il est différent. Parfois, quand je le dirigeais, pendant une mission, j’avais l’impression de ne pas faire partie du même monde. J’avais l’impression qu’il n’était pas totalement humain, sous son masque.
-C’est un peu vague, remarqua Raizo.
-Il n’y a pas d’autres moyens de le décrire, dit Shuzug. Roderick le sait, il l’a rencontré.
Le jeune homme hocha la tête, la mine grave. Comment oublier ce jour-là ? Ou plutôt… ces jours-là. Puisque sa première confrontation avec le Rôdeur datait de son enfance, quand celui-ci avait tué son maître.
Rien qu’y penser…
-Quels sont ses capacités ? demanda le Bréton en relevant la tête. Je ne l’ai jamais vraiment vu combattre.
-C’est un magicien, répondit Shuzug. Chacun des quatre, excepté le Scorpion, possède des aptitudes en magie, mais le Rôdeur est très polyvalent. Sa spécialité est l’école de l’Altération. Modifier les lois de la nature et la matière est son domaine de prédilection. D’abord, il est quasiment immortel. Ses blessures se régénèrent seules, il est impossible de le tuer par des moyens conventionnels.
-C’est pour ça que nous allons contacter les Jiikharys pour qu’ils nous obtiennent une flèche sacrée et mythique capable de tuer n’importe quelle entité, déclara Fenrir, comme si quelqu’un dans la troupe ignorait le but de son voyage.
-Ensuite, les rares fois où j’ai assisté à ses combats, reprit Shuzug, ou plutôt, ses massacres, puisque c’est le terme qui convient le mieux, il se plaisait à créer des lames immatérielles et invisibles aux extrémités de son corps, capable de découper n’importe quelle matière. C’est un style de combat qu’il affectionne. Ses adversaires tombaient en morceaux autours de lui sans comprendre ce qui leurs arrivaient. C’est assez effrayant à voir.
-J’imagine, frissonna Lynris.
-Bien entendu, il se sert également de ses sortilèges pour accroître sa force à un point extrêmement élevé.
-Hum, dit Anor en se passant la main dans les cheveux, c’est lui notre cible prioritaire, n’est-ce pas ?
-Non, répondit Roderick du tac-au-tac, à la place même de Shuzug. Chacun des Quatre est une cible prioritaire. Je veux spécialement tuer le Rôdeur parce qu’il me traque moi, et que mon maître ne connaîtras pas le repos tant qu’il vivre, mais tous les Quatre doivent mourir. Il n’y a de toutes façons pas d’autres alternatives.
Tous acquiescèrent.
-Ou ils meurent, fit Roderick, ou nous mourons.
L'aiguille n'est pas un des 4 alors
OK maintenant on a une idée de la puissances des quatre et d’après ce que j'ai vu je dirais que le rôdeurs et le scorpion sont les plus redoutable en combat ouvert même si le corbeau et et le serpent sont aussi largement plus fort que n'importe quel autre mortel (si ont peut les qualifier de mortel) je pense que roderick et sa bande auront du mal à s'en débarrasser
Super description
Le Scorpion est effectivement le 4e, mais il ne m'a pas l'air très méchant contrairement aux autres. On verra bien, maintenant La Suite !
http://la-creation-d-un-empire.forumjv.com/1-136472-855-2-0-1-0-salle-de-roleplay.htm
Oui mais non, personne en veux de ton vieux RP pas travaillé et dégueulasse.
Le scorpion on le savait
Apres celui de l'arene c'est le scorpion "noir"
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Werewolfman | 4 janvier 2014 à 19:37:18
http://la-creation-d-un-empire.forumjv.com/1-136472-855-2-0-1-0-salle-de-roleplay.htm
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Ce rp bidesque
Enfin c'est officiel pour le scorpion
werewolfman