je poste sous un 2nd compte, si mon texte ne bide pas je dévoilerai ma vraie identité
C’est l’histoire d’un jeune homme, enfin « jeune » de nom. En vérité, il s’agit d’un être vide, au corps translucide, à la pensée déserte, aux actions sans conséquences : un jeune adulte. Celui dont le poids est insignifiant et dont l’importance de l’action est en devenir. Piégé entre deux mondes, le jeune homme est également écartelé entre des injonctions divisées en deux pôles. Fermer les yeux, tout en s’en allant, se plonger dans l’obscurité que créée l’incertitude. Attendre, subir les blâmes d’autrui et ployer à la pression sociale. Tout le monde lui affirme que le chemin vers la quintessence de l’esprit est le second. Or, le peu de libre-arbitre que le jeune adulte pense posséder le force à emprunter la première voie. Cependant, idiot qu’il est, il étouffe sa volonté, opte pour la seconde option : la plus humiliante. Il n’est pas simple d’imaginer son avenir lorsque l’on a 18 ans, que l’on est persuadé d’avoir une pensée iconoclaste alors qu’elle n’est qu’évanescente.
Timoré, le jeune homme s’évertue à ne pas délivrer ses opinions à autrui. Sa peur le domine autant que son envie de liberté. A la fois extérieurs et intérieurs, ceux qui liront ce texte parviendront à vivre le mal-être du jeune homme. Ils auront également le recul nécessaire pour juger la situation en un mot : ridicule. Le jeune homme est convaincu d’avoir fait le choix idéal en restant sous la pression de ses parents. Comme tout timide, il converti sa crainte en excuses, en un aveuglement bien argumenté. Ainsi il reste, velléitaire, piégé par ses parents, piégé par sa timidité. De ses géniteurs il n’a qu’un amour factice, ceux-ci n’imaginent qu’en lui une source d’enrichissement futur. De ses géniteurs, il n’a aucun souvenir, victime de l’immigration, il a dû supporter l’absence de ses parents, à cause de leur départ en occident pour avoir un meilleur futur. Son avenir est hanté par l’enfance qu’il n’a pas eue, qu’il ne fait qu’imaginer. Il serait simple de vivre, de s’adonner aux joies de l’existence néanmoins le jeune homme se complaint dans ses rêves. Son envie de changement est aussi faible que l’amour de ses parents. Avec eux, il joue à un jeu de masques. Ayant découvert leurs vraies natures, il a décidé de les forcer à croire qu’il n’a jamais grandi. Il serait un être enfermé dans un monde imaginaire.
2nd texte, un peu plus wtf :
L’imagination est une capacité merveilleuse qui domine le monde. L’homme n’est qu’un produit de celle-ci. Une source puissante d’imagination aurait enfanté l’univers tel un geyser. Cependant, aussi puissante que faible, elle est souvent incontrôlable. Une personne qui se targue d’avoir une imagination débordante est aussi stupide qu’une personne se vantant d’avoir une plaie pullulante de pus. Personne ne serait fier de ne pas pouvoir contrôler son corps. Or l’imagination est vendue comme une denrée rare, la personne qui en a le plus devient une égérie. Ainsi, c’est sur cette base que la société s’est réformée après la création d’objets électroniques pouvant quantifier et transférer l’imagination d’une personne sur un écran. Le but sur un long terme est de manifester l’imagination sous une forme physique. Par conséquent, une personne avec une imagination démesurée dirigerait le monde. Vendeurs d’imaginations et scientifiques s’allient. Tout se terminera en guerre, pas étonnant, satanée imagination.
Je propose mon texte dans la catégorie Imaginaire.
Modeste proposition pour moderniser la France afin de redresser son économie
Il est devenu chose commune que d'affirmer, à juste titre, que l'oisiveté a élu domicile dans notre chère patrie. L’assistanat, les entraves au travail, le syndicalisme délirant sont la source de la mort lente du goût pour l’effort bien consenti. Comme chacun sait, une nation paresseuse est vouée à disparaître : c’est donc le trépas de la France qui se trouve au bout du chemin sur lequel nous nous sommes collectivement engagés. En tant que patriote convaincu, cette situation me meurtrit le cœur, et me pousse à sortir de ma torpeur muette pour nous trouver une issue de secours. Je soumets donc à l’intelligence publique cette modeste proposition. Elle est fondée sur une analyse très précise des tenants et aboutissants du marasme français. Cette analyse constitue un fil d’Ariane au bout duquel se trouve la solution logique qui nous permettra de nous sortir des griffes du Minotaure de la mondialisation.
Ce sont les entreprises qui créent les richesses d’une nation. Or en France, les pluies d’impôts et de taxes qui se déversent à grandes eaux sur celles-ci leur sont bien incommodes. Cela est la conséquence d’un État gargantuesque, dont l’appétit réclame toujours plus conséquente pitance. Il convient de diminuer considérablement ses dépenses. Cela étant, il ne s’agit pas là du fond de la proposition dont je vous entretiens. Il serait par ailleurs aisé de rédiger une encyclopédie des extravagances de l’État, sa rédaction ne nécessitant d’être guidée que par le simple bon sens. Considérons néanmoins l’exemple de l’Éducation nationale. Alors que toutes les évaluations internationales donnent à notre système éducatif le prestige que l’on sait, d’autres nations éduquent leurs populations avec un tout autre succès, et de bien plus chiches dépenses. C’est ainsi que la Finlande jouit du meilleur système éducatif au monde en y accordant dix milliards d’euros par an, tandis que la France en débourse dix fois plus. Il apparaît clairement que l’éducation se porte d’autant mieux que l’État n’y déverse point de sa manne empoisonnée. L’éducation française pourrait pourtant être facilement réformée. En réalité, il ne sert à rien d'offrir une éducation aux enfants des plus pauvres. La simple bonne foi, quoiqu'elle se heurte aux bons sentiments, permet de reconnaître que la pauvreté de certains est un état naturel des choses, et qu'il serait vain d'essayer de le modifier. En effet, tout le monde sait que les enfants des plus riches ont bien plus de succès à l'école que les enfants des plus pauvres. Si le gouvernement décidait d'ouvrir des écoles publiques pour apprendre aux chats à aboyer, nous pousserions tous des cris d'orfraie tellement cette idée serait stupide et inutilement coûteuse. De la même manière, il n’est d’aucune utilité d’ouvrir des écoles pour apprendre aux pauvres à devenir riches. Il convient donc de privatiser l’intégralité de l’Éducation nationale. Ainsi, seuls les riches pourront s’offrir des cours, ce qui est la meilleure situation possible puisqu’ils sont les seuls à en avoir l’utilité. C’est là d’ailleurs que réside la beauté intrinsèque du libéralisme : il permet structurellement de tendre vers l’allocation optimale des moyens en fonction de la qualité des individus.
Les dépenses de l’État sont certes une chose importante. Mais elles ne constituent pas le fond du problème que nous souhaitons traiter. Les impôts assomment les entreprises, mais ce qui leur porte le coup de grâce est l’ensemble de règles rivalisant de bêtise auxquelles elles sont soumises. Le prétexte avancé par les défenseurs de ces règlements est la sainte protection des travailleurs. Je ne peux me montrer excessivement cruel avec ceux-là, puisque c’est le sens moral qui les amène à soutenir ces idées désastreuses. Malheureusement, le sens moral n’est pas nécessairement le sens des réalités : vouloir ainsi défendre les travailleurs revient à contraindre les entreprises à faire preuve d’une charité dont elles n’ont pas les moyens. C’est à cela que cette modeste proposition veut s’attaquer. Un salarié ne devrait être en mesure de se prévaloir d’aucune réglementation devant les tribunaux, à l’exception de celles résultant de conventions librement consenties avec son employeur préalablement à son embauche. En particulier, les obligations liées au versement d’un salaire minimal sont aussi incongrues que néfastes au développement des entreprises. Cependant, afin de ne pas sombrer dans les excès de l’esclavagisme, que toute société moderne a bien heureusement aboli, une rétribution correspondant aux besoins vitaux du travailleur devrait être garantie par le législateur. Il s’agirait de demander à l’employeur d’offrir à ses travailleurs le gîte et le couvert dans la mesure de ses moyens. Je dois avouer qu’en réfléchissant à cette proposition, la question de la santé des employés m’est venue à l’esprit. Je suis toutefois arrivé à la conclusion qu’il ne leur serait pas bénéfique que l’employeur leur garantisse également une couverture minimale. En effet, laisser la sélection naturelle garder les éléments les plus résistants leur permettrait d’avoir toujours des enfants en meilleure santé. Bien évidemment, de telles mesures engendreraient des protestations, car les pauvres n’ont en tête que leur confort personnel et non le bien de la nation. Afin de couper le mal à la racine, le gouvernement devra interdire les syndicats et supprimer le droit de grève. La question des travailleurs étant maintenant réglée, une autre question plus secondaire, mais tout aussi légitime se pose : comment les pauvres pourront-ils nourrir leurs enfants ? Il serait tout à fait inhumain de ne pas y penser, et il est inconcevable que les pauvres cessent de faire des enfants, sinon la main d’œuvre risquerait de manquer. Il faut donc que les employeurs nourrissent aussi les enfants de leurs employés. Mais ces enfants sont l’avenir de la nation, et ne doivent pas porter en eux les stigmates de l’oisiveté. Ils devront donc aider leurs parents à la tâche plutôt que d’attendre béatement que ripaille leur soit offerte. C’est là que nous voyons que cette proposition est très bien ficelée : les enfants des pauvres ayant moins de temps à perdre à l’école, ils en auront davantage pour apprendre le goût de l’effort. Ils deviendront ainsi de meilleurs citoyens et la nation deviendra moralement meilleure. Voilà donc le fond de cette proposition, qui permettra, si elle est appliquée, de moderniser la France, et ainsi de redresser sa situation économique.
Cette proposition est simple, mais elle est dictée par le bon sens et l’amour de la patrie. Mon but n’est que de favoriser la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. Le gouvernement doit faire preuve de courage et l’appliquer au plus vite pour faire que la France redevienne grande. Je suis même convaincu qu’une fois redressée par cette proposition, elle pourra avoir l’ambition d’égaler les exploits de Rome.
C'est le chapitre 0 d'un livre de 300 pages que j'ai sur mon ordi.
Bon après c'est ultra space, ma copine en lettres adore mais dit que c'est un truc de camé.
Jaune. Le trêfle jaune putain.
Jaune jeune trêfle jaune gène le jeûne du jeune trêfle jaune.
Et pourtant, poire et maïs ne font bon ménage qu'en présence du Toez.
TOez, ou toEZ pour les intimes, seigneurs des dynasties de Pyrénée depuis des années. Un peu comme ta mère mais en jaune. Comme le petit et jeune trêfle jaune jeûnant jeune tel un jaune jeune trêfle jaune le jaunerait.
Noctambule pourtant, et pourtant noctambule.
Toez noctambule jaune, jeune et genet. Sans gêner qui que ce soit, mais en jeûnant le jeûne jeune des jaunes trêfles jaillissant du jaune pré lucanophile.
Jaune.
Le 20 juillet 2015 à 21:39:43 VacheViolente a écrit :
C'est le chapitre 0 d'un livre de 300 pages que j'ai sur mon ordi.
Bon après c'est ultra space, ma copine en lettres adore mais dit que c'est un truc de camé.Jaune. Le trêfle jaune putain.
Jaune jeune trêfle jaune gène le jeûne du jeune trêfle jaune.
Et pourtant, poire et maïs ne font bon ménage qu'en présence du Toez.
TOez, ou toEZ pour les intimes, seigneurs des dynasties de Pyrénée depuis des années. Un peu comme ta mère mais en jaune. Comme le petit et jeune trêfle jaune jeûnant jeune tel un jaune jeune trêfle jaune le jaunerait.
Noctambule pourtant, et pourtant noctambule.
Toez noctambule jaune, jeune et genet. Sans gêner qui que ce soit, mais en jeûnant le jeûne jeune des jaunes trêfles jaillissant du jaune pré lucanophile.
Jaune.
C'est énorme mec, mets la suite stp
Petite dissertation au calme en écoutant du Snoop Dog
L'imagination se définit comme une faculté du cerveau, mais lorsque nous essayons de la définir plus précisément, l'intuition ne permet pas de la saisir conceptuellement efficacement, nous manquons d'imagination pour cela. Nous savons imaginer, mais pouvons-nous définir ce qu'est l'imagination ? On peut se poser nombre de question, comment s'elle-ci fonctionne t-elle, de quoi elle-faites, quel est son essence ? Comment celle-ci se crée ? Dépend t-elle de la volonté ou est-elle automatique ? Car comme nous le savons, les poètes trouvent leur inspiration par hasard comme si les connaissances issus de l'imagination ne serait en fait que les paroles d'un être supérieur, d'une muse.
Plan
I - Prémisses de l'imagination comme faculté mentale
II - L'imagination comme faculté scientifique et comme faculté artistique
III - De l'automatisme de l'imagination au cerveau comme machine à calculer
I
Depuis sa naissance, l'être humain reçoit des informations via les sens, au départ ce sont des perceptions nerveuse transformée ensuite en influx mental au cerveau. Ces souvenirs perceptifs sont stockés dans la mémoire du cerveau, et ces informations vont être liés. En fait, c'est déjà à ce stade qu'apparaît les prémisses de la faculté imaginative, car imaginer, c'est créer des idées, et relier des perceptions pour en faire des connaissances, c'est déjà créer des idées. Le cerveau a la faculté de combiner des perceptions et développer des connaissances.
Certains scientifiques comme Georges Lakoff ont réussi à décrypter les chaînes causales qui mène des premières perceptions aux idées les plus complexes, via les métaphores. Les idées les plus complexes sont en effet des métaphores d'idées simples : dans l'astronomie par exemple, on compare les planètes à des boules qui tournent. C'est le constructivisme.
Mais cela ne suffit pas à l'être-humain pour comprendre le monde, il lui faut aussi réussir à atteindre ce qu'il ne voit pas directement. L'imagination est ainsi à l'origine de la science.
II
Les scientifiques doivent faire preuve d'imagination pour comprendre le monde, il faut imaginer des théories, des concepts explicatifs. Les particules composant l'atome par exemple ont été imaginé pour la plupart avant même d'être découvert, on suppose l'existence de quelque chose, puis on vérifie son existence par l'expérimentation, ainsi fonctionne la science. Egalement de manière inverse : par l'interprétation des expérimentation. L'imagination est également nécessaire lors de l'interprétation.
L'artiste, de lui-même, crée des idées nouvelles, comme sorti de nulle part, comme venant de Muse. D'où vienne ces idées ? En effet, l'imagination produit des choses différentes, nouvelles, mais en les étudiant plus précisément, on se rend compte que l'imagination est modification de variables : on imagine des choses plus grandes, plus nombreuses, plus développés. Ce sont toujours des choses que l'on a connu par le passé que l'on modifie. Même inventer une race extra-terrestre se base sur des concepts de base, les différentes formes qui composent sa morphologie. Personne ne peut créer une idée à partir de rien, qui ne se base sur rien. L'auteur de science fiction par exemple établit un calcul intuitif : comment sera le monde dans de nombreuses années, il imagine naturellement plus de technologie, mais doit souvent bien la connaître un minimum pour recréer tout un univers.
III
L'imagination étant quelque chose d'automatique, puisque l'artiste ne trouve pas ses idées volontairement, elle lui apparaisse, tout nous pousse à croire que la modification des éléments de pensées de base en idées imaginées, sont des modification d'ordre mathématiques. Le cerveau possède en effet la faculté de calculer, Leibniz dira "Penser, c'est calculer", mais on ne peut généraliser à toute la pensée le calcul. Il existe en effet des capacités mentales correspondant à l'acte de penser qui ne sont pas du calcul : la visualisation, par exemple, ou les différents fonction logique que le cerveau établit. Toute la logique n'est pas des mathématiques. Mais l'imagination l'est-elle en essence ?
Prenons un enfant qui imagine un champignon géant, que fait-il exactement ? Il prend comme donnée de base un champignon et modifie un paramètre, la taille. Une grandeur, plus précisément. Pour que quelque chose soit défini comme grand, il faut nécessairement quelque chose d'autre de plus petit. On ne peut mesurer sans établir de rapport, et pour qu'il y est rapport, il faut au moins deux objets. Dans un monde où il n'existerait qu'un seul objet, il est impossible de définir si cet objet serait grand ou petit. On ne peut imaginer quelque chose de grand sans cela, la valeur de la grandeur est dans son rapport. Le lien entre deux objet est le moteur de la valeur. Il faut une unité de mesure, et c'est par là que commence toute mathématique : on ne peut calculer quelque chose sans une unité de mesure, c'est la première chose que l'on établit quand on calcule. Toute modification de paramètres passent par l'établissement d'une unité de mesure, cela vaut pour la taille, mais également pour le temps, l'intensité. Dans ce cas, elle semble être intuitif, inconsciente, cela pourrait être un arbre, d'autres champignons, ou l'enfant lui-même.
Au final, on peut conclure que l'imagination correspond en réalité à la capacité à calculer du mental. Pour former une image, on calcule les données nécessaires à sa représentation. On combine des formes que l'on multiplie, additionne, soustrait. A partir d'idées de base, des concept fondamentaux tel que la courbure, le point et de paramètres comme la taille. Et on ne pourrait inclure la simple visualisation comme faisant parti de l'imagination, puisque l'imagination nécessite un travail afin de créer quelque chose de nouveaux : imaginer c'est créer quelque chose de nouveau. Le calcul résume donc intégralement la capacité imaginative. Mais ce calcul est inconscient, automatique, par le cerveau, on ne peut l'atteindre consciemment. Encore aujourd'hui, on ne le comprend pas intégralement. Les développementS de l'intelligence artificielle tente de recréer un cerveau en se basant sur les techniques de calcul de l'informatique, on suppose à quelques décennies d'attente avant la création d'un premier prototype.
Ouais, 2 textes sympas. Le reste est a chier et n'est pas du tout naturel. Une belle plume ça se ressent direct.
La plupart vous forcez trop et vous pensez que sortir des métaphores de cm1 couplés a des mots compliqués du larousse c'est ce qui va vous faire gagner.
Le 21 juillet 2015 à 02:32:45 JaguarKiller a écrit :
Ouais, 2 textes sympas. Le reste est a chier et n'est pas du tout naturel. Une belle plume ça se ressent direct.
La plupart vous forcez trop et vous pensez que sortir des métaphores de cm1 couplés a des mots compliqués du larousse c'est ce qui va vous faire gagner.
ça me fend tellement le cœur de lire ça
Le 21 juillet 2015 à 02:32:45 JaguarKiller a écrit :
Ouais, 2 textes sympas. Le reste est a chier et n'est pas du tout naturel. Une belle plume ça se ressent direct.
La plupart vous forcez trop et vous pensez que sortir des métaphores de cm1 couplés a des mots compliqués du larousse c'est ce qui va vous faire gagner.
chui pas contre ta critique mais j'aimerai bien lire ce que t'ecris et savoir quels sont les " textes sympas
Le rêve lucide, cette capacité à rêver en étant conscient.
Dompter son imaginaire, en faire son ami, dépasser ses limites, quelles limites ? Il n'y en a plus.
Escalader les plus hauts monts d'un seul saut, que dis-je? Atterrir sur leurs sommets après les avoir survolé m'ennuyait.
Posséder l'argent, à ne plus savoir quoi en faire, d'ailleurs à quoi sert l'argent, à quoi cela mène t'il de payer puisqu'on peut tout obtenir d'un simple claquement de doigt, d'un simple battement de paupière ?
Je passais cette porte pour la 1236eme fois.Oui, c'était mon 1236eme rêve lucide ce soir là.
Ma vie de raté dépendant de la bourse du CROUS s'arrêtait pour reprendre sur le toit d'un building de 3000M, en charmante, non, en divine compagnie.
Je fis pleuvoir des billets d'un geste du bras. Cette petite fantaisie était la seule utilité que j'avais trouvé à l'argent dans ce monde.
J’avançais vers cette créature aux courbes vertigineuses, que j'avais imaginé dans une robe d'une marque de luxe dont elle était l'égérie.
Quel est ton prénom? Demandais-je à cette femme tout en admirant les lumières de cette ville incroyablement sophistiquée, sortie tout droit de mon inconscient.
Cette question, c'était pour que cette expérience soit la plus réaliste possible, je pouvais, à ma guise, lui enlever ses vêtements, ou la mettre dans mon lit à n'importe quel moment de la soirée, mais je me fixais des limites.
Elle ne me donna pas de réponses, mais ça ne m'interpellais pas plus que cela, je scrutais cette femme, ma création. Ses yeux émeraudes était la partie dont j'étais le plus fier.
Ils étaient parfait, après tout, c'était exactement comme cela que je les imaginez dans leurs conception.
Tu sais, cela fait bientôt 5 ans que j'ai tout pouvoir sur ce monde, je le contrôle à ma guise.Je commence à m'en lasser poursuivais-je, avant de faire apparaître une cigarette d'un tabac de ma propre marque, et de l'allumer en y soufflant une flamme sur le bout.
Je déblatérais souvent ce genre de phrases bateau dans mes rêves, que les hommes dominant le monde réel devait sans doute débiter après avoir siroté un Whisky du prix de ma voiture. D'ailleurs, je commençais vraiment à penser ces mots.
Des années de rêves lucides,en 3 ans, j'avais eu le temps de tout faire, de tout tester, de tout imaginer.
J'avais deux vies. Deux existences parfaitement opposées. Mais une question se posait, les expériences de ce monde imaginaire étaient-elles à la hauteur de celles vécues réellement ? Meilleures ? Moins savoureuses ?
Dans tout les cas, une impasse, un problème se posait dans ces deux existences. Le désespoir, et la lassitu...Cette femme interrompit mes pensées.
As-tu essayé le rêve imaginaire?
Le rêve imaginaire?
Un rêve lucide, à l’intérieur de ce monde, ton monde.
Le rêve imagi...Le rêve imaginaire ? Mon inconscient voulait reproduire le même schéma qu'il y a 3 ans, à savoir de fuir un mal-être par le rêve, mais cette fois-ci, j'étais déjà dans un rêve!
Ou allais-je être emmené, transporté, si je tentais de faire un rêve lucide, dans un rêve lucide ?
Un rêve lucide, dans un rêve lucide? Après mûre réflexion, c'était l'ultime expérience. Aller encore plus loin dans son imaginaire, l'explorer, pousser cela à l'extrême.
Je n'avais pour ainsi dire jamais pensé à dormir dans ce monde, je ne savais même pas si c'était possible.
Je pris cette fille par la main, et l'emmena, déterminé, vers une des suites que j'avais imaginé pour cette expérience.Peut-être ma dernière.
Mes sens commençait à s'engourdir, les sensations s'estompaient, cette phase précédait le réveil, elle arrivait cependant à point nommé, c'était peut être ma chance pour essayer de m'endormir plus facilement, je m'affalais dans ce lit, programmant mon réveil à 6h00 automatiquement dans ma tête. Je mettais un réveil à côté au cas ou.
J'allais utiliser le WBTB. La première étape était en principe de se réveiller avant le dernier cycle de sommeil d’environ 1h30, riche en rêves. Je reproduisais ce schéma même si j'étais déjà à l'intérieur de mon rêve.
Il était 6h00, j'ouvrais un œil,j'avais réussi à m'endormir! J'étais encore dans cette suite, ce qui était la preuve que j'étais encore dans mon rêve. Cependant ce réveil amena avec lui une sensation de mal-être, comme une impression de transgresser les règles...
Cette femme ricanait.Elle dégageait une toute autre aura.
Tu es beau, quand tu dors. me lança-t'elle, d'un air narquois et vicieux.
Elle était de plus en plus indépendante de mon contrôle et autonome, cela me faisait peur, elle n'avait pas changé d'un pouce, son image ne s'était pas déformé du tout depuis que je m'étais endormi, comme si cette femme appartenait au monde réel. Je n'avais pas l'impression d'avoir une quelconque emprise sur elle.
Je décidais de ne plus lui porter d'attention, et je fis apparaître un livre, c'était la deuxième étape du WBTB, faire une activité qui nous réveille mais pas trop, pour se rendormir ensuite. Cependant la lecture était une des choses les plus difficiles dans mes rêves et il ne me restait plus beaucoup de temps avant le VRAI réveil, je le sentais. Ma période optimale de lecture pour me rendormir facilement et la plus propice aux rêves lucides était de 20 minutes, je la raccourcissait à 10. C'était mon journal des rêves. Un journal ou je notais mes rêves dans le monde réel après mon réveil, technique basique pour un rêveur lucide. Je le lisais et/ou le peaufinais pendant cette période. Je me contentais de lire quelques rêves qui m'ont marqué et que je lisais souvent cette fois ci.
Je me rendormis. Au bout de 5 minutes,d'atroces douleurs m'envahirent.
Cela commençait avec l'impression que des clous me transperçaient les pupilles, pour enfin en ressortir, et re-transpercer mon globe oculaire déjà meurtri. Mon crâne se compressait, j'avais réellement la sensation qu'il allait exploser, et mon corps commençait à brûler. L'air était irrespirable, avant de disparaître totalement. Je ne pouvais plus tenir, comme quand vous êtes sous l'eau trop longtemps et qu'il vous faut remonter à la surface. C'est donc ça le prix à payer pour aller aussi loin dans son propre esprit? Combien de temps vais-je devoir endurer cela ?
L'image de cette femme était la seule chose qui subsistait avec la douleur.
Je me réveillais,choqué. Les douleurs n'était plus là, quel soulagement. Mon lit, ma chambre, ma maison,mon bureau, mes vêtements.
C'était la vie réelle! C'était vraiment rassurant d'un côté, même si l'expérience avait échoué, j'avais réussi à me sortir de cette situation, et c'était le principal. Tout était réel, je m'attribuais d'ailleurs une petite claque bien douloureuse pour en être sur.
Il était 17h00, j'avais dormi 14h00 de suite. C'était dans ma moyenne, j'avais développé une certaine addiction à cet autre monde.
Je descendis au rez-de-chaussez, j'allais ensuite me laver, puis j'enfilais un vieux jogging et un T-shirt, avant d'aller rejoindre ma mère dans la cuisine que j'entendais papoter avec quelqu'un.C'était si rassurant de l'entendre!
-Tu as fait à mang......?! J'arrêtais ma phrase. Elle était là. Ces yeux verts, cette robe, ce sourire, c'était elle. assise dans la cuisine, en train de parler à ma mère.C'était cette femme, je ne m'étais pas sorti de ce rêve, j'étais dans ce qu'on peut appeler un rêve extra-lucide
Une réalité rêvée ? Un rêve réel ?
Je me précipitais vers la porte d'entrée, je l'ouvris et m'enfui de la maison .Le plus loin possible.
C'était cette ville, ma maison était perdue au beau milieu de cette gigantesque ville sophistiquée que je pouvais contempler dans mon rêve lucide.
Perdu dans une ville dont j'étais le créateur, mais dont je ne connaissais rien, les billets commençaient à s'abattre comme des flocons. je courrais à en perdre mon souffle, mais c'est cette sensation qui metta un terme définitif à tout mes doutes concernant l'endroit ou je me trouvais actuellement, cette sensation propre aux rêves, cette sensation d'être poursuivi et de ne rien pouvoir faire.
Je viens de poster ma modeste contribution sur le forum Ecriture, j'aurais surement du poster ça ici pour avoir plus d'avis mais bon ^^
Pour ceux qui voudraient y jeter un oeil : https://www.new.jeuxvideo.com/crazymarty/forums/message/746809145
Promis c'est pas long
Je propose cette fan-fic pour le concours d'écriture, ce n'est pas de moi mais c'est vachement méritant
je suis éliminer d officeeee BIP BIPPPPPPPPPP
Un petit texte qui narre le jour qui a vu renverser Ben Ali lors de la révolution tunisienne. Du vécu mêlé d'imaginaire. J'espère que ça vous plaira
Il y a un silence bizarre tout à coup. Comme une respiration qui s’arrête. Mes camarades, les badauds, tous muets. Même le vent se tient à carreaux. La pluie a cessé, la ruelle s’est vidée, les portes se sont refermées. Au loin, des voix, un bourdonnement vibrant, comme une armée qui marche, ou un train qui arrive semblait venir de fort loin, de la ruelle suivante, de la Grande Avenue …du bout du monde peut-être. C’est avec hâte qu’avec les camarades, on se dirige vers la ruche, sans peur étrangement. On approche, on approche et l’intensité du bruit augmente sensiblement. Et ceci est fort singulier – le bruit semble vibrer à l’intérieur de nous, quelque part entre nos viscères et nos tripes…
La Grande Avenue flambe. C’est comme être entré à l’intérieur du soleil. Noire et austère jadis, voilà qu’elle présente un visage mutin, illuminée par mille feux, lampes torches et projecteurs, secouée par une foule immense, peut-être un million d’hommes. Des paillettes vermeilles percent la masse çà et là, voitures ou palmiers en flammes. Je ne bouge pas. J'ai très chaud, l'air semble vibrer d'une énergie et puis soudain je cours. Je hurle, avec mes mains je griffe, j'écarte des bras, des bustes. Mes camarades ont rejoint la foule, se sont fondus en elle. Dès lors, ils n’existent plus, ils ne sont plus que ces anonymes qui venus de toutes parts, surgissant même des égouts, grandissent, grossissent la foule. Tout cela est une fête sinistre et, voilà que hommes, femmes, enfants, sortent avec une fureur glacée. Des gens dansent, se trémoussent vibrants au rythme des tambours et de la musique techno. Les murs et les pavés de l’Avenue tremblent, vibrent non pas à cause de la musique, mais du fait des clameurs hystériques de la foule enragée. Des chants patriotes retentissent noyés sous des applaudissements.
« Dégage ! »
Le mot est lancé. Repris par un million de personnes, craché, vomi à la gueule du Monarque par un million de gorges. Le mot en lui-même est une gifle. Un mot dédaigneux dans son essence même et d’une brutalité impressionnante lorsqu’il est craché par des millions de bouches. Partout, les hommes grondent d’une voix commune, d’une haleine de souffre, du même regard flamboyant. Les hommes fusionnent en un gigantesque colosse à la voix sourde, emplie de menaces et de revendications les plus diverses, souvent contradictoires.
« Liberté ! Charia !, gueulait-t-il, démocratie, vote, Dieu tout puissant ! Dégage ! » Et voilà que le colosse implose et les millions de sujets unissent encore leur voix à l’appel à l’insurrection. « Dégage ! Dégage ! Dégage ! »
Une clameur encore plus forte rugit lorsque le Monarque parait, magnifique, perché dans son balcon au sommet de la ziggourat. Le visage masqué dans l’ombre, la tiare à l’étincelle perdue, sa haute silhouette altière se dresse avec noblesse face aux quartiers embrasés.
Les gifles s’enchaînent et le Monarque encaisse, impassible. La foule part dans un délire collectif, droguée à la haine et au désir, à l’espoir de briser cette figure imperturbable.
« Dégage ! Tyran ! »
Le Knock-out n’est plus très loin pour le Tyran qui vacille enfin, la figure toujours dans l’ombre. Sous ses pieds, l’héritage de ses ancêtres, de plusieurs générations de monarques s’embrase cruellement sous ses yeux noirs. Tout semble pris dans une tornade, les monuments brisés, les statues décapitées, les artères de Babylone pourrissent, véhiculant un sang ardent de vermine.
Le Tyran soudain lève le bras et le vacarme s'estompe quelque peu. La foule est suspendue à ce bras levé, les militaires et forces de police aux aguets.
Le bras s'abat vivement, sans aucune hésitation et la puissante tornade se mue alors en un tsunami intraitable. Pléthores agents de forces spéciales, hommes encagoulés vêtus entièrement de noir, jaillissent de recoins discrets, bientôt rejoints par les militaires kaki et les hélicoptères aux couleurs du Monarque.
Partout, les balles filent, torpillent, s'écrasent. Les hélicoptères arrosent de feu la ville. Des barils d'explosifs soulèvent en cendres des quartiers entiers. Là-bas, un peu plus loin, je vois le centre ville s'illuminer d'un grand feu pourpre. Au dessus de nous, un immense projecteur bleu scrute la foule comme un œil divin. Tout va être détruit. La puissance de feu et l'énergie humaine est trop forte, trop concentrée, trop dense. Je pense à mon père. Il doit être devant la télé avec sa mine de dégoût.
Je me faufile dans cette folie ô combien énergique, transi par le dégoût, nourri par les acclamations. Suis-je l’unique sage dans cette métropole brisée ? La violence éclate dans la nuit. La violence, ce soir-là, c'est le pouvoir. Et le pouvoir, le Monarque l'a égaré. Des silhouettes sombres, des espèces obscures de singes désarticulés escaladent rapidement la Ziggourat. Le peuple à l'ascension de la grandeur royale. C'est marrant, j'en rigole. Un homme édenté me regarde d'un air étrange. « Le monde s'effondre et il rigole », semble-t-il dire. L'apocalypse trahit un peuple endormi, frustré, complexé de liberté qui se révèle sous le masque de la bestialité ! Lâchant ainsi ses chiens enragés, brisant avec fougue leurs propres biens dans l’intérêt collectif. Il doit être fort désolé le Monarque. De là haut, le spectacle doit être poignant.
Bam ! Flash ! Crack... et puis beaucoup de fumée. Une fumée bien dégueulasse qui s'attaque à chaque recoin de mes alvéoles pulmonaires. A ce moment-là, renversé, projeté à terre par l’éclat d’une grenade, je ne pense plus. Je me relève le dos endolori. Ma lèvre saigne, mes côtes m'étouffent.Je cherche du regard un visage familier. Là, en face ! Une dizaine d'hommes en armes ont jailli d'une échoppe en flamme. Un mouvement de panique s'installe : des jambes dévalent, des bras écartent, des bouches mordent même. Les hommes en armes sont rapidement rejoints par des centaines de militaires qui jaillissent dans un torrent de hurlements virils des quatre artères principales débouchant sur la place. Les soldats forment un véritable mur de boucliers noirs, de matraques et de fusils. Un hérisson avec une carapace en acier et des piques enflammées. En face de la masse guerrière, quelque millier de sinistres misérables – badauds, pères de famille, jeunes étudiants - jettent pêle-mêle pavés arrachés au trottoir, cocktails Molotov, feu d'artifice. L'absurde vient teindre l'affrontement lorsque deux hommes en armure médiévale se détachent de la piétaille pour charger lourdement le mur coercitif. Quelques détonations et les chevaliers s'effondrent, le crâne explosé par la mitraille. La foule s'est timidement rapprochée des soldats et un corps à corps violent naît brusquement entre les deux parties. Barres de fer et couvercles de poubelle contre boucliers et matraques. Les militaires se mettent brièvement en formation de la tortue et chargent, perçant la foule, laissant à leur passage une traînée de sang et de chair. Leur charge est interrompue par l'arrivée d'un bus qui, fendant la foule vient écraser la première rangée de soldats. Un homme a alors la bonne idée de jeter une torche embrasée sur le bus qui explose faisant flamber la place. Un rideau de flamme jaune et de fumée noire sépare à présent les deux camps, les drapeaux monarchistes et anarchistes se consumant en concert. Quelques débiles frappent en saccade avec leur barre de fer des couvercles métalliques de poubelles. Un clang métallique et monotonique. Un ahuri entame un hymne à la trompette tandis qu'un autre frappe la foule d'un long fouet jusqu'à ce qu'on l'abat. Derrière moi, je vois un couple s'engouffrer dans une ruelle. Sans réfléchir, je les suis.
IvyBis pas mal du tout.
Un petit poème :
Sur la plage le parasol fermé pointe au firmament
Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites
Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud
Le sommeil me guette
Le rêve m’attend
Le soleil grandit l’éternité de mes pensées.
Je répète jusqu’à l’hallucination les vers que tu as écrits pour moi,
une nuit à côté des étoiles.
Sous l’astre de l’été
je revis notre amour : colonne ivre du temple de l’éternité
Les saisons se succèdent
Et moi
je crois encore aux feux d’artifices.
Le 21 juillet 2015 à 12:47:30 TheDudeLebowsky a écrit :
Un petit poème :Sur la plage le parasol fermé pointe au firmament
Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites
Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud
Le sommeil me guette
Le rêve m’attend
Le soleil grandit l’éternité de mes pensées.
Je répète jusqu’à l’hallucination les vers que tu as écrits pour moi,
une nuit à côté des étoiles.
Sous l’astre de l’été
je revis notre amour : colonne ivre du temple de l’éternité
Les saisons se succèdent
Et moi
je crois encore aux feux d’artifices.
J'aime bien
Un Haiku de ma composition
Envol' toi, capote
Sors vit' de cette orifice
Ruquier a pété
Le 21 juillet 2015 à 13:06:53 Jokeruuu a écrit :
Un Haiku de ma compositionEnvol' toi, capote
Sors vit' de cette orifice
Ruquier a pété
Mytho, c'est Baudelaire dans les fleurs du mal qui a écrit ça
voila mon texte (thème imaginaire):