Une journée si banale.
L'espace est empli de vide et d'énergie. De photon et de gaz.
Et moi, je suis un atome. Perdu dans le cosmos.
Voguant dans le ciel, je vois la Terre sous mes pieds. Elle semble en feu et asséchée. Prête a mourir. Comme une pomme trop oxidée.
« ...Ilya... »
J'entend Dieu qui m'appel. Là, dans le cosmos, Dieu me parle car il est en nous et en chaque chose. Je redescend sur Terre.
Attirer vers le sol, puissamment aspirer. Je vois l'Europe qui approche.
La Russie. Puis, je tombe de plus en plus vite. Je sens l'air qui m'entoure, qui siffle dans mes oreilles.
L'air frappe contre mon thorax, la pression s'intensifie et je sens la chaleur du froid qui me brûle les yeux. Mes larmes gêles. Je créve un nuage et j'aperçois le monde. Si loin, moi qui vais si vite.
Je commence à me désintégrer alors que le météore que je suis fonce sur Azov. Là où je vis.
Je vois le toit de ma maison.
Impact.
« Ilya... Allez lève toi, il est déjà midi. Ilya?
- BBRR, oui, je me léve. »
Azov, Russie. 1er Juillet 2018. 12:10.
J'ote la couverture de mon corps moite et enfin j'ouvre les yeux. Puis je les refermes. Je souffle mon exaspération et m'assoie en tailleur. La gorge séche, je prend la bouteille d'eau posé sur le meuble adjacent et bois à grande gorgée tout en ouvrant les yeux. J'ai du mal à faire le point. Je suis encore embrouiller de la veille. Le LSD ça fatigue le corps, et l'esprit. Danser aussi.
Je cherche mon jean, que j'enfile après l'avoir trouver et me dirige vers la salle de bain. Tanya est déjà passer par là.
Je m'enivre de son parfum. Je m'asperge d'eau et me regarde dans la glace.
Blond, presque blanc sont mes cheveux. Le visage creusé de trop d'années de stupéfiants, de fêtes et de sons. Je ne suis pas la caricature du drogué mais assurément je ne suis pas un top model.
Il n'y a que mes yeux qui sont différents. L'un est vert feuille, l'autre bleu ciel. C'est un don paternel. Le seul.
J'enfille un t-shirt kaki imprimé d'un numéro 25. Nombre important dans la mythologie du LSD.
Je vais voir Tanya dans le salon. Occupée comme toujours a faire du yogas, notre profession. Assise en tailleur, les yeux clots. Elle inspire.
« - Tu as rendez vous dans une heure au médecin, ahoumm.
Tout en reconcentrant ses shakras et en expirant. Elle ouvre les yeux, marron, les deux. Elle me regarde, anxieuse. Hier je suis parti loin...
- Ça va, j'ai presque dormi, puis. Il fallait bien fêter le départ de Dimitry! Non? Allez Tanya, tu sais que je fais attention maintenant.
- Il ne va pas apprécier.
- Doc Boris est très ouvert, Il est moins vieux et bornés que nos parent.
- Tes parent Ilya, tes parents. Allez mon coeur. Tu dois y allez, prend la moto, ça doit bouchonner à cette heure-ci. Je t'ai préparer un sandwich sur la table de la cuisine. »
Je trace ma route sur l'autoroute jusque Rostov, slalomant entre les véhicules et les camions. J'arrive dans les temps et me gare près de la maison famillial.
Parmi cent soldats, sans sang, une ombre dans l'obscurité, une lumière, insaisissable. Deux pas à gauche, trois pas à droite, sans décibels, la lune si belle, je me faufile. Ils ne m'entendent pas, je suis irréelle, un souvenir qui n'aura jamais existé, une mémoire effacée avant même l'instant T.
Pas un souffle, pas un bruit, suis-je ici, ou déjà partie ? Le silence est ma signature, la non-violence ma couverture. Belle excuse pour mes larcins, deux pêchés ne valent pas mieux qu'un.
De l'ombre est née ma carrière, voleuse mais jamais meurtrière. Sans visage ni identité, garanties d'une liberté payée si cher.
Je suis, simplement.
Une phrase sans complément.
Une promesse avant la fin des temps.
Doc Boris est le médecin de famille depuis que je suis enfant et il est donc tout prêt de là où j'ai grandi. En périphérie d'une banlieue remplie de Tchétchénes. Ces gens là ont le sens de la fête. Je fini la route à pied et croise quelques connaissances. Je m'arrête prêt d'un banc et m'y assoie. Une voiture de police passe, sirène hurlante. Le véritable délit a très certainement lieux à l'opposer de la ville. Je fume une cigarette. Et je poursuit ma route jusqu'à la maison médical.
J'ouvre la porte et je suis surpris de ne pas y voir foule. J'avance vers la secrétaire qui me sourie et m'indique la salle d'attente d'un mouvement de tête. Je suis un habitué.
1. Uno, Ein, Un, One and only. Symbole de l'unicité, successeur de la pureté. Tous veulent l'être, une bataille pour l'éphémère victoire, pour le minimum avant le néant. Ils ne comprennent pas. Comprendront-ils un jour ? Pas avant la fin, avant qu'il ne soit trop tard, avant que son obscurité ne les rattrape.
Un ne vit pas. Un subsiste, Un cherche à tout jamais l'autre Un. Celui qui le fera devenir Deux, perfection, complétion. Une même différence de la plus haute importance. Deux seulement peut être heureux, Deux seulement peut être achevé.
Le destin ne saurait être à propos d'Un. Il est à propos de Deux, de Mille, de Milliard.
Viens à moi, car seuls Un plus Une font Deux.
(Bon allez, dodo. )
Une porte s'ouvre, un homme arrive. Ce n'est pas Boris.
« - Ilyan? Ilyan Tropavitch? Je suis le remplacent de M Boris, entrez si il vous plais. »
Je rentre dans le cabinet, anxieux. J'ai mit du temps à parler à Boris si ouvertement.
« - Ne soyez pas inquiet M Tropavitch, M Boris ma fourni un mémo à votre sujet, assez détaillé. Vous prenez du LSD depuis 12 ans maintenant, vous pratiquer la méditation et enseigner le yoga.
- Et bien, .., oui. C'est exact mais. Je viens pour mon vaccin, je dois partir au Mexique bientôt.
- Da Da. J'ai le vaccin. Installer vous. Je vais vous l'administrer. »
Je me lève et ote mon t-shirt. Le médecin s'approche après avoir sortie une aiguille hypodermique d'un frigo d'appoint.
Il désinfecte mon épaule, scrute mes yeux énigmatiques et pique.
Je sens le produit parcourir mes artéres. C'est froid là où il passe. Arrivé à la grande pompe. Le vaccin est projeter dans le cerveaux. Je sens de drôle d'effet et ma pression intracraniène commence à augmenter. Mes tempes s'activent.
Je sens un retour d'acide, je, ma tête tourne et j'ai les jambes en coton. Je vois le bureau qui ondule, les stylos qui tournent en rond dans leur bol. Le doc a l'air si sérieux. Il a les bras croisés, l'aiguille faisant penser à un revolver d'un quelconque western.
Je remarque seulement sa carrure. Grand, costaud, rasé de près : de la barbe à la tête. Rangers. Bien que les Doc Martins ont toujours étaient à la mode dans le milieux hospitalier, elles font bien plus commando sur lui. Je tente de m'enfuir mais il m'aggripe par le bras. Fermement.
12 ans de stupéfiants dans l'illégalité m'ont appris que tout policier, frapper à l'entre jambes, lachera prise. Ce qu'il fit et moi je m'enfuis.
Je passe la porte d'un coup d'épaule et arrive dans le couloir. Un homme en noir attend sur une chaise et il semble surprit de me voir, non-accompagner, il se lève mais j'ai déjà prit la poudre d'escampete.
Je suis dans la rue la tête prête à exploser. Je cours, tout ce déforme et s'amplifie, les couleurs, les textures.
C'est quoi son truc? C'est l'un des trips les plus puissant que j'ai connu, pourtant deux buvards ne me font pas peur. Ma tête va éclater, pas a cause du flots de pensées mais parceque quelque chose veut sortir. Je cours car je sens qu'ils sont derrière moi, je les visualise. Je coupe par une ruelle. Crasseuse. J'essai de rejoindre les Tchétchénes ou au moins la maison, dans le pire des cas. J'entend leurs pas, leurs souffles. Ils sont presque sur moi et l'un, sûrement le doc au vue de sa blouse blanche ce jette sur moi. Impact. Nous rouleboulons dans les émanations d'égouts et la saletée. Je me reléve. Il est encore plus vif que moi. Et il frappe, crochet du droit dans la machoire. Je vois 36 bougies qui explose en feu d'artifice miroitant.
A peine le temps d'apprécier les nuances que je suis projeter sans gentillesse contre le mur. Ma tête l'heurte. Je me laisse glisser à genoux. L'esprit prend le relais sur le physique. Je n'ai pas mal, je suis dans ma caverne. Je visualise l'Eden. Il me bastone un peux.
Beaucoup, passionnément, à la folie. Mais je suis libre dans ma tête.
ll et l'autre me reléve, encore un coup ou deux et ils me passent les mains dans le dos. Mon paradis brûle, ma caverne s'éfondre et ma tête explose. Je n'arrive pas à arrêter de penser.
Comme un vieux train dans une gare, je siffle et crache mon charbon brûlant. Tout est noir de suie. Eux, moi, le monde. Tout explose. Le big bang. Ma tête vient de rentrer en fision thermonucléaire.
J'entend une note. Puis le néant noir.
Je me réveil dans la même ruelle, couvert de sang. La tête apaisé mais traumatisé. Il reste si peux de mes aggresseurs. Une tête, un bras, des jambes. Autour de moi le sol est légérement déformé et rougeoyant. Il y a une odeur de brûler. J'erre autour des cadavres. Je n'ai que quelques coups. Je saigne des oreilles. Enfin, j'ai saigné.
Je me laisse choir, en tailleur et je tente de m'appaiser. Trop vide, trop las. Trop d'incompréhension.
J'entend une voix qui me parle dans la tête.
Connection aux serveurs effectuer, mode éveil : off.
Attendre instruction. Merci de votre coopération.
...
Mode stanby : on.
L'espace est empli de vide et d'énergie. De photon et de gaz. Et moi, je suis un atome. Perdu dans le cosmos. Voguant dans le ciel, je vois la Terre sous mes pieds. Elle semble en feu et asséchée. Prête a mourir. Comme une pomme trop oxidée.
Je rêve, je dors, j'ai cesser d'exister.
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« - Nous avons réussi, passons à la phase 2.
- Il y a quand eux des pertes, l'aviez vous prévus?
- Nous devions nous douter que l'ouverture de la psyché humaine serait délicate. Mais les nanomachines font leur travail et l'ouverture réaliser par le LSD a faciliter l'opération.
- Je n'avais jamais vu d'onde télékinétique de cette amplitude.
- Et vous n'imaginer pas tout ce que peux faire votre nouveau jouet, M le Président »
Sentiment d'invincibilité, dernière goutte d'inhibition. Ma fiole est presque vide, mon foie est presque plein, c'est sans concession que je ne me rappellerai de rien. J'ai honte. De moi, de nous, de cette génération d'infidèles et d'imprudents qui passent leurs malheurs et leur mal-être dans le breuvage et le dévergondage. Je vois clair. Comme à travers un nuage de bonheur, un nuage d'honnêteté, comme si mon subconscient avait enfin décidé de se révéler, à moi comme au monde entier.
Dommage, Elle n'est pas là. La seule vérité que je contiens, la seule qui vaille la peine d'être entendue, et Elle n'est pas là pour l'écouter. Alors, je veux oublier qu'elle n'est pas là. Alors, tout s'enchaine, le bas est en haut, le plein devient vide, l'immobile devient mobile, le silence devient délirant, et nous tournons, éternels infidèles, dans la farandole des fous qui brûlent leur désespoir.
I'm not the kind of man who will give it up. Hah, of course I'd better be. Yet, I've always been far too stupid to realize it. Deep inside me, so deep God himself could not see it... I realize I'm too foolish to make the right decision, to just walk away from those feelings. I'm actually too foolish to just say "I'm done waiting." To be honest with you today, I think I really have way too much to give. I've tried this for too long to let go now. Too much momentum to be able to stop. Now I'm up in the stars, and I can't stop rising or I'll fall to death. Please believe me, I'd love not to keep on doing this. But some things are just the way they are, and somehow, I can't stop thinking that you are the one for me.
I hope you'll get that message. I hope you'll forgive me and read this. But if you're sick of me and need the long story short, just read every first word of every line to get the main idea of all this. You know I'm not a liar. Give me a call if you think we can give it another try.
I'm too foolish just give up on that.
Non
Depuis que t'as poster ça, j'essai de trouver un autre truc mais je crois que c'est ça.
Non
Oups, les différentes tailles d'écrans doivent modifier la largeur des posts. Ca chie dans la colle pour la fin.
Poste ce que tu veux dire ça a mit un froid.
Genre c'est mon truc qui a mis un froid.
"I'm too foolish to give up on you. I need you."
AH .
C'est mieux .
Je me faisait du soucie.
Crée toi ton personnage :
- Un flic Italien en difficulté après une mission périlleuse
- Un yogi Russe un peux déjanter qui se fait inoculer des nanomachines étrange .
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Je suis désolé les gars... j'aimerais bien écrire et le ferai peut-être de temps à autres mais j'ai vraiment pas le temps... Entre l'uni, trois entraînements de sport par semaine, mon job à côté, je fais encore des articles dans un journal et à la radio de l'uni... :S
Je vais me créer une petite histoire pour me défouler de temps à autres et poster. Mais ça risque d'être style un texte par mois.
Je voulais quand même vous passer le coucou. Coupains.
Kupains !