On te fait tous confiance (ce gars se reconnaîtra c´est sur )
Lexaeus jvien de decouvrir ta fic ta du talent mec continue
Chapitre 8 : Le vagabond
Bruce se promenait tranquillement dans les rues de Singapour, avec sur les talons son chien et meilleur ami, Maxi. Bruce, bien sûr, n’était qu’un pseudonyme, mais son vrai nom, lui-même l’avait oublié : depuis qu’il était arrivé à Singapour il y avait déjà une dizaine d’année d’aujourd’hui, tout le monde l’appelait ainsi en référence à l’icône des arts martiaux, Bruce-Lee, et aussi pour rendre hommage à sa fantastique maîtrise du nunchaku.
Son nunchaku, c’était d’ailleurs tout ce qui lui restait de ses parents. Ce nunchaku, il le tenait de son père, qui lui-même le tenait de son père, et cette arme s’était transmise de génération en génération mais tenait plus de l’objet de décoration que d’une arme réellement, puisque le père de Bruce ne savait s’en servir. Lui et sa famille étaient originaires de Taiwan, mais ses plus lointains ancêtres venaient selon ses parents des îles de Ryukyu, situées quelques centaines de kilomètres de son île natale. Et ce qui avait poussé ses ancêtres à partir vers Taiwan était sûrement la même chose que ce qui avait poussé ses propres parents à migrer vers Singapour : la pauvreté.
Sa famille était en effet très modeste, et beaucoup de familles avaient déjà quitté le village natal : dans le temps de ses ancêtres, ceux-ci survivaient grâce à la piraterie, mais de par le développement de la surveillance maritime, vivre de la piraterie telle qu’elle se faisait au XVIème siècle était impossible ; la contrebande de cigarettes en elle-même étant déjà très risquée, attaquer un bateau afin de s’accaparer tous les biens à bord relevait donc quasiment du suicide.
C’est donc à l’âge de 6 ans que Bruce était arrivé à Singapour. Etant encore tout jeune, il n’avait pas encore compris les raisons qui avaient poussé ses parents à s’expatrier vers cette ville précisément, qu’il trouvait oppressante, étouffante de par sa construction torturée et ses rues sinueuses. Son seul réconfort dans cette ville hostile était le port, qui lui rappelait son village natal, un petit village de pêcheurs situé près de la côte. Il s’y sentait épanoui, et il avait eu du mal à comprendre pourquoi il avait dû laisser tous ses amis pour partir vers un endroit dont il n’avait qu’une vague connaissance.
A vrai dire, ses parents n’en connaissaient pas plus sur cette ville qui leur paraissait si lointaine, si mystérieuse. Mais la pauvreté pressant de plus en plus le ménage, les poissons se vendant de moins en moins suite à la concurrence des groupes de grande distribution qui vendaient leurs poissons toujours moins chers, les parents du jeune Bruce avaient commencé à s’intéresser de plus près à cette ville qu’on décrivait comme opulente, où l’argent coulait à flots pour celui qui voulait bien se donner la peine de se pencher pour le ramasser. Pour peu, on eût cru que les trottoirs de cette ville étaient faits d’or massifs.
Arrivée sur place, sans logement et sans personne pour les héberger, la famille de Bruce eut vite fait de constater que les trottoirs n’étaient pas en or mais bien en béton, et du plus dur qui soit. Le petit Bruce, à l’époque où il était obligé de dormir sur les trottoirs, se souvenait avec nostalgie de leur petite cabane au bord de la mer : même si, quand il pleuvait, l’eau s’infiltrait partout, même si l’été il y faisait aussi chaud qu’au sein d’une forêt tropicale, vivre dans son ancienne hutte était tout de même plus confortable que de dormir sur ce béton lisse et froid la nuit, aveuglant et brûlant le jour.
Malgré le choc de la désillusion, le père de Bruce était resté optimiste malgré tout : il restait confiant en sa capacité à sortir sa famille de cette mauvaise passe et avait cherché du travail pour que sa femme et son enfant n’ait pas à subir les conséquences de cet acte irréfléchi qu’avait été sa décision de venir dans cette ville austère et peu accueillante pour le démuni.
Le père de Bruce était bien bâti, une carrure de marin forgé par une vie entière sur la mer, et ses yeux noirs, cachés derrière une mèche de cheveux châtains rebelle à toute tentative de discipline, reflétaient sa détermination. Son visage respirait la franchise et l’honnêteté, et son sourire franc, qui dévoilait une dentition régulière, suscitait à l’époque l’admiration de son fils.
Il aurait pu accepter n’importe quel travail pour peu qu’un handicap majeur ne l’en empêchât : en effet, une mauvaise manœuvre en bateau lui avait coûté sa main gauche, et seuls les personnes valides semblaient avoir la possibilité de travailler dignement à Singapour, la plupart du temps en qualité de dockers, les autres, trop faibles n’avaient que deux possibilités : la prostitution ou la mendicité. Cependant, aucune de ces deux issues ne concordaient avec l’idée que se faisait le père de Bruce d’un métier décent, aussi, malgré les sourires optimistes de son père ,et malgré son jeune âge aussi, Bruce avait depuis longtemps compris que les promesses de son père d’un avenir meilleur et radieux n’étaient que des faux-semblant, et que la situation n’était pas prête de s’améliorer.
Sa mère, Bruce s’en souvenait comme d’une femme aimante, douce et très attentionnée. Ses cheveux noirs de jais lui chatouillaient parfois le visage lorsqu’il s’endormait sur ses genoux, au beau milieu du trottoir. De sa voix douce, elle lui chuchotait les chansons de leur terre natale afin qu’il s’endorme malgré le bruit assourdissant des bateaux et les rumeurs d’activité nocturne du port et de la ville elle-même.
A cause du souvenir qu’il gardait de ses parents, Bruce ne comprenait toujours pas pourquoi ses parents l’avaient abandonné, mais au moins, il avait réussi à s’en sortir tout seul. Enfin, pas tout à fait tout seul…Sur cette pensée, il jeta un coup d’œil à son chien en songeant que c’était surtout grâce à lui qu’il s’en était sorti.
Il s’en souvenait encore clairement, comme s’il l’avait vécu la veille, et d’ailleurs, la souffrance lié à cet événement n’avait toujours pas disparu, mais elle était largement atténuée par la présence de son chien.
Un jour, ses parents lui avaient dit de rester bien sagement sur le bout de trottoir qui leur servait d’abri en lui disant qu’ils reviendraient dans quelques jours, et qu’alors une nouvelle vie pourrait commencer pour leur famille. Bruce avait attendu cinq jours sans manger, en buvant uniquement de l’eau de pluie qu’il récupérait grâce à un seau lorsqu’une averse se déclarait. Puis, au bout du sixième, la vérité pernicieuse s’était infiltrée dans son esprit : ses parents l’avaient abandonné !
Lorsqu’enfin, il avait assimilé le choc de ce qui lui semblait être maintenant une évidence, il s’était mis à sangloter, puis à pleurer à chaudes larmes, malgré son estomac qui lui réclamait de façon pressante sa dose quotidienne de nourriture après ces cinq jours de jeun. Il serait sûrement resté là à pleurer et serait finalement mort de faim si ce chien n’était pas venu.
Quand il l’avait vu pour la première fois, le chien tenait fermement entre ses crocs un énorme quartier de viande de bœuf, qu’il avait sûrement dérobé sur un étalage. Voyant Bruce pleurer, il s’était doucement approché de lui et avait déposé l’énorme morceau de viande près de lui comme pour le consoler. Le petit garçon qu’il était avait alors arrêté de pleurer et avait tourné son regard vers lui : son pelage noir hirsute laissait parfois entrevoir des plaies encore toutes récentes, et les os de ses flancs, saillants, indiquaient qu’il n’avait pas dû manger depuis plusieurs jours. Son aspect général était effrayant, mais au fond de ses yeux luisaient une lueur bienveillante, qu’on aurait presque donné comme humaine.
-Merci, c’est gentil de vouloir me consoler, avait dit Bruce en s’adressant au chien.
Celui-ci, comme pour signifier qu’il avait compris, avait aboyé de contentement.
Poussé par son estomac, il avait pris le quartier de viande de bœuf et l’avait fait grillé avec le réchaud de ses parents qui, avec le nunchaku, était la seule chose qui lui restait de ceux-ci. Il s’était ensuite régalé avec son nouvel ami en avalant son repas presque sans le mâcher pour calmer les grognements furieux de son estomac négligé.
Après avoir fait disparaître la viande dans leurs estomacs respectifs, Bruce avait regardé le chien encore une fois, le regard plein d’affection. Sans doute détournait-il l’amour trahi de ses parents vers ce chien, mais qu’importe, il sentait que désormais, ils seraient inséparables.
-Hum, il faudrait que je te donne un nom si on doit vraiment rester ensemble mon p’ti père ! avait dit Bruce. Qu’est-ce que tu dirais de….Maxi ?
Le chien avait aboyé comme pour donner son consentement. Puis, fatigué et repus, celui-ci s’était lové près de Bruce et avait posé sa tête contre lui. Bruce avait souri, puis s’était endormi à côté de Maxi en fourrant sa tête et ses mains contre sa fourrure pour retrouver un semblant de chaleur maternelle.
Bruce avait dû apprendre à se faire respecter très tôt : en effet, s’il ne voulait pas être victime des caïds qui contrôlaient les quartiers du port et être obligé de mendier ou même de se prostituer, il savait qu’il ne devrait pas se laisser marcher sur les pieds. Ainsi, pendant les premières années qu’il passa à Singapour et ce jusqu’à ses 12 ans, il s’était fait discret tout en essayant de façon autodidacte de maîtriser l’art du combat au nunchaku. Son chien lui avait d’ailleurs été d’un grand secours puisque, dans les situations périlleuses, il avait dissuadé ses agresseurs de l’attaquer en grognant sourdement, avertissant quiconque tenterait de porter la main sur son maître.
Passé ses 12 ans, il maîtrisait parfaitement le nunchaku qu’il avait hérité de ses ancêtres. Il s’était alors librement promené dans Singapour, attendant une occasion de prouver sa force et ainsi se faire respecter. Elle n’avait pas tardé à venir lorsque Bruce s’était engagé dans une petite ruelle sombre qu’il savait dangereuse. Là, deux hommes armés de couteaux lui avaient demandé un droit de passage à hauteur d’une somme d’argent exorbitante. En guise de paiement, Bruce avait sorti son nunchaku et leur avait infligé une volée magistrale. De cette manière, les exploits de Bruce n’avaient pas tardé à se répandre, et deux ans plus tard, il avait été approché par plusieurs chefs de gangs qui tenaient à s’assurer les services d’un aussi bon garde du corps. Cependant, Bruce était un esprit libre, sans attache, et il tenait à le rester. Aussi, il avait proposé aux chefs de gangs qui l’avaient abordé un marché : il ne gênerait plus leurs affaires en cognant leurs hommes de main à la seule condition qu’il aurait droit à la libre-circulation sur tous les territoires contrôlés par ceux-ci. Les chefs de gangs auxquels il avait fait cette proposition, estimant que ce marché ne serait pas préjudiciable à leur affaire et considérant qu’un conflit serait beaucoup plus nuisible à leur business qu’une entente cordiale, avaient accepté tout en lui promettant mille tortures si jamais il osait mettre son nez dans leurs affaires.
Ainsi, jusqu’à ses vingt-quatre ans, il avait mené une vie tranquille avec son chien pour seule compagnie, mais la présence de son ami à quatre pattes et l’odeur salée de la mer, porteuse de liberté et de grands espaces ; cela seul suffisait à son bonheur. Il rêvait aussi de pouvoir s’acheter un petit bateau afin de partir à la conquête des océans, mais il savait qu’il ne réunirait jamais assez d’argent pour en acheter un, du moins pas légalement. Cependant, il répugnait à se lancer dans l’inégalité, non seulement pour des raisons morales, mais aussi parce que pour cela, il aurait dû travailler en tant que sous-fifre, et cela aurait signifié renoncer à sa liberté, à laquelle il tenait autant que sa propre vie. Il travaillait donc occasionnellement en tant que docker lorsqu’il avait absolument besoin d’argent, mais le reste du temps, il le passait avec son chien sur les quais à humer l’air salé de la liberté absolue que lui apportaient les vents marins.
Ton chapitre est super incroyable, je vois mon personnage sous un autre jour (à part quelques petites choses sans importances) (Tu es le meilleur avec Setsu)
Son chien (Maxi), son entaille sous l´oeil gauche (comme Monkey D Luffy), son nunchaku (de combat à l´origine mais c´est pas grave, ne changes rien et qui vient que de son père et qui peut très bien venir de ses ancêtres, pas mal) et tout et tout...Je t´aurais bien mis un plus com mais je dois filer en cours. Super chapitre et (je reviendrai tout développer)
Excellent chapitre! Vraiment bien l´introduction de Maxi. Je pense que le prochain chapitre introduira Kilik et Xianghua
Toujours aussi bien rien a redire
Wow, deux beaux chapitres qui m´attendent et que j´ai attendu ! J´ai le cerveau en bouillie, je lirai plus tard pour profiter pleinement
Bruce_Parker: j´ai regardé la bio de Maxi et j´ai vu qu´il venait des îles de Ryukyu, or les ancêtres de Bruce viennent de Ryukyu, donc je te laisse faire le lien sur l´origine du nunchaku! (bref son arme vient directement de Maxi!! )
sinon ben merci pour les coms ça me fait vraiment plaisir!!
knight85 : ça fait plaisir de voir une nouvelle tête, et merci pour les coms!!
sinon juste un conseil pour patienter pour le prochain chapitre: lisez bien, faîtes bien le lien avec les autres chapitres et vous vous apercevrez de quelques petits détails qui ont des fois toute leur importance
ex: Dans le chapitre "Division" il était mentionné que Soul Edge/Calibur(c´est comme ça que je l´appelle pour l´instant mais je lui trouverai un nom plus tard ) s´était séparée en cinq morceaux. Dans le dernier chapitre, Daniel dit qu´il a pu repérér Bruce précisément grâce au fragment en sa possession, ce qui implique que le fragment qu´il détient lui accorde un pouvoir particulier. Et c´est précisément ce que je compte faire si vous avez deviné: chaque fragment donnera à son porteur un pouvoir différent des autres, ce qui rendra chacun des porteurs très particuliers!!( Et autant de personnages inédits intéressants!) sans compter que chaque personnage aura en sa possession une nouvelle arme absente de SC!! Avec tous ces éléments, je pense qu´il y a matière à vous faire un pti scénar béton!!
Seulement, le problème est le suivant: chaque personnage inédit requiert un effort d´imagination assez important, lui créer une histoire, une personnalité, lui trouver une arme(c parfois le plus difficile vu que presque tous les types d´armes sont représentés dans Soul Calibur!!), un pouvoir particulier, ça va me prendre du temps, en plus du fai que je dois continuer mon autre fic, donc....
soyez patients!!
allez @+!!
Il y a tellement de choses que j´adore dans ce dernier chapitre que j´en ai oublié plus de la moitité Ce que je peux dire c´est que j´attendrai TOUJOURS la suite :oui
De rien lexaeus
Magnifique pour tte tes fics je viens de toutes lire et je trouve ça merveilleux,fabuleux,...
je suis juste un peu triste pour le chien de bruce qui est mort mais bon fallait bien qu´il y aie un mort(proche du perso) comme dans chacune de tes histoires
bonne continuation
A quand la suite?
euh petite précision: vu ma longue absence, pour ceux qui pourraient le croire, je ne suis pas mort! simplement, il se trouve que avec le lycée et le bac qui approche, je n´ai plus vraiment de temps à moi. Mais par contre, les vacances approchent pour moi(2semaines) donc je vais essayer d´écrire la suite pour les prochaines semaines à venir, mais vous inquiétez pas elle viendra
On te fait confiance vieux
dc heu oui, j´ suis vraiment désolé pr le retard que je prend à écrire la suite, mais bon faut dire que j´ai une circonstance atténuante: j´ai eu FF12!! Bon malgré tout je n´oublie pas ma fic, d´ailleurs, j´ai déjà rédigé la première moitié du prochain chapitre, mais dire quand je l´aurai terminé, c´est une autre histoire...donc voilà dans un souci de respect du lecteur(et aussi parce que j´ai la flemme d´écrire en ce moment ) je préfère ne pas fixer de date pour terminer le prochain chapitre, en attendant je préfère m´en remettre une fois de plus à votre patience! allez @+
Tu peux t´en remettre (sur ma patience) (tu me connais)
C´est bien beau etre patient, mais faut qu´il est des suites quelque fois, sinon tes lecteurs peuvent se barrer assez vite. quoique rien ne presse, mais quand meme.