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Sujet : Soul Edge 2006: Circle of souls(fic)

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Abyss_Calibur Abyss_Calibur
MP
Niveau 65
19 juillet 2007 à 23:18:02

Oui t´as raison :) :lol:

lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
06 octobre 2007 à 21:09:47

Bonjour! :-)

Donc ben tout ça pour vous dire que primo, je ne suis pas mort^^ et deuzio que je n´ai pas non plus oublié ma fic. J´en suis presque à la fin du dernier chapitre et j´en suis à deux doigts, mais croyez-moi, c´est vraiment dur, d´une part parce que je n´ai pas toujours le temps d´écrire, d´autre part parce que quand j´ai le temps, je n´ai pas forcément l´inspiration pour l´écrire. Et quand j´écris, je préfère ne pas pondre un chapitre médiocre fait à la va-vite, parce que ce serait un manque de respect envers les lecteurs.

Je sais que vous étiez beaucoup à attendre la suite, alors pour ceux qui restent, j´y suis presque!

Merci de votre patience :ok:

Bruce_Parker Bruce_Parker
MP
Niveau 16
06 octobre 2007 à 21:22:14

On te comprend et on attendra :oui: :ok:

lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
12 octobre 2007 à 22:29:37

Chapitre 9 : La lumière du monde( 13 décembre 2006)

Le soleil étirait à n’en plus finir ses rayons rougeoyants comme s’il ne voulait pas céder son tour aux ténèbres de la nuit, et le petit village qu’il éclairait, niché tout en haut d’une montagne, semblait s’embraser sous les caresses du soleil déclinant. Malgré tout, il continuait à disparaître derrière les montagnes, et sa lumière rougeoyante était peu à peu englouties par la nuit, qui serait bientôt éclairée par la lueur spectrale de la lune.
Les villageois, un par un, harassés par les travaux quotidiens imposés par une vie en haute montagne dans un village épargné par la vague technologique qui touchait ce bas-monde, délaissaient peu à peu bergeries, champs et outils pour enfin savourer le repos dans leurs demeures respectives, avant de goûter aux exquises caresses de Morphée. Bientôt, la dernière lueur qui luisait encore dans le village s’éteignit : tout le monde dormait. Tous sauf une seule personne.

Du haut d’une plate-forme d’une dizaine de mètres environ, à l’écart du village, quelqu’un semblait veiller d’un œil bienveillant sur celui-ci. Ses cheveux noirs étaient tressés en deux longues nattes qui lui arrivaient jusqu’au sein, tandis que deux autres, atteignant presque ses omoplates, lui cachaient partiellement la nuque. Le pâle éclat de la lune se reflétait sur les deux lames de coude posées à ses côtés. C’était la chaman du village.
Assise en tailleur, les yeux fermés, elle semblait être en transe, psalmodiant parfois d’un murmure aussi fugace que le vent quelques prières en langage ancien destinées à la Déité du vent tandis que son corps lévitait à quelques dizaines de centimètres du sol, comme porté par le vent. Au bout de quelques minutes, elle ouvrit lentement les yeux, une lueur de curiosité brillant dans ses yeux vert émeraude. Le vent lui parlait.

« Mia…Mia…se fit entendre une voix aussi légère qu’un souffle d’air.

-Ô toi, Vent, qui nous accorde ta protection, toi qui fait tourner nos moulins et qui nous donne force et courage, parle-moi et dis-moi ce que tu attends de moi.

-Mia…Un grand danger plane sur le monde…

-Et de quelle nature est ce danger ?

-Le Mal n’existe que par le Bien, de même que le Bien n’existe pas sans le Mal…souffla le Vent dans un murmure. Le moment est venu pour ces deux forces séculaires de s’affronter à nouveau…pour déterminer qui de ce deux forces règnera pour les siècles à venir…et l’Homme sera au centre de cette bataille, car elle déterminera son sort, son salut…ou sa destruction…Tu dois agir..

-Que dois-je faire ? demanda Mia d’un ton respectueux.

-Le cœur des hommes s’assombrit de jour en jour…le monde tombe en décrépitude…le Mal gagne en puissance…mais toi, tu seras la lumière du monde…pars, et éclaire le cœur des hommes…

-Mais…comment ? répliqua Mia pour qui les paroles du vent semblaient abstraites.

Une pierre fit soudain son apparition, flottant dans les airs, entourée par le vent. Elle semblait être scindé en deux parties distinctes et pourtant, on ne pouvait imaginer une partie sans l’autre tellement elles paraissaient complémentaires : l’une était d’un bleu pur, réconfortant et apaisant, mais l’autre partie, d’un rouge sang, irradiait les ténèbres d’une façon telle que pour peu, Mia se serait laissé entraîner par ce courant obscur qui émanait de la pierre si la voix du Vent ne l’avait pas rappelé à l’ordre.

-Cette pierre t’aidera dans ta tâche…Utilise-là avec un cœur pur et elle t’apportera réconfort et vitalité pour assumer ta lourde responsabilité…Cependant, garde ton cœur de la corruption, ou cette pierre risquerait de dévorer ton âme…

Mia prit délicatement la pierre, qui brilla aussitôt d’un intense éclat bleuté. Immédiatement, elle sentit un sentiment de sérénité envelopper son âme. Son expression, tendue par son appréhension quant à la tâche à assumer , apparaissait maintenant tout à fait détendu, et c’est d’une voix calme qu’elle demanda :

-Et quel est cet objet, Vent ?

-C’est….Mix Calibur…

      • ***********************************************
      • ***************
lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
12 octobre 2007 à 22:31:19

Cela faisait déjà plus d’un an qu’il était sur cette enquête, et il n’en trouvait toujours pas le bout. Prêt d’un an qu’il traquait « Le Cauchemar » tel que le surnommaient les médias, mais la seule trace qu’il pouvait suivre était celle des cadavres qu’il laissait sur son chemin.
Edward Sorel jeta un coup d’œil pensif par la fenêtre de son bureau : les ténèbres commençaient peu à peu à envahir les rues de Paris, mais elle furent vite chassées jusqu’aux cieux par l’éclairage électrique qui se substituait pour la nuit à la lumière du jour.

Accoudé à son bureau, il se prit la tête entre les mains quelques instants afin de pouvoir réfléchir. Il se récapitula les faits, en espérant y trouver un indice qu’il n’aurait pas décelé sur le coup. Le tueur était en activité depuis près d’un an. On savait que c’était un homme relativement fort, puisque capable de manier une épée avoisinant les quarante kilos. De plus, les profilers sur l’affaire détectaient chez le tueur un certain sens du sadisme : en effet, alors qu’il aurait pu tuer ses victimes en un seul coup avec une épée aussi énorme, on aurait dit que le tueur s’évertuait chaque fois à rendre la mort de ses victimes plus atrocement douloureuse, de telle sorte que celles-ci devaient le supplier de les achever au plus vite à la fin, il en était sûr. D’habitude, Edward était assez doué pour se mettre à la place des tueurs en série, mais là, il n’arrivait pas à faire preuve d’empathie envers le tueurs tout simplement parce qu’il ne parvenait pas à saisir ses motivations. En effet, chez tous les serial killers sur qui il avait eu à enquêter, les victimes avaient toutes un profil bien défini : les femmes pour certains, les enfants pour d’autres, pour d’autres encore les victimes étaient relativement aisées ou quelques fois c’étaient des prostituées en quête de clients pour arrondir leurs fins de mois. Et selon les victimes, on pouvait dresser un certain portrait psychologique du tueur et ainsi de mieux comprendre ses motivations. Le problème avec ce tueur, c’est qu’il semblait avoir pour vocation de massacrer tout ce qui avait souffle de vie. Il tuait femmes, enfants, vieillards ou jeunes encore dans la fleur de l’âge, riches ou pauvres, sans distinction et sans pitié. On aurait dit que la Mort elle-même guidait sa main. Pour un peu, il se serait rendu dingue sur cette affaire. Mais au moment où il commençait à perdre pied, une douce voix se fit entendre.

« Edward ?

L’ange qui habitait sa vie depuis près de quatre années de bonheur ouvrit la porte. En voyant Edward si sombre, son front se plissa en une petite ride d’irritation et elle lui dit :

« Tu devrais arrêter de te faire tant de souci pour cette affaire, tu vas te rendre malade ! ». Elle s’approcha doucement de lui, de façon si gracieuse qu’elle semblait plutôt glisser sur le sol. Elle se glissa derrière le siège de son bureau et le prit dans ses bras. Instantanément, toute pression, tout souci, disparurent de ses pensées.

-Oui, tu as peut-être raison Jennifer, je devrais sûrement me reposer, sinon je vais devenir fou…Et puis je devrais être là plus souvent, continua-t-il avec une nuance de culpabilité dans la voix. Pour toi…et pour notre enfant.

A ces mots, il glissa sa main sous le chemisier de sa fiancée et caressa le ventre légèrement arrondi qui abritait le petit être innocent qui serait sa fille ou son fils.

-Je ne vais pas te demander d’arrêter ton métier, répondit Jennifer, parce que je t’aime et je sais que faire ce métier, c’est ce qui te rend heureux. Ce serait vraiment trop te demander je pense.

Il baissa les yeux d’un air coupable. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert.

-Mais quand même, j’aimerais que tu prennes un peu de temps pour nous, poursuivit-elle en posant une main sur son ventre. Je sais que tu veux le meilleur pour nous, mais je ne veux pas d’un père absent pour mon notre enfant.

-Ne t’inquiète pas, assura Edward, je serais toujours là pour notre enfant. Et pour toi, parce que tu es la femme de ma vie. Je me demande ce que je serais devenu sans toi.

-N’essaie pas de m’amadouer, répliqua-t-elle d’un air enjoué, tu crois que je ne vois pas ton manège ?

-Ah, tu m’as percé à jour, répondit Edward en riant. Et moi qui croyait que toutes les femmes étaient sensibles à la flatterie !

-Mais je ne suis pas toutes les femmes, je te ferai remarquer !

-Bien sûr que tu n’es pas toutes les femmes, tu es la seule, l’unique qui ait réussi à faire fondre mon cœur et qui éclaire ma vie de cette façon. Je t’aime…

Il se leva de sa chaise et la prit dans ses bras. Il caressa longuement ses cheveux blonds, plongea son regard dans ses magnifiques yeux noisette, approcha ses lèvres des siennes et eut au moment où il l’embrassa un avant-goût du paradis. Après cet instant intemporel, cette « seconde d’éternité » comme il aimait à appeler ces moments passés avec elle, il se détacha lentement d’elle et lui dit en souriant :

-Tu sais, je crois que je devrais me faire pardonner, je t’ai un peu négligé ces temps-ci…

-Embrasse-moi encore, ce sera bien suffisant !

Et ils s’embrassèrent encore une fois. Après quelques instants, Edward se détacha de sa fiancée une nouvelle fois et lui dit d’un air faussement solennel :

-Oui mais je dois me faire pardonner, sinon je me sentirais coupable pour le restant de mes jours !

-Bon, d’accord. Et qu’est-ce que tu vas faire pour te rattraper ? lui demanda Jennifer.

-Va dans ta chambre vingt minutes et ne sors pas, d’accord ? lui dit Edward en guise de réponse. Je prépare ta surprise, continua-t-il avec une lueur amusé dans les yeux.

-Bon, d’accord. Mais dépêche-toi, tu sais que la patience, ce n’est pas vraiment ma première qualité ! répondit-elle d’un air faussement impatient.

-Ne t’inquiète pas chérie, en dix minutes ce sera prêt !

Dix minutes passèrent, qui parurent une éternité à Jennifer. Bouillante d’impatience, elle se décida à sortir de la chambre après quinze minutes qui lui avaient semblé quinze ans. Lorsqu’elle ouvrit la porte de leur chambre, la première chose qu’elle constata, c’est que l’appartement était plongé dans l’obscurité.

« Il sait bien que j’ai peur du noir, alors pourquoi est-ce qu’il éteint les lumières ? » se demanda-t-elle, inquiète. Elle s’avança lentement vers la cuisine et ouvrit la porte de la cuisine.

Edward venait juste de finir d’allumer les bougies quand Jennifer débarqua dans la cuisine.

-Je savais que tu ne tiendrais pas longtemps, lui dit Edward avec un grand sourire, alors j’ai essayé de faire encore plus vite ! Tu m’excuseras si ce n’est pas le parfait dîner aux chandelles, mais bon vu les circonstances et avec une femme aussi impatiente que toi, je suis sûr que tu me comprends !

Il s’avança vers elle, la prit par le bras et la conduisit à la table. Un vase qui contenait des roses rouges, ses fleurs préférées, trônait au milieu d’une nappe à carreaux rouge et blanc. « Comme dans les films » pensa Jennifer avec bonheur.

-Alors au menu, il y a heu…des nouilles toutes chaudes ou bien les restes du repas d’hier ! Ben oui, se justifia-t-il sous le regard perplexe de Jennifer, disons que je n’ai pas vraiment eu le temps de faire des plats dignes d’un chef cuisinier !

-Je te rassure, tout est parfait, déclara Jennifer en riant. Parce que le plat de résistance est tout à fait à mon goût !

-Le plat de résistance ? Mais il n’y a que des nouilles et les restes d’hier.

-Tu ne m’as pas compris, idiot ! répliqua-t-elle en riant de plus belle. C’est toi le plat de résistance !

-Ah, d’accord, j’ai compris ! dit-il en se frappant le front d’un geste théâtral. Hé bien, que dirais-tu de commencer tout de suite par le plat de résistance ?

Il avança de nouveau vers elle et l’embrassa, puis à la plus grande surprise de Julia, il s’agenouilla devant elle et sortit de sa poche un petit écrin de velours rouge.

-Et voilà le dessert, ma chère !

-Ne me dis pas…c’est bien ce que je pense ? demanda Jennifer, émerveillée

-Jennifer, depuis que je t’ai rencontré tu illumines ma vie, et quand je regarde mon passé, ma vie a vraiment commencé la première fois que je t’ai embrassé, et je n’ai fait que survivre avant que le chemin de ma destinée m’ait mené à toi, lui dit Edward. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que je ne pourrai pas vivre sans toi, et c’est pour ça que je veux t’avoir à mes côtés pour le restant de mes jours. Jennifer…veux-tu être ma…

Une sonnerie de téléphone retentit soudain à travers la pièce, coupant ainsi la parole à Edward. Jennifer le regarda d’un air d’abord courroucé et lui dit d’un air de reproche :

-Tu n’as même pas daigné éteindre ton téléphone pour cette soirée !

-Attends un instant s’il te plaît, répondit Edward, légèrement agacé, c’est peut-être une affaire importante.

-Quoi ?! Qu’est-ce qui peut être plus important que ce que tu allais me demander à l’instant ?! ! répliqua-t-elle, les larmes aux bords des yeux.

Sans prêter aucune attention aux paroles de sa fiancée, Edward se dirigea vers une pièce de l’appartement où les plaintes de Jennifer se feraient moins pressantes, à savoir les toilettes.

-Allô ? J’espère qu’il y a au moins un mort pour que vous me dérangiez à cette heure là ! dit Edward, énervé, à l’officier de police qui venait de lui téléphoner.

-Monsieur Sorel…Le Cauchemar a encore frappé…Et il y a une message pour vous cette fois.

Edward resta quelques instants ébahi par cette nouvelle, puis il se reprit rapidement

-J’arrive tout de suite. Est-ce que l’officier Rousseau est déjà sur les lieux du crime ?

-Non monsieur, il n’est pas encore arrivé, répondit l’officier encore en ligne. Les agents de la police scientifique vous attendent pour commencer le prélèvement des indices.

-Très bien, j’arrive tout de suite.

Edward se revêtit rapidement de son manteau noir afin d’affronter le froid et la tempête qui faisait rage au dehors. Au moment où il toucha la poignée de la porte, la voix de sa fiancée l’arrêta momentanément

-Edward, murmura Jennifer en pleurs, passe cette porte, et je te jure que tu ne me reverras plus jamais…

-Mais chérie, tu sais bien que je ne peux pas faire autrement ! Pourquoi tu t’obstines donc à me rendre la tâche plus difficile !

-Je t’en prie, je t’en supplie, reste ! l’implora la jeune femme. J’ai un très mauvais pressentiment, je sens qu’il va se passer quelque chose !

-Ne t’en fais pas pour moi, lui dit son compagnon, ça ira.

Il alla vers elle et l’enlaça tendrement, tentant de la réconforter du mieux qu’il pouvait

-Si tu ne le fais pas pour moi, reste au moins pour ton enfant…Si tu nous aime vraiment, reste avec nous ce soir…

-On en a déjà discuté, répliqua-t-il en se levant brusquement. Ne me demande pas de choisir entre mon boulot et toi, parce que c’est un choix que je ne pourrais jamais faire ! Maintenant, je dois y aller.

Il lui piqua un rapide baiser sur les joues puis s’en alla promptement pour éviter qu’elle ne puisse le retenir encore une fois. Parce qu’il n’aurait pas pu lui résister si elle l’avait encore imploré de reste. Parce que lui aussi avait un très mauvais pressentiment à propos de la nuit qui allait venir.

lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
12 octobre 2007 à 22:31:51

Apparemment, le tueur s’enhardissait de plus en plus, c’était du moins ce qui paraissait à Edward. Alors qu’il semblait toujours choisir ses victimes du fait qu’elles étaient seules et sans défense dans des endroits isolés, il s’était cette fois-ci introduit dans un appartement et avait massacré toute une famille, un couple et ses deux enfants de 4 et 6 ans

-Faîtes-moi un rapport de la situation s’il vous plaît, demanda Edward en arrivant sur les lieux.

-Je pense que le massacre a commencé dans la cuisine. Suivez-moi Mr Sorel.

Les assiettes, les fourchettes, les couteaux et les verres étaient disposés sur la table de telle sorte qu´ils ne semblaient plus qu´attendre les propriétaires des lieux pour commencer à remplir leur office. Le rosbif et les pâtes exhalaient encore une odeur alléchante et, pour peu que la nappe blanche qui recouvrait la table n’aurait pas constellée de tâches de sang, la scène eut semblé fort ragoûtante. Un corps décapité gisait sur la table, comme s´il n´attendait que sa tête pour commencer le repas, tête qui d’ailleurs, posée de côté, était ouverte en un petit cri de surprise qui n’avait probablement pas eu le temps de sortir de sa gorge.

-Le tueur est probablement entré en fracassant la porte d’entrée, et je pense que le père était assis à attendre toute sa famille pour commencer le repas. Apparemment, il n’en a pas eu le temps, finit le policier d’un air sinistre.

-Et comment a-t-il fait pour fracasser la porte d’entrée et réussir à décapiter si vite le père sans même qu’il ait eu le temps de bouger ? demanda Edward, intrigué.

-Notre homme doit être non seulement très costaud, mais aussi très rapide, maugréa sombrement l’officier en charge du rapport. Je n’aimerai pas le rencontrer seul dans la nuit…A vrai dire, je souhaite bien ne jamais le rencontrer…

-Il le faudra bien pourtant, si nous voulons lui mettre la main dessus ! répliqua Edward avec un sourire dont il espérait qu’il cacherait son appréhension.

Comment pouvaient-ils en effet espérer capturer un tueur tel que celui-ci ? Surnaturel, c’est le premier mot qui lui venait à l’esprit quand il pensait aux capacités de ce tueur hors norme. Et bien d’autres à la suite, dont « folie » et « terreur » n’était pas les moindres.

-Où est l’inspecteur Rousseau, au fait ? demanda Edward d’un ton volontairement nonchalant. Il ne voulait pas l’admettre en public, mais il avait particulièrement besoin de son collègue et ami dans ces moments-là pour le soutenir.

-Il a dit qu’il arrivait dans une dizaine de minutes Mr Sorel.

-Hé bien, on dirait que je vais devoir continuer sans lui, je suppose…Continuez, s’il vous plaît.

-Hé bien, par la suite, le tueur s’est probablement tournée vers la mère, qui était à la cuisine en train d’amener les couverts. Laquelle a très vite réagi, puisqu’elle a couru aussi vite qu’elle le pouvait pour se rendre dans la chambre des enfants, puis, ses enfants à l’intérieur, elle a fermé la porte à clé. Sa rapidité d’action leur aurait probablement sauvé la vie, à elle et à ses enfants, si ils n’avaient pas eu à faire à ce tueur.

Edward voyait sur le visage de l’officier qui lui faisait face ses efforts pour lui faire son rapport d’un ton neutre, mais tous ses efforts étaient trahis par le mélange d’horreur et de révolte qu’il pouvait lire au fond de ses yeux, et par le rictus qu’il faisait lorsqu’il parla des enfants. Edward pensa qu’il devait avoir lui-même des enfants, et aussitôt, il pensa à Jennifer, et à son enfant qui grandissait en elle. Et aussitôt, la même appréhension s’insinua en lui tel un serpent. Il tenta de repousser tant bien les inquiétudes qui le submergeaient, puis se força à prendre un ton dégagé en prenant la parole.

-Et comment vous pensez que ça s’est passé pour elle et ses enfants ?

-Hé bien, répondit l’officier, hésitant, je pense que vous devriez venir voir par vous-même.

-Pourquoi ? Vous ne pouvez pas me dire ce que vous en pensez ? demanda Edward.

-Précisément. La scène est vraiment trop pénible pour que puisse vous la décrire. Et puis, je pense qu’elle est assez explicite pour que vous puissiez vous en faire vous-même une idée.

Une boule d’angoisse lui obstruant la gorge, Edward passa le pas de la porte fracassée de la chambre d’enfant pour y découvrir l’horreur.

La femme et ses deux enfants gisaient, recroquevillés, dans un coin de la chambre, et semblaient même dans la mort être unis par les liens du sang. Les liens du sang, de la chair sanguinolente qui s’étalait partout dans la chambre en petits morceaux déchiquetés. Des tripes qui, entremêlées, serpentant entre eux, consolidaient encore, même dans la mort, ces liens familiaux, ces liens du sang qu’un homme avait tenté de briser par le fil tranchant de la mort rouge et sanglante. Et, au-dessus de ce spectacle macabre, inscrit avec le sang de ses victimes, un message, en lettres sanglantes et dégoulinantes :

SOUMETTEZ-VOUS AUX TENEBRES…OU MOURREZ !

Edward avait vu bien des crimes dans sa vie, tous aussi affreux les uns que les autres, tous remplis de sang et d’horreur, car dans l’art de faire du mal à son prochain, l’imagination de l’homme est sans limite. Maisd’après , aussi cette vision d’horreur dépassait de loin les limites de sa conception de la perversité et de l’horreur. Ce qui expliqua tout à fait pourquoi Edward, qui n’était pourtant pas un novice parmi les forces de police, qui avait eu à faire avec les pires criminels de la France et d’Europe, se précipita vers les toilettes pour y vomir tout son saoûl.

C’est seulement une fois qu’il eut terminé qu’apparut Philipe Rousseau, haletant, blanc comme un linge.

-Qu’est-ce que, commença Edward

-Edward…Jennifer…

Et aussitôt, les vagues appréhensions qui le taraudaient durant cette nuit cauchemardesque se transformèrent en une terreur absolue dont les vagues déferlaient en raz-de-marée sur sson esprit déjà épuisé par tant d’horreur. L’estomac aux bord des lèvres, le cœur sur le point d’exploser tellement il battait furieusement dans sa poitrine, Edward se rua en dehors de l’appartement, faillit bien s’étaler de tout son long sur le sol recouvert de neige tellement il allait vite. Il agita quelques instants les mains pour retrouver son équilibre, puis fonça vers sa voiture sans même reprendre son souffle.
Ses doigts nerveux prirent trois bonnes minutes avant de trouver la clé qui ouvrait la portière, puis Edward démarra en trombe, ses pneus crissant dans la neige, des larmes déjà pleins les yeux.

-Je vous en prie, supplia Edward à toutes les divinités de tous les univers, tout mais pas elle, pas eux…

Il filait à 180 km/h dans les rues de Paris, sans se soucier des feux rouges qu’il grillait, et miraculeusement, aucune voiture ne le faucha en pleine route. Il était comme guidé par le fil inexorable du destin. Et c’est en suivant ce même destin qu’il déboula dans le hall de son immeuble comme une furie blanche, couvert de neige et la peau tout aussi blanche que celle-ci, qu’il grimpa les escaliers quatre à quatre….Pour finalement se retrouver devant la porte fracassée de son appartement; et l´espoir, qui est la lumière du monde, mourut à l´instant en lui, avalé par les ténèbres voraces que laissait entrevoir la porte brisée de son appartement.

Bruce_Parker Bruce_Parker
MP
Niveau 16
13 octobre 2007 à 10:16:43

Excellent chapitre !! :bravo: :bravo:

lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
17 octobre 2007 à 08:04:06

:merci: !! mais c´est un peu mort ici maintenant on dirait^^

Bruce_Parker Bruce_Parker
MP
Niveau 16
17 octobre 2007 à 10:40:01

Un peu... :ouch:

C´est :mort: tout court :lol:

Boomgartner Boomgartner
MP
Niveau 10
20 octobre 2007 à 15:03:10

Top Cool, bien gore, en plus, Sorel allait atteindre un paroxysme de bonheur.... et le téléphone sonne EXPLDR

Zeus-ssj5 Zeus-ssj5
MP
Niveau 9
30 octobre 2007 à 18:33:01

Excellent chapitre ^^

Normal qu´il n´y ait pus personne ici, on est tous sur le forum de SC4 ^^

lexaeus lexaeus
MP
Niveau 7
16 novembre 2007 à 21:14:07

qui serait pour que je continue ma fic sur le forum SC4? paske j´ai vu aussi qu´il y avait quand même pas mal d´anti-fic là bas(dont notre célèbre Nigthmare Edge^^)

Bruce_Parker Bruce_Parker
MP
Niveau 16
16 novembre 2007 à 21:35:34

Je suis pour ! :-d

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