Sinon, à propos de Zero, je t'avais pas répondu sur l'autre topic parce que c'est qu'une broutille et qu'on s'en fiche un peu, mais tu te trompes quand tu dis

MGS4

qu'il contrôle encore les Patriotes.
C'est juste les IA qui tenaient toujours, lui a "quit" depuis longtemps. Il n'est plus en état de faire quoi que ce soit... c'est une plante verte.

MGS4

Oui je sais mais alors cette scène sert à rien, pourquoi le tuer comme ça? Non le fait de se concentrer sur l'IA et ses quatre-cinq serveurs était bien, même si perso ça me fait un peu penser aux Horcruxes de Harry Potter. C'est juste ce recyclage de persos qui casse le mythe qui m'agace.

Ah oui déjà amis sur FB... oui comme je te dis skype j'y suis pas souvent.

Oui la mort de Zero est plus une condamnation pour ses crimes, et aussi un symbole pour "boucler la boucle"... Peut-être aussi pour humaniser un peu l'ennemi de l'histoire.

Mais ce recyclage de persos était nécessaire dans le sens où MGS 4 devait faire le lien entre les 3 épisodes, dont MGS 3, vieux de 50 ans, d'où la réapparition de papys tels Big Boss, Zero, ou EVA.

Si Koji aurait fait Phantom Pain avant le 4, voire d'autres épisodes avec Naked Snake, MGS 4 aurait été bien différent et un peu moins fourre-tout sur certains aspects, car bon nombre d'intrigues auraient été pré-résolues.
Mais bon, quand on te menace de mort si tu finis pas ton histoire, t'improvise je suppose^^, et puis le challenge était en effet de taille.

En revanche, je ne suis pas d'accord sur ta manière de voir ta saga, les 3 premiers épisodes sont tellement indépendants les uns des autres je trouve, que si on les associe, on doit forcément y ajouter l'épisode 4 dans sa globalité, et probablement le 5 (et Peace, du coup).

En gros :

MGS 1 = Une expérience espionnage/SF, avec 10 mystères excitants à la fin sur lesquels se prendre la tête.

MGS 2 = Une expérience philosophico-sociétal, avec 10 mystères excitants à la fin sur lesquels se prendre la tête.

MGS 3 = Une expérience guerre froidienne exotique, avec 10 mystères excitants à la fin sur lesquels se prendre la tête.

MGS 4 = La réponse à ses 30 mystères qui nous prenait la tête depuis 15 ans, en HD et avec les aléas scénaristiques que les différences entre les 3 épisodes précédents ont provoqué dans celui-ci dûs à leur indépendance première... Entrainant une déception sur certains aspects (personnalité hétéroclite du soft entrainant de curieux mélanges/évènements), et une satisfaction dans d'autres (une fin acceptable sans incohérences ou presque, de bons dialogues et cinématiques, une bonne réalisation graphique...).

C'est d'ailleurs pour cela qu'à certains potes moins furieux que nous, je conseille en fonction plutôt le 3, ou le 2, ou le 1, etc... (un ami à détesté le 2 mais adore le 3 par exemple).

PS Thundy : Si t'as pas fait Rising, fonce !^^

Je comprends que MGS4 voulait répondre à toutes les questions, mais il était inutile d'y inclure trop de MGS3. En fait, logiquement parlant, le troisième aurait dû être Guns of the Patriots, c'est juste que Hideo marche plutôt à l'envie. "Les gars, MGS6 ce sera sur Jupiter en 2064 avec le petit-fils de Raiden"

Que MGS2 l'ait gavé au point de vouloir se défouler avec MGS3 je veux bien. Mais si ce monde de fonctionnement est pas forcément cohérent ou rationnel, pourquoi nous mettre du MGS3 dans le 4 ? Il aurait pu simplement faire la suite du 4 avec quelques petites références et continuer là saga Big Boss avec PW et MGS5 comme il le fait maintenant... Le scénar de MGS4 n'était de toute façon pas tracé ni depuis MGS2 ni MGS3, pourquoi vouloir absolument en remettre une couche?

Pour Rising comme j'ai dit sur le blabla MGS4, je le ferai certainement par curiosité, mais il reste une insulte à la saga rien que dans sa ligne narrative pour moi.

Après comment on voit la saga ou les épisodes bah c'est un truc perso. les épisodes sont là, c'est juste l'impression subjective qu'on leur octroie.

Mode de fonctionnement*

Il aurait pu faire la suite du 2 avec quelques petites références au 3 et ... *

La fonction edit viendra. Un jour.

| https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-8173-2929669-1461-0-1-0-0.htm#message_3196233
| Ecrit par « Thunder-S », via mobile 29 novembre 2013 à 19:02:25
| « Pour Rising comme j'ai dit sur le blabla MGS4, je le ferai certainement par curiosité, mais il reste une insulte à la saga rien que dans sa ligne narrative pour moi. »

Mais sa ligne narrative est très bien...

Elle est déconnectée du reste de la saga, introduit de vrais nouveaux personnages cools (comme tout MGS qui se respecte, càd tous sauf le 4) et s'intéresse au passé du personnage principal et comment ce passé influe sur les événements et ses actions.
Rising est plus un vrai MGS que ne le sera jamais MGS4. Il obéit au moule de la saga bien plus que ce dernier.

Non mais je m'en fous, ça peut être le jeu de l'année, un beat'em all où tu peux découper des mecs en rondelle avec la marque Metal Gear dessus, c'est une hérésie. Sérieux.

Mais je t'ai dit, je le ferai une fois. Je n'ai point peur du côté obscur.

Je vois pas en quoi c'est une hérésie.
L'univers de Metal Gear est ce qu'il est. Il n'est pas du tout tributaire du gameplay. Ils ont bien changé le sous-titre hein (Lightning Bolt Action). Et même le titre d'ailleurs.
L'hérésie, c'est de foutre en l'air le haut standing de la saga avec un titre comme MGS4.

Je te réponds depuis un vrai PC, là je suis sur tablette et pas le courage de pondre un pavé, même petit.

Par contre... les gars... j'ai cru halluciner...

Superwarrior... il a vraiment existé !

Tout le topic n'était que le plan M3, le plan Mission Mega-écrivains de Mecha, qui consistait à simuler un ancien topic du même genre, le Cercle de Forumers Disparus, qui a amené à de grands auteurs comme Dan Brown, Tom Clancy ou Stephanie Meyer... Nous avons été victime s de Mecha alias Superwarrior, une IA conçu dans le but de nous booster et sauver le monde grâce à la littérature...

Seul élément hors de contrôle, Henrique, alias Cobra, qui avait été kidnappé par le CFD et voulait nous envoyer un message de détresse, mais n'arrivait qu'à envoyer un "Salut tout le monde..." avant d'être ramené en cellule par les gardes !

Sans le savoir, nous avons donc amené à toutes les données majeures de la littérature de fiction jusqu'en 2010, où l'IA ralentit nos ondes cérébrales créatives via l'interface de j
JVC...des changements infimes comme la luminosité de nos écrans d'ordinateurs... infimes, mais efficace.

Depuis, l'IA s'étant inspiré de nos écrits a notamment pondu 50 Shades of Grey, le scenario de Expendables et Taken 2 ainsi que les discours de JCVD...

Tom Clancy, qui a voulu se rebeller, a notamment récemment été éliminé par Stone...

Et.... dodo.

(Pour répondre à Nab qui doit se sentir offusqué, oui, j'ai toujours de l'énergie pour pondre un pavé sur tablette si cest une connerie. )

C'est dommage que tu te bloques ainsi sur Rising, Thunder (enfin je vais pas te blâmer, je faisais pareil !). En plus pour le coup en y jouant j'ai repensé à toi, me disant "Thunder aurait kiffé ce passage", sérieux !

Bon je crache pas autant sur MGS 4 comme Pliskin, mais je comprends ce qu'il veut dire : Là où MGS 4 ressemblait plus à une nécessité commerciale et scénaristique, Rising, lui, n'obéis à aucune loi, tout comme les 3 premiers MGS, en somme... Et c'est ça qui en fait un, de MGS(R).

Il est encore trop tôt pour le dire, mais quand un épisode "canonique" faisant suite à MGS 4 sortira, je doute qu'on pourra l'apprécier sans Rising, qui pour moi a été un vrai pilier au futur renouveau (que j'espère voir arrivé un jour) que sera la saga post-2014 dans MGS.

Tu crois vraiment que c'est pour faire de la pub comme ça que je suis venu en parler spontanément ici ? Non, c'était pour dire que c'est vraiment le genre de jeu qu'il faut faire pour l'apprécier, et surtout pour avoir ce petit frisson MGSien. Ca fait tellement longtemps qu'on a pas eu ça !! Fallait que ça sorte.^^

Sinon HS,
Pour en revenir à ton post sur MGS 4, que j'ai visiblement davantage apprécié que vous 2 on dirait.^^ Tu as dit :
"Il aurait pu simplement faire la suite du 4 avec quelques petites références et continuer là saga Big Boss avec PW et MGS5 comme il le fait maintenant... "

Là dessus on est d'accord, seulement de mon avis Hideo n'était pas sûr de voir un jour des jeux prolongeant l'histoire de Big Boss à l'époque (Je te rappelle que pour lui c'était sa dernière-dernière production^^). Il ne faut jamais mélanger ce qui aurait été sympa de faire, et ce qui peut être fait. Les jeux-vidéo, c'est aussi des productions à grand échelle compliquée à mettre sur pieds qui peuvent frustrer plus d'un élan scénaristique, et faut toujours prendre ça en compte quand on évalue une oeuvre.
Bref, on peut râler tant qu'on veut sur MGS 4, mais il a soulagé autant de vielles frustrations qu'il a pu en générer (au moins)...
Enfin bon, si je dois quand même bien aimé cet épisode, c'est aussi probablement mon obsession du travail non-fini. Je dois être du genre de ceux qui préfèrent une fin perfectible et moyenne dans l'esprit, à pas de fin du tout.

En revanche le lien déconne

Bon alors on se le fait ce 30 000e post ou quoi ???

On y arrivera un jour. En attendant, venez sur le topic Quizz de Noël du fofo MGS4, je viens de le ressusciter.

Bon ben, vu que y a eu un peu de posts récemment, je voulais en profiter pour parler des dernières choses que j’avais en tête pour l’histoire de Ripple Effect/Stanley O‘hara, et que je n’ai jamais pu appliquer du coup…
Autant le sortir tout de suite^^ Sinon je l’oublierai que je serai vieux.^^

Je n’ai jamais posté mes Chroniques II (‘Semper Fidelis‘, quelques pages d’écrites seulement) et III (‘Le prix du recueillement‘) qui auraient pu se montrer utiles dans l’histoire… Mais moments de flottement du topic obligent, j’ai dû m’adapter et écrire plus tard (2009-2010), ce qui se passe APRES… ceci avec le scénario de ces chroniques en tête.
Comme la première chronique, elles devaient être des chroniques à flash-backs principalement, continuant l’histoire de Ripple après « Desinnocence » qui relate son enfance (+ le présent), page 1374.

Chronique II, Semper Fidelis :
L’on retrouve des passages à l’origine prévus de ma 2e chronique dans le premier texte « final » de Ripple : « Le dernier cercle » qui se passe en 2056 et où tout le monde est devenu Patriote depuis bien longtemps.
Cette chronique devait surtout évoquer les moments de la vie de Ripple qui l’a fait relier à l’histoire de MGS : son histoire avec Olga et l’incident sur le tanker. Ainsi, elle devait être le premier texte accessible à un lecteur lambda fan de MGS.

En 2030, Ripple trouve dans une villa isolée au Mexique le Docteur qui l’a soigné à l’hôpital après qu’il se soit pris les 6 balles d’Ocelot/Liquid dans le bide. Ayant appris grâce aux photos de la Chronique I que le Docteur travaillait en fait pour les Patriotes, il souhaite savoir ce qui s’est passé pendant son coma. Le Docteur, qui lui-même a fui les Patriotes, raconte à Ripple ce qu’il s’est passé pendant que Ripple se souvient de sa jeunesse.
Le tout devait être narré sous des points de vue différents, dont chaque passage mettait en scène la vie de Ripple via témoins à la première personne (le tuteur de Ripple, un collègue de l’armée, Olga, Ocelot, le Docteur…) de 2007 à 2010.
Il y avait parmi d’autres FB la rencontre d’Olga et de Stanley, le moment où Ripple devient Physicien et trouve les premières idées pour fabriquer son ionique, et bien sûr le passage sur le tanker où Ripple se fait tire dessus.
Dans le présent, notre héros a toujours eu du mal d’admettre que sa fiancée enceinte de lui travaillait en fait pour des terroristes, et à toujours conclut qu’Olga n’avait fait que l’approcher afin d’en savoir plus sur le Tanker… La grossesse d’Olga n’étant qu’un accident dans le double jeu d’Olga, que Ripple aime toujours malgré tout… Mais la chronique nous fera comprendre qu’il en est tout autre.
A la fin, le Docteur explique à Ripple que la rencontre de Stanley et d’Olga n’était en fait que le fruit du hasard, tout comme le fait qu’ils se soient retrouvés tous les deux sur le tanker ce soir-là… De plus, ce hasard s’était avérer être salvateur à Ripple car… Le Docteur lui avoue que c’est Olga qui l’a sauvé du tanker ce soir-là, en l’amenant à l’hôpital. Chose que Ripple n’a jamais su.
La dernière scène en 2030 montre l’explosion de la villa du Docteur au moment où Ripple sort… Sous le choc, son aventure lui fait comprendre qu’il est temps de tourner la page sur ce qui n’était rien d’autre qu’une histoire d’amour terminée, et qu’il peut épouser Jean pour commencer une nouvelle vie.
Dans le dernier Flash-back final, on voit Ripple en 2010 épris de vengeance, réveillé de son coma, à Cuba, face à un instructeur qui lui demande son nom, il se fait appeler Ripple Effect pour la première fois (scène présente dans « le Dernier Cercle »).
Voilà pour la chronique II !

Chronique III, Le prix du Recueillement.
Le scénario de cette dernière n’avait jamais été vraiment commencé, ce sera donc plus bref : L’on retrouve des passages de cette chronique (ou des évocations) dans les premiers textes de la saga Add-ons (principalement page 1422, « Redémarrage du système »), mais aussi une évocation dans « Le Dernier Cercle », une fois de plus.
En 2032, Ripple va sur la tombe qu’il a fait faire à Olga en Russie (il en parle à Marcus en 2041 dans Le Dernier Cercle justement), et confesse ses derniers pêchés depuis son dernier recueillement… Pêchés montrés en Flash-back, bien entendu.
Ces derniers parlent principalement de la vie de Ripple en tant que mercenaire (étalée de 2014 à 2024), l’on y voit sa première rencontre avec Togo (moment culte !^^), mais aussi l’évolution de son obsession contre l’homme qu’il a désigné comme responsable de tous ses maux, le mystérieux « Shalashaska ». Le dernier passage finit dans une mission en Chine en 2024 (déjà évoquée dans « La Chute » de Fox down (p. 1163) et « Terminer Maintenant », final de Add-ons (page 1440)) où Ripple fait sacrifier toute son équipe uniquement dans le but d’avoir des informations sur celui qu’il cherche… en vain.
Ne se remettant pas de ce choc ni de son attitude, Ripple décide de raccrocher partiellement et devient surtout instructeur et lieutenant de Togo… Jusqu’au dernier Flash-back, 4 ans plus tard, montrant la première rencontre entre Ripple et Emmet, lors de son recrutement pour les Patriotes !
A noter qu’avant ce dernier FB final, de retour au présent, on devait assister à la scène où les hommes d’Evans (dont Nathan), blesse Togo et capture Ripple. Kidnapping duquel découlera une disparition de deux ans et demi. Ce passage a du coup été transposé en FB dans le texte cité plus haut, « Redémarrage du système ». Ripple ne sera libéré qu’au début de « Add-ons », comme il a toujours été prévu !

Bref, l’idée finale de cette chronique était, que la dernière ligne du dernier Flash-back devait être le moment où Emmet dit « C’est ici que vous dormirez les trois prochaines nuits », première phrase prononcée dans le premier texte de Ripple, bouclant la boucle des trois chroniques jusqu’au début des aventures de notre bon vieux Stanley !

Voilà pour les chroniques, je pense avoir tout dit.
Ah oui, petit détail… J’avais imaginé tout ça vers 2007... Mais vraiment TOUT ça. Alors oui, j’ai commencé à poster la saga Add-ons en avril 2009, mais j’ai découvert que je l’avais belle et bien imaginé deux ans plus tôt https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-8173-2929669-1351-0-1-0-0.htm#message_3183118 (c’est dingue comme des idées peuvent rester en tête comme ça !).

Bref.^^ Passons maintenant à la suite directe de mes textes laissés en plan début 2010 :

Pour rappel, mon dernier texte de Ripple était « Déchéance » (page 1447, mon 60e !) et faisait parti de la saga que j’avais nommée « Subsistance » (en hommage à MGS 3, bien sûr). Cette saga se déroulait après Add-ons, en 2035 (déjà bien avancée dans le temps par rapport à vos textes), et traitait du côté très noir de Ripple, qui était définitivement passé du côté obscur suite à l’affaire Evans.
Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais Ripple avait une liste de cinq personnes qu’il devait retrouver « pour atteindre son but ». Il avait engagé une mercenaire pour l’aider, Lila Hume, qui en fait travaillait pour une agence anti-terroriste américaine, sous les ordres du Capitaine Powell, lui-même en contact avec Marcus qui souhaite arrêter son frère dans sa folie.

Marcus et Powell deviennent potes (il lui apprend pour les Patriotes), et Ripple se met à zigouiller les gens de la liste… Mais un petit détail dans les deux textes montrait qu’à chaque mort, Ripple utilisait un capteur à fréquence de nanomachines sur le crâne de ses victimes.
Ses dernières étaient toutes liées de près ou de loin au Docteur Evans : un mentor terroriste (El Coati), un amour de toujours (Melissa Harrison), un contact vers les Patriotes (Le Sergent « K » qui ne devait être autre que… Karen Valentine, la supérieure de Powell !!!), et enfin celui qui l’avait recueilli étant petit, John Baptist Luther, alias Fernando Lutti, le Patriote qui avait fait des expérience sur Ripple et ses frères, le responsable de la mort de Francis (tout le monde le croyait mort mais il avait utilisé un clone ou un jumeau pour survivre dans le texte « Londres » où Ripple rapatrie son cadavre, page 862... Par pitié ne lisait pas ce texte il est immonde).
On apprend de la saga à la fin le but de Ripple depuis le début : retrouver Evans en piratant J.D, la source d’infos des Patriotes. Pour cela, il lui fallait 4 fréquences différentes de glandes à nanos comme base de piratage… Et Ripple s’est dit que le faire sur 4 cadavres de proches d’Evans ne pouvait que joindre l’utile à « l’agréable »… Bref Ripple était devenu un gros malade badass.
Dernier et 5e texte de Subsistance : Une fois Evans retrouvé, Ripple s’apprête à le torturer, mais Marcus et Powell débarquent, (Lila serait morte entre-temps, la pauvre… En même temps c‘était une saga de dépressif), et convainquent Ripple de ne pas le faire, vu la valeur d’Evans.
En acceptant une telle chose, Ripple accepte enfin de mettre sa rancœur de côté, au nom de la justice…
Mais Evans se suicide au lieu de se faire arrêter.
Ripple retrouve enfin Togo en Floride, et l’on apprend par un cliff final que le corps d’Evans a été récupéré par U-155 (comme on l'apprend dans Le Derbier Cercle, je tenais vraiment à rendre mon histoire cohérente !^^).
Tatsaaaan !

Je n’avais pas développé d’idées pour la suite directe, ne pensant pas forcément en faire une, en revanche…
J’avais toujours voulu faire une suite à mes deux textes « épilogues » (Le dernier Cercle et Horus Ex Machina, page 1416, le méga pavé de 50 pages se déroulant en 2049 dans le manoir...). Bref je voulais terminer pour de bon la saga de Ripple « le Patriote »… Tout en donnant cette fois le VRAI fin mot de l’histoire de Ripple. Le nom du texte devait être en latin et chaque parti de ce texte aurait du être une locution latine (je reprends ça dans mon roman en ce moment, tiens^^). ATTENTION c’est du lourd !^^

Le texte aurait du commencé dans les années 2060 environ (date pas sûre). La groupe de Mikhaïl et d’autres ont réussi à confondre les Patriotes et le monde est définitivement devenu libre… Comme les Patriotes l’ont toujours voulu, à l’aube de la 4e guerre mondiale (voir Horus Ex Machina).
La place de nouveau chef des Patriotes que Mikhaïl aurait du avoir, s’est transformée en une de militant mondial pour la liberté. Et le résultat est sans pareil : apprenant que son grand-père n’est pas mort dans « Le Dernier Cercle » comme il le lui avait fait croire, Ripple est livré à la justice pour ses actions en tant que Patriote.
Le texte commence pendant son procès, où les jurés se présentent à l’audience en déclinant leur identité (j’avais écrit un petit passage sur ce moment). L’un de ces jurés aurait dû être Pliskin, infiltré.

Ripple est devenu vieux, et est prêt à faire face à ses responsabilités. Même si sa vie de Patriote ne l’a jamais trop emballé, il ne pense pas avoir mal agi durant sa vie, et a toujours espoir de voir sa famille réunie un jour (l’on avait en effet appris dans Horus Ex que Samaëlle et Orson, les parents de Mikhaïl, étaient toujours en vie… Et contrôlaient les Descendants de la Double Entente, un autre groupe dissident).
Durant les différentes phases du procès, Ripple se voit épris de curieuses visions. Il voit Emmet dans la salle, puis Olga…
Puis il se téléporte carrément dans un camp militaire, entouré de Togo et de Marcus (alors que tous les deux sont décédés) et de sa femme Jean. Ils ont tous l’air de résistants prêts à combattre U-155 au nom de la liberté… Le tout semble si réel. Ripple ne comprend pas ce qui lui arrive et se met de plus en plus à avoir des visions (ou plutôt des tranches de vies) de cet autre monde. Parmi d‘autres délires, il revit également le moment où, dans le serveur principal d’U-155, en 2039 (peu de temps avant que la bande ne vainque Hans et la machine), il avait combattu une version Opium d’Olga (voir Le Dernier Cercle). Principalement un moment de ce combat revenait dans la tête de Ripple : celui où son ex-fiancé l’avait mis à genou, et poser la tête sur son front afin de lui cramer sa glande dans la tête.

Le procès, de son côté, passe mal pour Ripple, il devient paranoïaque, ne fait plus confiance à personne vu qu’il voit des morts… Il n’arrive plus à se défendre. Quand tout à coup des terroristes attaquent la salle d’audience. Leur but : utiliser le serveur de la pièce pour faire revivre U-155 afin d’être de nouveau contrôlé par une machine, car les machines ne font pas d’erreurs. Tous dégénère, Orson et Samaëlle débarquent aussi, la famille de Ripple s’allient contre ce mal en devenir, et tout semble aller de soit face à cette nouvelle menace, digne d‘un final… Ripple avait-il tout prévu ? Oui…
Mis à part ces visions.

De retour dans ce fameux camp militaire (alors que c‘est le bordel dans le vrai monde), Ripple se demande de plus en plus s’il est au paradis ou autre chose. Mais non, tout semble vrai ! Ripple se rappelle de plus en plus de son passé. D’après ses proches, Ripple est juste devenu fou à cause de sa glande qui dégénère, et le « vrai » monde ne serait pas aussi parfait : U-155 a conquis la planète, et la terre est devenue un champ de bataille.
Ripple, avec honte, se rend compte que c’est ce qu’il a toujours aimé : combattre jusqu’à la mort au nom de ses idéaux. Mais le tiraillement suivant lui survient : peut-il égoïstement espérer un tel monde à moitié détruit, juste pour assouvir sa soif de liberté et de combat ? Ou bien ne vaut-il pas mieux un monde où il peut appliquer ses idéaux comme il peut afin de protéger le monde, comme il l’avait fait dans sa vie parallèle de Patriote ? Quel est le meilleur choix ? Ripple se le demande, surtout qu’il a de plus en plus l’impression d’avoir le choix entre ces deux univers…
Dans le monde « militaire », il croise de nouveau Olga, mais il est le seul à pouvoir la voir. Elle lui parle enfin, par énigmes, et lui demande « de choisir, pour de bon ». Ripple n’a pas le temps de comprendre qu’Olga se fait tuer par la vision d’Emmet, qui lui somme de ne pas l’écouter. Emmet ajoute qu’il ne fait pas cela pour choisir, mais pour apprendre. Apprendre à Ripple.
Ripple alterne de plus en plus entre les deux réalités, ou différents combats font rage, parfois philosophique, parfois sur le terrain, toutes les possibilités d’une vie lui apparaissent durant cette aventure… Mais a-t-il vraiment vécu telle ou telle vie ?
Il comprend alors ce qu’il se passe, après un nouveau flash de la bataille avec le clone Opium-Olga, en 2039...
Il retrouve la Olga « invisible » dans le monde du procès, et lui demande si elle est U-155. Elle lui répond que oui. Emmet apparaît alors, une arme çà la main, s’apprêtant à tuer de nouveau Olga, mais Ripple calme le jeu. Emmet lui avoue qu’il ne cherchait qu’à faire comprendre à Ripple où pourrons lui mener ses futurs choix, après « nous avoir tuer ».
Ripple ne comprend pas et demande « après avoir tué qui ? » Et Olga répondra : « nous, voyons, U-155 ».
Et Ripple réalise alors où il est, où il a toujours été durant tout ce temps : dans le serveur principal d’U-155 avec toute la bande, en 2039, face à une Opium-Olga qui lui transmet cette vision alternée de deux vies entières, alors qu’en vrai seules quelques secondes s’étaient écoulées. Tout ce que Ripple avait vécu durant sa vie de Patriote, ou dans sa vie de vieux guerrier, tout, absolument tout, n’était qu’illusion. Une illusion transmise par deux parties distincte d’U-155 : celle avide de pouvoir et qui s’est donné une apparence attirante (Olga), et celle qui a été touchée par la personne d’Olga en entrant dans son crâne de clone-Opium (Emmet, dont la vision est repoussante pour Ripple, afin qu’il ne l’écoute pas).
De retour dans la vision, Emmet explique alors à Ripple qu’il va gagner ce combat contre l‘Opium, et que Naked et Saladin vont bientôt le mettre HS, lui, et que tout sera bientôt terminé. Ce que la Olga « invisible » refuse telle une enfant, n’étant qu’une simple avidité de pouvoir incarnée, créée par une IA. Mais U-155 pense aussi à l’humanité, et prévoit toutes les possibilités. D’où son tiraillement, d’où cette transmission de vision à Ripple.
En effet, si ces « vies-visions » ont été transmises à Ripple, c’était pour offrir un vrai choix à l’humanité après ce combat final, et non deux possibilités extrêmes comme Ripple a pu en vivre.
U-155 souhaite léguer sa partie humaine à Ripple comme à d’autres, car cette partie de lui ne veut, au final, que le bien du monde. Comme les Patriotes, comme ceux qui les combattent… Ripple comprend et commence à assimiler la chose.
Et après un « Olga te passe le bonjour » de la part d’Emmet, transcendant la vie et la mort, Ripple se réveille enfin.
Il est de retour au serveur. Opium-Olga s’est faite poussée par Jean, et Ripple l’achève enfin, avec un tas de nouvelles informations en tête : une vision à long terme comme peu d’humains en ont eu.
Jean et lui doivent maintenant rejoindre les autres et finir le travail, au nom de la liberté… Liberté qui n’est plus hors d’atteinte désormais, Ripple le sait, car il sait ce qui lui attend… Ou pas.
Il se prépare pour son prochain combat, violent ou verbal, idéologique ou simplement défoulant… Mais un combat pour quelque chose de nouveau, quelque chose qui proviendra de lui seul cette fois, et de personne d’autre.
L’idée de ce texte était un simple « la vie continue ». En effet, Ripple, Naked, Saladin, Locke et les autres, ne doivent pas avoir de « fins » à proprement dit, ce sont des éternels combattants, des éternels idéalistes. La suite est donc volontairement inconnue (deviendront-ils Patriotes après coup ? Continueront-ils à les combattre ? Ou bien autre chose… ?).Ce qui rend cette fin d’autant plus rassurante, et excitante. Bref, le combat continue, au-delà du centième « shot » ;-)

Voilà il fallait que ça sorte, histoire de.^^ J’espère que ça vous a (aurait) plu. Personnellement, j’aurais adoré faire ces textes, sur un topic en pleine effervescence et tout et tout, mais je ne regrette rien ! (J’espère au moins qu’on lira ça^^ Quel pavé, j‘aurais pu faire un texte à part entière xD).
Aller, à la prochaine !

This topic is... ALIVE ! IT'S ALIIIIIIIVE !

J'aime beaucoup les idées. Bon, tu t'appropries pas mal U-155, , mais j'aime bien quand même. Le côté prévision futuriste est excellent, ça permet aussi de voir la force de U-155 ! Petit côté Inception genre j'ai vu vécu pendant des années et en fait ça a duré quarante secondes, mais ça le fait.

Le truc qui aurait été too much, selon moi, c'est les aller-retour avec Olga et Emmett en tous genres. L'idée est bien, mais ça fait presque un peu réutilisation abusive de persos. Enfin je le ressens comme ça, ça peut être très bien écrit et coller avec le truc en entier.

Bon... à la suite de ce texte, j'ai fouillé dans mes documents, (attention oui, ça va puer le pavé) et ressortis 1-2 trucs.

Primo, si ça vous intéresse, le scénario de mes chroniques. Alors j'ai pas tout écrit et je m'en souviens plus.

En gros.

Chronique II: Family Affair.
Séparée en trois parties: 1.Locke retrouve sa famille, est toujours traumatisé, reconnait plus personne, blablabla, son père lui fait la morale sur la guerre, il aime pas ça. Ah oui, sa soeur va se marier avec un Marine, et Locke déteste le gars.
2. Au moment de se marier, un commando dirigé par un badass charismatique qui parle en distingué (genre cliché de méchant dans les jeux japonais) entre dans l'église (fusillade de guedin oblige ), arrive à kidnapper la soeur de Locke et se barre. Locke se lance à leur poursuite avec son père, guidé par Nick qui les couvre pendant que Naked n'est au courant de rien.
3. Ils tombent dans une embuscade, le père de Locke se fait buter. Tirades larmoyantes, Locke pète complètement les plombs, arrive à retrouver les gars, les bute en mode pétage de plombs. Sa soeur le reconnait pas tellement il est devenu psycho.

Après le scénario était un peu flou. Mais notamment, Locke se rendait compte que son beau-pas-vraiment-encore-frère, qui voulait épouser sa soeur, était un traître à la solde de U-155 qui voulait attirer Locke dans un piège. Le gars était cependant réellement tombé amoureux de sa soeur et croyait avoir réussi à tromper la viligeance de U-155 en s'arranchant une puce/glande quelconque et fuyant très loin. Locke est sur le point de le buter, et sa soeur se met entre eux. Le flingue était pourtant vide, et Locke s'aperçoit qu'il aurait tué sa propre famille de rage. Après Locke part en trip dépressif/révélateur et arrive à s'en remettre pour l'épilogue. Il pleurt la mort de son père et devient ami avec son beau-frère.

Chronique III: GROS BORDEL mais dans ma tête c'était presque clair à un moment.

En gros. Si vous vous souvenez, il y avait un projet de soldats génétiquement modifiés: un Fortune/Raven tué en australie, un Vamp/Mantis qui se révélera être l'Enchaîné (si vous vous souvenez de ce psychopathe) et un Wolf/Octopus dont on n'a jamais eu aucune idée.
En gros: Locke est au plus mal après la réunion de famille et se confie de plus en plus à Falon. Celle-ci finit par passer le pas (oh GOD, ENFIN ) et entre en liaison avec Locke. La base de Naked est toujours en pleine extension.
Et là, gros merdier, la base a droit à une attaque informatique de grande envergure. Pendant que tout est paralysé, la base se fait attaquer par des drones des Patriotes et tout le monde est en train de se faire buter. Dernier recours pour empêcher tout ça: atteindre un bunker secret où se trouve les serveurs principaux et tout désactiver à la source. Nick (le pote de Locke informaticien qui boit du café TRES LARGEMENT inspiré d'Otacon) s'y rend avec Locke mais alors qu'il y rentre (il y a genre un système monstre compliqué avec un module à utiliser depuis un espèce de pipe-line), Falcon se pointe et tire sur Locke. Locke à moitié mort voit Falcon rentrer dans le pipe-line. Après je sais plus comment je voulais faire spécialement, mais en gros: pendant que la base est évacuée, Naked arrive à retrouver Locke et à l'emmener en lieu sûr. Là se pointe le Corbeau (si vous vous souvenez de lui) qui est en réalité... Solid Snake (mothafuckaaaaas). Il leur explique que Philantropy veillait sur eux notamment via leur taupe infiltrée: Falcon. C'est pour ça que Locke la soupçonnait d'être une espionne: c'en était une, mais pour Philantropy. Snake leur explique que Falcon s'est faite kidnapper par les Patriots quelques semaines auparavant, et qu'elle s'était faite remplacer par le clone Wolf/Octopus, experte en tir de précision et en camouflage. Dans le bunker, Nick arrive à faire sauter une partie des serveurs avant que Wolf ne veuille les détourner. De rage, elle remonte le bunker en laissant Nick seul sous terre avec les flammes. Pendant que Naked part le secourir, Snake et Locke se lancent à la poursuite de Wolf. Après une course-poursuite, et avant de mourir, elle leur livre certains secrets liés aux Patriots. Ainsi, le groupe de Naked et Locke est tué dans l'oeuf et ceux-ci rejoignent Philantropy avec les survivants.

C'était en gros mon idée.

À part ça j'avais aussi quelques Lockheed Tales (celles qui se passent durant la WWIII, en suspens). Il y en a une, Typhoon, qui se passait à l'aube de la guerre dans une base en Russie, avec un certain Doberman (si vous vous en souvenez, c'était mon dernier texte sur le topic...). Une autre, Seven Minutes, décrit Locke dans une tour prête à exploser, avec sept textes dont chacun se passent en une minute (genre 24 ^^).

En gros, à la fin, Locke était censé échouer et exploser. Lol, tu dis? Non, parce que Locke était en fait Old Locke dans un simulateur, et c'était censé être une Tale complète d'intro à ce que je voulais être mon dernier texte. Je vous le poste ici, il est assez long, mais j'avais bien aimé l'ambiance et les idées développées à l'intérieur.

"Message trop long"

Que de souvenirs.

Bref.

Ryan Locke - The Last Shot

-Merde!
Le cri est arraché malgré moi, et il en vaut bien la peine. Échouer là, si près du but… La frustration m’anime et se répand en moi comme une envie barbare alors que la douleur disparaît en picotements dans mes doigts, le long de mon échine. Je me sens tout petit, et ce n’est pas moins l’échec qui m’agace que le fait de savoir que cette mission a été inspirée d’une des mes réelles actions passées. Pourquoi? Pourquoi l’échec, pourquoi l’inattention, pourquoi l’hésitation?
À cause de ma vieillesse? Je fais craquer mes doigts, détache mes mains des commandes froides; c’est fort possible. Mon corps se lève lentement du siège, et je me mets debout. Instantanément, les nanomachines contenues dans l’air s’amassent, pour former une petite boule grouillante, un essaim au long sifflement proche du silence, qui s’approche de moi.
-Levez les bras, fit la voix aseptisée.
Je lève mes bras en angle droit, en croix. Aussitôt la boule se sépare en petites billes, mon corps est strié de lasers violets qui scannent mon organisme en totalité, me procurant une légère sensation de chaleur des orteils au bout de cheveux, par vagues désagréables. Désagréables car agréables ; désagréables car faire confiance en des intelligences artificielles capables de penser et tirer des leçons par elles-mêmes vous rabaissent à votre place : un vieux, un soldat qui a vu ce que personne ne verra plus jamais : la merde à l’état pur.
-Ouvrez la bouche, tirez la langue.
-Bien… doc.
J’obtempère, et une vague de ces têtes d’épingles me scannent la langue jusqu’aux amygdales. Et les phéromones qu’une autre envoie me font croire que j’ai pas envie de vomir. Les savoir partout dans mon corps et à l’extérieur de mon corps, ça me ferait déjà suffisamment rendre mon repas.
-Vous pouvez refermer votre bouche.
Je tire la langue à ces salles bestioles, qui font semblant de ne pas comprendre (leur IA reconnaît l’ironie à la perfection), m’éloigne du cockpit de missions de réalité virtuelle. Et m’approche de la vitre.
-Nick ? J’ai fini.
Un petite silence, durant lequel j’ai le temps d’observer mon visage dans le reflet du miroir. Ma barbe grisonnante, la cicatrice sur ma joue, mon regard fatigué. Une dernière nuée de ces bestioles scanne l’arrière de ma tête, refait le tatouage de mon code-barre. Puis, en dernière oraison :
-Sujet n°XXXX, Ryan Martin Locke. Âge : cinquante-huit ans, taille : un mètre quatre-vingt-sept, poids : quatre-vingt-neuf kilos. Pression artérielle : normale, rythme cardiaque : cent neuf, taux de cholestérol : légèrement élevé, taux de sucre : normal, niveau hormonal : régulier. Risque de problèmes physiques : risque notoire de tachycardie. Fais gaffe à ta forme, Ryan !
-Tu me fais chier avec tes blagues pré-réglées.
La petite masse tourbillonna autour de moi en émettant d’horribles bruits stridents.
-Conformément à la législation en vigueur sur les droits relatifs à l’humanité et toute entité capable de raisonner et de créer un jugement adéquat, l’insulte peut être punissable selon un degré évalué par un personnel compétent, et selon la puissance du traumatisme émis sur l’entité ciblée. Cependant, sachant que ton humeur est maussade après avoir échoué à ton entraînement, j’admets que tu sois en colère et que tes émotions ont alors des difficultés à être contenues, et cela n’étant pas synonyme de mauvaise foi en soi, conformément au même code cité précédemment, ne retiendrai pas cet élément contre toi car le but de ton interjection n’était pas de me nuire mais une mauvaise compréhension de mon énoncé. Je te présente donc mes regrets les plus sincères.
Je grognai un peu, et observai dans le miroir mon corps encore massif mais vieilli, mon cou tendu et espérai que Nick était de l’autre côté, me soutenait.
-T’es une machine à réponses pré-réglées, c’est tout ce que t’es.
-Peut-être, continua la gentille voix proprette, mais ce n’est pas pour autant que tu dois ainsi me rabaisser, comme le dit également le code civil sur les aides technologies. Ainsi j’ai aussi réactions de pensée…
Je secouai la tête, soupirai. Le monde entier n’était devenu qu’une grosse mascarade, une pièce de théâtre pensée des mois à l’avance. Chaque mouvement était devenu une valeur, un vecteur tracé dans un quotidien, une routine où la sécurité totale avait pris le pas sur la saveur de la vie. Depuis une douzaine d’années, le crime n’existait plus. Cette notion était passée à la trappe après l’injection de nanomachines à la population mondiale et le tracé via satellites et micro-ondes de chacune des vies humaines et animales présentes sur terre. Les nanomachines corporelles spécialisées dans les traductions nerveuses –tout comme l’Enchainé et ses compères en avaient autrefois été le prototype test- pouvaient détecter les pensées nocives à la société, le tout variant selon les individus, leurs taux d’hormones pouvant les pousser à des accès d’adrénaline, et les envoyer chez les neo-psys. Ces hommes détectés dès la naissance pour leurs qualités de morale et de déductions avaient le pouvoir de les remettre sur le droit chemin, grâce à des processus logiques amplifiés par nanomachines. Depuis quelques années, on pouvait aussi désormais contrôler l’influx électrique à distance et réguler les taux d’hormones qui activaient les processus biochimiques qu’on jugeait nocifs : les mauvaises pensées. Les neo-psys étaient déjà en position de crise ; ils avaient fait leur apparition voilà moins de vingt ans, ils allaient désormais quitter le devant de la scène, remplacés par d’autres programmes. Le monde arrivait au paroxysme de la sécurité : des tracés tout bien faits à l’avance qui avaient le don de nous permettre de croire de vivre heureux. Personnellement, même si l’ennui me tuait à petit feu depuis maintenant ma sortie du Comité des Sages, ça ne me posait pas de problèmes. Pour deux raisons : la première étant que la population n’était pas au courant de ces procédés et qu’ainsi elle avait encore l’illusion de vivre avec des dangers, et la deuxième étant que je n’en faisais pas partie.
Ma vie avait changé depuis maintenant bon nombre d’années. Nick ouvrit la porte, et se tint face à moi, portant toujours à la main une tasse de café. Il existait depuis bien longtemps maintenant des verres à impulsion qui restaient en suspension dans l’air ou proche des murs, mais Nick préférait le garder à la force de ses bras. Il était considéré comme un homme de l’ancienne époque dans la société, la technologie avait même fini par le dépasser.
-On y va, Ryan ?
-Tout de suite…
Je finis de me regarder dans la glace, pour me souvenir de mon visage, pour me souvenir de cette cicatrice, de l’identité de l’humanité, stérilisée dans cette bio-sphère parfaite, où les problèmes n’avaient plus leur place. Le seul problème étant que, justement, plus rien n’était à résoudre. C’était triste à dire : on vivait dans un monde parfait. Et la mélancolie m’emportait.
-Allons-y, Ryan…
Je souris.
-D’accord. Comment va Holly ?
-Bien, merci, fit-il après avoir bu une gorgée. Elle s’est très vite remise de la mort de sa mère.
Nous sortîmes de la pièce, passâmes par la salle de surveillance derrière la vitre sans tain et nous dirigeâmes, dans le couloir, en direction des vestiaires.
-Les nanos ont convaincu son cerveau que tu étais encore là, bien présent, ainsi que les enfants, et que c’était tout ce qui comptait ? Remettre en place les priorités. Comment est-ce qu’on dit, déjà? Ah oui, « réadaption environnementale pour sujet en état de trouble de l’humeur transitoire ».
-Plus ou moins, dit-il en remettant ses lunettes sur son arête nasale. J’ai demandé à la section de surveillance de mon périmètre de quartier de lui laisser deux jours de plus à se souvenir et être affectée par sa mort, et ils ont fini par accepter. Mais elle a pris quelques jours de retard sur le travail, et ça va coûter à son entreprise… Si j’interviens dans le processus, c’est la loi qui décide, et la loi n’autoriserait jamais ça. Pour être un des derniers à contourner le système, c’est peut-être encore un des derniers trucs à faire à l’ancienne: les pots-de-vin. Donc retard sur mon salaire. Mais tant pis. Je veux la voir souffrir. C’est l’une des seules qui a ce privilège.
J’eus un petit rire étrange.
-Tu te rends compte si tu avais dit ça avant le crash des énergies, de la manière dont on t’aurait vu ?
Il sourit, jeta son café par-dessus son épaule. Avant même qu’il n’atteignît le sol, la masse de nanos en suspension dans l’air à cet endroit se regroupa et récupéra le liquide ainsi que le gobelet.
-Infraction aux règles d’hygiène n°81, fit la voix aseptisée. Réduction de 0.004% du salaire mensuel.
Nick rit. Et nous deux, en chœur :
-Va te faire foutre.
Et lui de rajouter :
-Et vérifier tes circuits.

[Suite au prochain - encore trop long]

[Suite et fin]

Old Locke
2060.

Je me réveillai tranquillement, dans mon lit.
Par lit, j’entends couchette de régénération thermo-énergétique, qui m’a permis de récupérer une nuit entière de sommeil en deux heures, un cycle de sommeil entier réduit d’une heure trente à une demi-heure.
Par tranquillement, j’entends sans cauchemars, depuis que mes influx nerveux sont équilibrés via un programme de réduction du stress de son inconscient propre lors de la période de sommeil, et que mes cauchemars ont pratiquement disparu.
Sur ma table de nuit, un flingue. Le mien, un Sig P52, le meilleur pistolet actuel. Sa seule utilisation a été sur des cibles et sur les machines de réalité virtuelle. Son utilisation dans le monde réel, même lors de situations exceptionnelles qui n’avaient plus lieu, aurait été contrôlée via le réseau de contrôle des nanomachines. Celui-ci aurait traité le flux d’information provenant de moi-même et de la personne sur qui j’aurais pu avoir eu l’idée de tirer, aussi dangereuse soit-elle, son arme levée vers moi ; si l’analyse des influx démontrait qu’il n’était pas sur le point de tirer, mon ID-P52 eût été bloqué. Depuis le temps, plus personne n’était motivé à tirer sur personne. Un vrai cercle vertueux. La pensée aurait pu me venir de me tirer une balle, mais l’influx cérébral était déjà réglé et, quoi que mon inconscient eût pu vouloir faire, l’idée était déjà réduite à néant.
La guerre existait toujours. Elle l’était encore en Afrique, en Amérique du Sud. Dans ces pays où on tirait encore aux armes à ID-tag de génération 2, où les gens faisaient encore des cauchemars la nuit et où les flingues sur les tables de nuit finissaient parfois à envoyer une balle dans le crâne de leur propriétaire. On se coupait encore des doigts à l’ancienne pour utiliser l’artillerie ennemie, ou utilisait des prothèses imitant l’empreinte digitale pour tirer avec les armes de certaines personnes. Cela faisait bien longtemps que les armes créées par le Nord auraient pu les détruire. Les nanomachines avaient la possibilité d’entrer dans le corps d’ennemis par voie nasale et même certaines à passer sous l’épiderme. Une fois regroupées, toutes les morts étaient possibles… Une impulsion électrique synthétique massive dans certaines zones cérébrales sensibles pouvait foudroyer quelqu’un d’une crise d’épilepsie mortelle ou encore d’une attaque cérébrale. Les crises cardiaques étaient bien sûr le procédé le plus connu, le cœur était la partie du corps la plus sensible ; la technique était connue depuis maintenant 60 ans, avec l’ancêtre Fox Die et sa méthode technologiquement dépassée, mais toujours efficace. Le virus était la Kalashnikov des nanomachines : peu cher, efficace, ne s’enraie pas, disponible partout où un conflit a lieu. D’autres étaient bien sûr plus efficaces, et plus spécifiques. Pour une mort lente, on privilégiait la destruction graduelle de bactéries ou une nécrose des tissus musculaires. Mais les nanos pouvaient aussi causer des hémorragies, des vomissements, des mal de crânes solides qui pouvaient clouer un ennemi au lit. On pouvait choisir d’éliminer, de bloquer, de faire mal, même d‘endormir sans douleur. Le mot « neutraliser », autrefois synonyme de mort, avait pris un nombre de possibilités aussi larges que le corps humain lui-même.
Vous vous dites, comment est-ce que je peux arriver à penser encore tout ça, comment est-ce que ça se fait que mon influx reste normal ? Je suis un privilégié, je suis un des damnés qui sait tout des réalités de ce monde, ou du moins la partie intéressante, et je suis à l’abri.
Ensuite vous pensez : et les autres ?
L’enfer, c’est pour les autres. Laissez-moi vous conter mon histoire.

Voilà, c'est pour l'idée.
Dans les faits, je n'ai pas écrit cette histoire.