Bon, alors…
J’ai lu une bonne partie du sujet, dont l’intégralité des 20 premières pages et une bonne partie des suivantes. Pas tout, malheureusement, vous m’excuserez.
J’ai longtemps hésité à poster ici, étant donné que le but de ce topic est apparemment de proposer une explication claire, précise et définitive du scénario du jeu, et j’ai fini par croire que mon interprétation (oui, interprétation) n’avait rien à y faire. Mais bon, comme nous sommes sur un forum ouvert à la discussion, je me suis laissé convaincre.
Je vais probablement redire des choses, faits, éléments qui ont déjà été dits, mais si je veux que vous puissiez lire un argumentaire structuré, je n’ai pas vraiment le choix. Pardon par avance pour les répétitions, donc.
Selon moi, si l’on souhaite établir une analyse exhaustive de ce que nous propose le jeu, il faut prendre pour racine ce que l’on identifie comme étant la démarche de Kojima. Je ne vais pas faire l’erreur de prétendre avoir compris de A à Z le message qu’il a voulu nous transmettre, car ce serait prendre un parti trop restrictif qui risquerait de faire l’impasse sur des éléments intéressants que l’auteur aura peut-être intégrés pour une raison précise. Toutefois, au regard des autres épisodes de la saga et de la fin du jeu, je pense que son but, avant tout, est de pousser les joueurs à s’interroger sur le personnage qu’ils incarnent (Big Boss, la légende, le mythe qui a dépassé l’homme) en divisant Big Boss en deux : Naked Snake et Venom Snake, où Naked Snake est le Big Boss qui a échappé au joueur, et où Venom Snake est le Big Boss que le joueur incarne.
Si on prend au pied de la lettre la fin du jeu, on constate que Venom Snake et Naked Snake sont deux personnes différentes. Deux individus de chair et de sang composant Big Boss dans l’univers Metal Gear. Aberration ? Absolument pas. Si on additionne les dialogues, attitudes, détails présentés plus tôt dans le jeu et qu’on les met en relation avec cette lecture, cela fait sens. Cela donne de l’épaisseur à des éléments vus plus tôt et à première vue anecdotiques (Skull Face qui nous déclare avoir perdu son visage, avoir été dépossédé de sa « vérité » ; la mise en scène offrant un jeu de miroir permanent entre Skull Face et Venom…), et cela donne une dimension totalement nouvelle à la mythologie de la série ainsi que des possibilités multiples, comme les suivantes :
_Venom a toujours collaboré avec Naked, de 1984 à 1995. Venom accepte totalement son rôle, du début à la fin.
_Venom n’a collaboré qu’un temps avec Naked, avant de prendre un chemin différent (car il finit par penser que Big Boss l’a abandonné ? Car devoir tuer le jumeau du jeune Eli, qu’il n’aura pas réussi à retenir, est intolérable ? Car il finit par trouver qu’il a trop de sang sur les mains ?)
L’ambiguïté de la scène du miroir joue dans ce sens. Rien, dans tout le jeu, ne permet de privilégier l’une de ces interprétations par rapport à l’autre, étant donné que l’intrigue du jeu ne dépasse pas, en apparence, l’année 1984. Un joueur pense que le premier scénario est le plus logique ? Bien, il le peut. Un autre préfère le deuxième ? Il le peut également. Après tout, cette vérité propulse le joueur dans le corps de Venom, et en l’intégrant en tant que personnage à part entière dans le jeu, elle lui laisse le choix d’avoir le rapport à Naked Snake qu’il souhaite :
_« Big Boss m’a élu pour jouer son rôle ! Quel honneur ! »
_ « Big Boss m’a abandonné ! Il m’a volé mon visage et s’est sauvé comme un lâche ! Il m’a trahi ! »
Les réactions contrastées des différents joueurs montrent à quel point cette vérité fonctionne, et que l’intégration physique du joueur dans le jeu est une idée brillante qui marche à merveille. La citation de Nietzsche trouve son écho, en partie, dans ces deux postures :
_Naked est parti de son côté (en me laissant les clés de son rêve) --> Merci Naked
_Naked est parti de son côté (en m’abandonnant et en me laissant faire son sale boulot) --> A mort Naked
L’interprétation prend le pas sur le « fait », tout comme ce qui découle de la mission 43 et qui pousse à convaincre ou à ne pas convaincre que Big Boss devient un démon :
_Big Boss a tué tous ses soldats (car il n’avait pas le choix, ils ont tous été infectés à cause de Huey) --> Bravo Big Boss pour ton courage, ce n’est pas ta faute, je compatis à ta douleur.
_Big Boss a tué tous ses soldats (car il n’a pas su empêcher l’épidémie alors qu’une première a déjà été signalée) --> Tu me déçois, Big Boss. Tu ne sais pas protéger tes soldats.
Le jeu laisse donc bien la place à l’interprétation, sur de nombreux points. La question est, jusqu’à quel point ?
Si le joueur reprend en compte la citation de l’Allemand moustachu, et si, la révélation de la mission 46 passée, il souhaite se repencher sur les indices rencontrés auparavant, trouvera-t-il forcément que ces indices constituaient des preuves depuis le début ? Des preuves irréfutables, qui auraient dû le convaincre d’emblée ?
En ce qui me concerne, non.
Prenons le cas des personnages qui semblent ne pas reconnaitre Big Boss. Si Venom n’est pas Naked, cela se comprend, mais il ne faut pas oublier que 9 ans se sont écoulés et que le Big Boss qui apparait en 1984 (et que tout le monde croyait mort) est bardé de cicatrices. Est-ce donc si étonnant qu’on ne le reconnaisse pas immédiatement ? Que l’on se demande si c’est bien lui qu’on a en face de soi ? Concernant le pod IA, qui hésite, il ne faut pas oublier que toutes ses cartes mémoires les plus importantes lui ont été retirées à la fin de Peace Walker. Il ne serait donc pas étonnant qu’il buggue (d’autant qu’il lui arrive parfois de donner une valeur du nombre Pi qui est fausse…)
Concernant le test ADN d’Eli, c’est là qu’il faut, à mes yeux, bien reprendre en compte ce qui est dit et le mettre en relation avec ce que nous apprennent les autres jeux de la saga. On sait que Big Boss a quitté Zero après avoir appris l’existence et le but du projet Les Enfants Terribles. Big Boss en a eu assez d’être utilisé, et ce qu’il ressent à l’égard de ses clones n’est que dédain, voire dégoût. Ocelot et Miller sont tous les deux au courant de cela, et voir subitement débarquer Eli a pu être perçu comme un risque que Big Boss (qui est encore perturbé des suites de son coma) se pose les mêmes questions qu’eux à son sujet et finisse par perdre son sang-froid ainsi que perdre de vue l’objectif de sa vengeance. Probablement à tort, puisque Big Boss n’a jamais eu d’attention particulière à l’égard de ses clones, mais peut-être n’ont-ils pas voulu prendre de risque en faisant mine de jouer cartes sur table (« on pense qu’Eli est peut-être un clone, on s’occupe de le vérifier ») afin que Big Boss n’ait plus de souci à se faire là-dessus, pour mieux faire croire que ce n’est pas le cas. Car Eli, lui, est bel et bien convaincu que Venom est son père, et car ce ne serait pas la première fois qu’Ocelot et Miller nous mentent.
Concernant le fait qu’Ishmaël et Ahab partagent exactement la même voix, et qu’Ishmaël dise à Ahab « tu te parles à toi-même », si ces deux personnages incarnent physiquement 2 Big Boss, cela se tient (la voix similaire également si on imagine le fait que le conditionnement de Venom soit total). Toutefois, la mise en scène commune de la mission 0 et de la mission 46, à bien y regarder, semble montrer que le lien qui unit Ishmaël et Ahab va au-delà de cela, en témoigne l’absence totale de blessures sur le corps d’Ishmaël (contrairement à Ahab qui prend tout pour les deux) ; le fait que du feu apparaisse ou disparaisse subitement (sans laisser de traces) sur Ishmaël selon qu’Ahab soit sonné ou non ; le fait qu’à l’instant exact où le shrapnel d’Ahab est touché par une balle d’hélico (le ralenti est éloquent), Ishmaël tombe dans les pommes…
Cette mise en scène peut être interprétée, à mon sens, comme la démonstration du lien avant tout symbolique qui unit le Big Boss original (le mentor, l’indestructible, la fiction) au Big Boss nouveau, meurtri, « en rééducation », que le joueur incarne. Les deux facettes, Naked Snake et Venom Snake, physiques ou symboliques, au choix, d’un même nom.
On peut donc en venir à se demander si ces preuves sont bien des preuves, et également à s’interroger sur l’appellation de la mission 46, « Vérité », comme pour essayer à tout prix de convaincre d’un fait pourtant logique en apparence. Ce serait même presque maladroit, si on la met en relation avec la fameuse citation qui apparait juste avant le nom de la mission. Les éléments troublants qu’elle comporte en seraient presque davantage mis en lumière (Naked qui n’utilise pas le CQC que ce soit dans la mission 0 ou la 46, qui a ses 2 yeux valides, qui n’a aucune cicatrice du crash, qui n’a apparemment pas vieilli en 9 ans, qui s’évanouit et qui reprend connaissance exactement au même moment que Venom ; le fait qu’il y ait plusieurs différences, autres que le medic, entre la fin de Ground Zeroes et le flashback correspondant dans la mission 46…). On pourra toujours me dire qu’Ishmaël utilisait un masque, un œil de verre ou que ce ne sont que des « détails ». Possible, je l’entends bien, mais interpréter de la sorte est tout aussi valide que de dire qu’on ne reconnait pas tout de suite Venom, que les personnages doutent à son contact, parce que 9 ans se sont écoulés. Les faits des uns sont les incohérences des autres. Les preuves des uns sont les facilités des autres.
C’est là qu’on peut s’interroger sur le terme « vérité » et l’influence de 1984. Dans 1984, la vérité ne correspond pas forcément au mensonge. C’est un raccourci contre-productif que d’affirmer cela. Dans 1984 (si je me souviens bien), le Ministère de la Vérité est chargé d’étudier les faits et, si le Parti le juge nécessaire, de les détourner, de les reformuler, voire de les modifier à son avantage. Cela peut passer par la suppression ou la restructuration des mots, la réécriture de documents ou la modification d’images… Tout cela afin que le peuple reste dans le droit chemin. Cela ne vous rappelle rien ? L’IA des Patriotes au hasard, créée par Zero ? Amusant, quand on sait que MGS4 et PW nous décrivent Zero comme une enflure, un maitre du chantage et de la manipulation, et que les « enregistrements de la vérité » de MGSV nous indiquent que Zero n’est finalement pas si mauvais que ça…
La « Vérité » n’est donc pas forcément la vérité pure, absolue, mais cela ne signifie pas que tout ce qu’elle nous dit est faux (puisqu’après tout, la chronologie finale est juste sur tout ce qui concerne les autres jeux : l’incident de Shadow Moses s’est bien déroulé en 2005, l’incident de la Big Shell en 2009…)
Si on s’appuie sur ce postulat, on pourra donc se demander : dans le jeu, où la vérité est-t-elle susceptible de s’arrêter ? Où le mensonge est-il susceptible de commencer ? Si la « vérité » n’est pas la vérité stricte, est-ce que cela invalide forcément sa substance ? Est-ce que cela justifie que l’on puisse aller jusqu’à se demander : est-ce que Venom Snake est bien un double physique de Naked Snake ? Ishmaël et Ahab ne pourraient-ils pas être les deux fantômes d’un Naked Snake qui aurait disparu et que Zero ne serait pas parvenu à sauver/retrouver (quand on sait que la « vérité » semble indiquer qu’une première chirurgie a été effectuée en 1976 et une nouvelle en 1984) ? Est-ce que Venom Snake ne pourrait pas être Naked Snake qui se serait imaginé une « vérité » d’un coup d’un seul (la mission 46 qui semble débarquer de nulle part), peu de temps après avoir tué ses propres hommes pour se dédouaner, en rejetant ses fautes sur… le joueur ? Est-ce que lui aussi n’aurait pas voulu réécrire les faits à son avantage ? Si les visions et les cassettes de Paz ne sont pas réelles, qu’est-ce qui les différencie concrètement des autres visions et des autres cassettes ? Les « faits » ? Quand on sait que Venom n’est quasiment jamais en contact avec ses clients et que tout passe par Miller (qui a bossé pour Zero auparavant) ?
Maintenant, vous pourriez vous demander : quel intérêt ? Pourquoi prendre un « mensonge » en considération, quand on voit les qualités de la version « officielle » ? Pour moi, c’est une autre manière de pousser le joueur à s’interroger sur sa relation à Big Boss, où Big Boss lui-même rejetterait le joueur en l’accusant de ses pires méfaits, où Big Boss échapperait au joueur, ne lui permettant plus de démêler le vrai du faux, suite au traumatisme de Ground Zeroes. Il y aurait une rupture, une distanciation plus charnelle, plus pernicieuse par rapport à Big Boss. La trahison de l’un envers l’autre n’en serait que plus grande, plus directe, et aborder le jeu sous cet angle offre une lecture du jeu et de la saga qui est, à mon sens, très intéressante.
Faut-il pour autant se battre pour imposer sa vision ? Essayer de convaincre à tout prix que Venom et Naked sont les deux facettes physiques d’un même personnage, ou l’inverse ? Je ne pense pas. D'une, car la « vérité » se tient et offre une lecture fabuleuse. De deux, car même si la « vérité » se tient, elle peut être remise en question sans pour autant que l’on puisse prouver quoi que ce soit. De trois, car les interprétations sont possibles à plusieurs niveaux.
Par ailleurs, pour moi, que l’on incarne un double « réel » ou non ne change pas fondamentalement les choses, en témoigne la mission 46 qui est quasiment identique à la mission 0. Dans tous les cas, le joueur incarne Big Boss. Le Big Boss qui réapprend. Le Big Boss faussement libre. Dans tous les cas, pour la relation du joueur à Big Boss, il y a un avant et un après MGSV. Dans tous les cas, Kojima dit au joueur : « Voilà, vous êtes Big Boss. Voilà ce qu’il en coûte, d’être Big Boss. Maintenant, à vous de choisir.»
C’est donc bien là, pour moi, la démarche de Kojima. Diviser Big Boss en deux, avant tout, pour illustrer la différence, la distance entre le joueur et le personnage. Une division qui fonctionne autant sur le plan physique que symbolique. Le joueur est Big Boss, et à la fois ne l’est pas. Le joueur est libre dans son approche des missions, mais reste prisonnier du rôle que le jeu lui impose, de la boucle absurde qui le fera s’autodétruire dans Metal Gear 1. Dans Metal Gear 1, en conséquence, contrairement à MGSV, ce n’est pas le personnage qui est divisé en deux, mais le joueur lui-même. On retrouve là le concept de la doublepensée.
Il va sans dire qu’en écrivant tout ça, je n’impose rien. Je n’essaye pas de convaincre, car je sais que ce serait peine perdue. Je ne fais que proposer une interprétation, une approche qu’à mon sens, le jeu nous pousse à adopter. Même si, en ce qui me concerne, le jeu m’a déçu sur de nombreux points, il nous offre les clés pour l’appréhender de plusieurs manières, ce qui lui confère une richesse que d’autres ne peuvent pas se targuer d’avoir, une richesse dont une partie se matérialise sous la forme d’un conseil que Solid Snake finira par nous adresser :
Aller au-delà des mots, des apparences, pour se forger sa propre expérience.
Par ailleurs, pour moi, que l’on incarne un double « réel » ou non ne change pas fondamentalement les choses, en témoigne la mission 46 qui est quasiment identique à la mission 0. Dans tous les cas, le joueur incarne Big Boss. Le Big Boss qui réapprend. Le Big Boss faussement libre. Dans tous les cas, pour la relation du joueur à Big Boss, il y a un avant et un après MGSV. Dans tous les cas, Kojima dit au joueur : « Voilà, vous êtes Big Boss. Voilà ce qu’il en coûte, d’être Big Boss. Maintenant, à vous de choisir.»
Si ca change deux choses: Le theme du jeu c'est la vengeance:
On a une première interprétation de l'histoire : John veut se venger de cypher et il devient venom
On a une seconde interpretation (mission 46):
On ne sait pas pourquoi son clone voudrait se venger de qui que ce soit et on ne sait pas pourquoi le vrai john devient un vilain.
Mais tu as parlé de tout ça de manière intelligible, sans agressivité et de façon constructive, et rien que pour ça je te remercie.
Au moins il n'est pas agressif, il n'empeche pas les autres de s'exprimer, il ne prétend pas connaitre la vérité et il donne une interpretation qui tient debout.
A part cela, ta recherche avance de ton coté? Il semble que non. Car a partir venir jouer les chiens policiers sur ce topic, tu t'interviens pas beaucoup et tu n'as rien d'intéressant a dire.
Concernant le fait qu’Ishmaël et Ahab partagent exactement la même voix, et qu’Ishmaël dise à Ahab « tu te parles à toi-même », si ces deux personnages incarnent physiquement 2 Big Boss, cela se tient (la voix similaire également si on imagine le fait que le conditionnement de Venom soit total). Toutefois, la mise en scène commune de la mission 0 et de la mission 46, à bien y regarder, semble montrer que le lien qui unit Ishmaël et Ahab va au-delà de cela, en témoigne l’absence totale de blessures sur le corps d’Ishmaël (contrairement à Ahab qui prend tout pour les deux) ; le fait que du feu apparaisse ou disparaisse subitement (sans laisser de traces) sur Ishmaël selon qu’Ahab soit sonné ou non ; le fait qu’à l’instant exact où le shrapnel d’Ahab est touché par une balle d’hélico (le ralenti est éloquent), Ishmaël tombe dans les pommes…
voici mon interpretation pour ce passage du prologue.
Selon moi, ishmael serait l'avatar du joueur ("en chair et en os") avec son nom/visage (qui est celui que nous avons donné au début). Ishmael c'est aussi la nouvelle identité de john / BigBoss.
Achab c'est la nouvelle identité du joueur lui meme a la premiere personne.(camera)
Dans le premier prologue, notre avatar est John( scene du miroir et de la photo), des lors ishmael devient le clone de john (qui disparait une balle dans la tête)
On a donc BigBoss et john qui sont la même personne.
Dans le second prologue, notre avatar devient le medic. Ainsi ishmael est le medic qui n'est autre que BigBoss, Vous allez me dire mais non, le medic c'est nous , c'est pas ishmael. sauf que il y a une inversion des identités et c'et tout le sens de la "vérité".
On ne sait pas vraiment quelle est l'identité réelle des personnages.
Il se créée une dissociation entre le premier et le second prologue. Ainsi ce qui serait un clone ou un double est seulement une identité multiple.
Salut Pierricsansnom,
Je ne suis pas sûr qu'il faille juger de la présence du métaphorique et du symbolique dans MGSV en le comparant à ses prédécesseurs, car MGSV est tellement différent (pour le meilleur comme pour le pire) que je ne pense pas que cela soit pertinent. D'ailleurs, jamais tu ne me verras écrire un post pareil à propos de MGS3 ou MGS4, car je les trouve beaucoup moins sujet à interprétations (et je ne trouve pas qu'ils nous y poussent, d'ailleurs).
Après, je te suis complètement concernant Zero (même concernant son rôle dans PW dont j'avais oublié la part d'ambiguïté). C'est aussi pour cela que je trouve la "vérité" au sens strict très bonne, car puissante et tragique. Les dernières cassettes du jeu sont de loin mes préférées. Elles apportent une nouvelle épaisseur à la saga. C'est pour cela qu'elles fonctionnent, et les rejeter sous prétexte que "Vérité" = "Mensonge" car on n'aime pas la tournure finale du scénario, c'est franchement dommage.
Maintenant, je pense juste que ce que le jeu cherche à faire, c'est de nous pousser à prendre en compte cette vérité pour le côté immersif qu'elle représente, puis de prendre du recul par rapport à elle. Cela ne veut pas dire forcément chercher à la remettre en cause, mais d'y réfléchir en questionnant les informations qu'elle nous donne (et cela rejoint, je pense, le message final de MGS2 et un certain nombre d'allusions présentes dans les autres jeux). C'est ce que j'ai essayé de faire en proposant des pistes de lecture qui, je pense, se tiennent (concernant Zero qui confirme ce que la fin révèle, je trouve ça logique, étant donné que la mission 46 et les enregistrements finaux partagent le terme de "vérité" et que ces enregistrements se débloquent juste après avoir terminé cette mission. A ce niveau-là, tout est lié, en quelque sorte).
Je trouve que la mise en scène, voire même certains dialogues, vont dans ce sens: (exemple: la cassette où Ocelot nous explique grossièrement les origines et le but de Skull Face en concluant par "mais ça, c'est si tu veux bien croire tout ce qu'il t'a raconté". C'est un procédé un peu facile, certes, mais pas forcément innocent du coup).
J'ai peut-être tord, et peut-être que je cherche à sauver inconsciemment un jeu qui m'aurait en partie déçu, c'est vrai, mais je ne suis clairement pas moins neutre et clairement pas plus dans le déni que des joueurs qui cherchent à donner une explication figée du jeu (que je trouve excellente sur ce qu'elle décrit mais incomplète en tant qu'explication définitive revendiquée) et qui rejettent tout autre possibilité d'interprétation. C'est d'ailleurs contradictoire, car dans toute analyse et tentative d'explication, il y a une part plus ou moins grande d'interprétation.
Quoi qu'il en soit, je te remercie pour ta lecture et ton avis ;)
Le 14 mai 2016 à 14:12:23 danteinferno666 a écrit :
Si ca change deux choses: Le theme du jeu c'est la vengeance:
On a une première interprétation de l'histoire : John veut se venger de cypher et il devient venom
On a une seconde interpretation (mission 46):
On ne sait pas pourquoi son clone voudrait se venger de qui que ce soit et on ne sait pas pourquoi le vrai john devient un vilain.
Pour moi, non, le rapport à la vengeance est bien le même, car la "vérité" nous dit que Venom est un clone mental, mémétique de Big Boss. Il a tous ses souvenirs et a vécu toutes ses missions, donc il ne serait pas aberrant qu'il ait hérité de sa volonté de vengeance. Par ailleurs, Venom était avant cela le meilleur soldat de Big Boss. Il n'a pas réussi à empêcher l'explosion de l'hélico et a perdu de nombreux camarades, donc il a tout autant de raisons de se venger. Sans compter le fait qu'on lui a pris son identité sans le lui demander au préalable et que Big Boss l'a approuvé, ce qui donne un motif de vengeance supplémentaire aux joueurs qui le vivent "mal".
Le 14 mai 2016 à 14:38:04 danteinferno666 a écrit :
voici mon interpretation pour ce passage du prologue.
Selon moi, ishmael serait l'avatar du joueur ("en chair et en os") avec son nom/visage (qui est celui que nous avons donné au début). Ishmael c'est aussi la nouvelle identité de john / BigBoss.
Achab c'est la nouvelle identité du joueur lui meme a la premiere personne.(camera)Dans le premier prologue, notre avatar est John( scene du miroir et de la photo), des lors ishmael devient le clone de john (qui disparait une balle dans la tête)
On a donc BigBoss et john qui sont la même personne.Dans le second prologue, notre avatar devient le medic. Ainsi ishmael est le medic qui n'est autre que BigBoss, Vous allez me dire mais non, le medic c'est nous , c'est pas ishmael. sauf que il y a une inversion des identités et c'et tout le sens de la "vérité".
On ne sait pas vraiment quelle est l'identité réelle des personnages.
Il se créée une dissociation entre le premier et le second prologue. Ainsi ce qui serait un clone ou un double est seulement une identité multiple.
J'avoue qu'au début de ma première partie, je pensais que le visage que l'on choisissait était prélevé d'un patient présent dans l'hôpital, et qu'il s'agissait d'Ishmaël (d'où les bandages sur le visage), mais il n'y a au final rien dans le jeu qui le laisse penser, donc j'ai abandonné l'idée.
Pour le reste, j'ai un peu du mal à suivre ton raisonnement sur cette partie. Je ne vois pas trop ce que tu veux dire quand tu dis qu'Ishmaël devient le clone de John qui disparait d'une balle dans la tête. Où est-ce que tu as vu ça?
Est-ce que la mission 46 procède à une inversion de la mission 0? Oui, mais à quel degré? Dans la mission 0, Naked (en tant que Venom) choisit un visage qu'on n'a pas le temps de lui donner. Dans la mission 46, Venom (qui n'est pas Naked) hérite du visage de Naked en remplacement du visage que l'on avait choisi. A ce niveau là, oui, il y a une inversion, mais pour mieux distinguer la "vérité" (Venom, qui avait auparavant un visage différent, devient un double physique de Naked) par rapport au "mensonge" (Venom et le seul et unique Big Boss qui aurait dû recevoir ce visage différent).
Pour le reste, je trouve que la "vérité" (vérité que nous dit le jeu) est claire. Dans la mission 0, Naked et Venom sont la même personne ("mensonge"), et dans la mission 46, Naked et Venom incarnent physiquement deux personnes différentes ("vérité").
Après, on constate qu'Ishmaël se comporte exactement de la même manière dans les missions 0 et 46. Quel rôle Ishmaël jouait-il donc exactement dans la mission 0? Le médic, histoire de procéder à une inversion totale des 2 personnages, ou déjà Naked, le "vrai" Big Boss, comme un signal d'alerte qui indiquerait que la mission 0 est mensongère?
Si on s'en tient à ce que nous dit la "vérité", je pencherais pour la 2ème solution, mais après...
Thunderdt :
Pas de problème, j'ai vraiment trouvé ton post intéressant et il n'y a aucun doute que la mise en scène est la plus travaillée de la saga et ouvre énormément de piste d'interprétation (il n'y a qu'à voir la scène finale du miroir qui peut avoir de nombreuses significations sur l'état d'esprit de Venom et son rapport à BB).
J'ai moi même toute une théorie sur le sujet que je développe vers la page 75 de ce topic (si ça t'intéresse ;) ).
Par contre un conseil, ne répond pas à danteinferno, ça fait des dizaines de pages qu'il gave tout le monde et ne veux pas arrêter de troller, mais si tu arrête de croire en lui il pourrait bien disparaître :D.
Pierricsansnom,
Je te remercie Je suis retourné lire ta théorie page 75 et elle m'a bien plu. Je trouve qu'elle se tient. Les zones d'ombre laissées par l'histoire et la "vérité" la permettent, donc rejouer la fin du jeu avec cette idée en tête (ce que j'ai déjà fait) fonctionne et propose quelque chose d'intéressant. D'ailleurs, ça rejoint ce que j'ai écrit plus haut ;)
Cela se tient autant que de dire que Naked et Venom ont toujours bossé ensemble et que Naked a d'abord envoyé Gray Fox en briefant Venom à l'avance. Rien ne le prouve mais c'est une interprétation qui est tout autant valide.
Concernant danteinferno, j'ai vu en effet à quel point votre débat était houleux, mais vu que je suis nouveau dans le débat, je n'allais pas l'ignorer ^^. Après, je me demande si les termes et noms qu'on utilise les uns les autres pour débattre désignent bien la même chose (John, Ishmaël, Ahab, Venom, etc...). L'idée d'inversion dont il parle dans plusieurs posts est bien présente et intéressante (mission 46 par rapport à la mission 0) et peut-être qu'elle désigne la même chose que ce qui est généralement compris, et qu'il y a juste un malentendu sur les noms. Je ne pense pas, mais je pose quand même la question.
Je serais d'accord avec toi concernant danteinferno si il disait juste venom et BB ou phantom et Naked, mais lui dans ses raisonnement il arrive à distinguer BB, Venom, Naked et j'en passe. C'est ce qu'on lui a reproché, ses raisonnement partent d'un raisonnement intéressant mais qui part BEAUCOUP trop loin ça en devient imbitable
Le 14 mai 2016 à 17:40:44 Pierricsansnom a écrit :
Je serais d'accord avec toi concernant danteinferno si il disait juste venom et BB ou phantom et Naked, mais lui dans ses raisonnement il arrive à distinguer BB, Venom, Naked et j'en passe. C'est ce qu'on lui a reproché, ses raisonnement partent d'un raisonnement intéressant mais qui part BEAUCOUP trop loin ça en devient imbitable
euh je ne distingue pas venom et naked justement et j'essaie de ne pas tomber dans les délires SF. Car je pense que ca va beaucoup trop loin d'imaginer a la fois un autre venom qui serait en fait un faux naked tout en étant son vrai clone et le faux bb pendant que le vrai john lui se barre avec une cagoule en moto.
Le 14 mai 2016 à 17:33:29 thunderdt a écrit :
Pierricsansnom,Je te remercie Je suis retourné lire ta théorie page 75 et elle m'a bien plu. Je trouve qu'elle se tient. Les zones d'ombre laissées par l'histoire et la "vérité" la permettent, donc rejouer la fin du jeu avec cette idée en tête (ce que j'ai déjà fait) fonctionne et propose quelque chose d'intéressant. D'ailleurs, ça rejoint ce que j'ai écrit plus haut ;)
Cela se tient autant que de dire que Naked et Venom ont toujours bossé ensemble et que Naked a d'abord envoyé Gray Fox en briefant Venom à l'avance. Rien ne le prouve mais c'est une interprétation qui est tout autant valide.Concernant danteinferno, j'ai vu en effet à quel point votre débat était houleux, mais vu que je suis nouveau dans le débat, je n'allais pas l'ignorer ^^. Après, je me demande si les termes et noms qu'on utilise les uns les autres pour débattre désignent bien la même chose (John, Ishmaël, Ahab, Venom, etc...). L'idée d'inversion dont il parle dans plusieurs posts est bien présente et intéressante (mission 46 par rapport à la mission 0) et peut-être qu'elle désigne la même chose que ce qui est généralement compris, et qu'il y a juste un malentendu sur les noms. Je ne pense pas, mais je pose quand même la question.
Pour ma part je ne crois pas a la vengeance du clone. J'ai aussi du mal a imaginer un vilain BB qui se servirait de son clone.
au mieux si vengeance il y a: c'est celle du vrai john ou bien celle du medic qui devient le nouveau BB a la place de john. Sachant que finalement. on peut autant admettre que celui qui manipule c'est le medic ou john, alors au final, ce qu'on retient: c'est le fait que le joueur pense etre big boss alors qu'il n'est qu'une sorte d'avatar , une création virtuelle..
Je vais essayer de réagir à cette nouvelle video diffusé sur youtube
https://www.youtube.com/watch?v=avGjwh5DRxk
Pour skullface, je n'ai pas de réponses définitives mais tous les scénarios sont possibles. Je constate seulement que skullface, zero et Naked Snake ont la meme cicatrice a l'oeil. Qu'est ce que cela signifie. Skullface c'est un peu fantomas. l'homme sans visage ou l'homme qui a plusieurs identité possibles puisqu'il n'a pas de visage, ni de passé. Je pense que c'est simplement un personnage démoniaque qui est le reflet de Zero,et BigBoss. La part sombre qui peut s'exprimer en chacun de nous.
Pour la K7 vérité, si le medic est devenu BigBoss/john (que ce soit physiquement mentalement ou simplement nominalement, cela nous importe peu) alors on peut supposer que c'est lui qui parle à son voisin comme si le vrai BigBoss était à la place du médecin.
Or si on reprend chaque élement du puzzle, on apprend en fait que ce médecin est ishmael mais surtout il est notre avatar qu'on voit en photo.
On peut penser que le vrai BB a une nouvelle identité: ishmael/medic/avatar
Ca veut dire que nous interpretons medic qui devient le fantome de BB
Mais alors si on suppose que c'est le medic / avatar qui a une nouvelle identité: John. Et c'est à travers cette recherche de nouvelle identité que se construit tout le personnage de Venom.
On en déduit que la verité peut aussi etre celle du point de vue de le medic/ Avatar qui devient John
c'est déja plus logique car on est le nouveau BigBoss depuis le début..
Mais ce qui veut dire qu' on peut tout a fait admettre que Venom est bel et bien le vrai BigBoss
Apres tout si le medecin devient john alors pourquoi on ne serait pas le véritable BigBoss.
Mais le plus intéressant reste a venir.
Pourquoi on inverserait les deux BB a la mission 46 alors qu'ils ont la meme voix!
S'agit il de mensonge, de vérité voire de manipulation?
Je ne le crois pas. Il s'agit simplement de bien interpreter.
Il s'agit bien du meme BB du début a la fin. Sauf que.
Le joueur a recu les K7 qui sont celles du vrai BigBoss.
Ainsi dans le prologue 1 c'est le réveil du vrai BigBoss qui sera sauvé par le medecin des sa sortie. (Il sera tué)
La mission 46 signifie le réveil du joueur.
Venom n'est pas seulement Naked Snake, Vénom c'est aussi la copie K7, physique, audio video du vrai BigBoss.
Le joueur découvre que les K7 qu'il a recu sont des copies de BigBoss. Et toutes les missions sont des enregistrements.
Le joueur devient le fantome du vrai BigBoss.
Les K7 verité ne sont pas un mensonge la verité ou une manipulation. C'est l'aventure elle meme qui est une manipulation et les verités nous apportent simplement la preuve que nous joueur nous avons été manipulé!
Salut a tous, je viens enfin de finir ce jeu, ca fait comme un grand vide maintenant, le dernier metal gear est passé et a refermé un chapitre de ma vie videoludique avec elle.
En lisant vos analyses, je me demande si dans la plupart des cas, vous n'intellectualisez pas trop MGS V, voir la serie en elle meme de facon plus general, m'enfin je vais me preter au jeu aussi lol
L'histoire est pour moi, tres complexe, et bien qu'ayant fait tt les metal gear, je ne suis pas sure et certains d'avoir compris tte les subtilités.
Concernant MGS5, je me dit que tt cela est peu etre voulu par Kojima; MGS2 et MG3 ont porté haut les théories des joueurs a travers le monde, Kojima en avait conscience, pour moi, le dernier volet est le contre pied parfait a tous les fans, on s'enferme dans un univers afin de chercher des explications qui ne viendrons jamais, et que Kojima n'a pas non plus souhaité élucidé afin d'entretenir son oeuvre.
Par ailleurs, l'orsque BB s'adresse a nous a la fin, je l'ai pris d'avantage comme un message passé de Kojima a son joueur : " Sans toi je n'en serais pas la aujourd'hui, cette saga est la mienne, mais elle t'appartient aussi "
Un vrai baroud d'honneur a travers ce dialogue de fin, et de facon plus global, tout le monde a sa propre theorie sur certains point opaque du jeu, il laisse une experience diffenrente a chacun d'entre nous, avec un meme produit. Grandiose monsieur Kojima.
Tu as tout à fait raison, Kojima adresse clairement le message au joueur via la dernière cassette mais je pense tout de même que tu sous estime la profondeur des MGS.
Évidemment il y'en à toujours qui en fond des caisses mais vu les influences et les thématiques abordées il est clair qu'il y'a matière à se creuser les méninges ;).
Et quand je vois les passions que le jeu déchaîne (en bien comme en mal) je me dit qu'il risque d'être l'un des MGS dont on parlera le plus longtemps
Bonsoir à tous, je vous explique. Je suis à la mission 40, et on m'a dit que l'on pouvais perdre " quiet " mission 41. Le problème c'est que mon lien n'est pas à 100% et j'aimerais le terminer pour obtenir le trophée. Ma question est, peut -on augmenter ce lien en faisant des opérations secondaire ou on a pas d'autre choix que de le faire dans les mission principal. Merci à ceux qui auront prit le temps de me lire, bon jeux à tous bonne soirée
J'y pense, l'identité de V est révélée rien que dans le pseudo : Vénom
Il est le venin, le venin du vrai serpent : Big Boss.
C'est métaphorique mais j'adore !
Désolé si c'est un peu HS. J'suis un de vos lecteur qui sort de l'ombre. J'avais envie de le dire
Je ne l'avais pas vu sous cet angle mais pourquoi pas après tout ^^
J'ai lu toutes les pages de ce topic (enfin ) puisque je viens de finir le jeu. Et ça va laisser un très grand vide pour moi, bien que le jeu m'ait déçu sur bien des aspects.
Je pense qu'on a tendance a trop intellectualiser cet opus. J'ai pas l'impression qu'il y ait une interprétation cachée ou quoi. En tout cas pas dans cette version du jeu qui ne l'oublions pas, est incomplète.
Je prend exemple sur ce qui se passe dans MG1 dans lequel Venom ne parvient pas a tuer Solide Snake. Avec ce qu'on sait de l'épisode 51, Venom tire une balle sur Eli et rien que ça ça peut modifier totalement l'État d'esprit de Ce nom, dans oublier que dans l'hélicoptère quand il en a fini avec Sahelantropus et Élu, Venom regarde son reflet et voit le Demon Snake. Sachant que visiblement seuls 30% de ce chapitre nous est connu, qui sait ce qui aurait ou arriver, Kojima aurait pu totalement redéfinir ce qui se passe dans MG1 et 2 si il avait eu le temps.
Bref, pour moi l'apogée de Metal Gear est et restera toujours MGS 2. MGS V aurait pu devenir le saint-graal de tous les fans de MGS mais trop de vides scénaristiques, entre autre à cause de Konami.
J'espere énormément de son prochain jeu, en espérant qu'il retourne aux sources de ce qu'il faisait avec des jeux prêtant réellement a réflexion, RT pas faussement comme dans MGS V.
L'apogée de metal gear solid c'est d'abord et surtout metal gear solid 1. Le 2 n'etant qu'un remake qui contient d'énormes défauts sur le plan narratif et scénaristique.
Le gros inconvenient du 2 et du 3, c'est qu'ils reprennent quasiment la meme trame scénaristique qu'on retrouve dans le premier mais c'est entrecoupé de combat de boss et de cinematique qui ne servent strictement a rien avec des dialogues assez bancals.
Alors bien sur, on peut penser que c'est drole, mais c'est d'abord ridicule. On peut penser que c'est intelligent et profond, alors que c'est surtout incohérent et tordu.
On retrouve un peu la même recette pour mgs4 et les suivants : pw et portable ops.
Dans mgs5 par contre, on évolue dans un monde ouvert, dans un univers plutot réaliste, on a retiré la narration par des k7 pour se concentre d'abord sur le gameplay en laissant au joueur la possibilité de creer son propre scénario.Ce n'est pas forcément plus intéressant mais c'est certainement plus novateur et intelligent.
Le 06 juin 2016 à 11:01:16 dlynch a écrit :
L'apogée de metal gear solid c'est d'abord et surtout metal gear solid 1. Le 2 n'etant qu'un remake qui contient d'énormes défauts sur le plan narratif et scénaristique.
Le gros inconvenient du 2 et du 3, c'est qu'ils reprennent quasiment la meme trame scénaristique qu'on retrouve dans le premier mais c'est entrecoupé de combat de boss et de cinematique qui ne servent strictement a rien avec des dialogues assez bancals.
Alors bien sur, on peut penser que c'est drole, mais c'est d'abord ridicule. On peut penser que c'est intelligent et profond, alors que c'est surtout incohérent et tordu.
On retrouve un peu la même recette pour mgs4 et les suivants : pw et portable ops.
Dans mgs5 par contre, on évolue dans un monde ouvert, dans un univers plutot réaliste, on a retiré la narration par des k7 pour se concentre d'abord sur le gameplay en laissant au joueur la possibilité de creer son propre scénario.Ce n'est pas forcément plus intéressant mais c'est certainement plus novateur et intelligent.
Bla bla bla.
C'est pas parce que tu changes de pseudo que l'on va t'écouter plus
Allez,sur ma liste noire aussi
Le 06 juin 2016 à 11:01:16 dlynch a écrit :
L'apogée de metal gear solid c'est d'abord et surtout metal gear solid 1. Le 2 n'etant qu'un remake qui contient d'énormes défauts sur le plan narratif et scénaristique.
Le gros inconvenient du 2 et du 3, c'est qu'ils reprennent quasiment la meme trame scénaristique qu'on retrouve dans le premier mais c'est entrecoupé de combat de boss et de cinematique qui ne servent strictement a rien avec des dialogues assez bancals.
Alors bien sur, on peut penser que c'est drole, mais c'est d'abord ridicule. On peut penser que c'est intelligent et profond, alors que c'est surtout incohérent et tordu.
On retrouve un peu la même recette pour mgs4 et les suivants : pw et portable ops.
Dans mgs5 par contre, on évolue dans un monde ouvert, dans un univers plutot réaliste, on a retiré la narration par des k7 pour se concentre d'abord sur le gameplay en laissant au joueur la possibilité de creer son propre scénario.Ce n'est pas forcément plus intéressant mais c'est certainement plus novateur et intelligent.
T'as pas pigé MGS 2.