Je vois bien le combat Zemir vs Le Scorpion
Pas dis vu que Fenir est boosté depuis sa résurrection, et qu'il était déjà loin d'être mauvais avant^^ Enfin laissons Peil nous guider^^
Peil: merci et pour faire original, SUITE!!!!!!!!!
Excellent, ça devient de plus en plus intéressant. A quand la suite ?
Je prédis un adam-mizoel-zemir vs Scorpion
Fenrir lynris vs corbeau (elle va arriver en mode badass pour sauver le dunmer )
Anor vs le mage thalmor
Roderick vs le rodeur
Et Shuzug et Raizo vs le Serpent
Après ça dépend si Adam et Mizoel vont aider les gentils ou les méchants
Ça serait plus cool qu'ils soient méchants, ça ferait plus de 1V1
Genre Lynris défonce adam
zemir le scorpion tout seul
Shuzug contre mizoel et Raizo se fait le serpent ou inversement
Ouais sa serait classe
Content que ça vous plaise
Chapitre 118 :
Zemir monta les escaliers quatre-à-quatre, sans regarder en arrière. En bas, c’était le chaos. Lorsque le roi Karjyo était mort, il était à côté de Ferus, à siroter de l’alcool cyrodilien. Il n’avait d’abord pas compris ce qui s’était passé.
En revanche, quand la foule avait commencé à se bousculer pour sortir, il avait compris qu’il devait agir s’il ne voulait pas mourir.
Il avait à peine eu le temps de reposer sa chope qu’un garde de Rimen avait surgit à côté de lui et avait abattu sa hache dans sa direction. Le Rougegarde s’était décalé par réflexe et la hache avait tranché la table en deux.
Ferus avait alors saisit un couteau à beurre et l’avait enfoncé violemment dans l’œil du garde. Zemir l’avait alors poussé pour lui éviter de se faire trancher la tête par le glaive d’un Chevalier Lunaire, cette fois.
Zemir l’avait brutalement frappé à la mâchoire. Le Chevalier s’était écroulé et Zemir avait ramassé son épée tandis que Ferus faisait de même avec la hache du garde de Rimen.
-Qu’est-ce qui se passe ?! avait hurlé Zemir pour se faire entendre.
-J’en sais rien ! avait répondu l’Impérial. Je crois que quelqu’un a été assassiné !
-Derrière toi !
-Qu…
Un garde de Rimen s’était faufilé derrière lui et avait enfoncé sa hallebarde dans son dos. La pointe en acier ressortait de sa poitrine en déchirant ses vêtements. Ferus avait laissé échapper un flot de sang de sa bouche et avait fait une grimace.
Le garde de Rimen avait alors ôté sa lance du corps de l’Impérial pour frapper de nouveau. Ferus s’était retourné sans un mot et avait attrapé la hallebarde à mains nues avant de balancer un revers de sa hache dans la nuque du garde.
Sa tête s’était détachée de son cou avec un bruit atroce. Une fois cela fait, Ferus s’était tourné vers Zemir, avait souri, ouvert la bouche comme pour parler, puis s’était effondré. Sans réfléchir, Zemir s’était élancé vers la sortie, se frayant un chemin dans la cohue à l’aide de ses coudes, de ses poings, parfois de la pointe de son épée.
Plutôt que de courir comme tout le monde vers les grandes portes, il avait bifurqué et s’était élancé vers des escaliers.
Prendre de la hauteur. Il fallait s’éloigner le plus possible du rez-de-chaussée.
Le front luisant de transpiration, le Rougegarde tomba nez-à-nez avec un serviteur portant un plateau en argent. Il ignorait sans doute ce qui se passait en bas.
-Excusez-moi, messire, dit-il à Zemir en le dépassant et en descendant tranquillement les marches en faisant attention de ne pas renverser le contenu de son plateau.
Le Rougegarde haussa les épaules. Le serviteur n’avait même pas remarqué le sang sur sa tunique et l’épée qu’il avait dans la main. Il se remit à monter. Au bout de plusieurs minutes qui lui semblèrent une éternité, il arriva au sommet.
Il vit une immense cloche de bronze, ainsi qu’un brasier brûlant sur une torche. Zemir haussa un sourcil.
Le vent soufflait. Alors il comprit qu’il se trouvait en haut du clocher de Corinthe, l’endroit le plus haut de la ville. De là, il pouvait voir toute la cité s’étendre sous ses yeux. Ce qu’il aperçut le stupéfia. Corinthe était prise d’assaut par une véritable armée.
Ils avaient attaqués de nuit. Mais alors ce feu… ?
-Qu’est-ce que tu fais là ? lança une voix.
Zemir fit volte-face.
Le Scorpion Noir se trouvait là, sûrement caché derrière la cloche depuis le début. Il toisa Zemir.
-Tu ne devrais pas être là, fit-il. Redescend.
-Tu… Tu sais ce qui se passe en bas, au moins ?! Toi, qu’est-ce que tu fais-là ?
-Tu n’as pas besoin de le savoir. Maintenant, redescend.
Soudain, Zemir comprit tout.
-Ce feu… Toi, ici… Cette armée qui ravage la ville… C’est toi qui allumé le feu ! C’était un signal pour leur indiquer le meilleur moment pour prendre Corinthe d’assaut !
Le Scorpion ne put s’empêcher de sourire.
-Tu es intelligent, Zemir. Très intelligent. Ah, tu n’es pas un gladiateur comme les autres. Je l’ai su dès que je t’ai vu, ce jour-là, face à Lemy Rougepoigne. Ta victoire ne faisait aucun doute. A partir de là, tu as commencé à me fasciner. Presque à m’obséder. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rencontré quelqu’un comme toi, vois-tu, alors mon sang a bouillonné. J’ai redécouvert des sensations que j’avais oubliées.
Le Scorpion s’avança.
Zemir recula d’un pas et brandit son épée.
-Reste où tu es. Tu vas tout m’expliquer en détail. Qu’est-ce que tu manigances ?
-Ah, Zemir, je voudrais bien t’expliquer, mais si je le faisais, je serais obligé de te tuer.
-Quoi ?
-En fait, je vais devoir te tuer dans tous les cas. Tu as vu trop de choses. Et ça me rend triste. Pourquoi as-tu donc monté ces escaliers, Zemir ?
Et Zemir vit dans les yeux du Scorpion que celui-ci était réellement peiné. Il ne mentait pas.
-Cependant, poursuivit le Scorpion, j’ai de la chance dans mon malheur. Car j’imagine que tu ne te laisseras pas faire. Oh, non, ce n’est pas ton genre. Croisons le fer, Zemir. Faisons ce pour quoi nous sommes nés. Offre-moi le meilleur combat de ma vie, Loup de Lenclume.
Zemir recula encore. Il se força à se calmer.
Le Scorpion, avec des gestes lents mais fluides, tira deux petites faucilles de sa ceinture. Ses deux armes de prédilection. L’éclat de la Lune se reflétait dessus. Le Rougegarde fit un autre pas en avant. Zemir, cette fois, se força à ne pas reculer.
-Bien, dit le Scorpion. Très bien. Tu la sens ?
-Quoi donc ?
-L’excitation du duel. L’attente du combat. Le bref instant pendant lequel tu imagines tous les coups possibles de ton adversaire et la parade adéquate. La seconde pendant laquelle tu prépares mentalement ton premier assaut.
Oui, Zemir la sentait, cette excitation. Il ne pouvait pas y échapper. Combattre, c’était sa vie. Ce pour quoi il était fait.
Il devait cesser de se poser des questions. De craindre. Que craignait-il, au final ?
Mourir son épée à la main était ce dont il avait toujours rêvé. Alors ce n’était pas de l’excitation qu’il ressentait maintenant. C’était de la joie.
Le Scorpion sourit. Zemir aussi, malgré lui.
Ils s’élancèrent en même temps.
La petite troupe arriva aux portes du palais. Il n’y avait plus personne. Le silence était total. En revanche, le sol était jonché de corps en charpie. Roderick n’y prêta pas attention. Il était focalisé sur la recherche de ses ennemis.
A son arc, une flèche était déjà encochée. Dans son carquois, la Flèche d’Ezeranth contrastait avec les autres flèches de par sa couleur blanche.
-Séparons-nous, lança Shuzug. Maximisons nos chances de trouver les Quatre.
-Anor et Roderick, vous allez vers la salle de réception, ordonna Raizo. Shuzug, dirige-toi vers le quartier des domestiques. Moi je vais monter aux étages supérieurs.
-Retrouvons-nous ici quand tout sera finis, dit Anor.
Tous acquiescèrent, sachant très bien qu’ils avaient peu de chances de se revoir un jour. Mais chacun était préparé. Chacun était déterminé.
Roderick salua Raizo et Shuzug, pour la dernière fois. Lui savait ce qui l’attendait. Il allait mourir face au Rôdeur. Il avait toujours su mais son séjour chez les Jiikarhys lui avait permis de le dire à voix haute et de l’accepter enfin, au plus profond de lui-même.
Il était détendu.
Il jeta un regard à Anor. Le mage avait un air serein, lui-aussi. Sans doute qu’après une vie de plus de deux-cent ans, on craignait beaucoup moins la mort que les autres.
Ils s’élancèrent vers la grande salle, tandis que Shuzug disparaissait dans un couloir et que Raizo gravissait des escaliers.
Felisia termina sa coupe de vin. Elle sentit quelqu’un s’approcher d’elle par derrière.
-Felisia ! hurla Androthi d’une voix chargée de fureur. Qu’est-ce que ça veut dire ?!
La Dunmer reposa son verre et se leva tranquillement.
-Qu’y-a-t-il, Androthi ?
-P… Pourquoi ?! cria l’Elfe en bégayant à cause de la colère. Pourquoi tout s’est déroulé comme ça ?! Ce n’était pas censé se passer ainsi ! Pourquoi Karjyo est-il mort ?! Où est la princesse Lewyna ?! Où sont les Quatre, merde ?!
-Calmez-vous, Androthi. La princesse Lewyna est saine et sauve. Quant à ce pauvre Karjyo… Il est mort sur mon ordre.
Androthi pâlit.
-Quoi ?
Il secoua la tête, les dents serrées.
-Quoi ?!
Le Thalmor leva la main. Une sphère incandescente jaillit de sa paume et fusa vers Felisia à la vitesse d’un boulet de canon. Mais un pieu de glace, sortit du néant, la percuta et la fit exploser avant qu’elle n’ait touchée la Dunmer.
-Ce qu’elle a à dire m’intéresse.
Androthi et Felisia tournèrent la tête vers l’entrée de la grande salle. Deux hommes s’y tenaient. Deux Brétons. Felisia reconnut tout de suite l’un d’entre eux. Celui qui avait tué son frère. Celui qu’elle avait rêvée d’avoir en face d’elle et de massacrer de ses propres mains. Celui aux trousses de qui elle avait envoyé le Rôdeur, mais qui lui avait toujours échappé.
-Qui êtes-vous ?! hurla Androthi.
-Anor Kingsming, enchanté, dit Anor.
-Roderick Lustwick, fit Roderick. Et moi-aussi, ce qu’elle a à dire m’intéresse. Parle.
Il s’était tourné vers Felisia et avait tendu la corde de son arc jusqu’à sa joue, prêt à tirer. La Dunmer sourit.
-Tu sais, Roderick, je pensais que lorsque je te verrais, je ne pourrais me retenir de te sauter dessus et de te tuer. Mais, très étrangement, maintenant que je t’ai en face de moi, je ne ressens plus aucune colère envers toi.
Roderick haussa un sourcil.
-On se connait ?
-Oh, toi tu ne me connais pas. Mais moi, en revanche, je te connais bien, Flèche Blanche. Après tout, c’est toi qui a tué mon frère. Helleniste. Tu t’en souviens ? A Solitude.
-Que… Tu es la sœur d’Helleniste ?
-Maintenant que je te le dis, tu nous trouves un air de ressemblance, n’est-ce pas ? J’ignore ce que tu fais ici, mais nos destins ont l’air d’être liés. Tu sais, je dois te féliciter d’avoir échappé au Rôdeur aussi longtemps. Jusqu’à maintenant, personne n’y était jamais parvenu. Personne ne lui avait autant résisté. Je crois que te traquer l’a énormément amusé.
-Qui… Qui diable es-tu ? Comment connais-tu le Rôdeur ?
-Le Rôdeur m’a juré allégeance, tout comme ses trois frères.
Anor et Roderick écarquillèrent les yeux.
-Alors… depuis le début… C’est toi qui contrôlais les Quatre ?
-Eh oui, c’est moi qui tirais les ficelles. Je suis la marionnettiste derrière la scène.
-Qu’importe ! hurla Androthi. Pourquoi as-tu manigancé tout ça ?! Pourquoi as-tu fait assassiner Karjyo ?!
-Parce que tel était mon plan depuis le départ, mon cher Androthi.
-Tu travailles pour le Thalmor ? lança Anor.
-C’est tout le contraire, mon cher Kingsming. Vous n’avez pas l’air de bien saisir la situation, alors je vais vous l’expliquer. A l’heure qu’il est, le roi Karjyo est mort, tué par le Serpent. La seule héritière qu’il avait est en sûreté, avec le Rôdeur. Tout le monde pense que les Sakayäzaka sont coupables. Dans peu de temps, cela va s’ébruiter. Et aucun d’entre eux ne pourra réfuter ce fait puisqu’ils vont tous mourir. Vous avez jeté un œil, dehors ? Les forces de Torval et de Rimen sont en train de s’affronter. La garde de Corinthe ne viendra pas les séparer, j’y ai veillé. Le Corbeau a sans doute terminé de s’en occuper.
-Je ne comprends pas, siffla Androthi. Qu’est-ce que cela va t’apporter ?
-Je n’ai pas fini. En plus de tout cela, le Scorpion a allumé un feu au sommet du clocher. Un signal. Les Libérateurs n’attendaient que ça.
-Les… Libérateurs ? répéta le Thalmor.
-Oui, les Libérateurs, Androthi. Tu n’entends pas le vacarme, à l’extérieur ? Ils sont en train de saccager la ville. Nous préparions cela depuis des mois. Corinthe va tomber. L’entente entre Rimen et Torval, entre Anequina et Pellitine, n’est plus. Et le dernier symbole de cette union sacrée qu’était cette ville va tomber cette nuit, dans le feu et le sang. A qui cette entente entre les deux royaumes profitait-elle, Androthi ?
L’Elfe écarquilla les yeux. Il commençait doucement à comprendre. Roderick et Anor également.
-Au Domaine Aldmeri, murmura-t-il.
-Le Domaine Aldmeri, oui, répondit Felisia. Je peux déjà vous garantir que la seule personne de sang royale qui va survivre à cette nuit est la princesse Lewyna. Que croyez-vous qu’elle fera, ou plutôt qu’on la poussera à faire, une fois qu’elle sera de retour à Torval ?
-Attaquer le royaume d’Anequina, dit Roderick. C’est une guerre civile qui va éclater en Elsweyr.
-La seule raison pour laquelle le Thalmor est si puissant, dit Felisia avec un sourire, ce sont ses positions en Elsweyr. Quand la guerre civile va s’emparer du pays, le Domaine les perdra toutes. Mieux, nous avons prévus que Krays Leryon, le général en chef des Libérateurs, épouserait Lewyna et réunirait Pellitine et Anequina, une fois que le Domaine en aura été chassé. Une Elsweyr de nouveau unie et puissante. Ennemie farouche du Thalmor. La Grande Guerre va prendre un tournant radical, mon cher Androthi. Nous vous avons dupés sur toute la ligne.
L’Elfe recula d’un pas.
-Non… bredouilla-t-il. Non !
-Oh, si, mon ami. Tout était préparé et calculé. C’était pour ça que, depuis le début, je protégeais Lewyna, et faisait semblant d’être au service du Domaine.
Anor était bouche-bée. Androthi, lui, commençait à comprendre quelles seraient les conséquences de cette nuit dans la guerre. Il avait l’air effondré. Ce fut Roderick qui ouvrit la bouche.
-Mais alors… vous… les Quatre… Depuis le départ… Pour qui travailliez-vous ?
Felisia se tourna vers Roderick et le toisa.
-Pour l’Empire, répondit-elle. Depuis le début, jamais nous n’avons eu d’autre objectif que de préserver la grandeur de l’Empire. Nous étions des agents doubles. Faire semblant de servir les intérêts du Thalmor tout en travaillant pour l’Empire a été délicat, je l’accorde, mais nous avons finalement réussit.
Elle se tourna vers Androthi.
-Il n’y a plus rien que vous puissiez faire. Les Libérateurs auront bientôt pris la ville. Les Sakayäzaka sont sans doute déjà tous morts. Lewyna est en sécurité. Le plan se déroule sans accrocs. C’est finit Androthi.
L’Elfe ne répondit pas. Roderick reprit la parole.
-Par « depuis le début », que voulez-vous dire ?
Felisia eut un sourire en coin.
-Depuis la formation des Quatre. Depuis le temps où Shuzug était encore leur supérieur. J’ai rencontré les Quatre dans le centre Impérial dans lequel se sont déroulées les expériences. J’étais une scientifique. J’ai travaillé sur eux. J’ai tout de suite repéré leur potentiel, à eux quatre. En vérité, les expériences étaient tellement atroces qu’aucun d’entre n’aurais dû survivre. C’est moi qui les ai trafiqués pour qu’ils s’en sortent, et qu’elles réussissent. Depuis, ils m’ont prêtés allégeances et me servent fidèlement. Personne ne l’a jamais découvert. Absolument personne. Sauf une.
Roderick prit une mine sombre. Il avait déjà compris. Il savait qui était cette personne.
-Mon maître, fit-il à la place de Felisia. Mon maître vous avais découvert.
Felisia eut un regard triste.
-Ton maître était un agent des Lames. Elle avait échappé au massacre qui avait eu lieu sur l’Archipel de l’Automne, mais elle avait officiellement quitté l’Ordre pour se protéger. Et pour te protéger toi. Mais dans le plus grand secret, elle continuait à servir l’Empire. Celui-ci lui a confié une mission délicate. Surveiller les Quatre et enquêter sur eux. S’assurer qu’ils obéissaient aux ordres. Ils ne se doutaient de rien me concernant mais… les vieillards du Conseil sont prudents. Et puis, c’était la guerre, à l’époque.
Felisia inspira.
-Ton maître était mon amie. J’ai immédiatement compris qu’en continuant à fouiller, elle allait découvrir ce que je faisais. Je ne le pouvais pas. Certes, aujourd’hui, je travaille en coopération directe avec l’Empire, et c’est de lui que je reçois mes ordres, mais à l’époque… On m’aurait pris pour une traître, et exécuté. Alors j’ai ordonné au Rôdeur de l’éliminer. Elle aurait peut-être pu lui échapper et survivre, si tu n’avais pas été là. Car échapper au Rôdeur aurait voulu dire t’abandonner. Elle ne pouvait s’y résoudre alors elle s’est… sacrifiée. Si elle s’était enfuie, le Rôdeur t’aurais utilisé comme moyens de pression. Alors que si elle mourrait, tu ne risquais plus rien. Elle a fait son choix.
Sans s’en rendre compte, pendant le discours de Felisia, des larmes s’étaient mises à couler sur le visage de Roderick. Le jeune homme pleurait sans pouvoir s’arrêter, pourtant son expression restait grave et ses lèvres ne tremblaient pas.
Sa vision se brouillait, mais il continuait à garder les yeux fixés sur la Dunmer.
Felisia secoua la tête d’un air désolé.
-Elle était mon amie. J’y ai été obligé.
-La ferme, fit Roderick d’une voix sombre en reniflant. Je vais te tuer. Je vais te massacrer.
-Ca tombe bien, répondit Felisia en reculant d’un pas. Je ne comptais pas te laisser quitter cet endroit vivant. Tu vois Roderick, nous sommes liés bien plus étroitement que nous le pensions. Liés par la haine. Liés par le sang et la mort. J’ai tué ton maître, tu as tué mon frère, et nous voulons maintenant nous tuer tous deux. La spirale éternelle de la vengeance ne se stoppera que lorsque l’un de nous deux sera mort. Allez, approches Flèche Blanche.
Roderick lâcha la corde de son arc. Sa flèche fusa vers Felisia. La Dunmer croisa les doigts et la flèche se transforma en poussière à quelques centimètres d’elle. Elle faillit ne pas voir le projectile enflammé voler dans sa direction, à sa droite.
Elle prononça une incantation et le projectile changea de direction pour prendre Androthi, celui qui l’avait tiré, pour cible. Le Thalmor claqua des doigts et le projectile explosa.
La déflagration fut assez puissante pour soulever un épais nuage de fumée et projeter la Dunmer au sol. Roderick s’élança.
Androthi voulut tirer un autre projectile mais Anor fit un geste ample.
-Toi tu es pour moi, lâcha-t-il avant qu’une vague d’énergie ne fuse vers l’Elfe.
Androthi la vit arriver. Il cracha par terre et disparut.
-Une téléportation, grogna Anor. De qualité médiocre, qui plus est. S’il croit qu’il va m’échapper ainsi…
Anor disparut à son tour.
Je t'aime l'auteur.
alors en faîte les quatre sont du coter des "gentils" ? cool se retournement de situation je sent que la suite va atteindre des sommets en epicness
Énorme
L'empire, des gentils ? Vision assez réductrice des choses...
J'appellerais pas des gens qui torturent 4 hommes d'une manière horrible pour en faire leur objets de mort des "gentils"
A mon avis si le terme gentil est entre guillemet cela veux tous dire^^
Owii sweet
Tellement de tension, tellement de drama ! J'adore !
Nice
Donc si j'ai bien compris,
Shuzug s'enva où Fenrir se trouve, Raizo va rejoindre Zemir, Roderick vs Felisia et Anor contre Androthi...Sweet!
"Shuzug s'enva où Fenrir se trouve"
Non, il se dirige vers le quartier des serviteurs où la princesse Lewyna est cachée.
Fenrir est dans la caserne des gardes, qui se trouve dans les jardins du palais ( ou du moins, dans la cour )
Ca veut dire qu'il va rencontrer le rodeur
Donc, elle bosse pour l'empire? Mais quel serait l'intérêt de l'Empire de faire assassiner Elisif (qui a été tuée par le Serpent)?
Elle est un peu contradictoire la politique impérial