Non en fait je pense plutôt faire un truc en point and click où on peut diriger le perso (en 2D), mais sans aucune énigme débile ni exploration de grandes zones reloues. Juste aller à l'essentiel, l'avantage d'un système comme ça c'est que les possibilités ne se font pas à travers les choix de dialogues, et donc ne sont pas "évidents". J'aimerai bien qu'un joueur ait une idée tordue pour réaliser une situation, et s'apercevoir, en essayant, en forçant un peu les choses, qu'elle est réalisable. Et avec simplement des choix de dialogues, c'est trop peu permissif (à moins de super bien les écrire, mais ce n'est pas ce que je sais faire de mieux).
Je suis enfin arrivé à 1300 films notés sinon. En regardant Shrek 4.
J'ai mis beaucoup de temps parce que je n'arrivais plus à me concentrer sur les films depuis genre 1 an. Mais là au rythme où je vais, dans 1 mois ou deux je suis à 1400.
Phti -> Elle m'a surement déjà vu et a vu aussi que je mangeais seul.
Par contre elle mange vite, quand t'es tout seul à manger, tu t'éternise rarement.
Puis elle a l'air de bosser pas mal, elle est en médecine. On a déjà un peu parlé de ce qu'on faisait. Enfin bon, on verra le moment venu.
Muleet -> Tu nous le montrera en exclu ton scénario ?
Non.
De toute façon je ne le finirai sûrement que dans quelques années. J'arrive à faire l'essentiel à mes yeux, mais il me manque ce qu'il y a dans tous les autres jeux, c'est à dire des personnages, une intrigue principale, et une bonne narration (bon d'un autre côté il n'y a pas vraiment ça, dans les autres jeux ).
Bein si t'as ni personnage, ni intrigue principale, ni narration, qu'est-ce que t'as alors ?
Il a sûrement les idées qu'il veut véhiculer au travers d'un scénario, mais justement, il doit avoir du mal à établir son scénario pour satisfaire convenablement cette bonne transmission des idées
VDM > C'est bien le problème des jeux en général. Il y a tout ça, mais pas l'essentiel. Des messages bordel.
Des évènements clés philosophiques. J'inventerais un nouveau genre vidéoludique, les "jeux philosophiques", (que je renommerais par la suite "oeuvre interactive philosophique", puisqu'osef de la notion de ludisme) ou je mourrais en essayant.
David Cage il est bien gentil avec ses "jeux à émotions", mais les émotions, osef total quoi.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CF2o5RDkq9A Oh putain.
Muleet, tu trouves pas que les émotions permettent de faciliter la transmission d'un message ?
Genre si le joueur s'identifie au personnage et qu'il ressent en quelque sorte la même chose que le perso, ça facilite la compréhension des différentes choses que tu veux dire, non ?
Rewoo, tu vends du rêve avec tes vidéos.
Bof, justement, il ne faut pas confondre émotion, et identification.
Bon, mon exemple n'était peut-être pas bon.
Mais l'utilisation de la musique par exemple, ça joue vachement sur l'émotionnel et je trouve ça super important dans un jeu.
C'est pas mal oui, ça rend un passage plus mémorable, ça lui donne une ambiance, la musique. Mais ce n'est pas essentiel, ce n'est pas le principal.
En tout cas VDM, c'est bien que tu fréquentes des nanas (moi même j'aurai pu quand j'étais à Caen, mais je prenais des médocs tout pourris et puis j'étais perturbé par le ratage de mon année à cause des deux mois perdus que je savais pas rattraper etc, et surtout je suis rentré dans un quotidien solitaire ce qui est tout pourri, sauf à la toute fin, où j'ai plus essayé de rencontrer des gens, j'ai même donné mon grille pain à une nana, ne sachant qu'en faire etc mais bon bref voilà ) mais surtout, je te conseille de ne PAS te reposer sur tes acquis et de continuer.
Axe bien aussi tes discussions sur la philo/amélioration du monde, parce que, le cul, l'amour, c'est chouette, mais c'est souvent éphémère (voire toujours), alors que la réflexion (potentiellement issue de la réflexion), ça reste. Et ça restera encore plus si ça te fait avoir des réflexions clé, ou rencontrer des gens cools et "capables", d'accord sur l'immortalité, et donc qui pourraient aider à la populariser, et à y arriver. (Oui, ça "restera", si tu deviens immortel, entre autres. )
Je me souviens par exemple d'une fois où j'étais en train de rentrer dans ma chambre, et là y'a une nana en serviette qui sort des douches et va à pas précipités vers sa chambre, je suis resté muet devant une scène aussi merveilleuse de naturalitude mais j'aurai TROP du lui demander ce qu'elle pensait de l'immortalité.
Et si elle me dit "mais, euh, je dois aller me rhabiller là!" j'aurai pu lui parler de Pascal et du divertissement, que les gens se détournent des choses essentielles (questions sur la mort, le sens de la vie etc) par des choses secondaires (en l'occurrence les habits, le besoin de se cacher alors que dans l'absolu osef etc).
Rah j'ai tout foiré. Où est l'avant gardisme dans mon année de Caen bouhouhouh.
Bon c'est pas grave. Dans 2 ans je retourne dans une méga ville pleine de cursus de sciences douces (même si je fais une L3 d'informatique) et je tenterai ce genre de trucs parce que c'est tellement méga essentiel quoi, la vie, et surtout la vie étudiante, (ensuite j'essayerai de passer à d'autres méthodes, peut-être moins sympatoches mais plus efficaces, plus neutres, plus générales) est si courte.
"Axe bien aussi tes discussions sur la philo/amélioration du monde, parce que, le cul, l'amour, c'est chouette, mais c'est souvent éphémère "
C'est bien le problème que j'ai avec pas mal de discussion. Souvent j'écoute les gens discuter dans les couloirs de la fac et ce qu'ils racontent, j'en ai absolument rien à foutre, c'est tellement futile et inintéressant. C'est pour ça que je trouve beaucoup mieux de parler de culture ou de sujets généraux de réflexion. D'ailleurs c'est aussi une des raisons pour laquelle je parlais plus aux jumeaux, c'était toujours la même chose : parler de jeu vidéo, des bonnasses qu'il y a en cours et de l'ennui qu'on peut avoir à l'école. Tellement chiant.
En tout cas je pense que mon jeu ne nécessite pas de grandes notions de développements. L'essentiel de mon jeu devrait pouvoir se faire à travers des cinématiques (je ne dis pas, la majeure partie du jeu, je dis simplement, "l'essentiel"). Le reste sera du gameplay simplifié, servant le contexte, l'histoire. J'ai commencé à dessiner une bd pour débuter la mise en scène. C'est réjouissant d'avoir l'impression de faire des choses bien dans ce monde pourri où on nous attribut des capacités, certes utiles à la société dans son ensemble, mais tellement peu enrichissantes dans la majorité des cas.
Anakinmonamour et Mr-Bush, vous qui parlez souvent de vos études, d'une façon positive, ne trouvez-vous pas terrible et aliénant ce système? Ca ne vous déprime pas très souvent? Trouvez-vous que moi et vdm en faisons trop?
C'est important de communiquer, et puis nous sommes sur un forum, alors faisons le au maximum.
(Bien entendu n'importe qui ayant un avis sur le sujet peut participer.)
Hier soir, ou avant hier soir, je sais plus, je me suis demandé pourquoi j'avais une vision différente du monde, différente de celle qu'ont la majorité des gens. c'est-à-dire refuse totalement les conventions du métro, boulot, dodo et du schéma de vie conventionnel avec la jolie maison, la femme, le chien et les gosses. En fait c'est plus large que ça cette remise en cause des conventions mais toujours est-il que je n'ai pas trouvé les origines de ce façon de penser. Ca serait pourtant pas mal de savoir, ça aiderait peut-être les gens à se faire une autre idée du monde.
Je pense tout de même que ce sont une accumulation de pleins de détails et d'éléments qui au fil du temps, amène environs à la fin de l'adolescence à un refus de la vie présentée génériquement et à la volonté d'avoir un autre monde que ce monde fataliste présenté constamment comme le seul possible.
dès que je trouve un emploi stable j'importe une russe ou une ukrainienne..; m'en fou si elle est là uniquement pour mon fric..; car c'est quasi pareil avec les gonzesse d'ici qui en plus sont moche et pas sympa...
Mais Arakin, tu peux pas dire ça. Une fille c'est pas un objet, c'est un être humain. Tu ne peux pas "importer" un individu, c'est inhumain de dire ça.
A la limite tu vas en Russie et tu cherches une fille pas mal puis tu lui propose de venir avec toi là où tu vis. Mais tu peux pas aller sur internet et commander une fille.
On peut bien le faire pour un garcon avec adopte un mec.com
Muleet :
J'en suis à un niveau d'étude où on est un peu des apprentis chercheurs/travailleurs. Le seul cours qui traite précisément du sujet de nos études n'est qu'une base, un minimum requis. Après, ce sont nos lectures qui procurent l'essentiel du savoir qu'on acquiert pendant le master.
On pourrait penser que celles ci sont guidées par le prof quand il propose une bibliographie, mais comme il ne propose que des ouvrages inaccessibles pour nous, on doit se créer notre propre bibliographie, et on lit vraiment ce qu'on veut.
Ensuite, dans nos travaux, on peut vraiment intégrer ce qu'on veut. Mon mémoire de M1, il y a certes de la géographie, mais j'ai été très axé sur la sociologie, j'ai mis des éléments de psychologie et de philosophie, et même un peu ingénierie. En fait, dans mon master c'est plutôt conseillé d'avoir des connaissances transversales.
Là, on est en train de produire un rapport pour la Région concernant l'intermodalité avec les TER. On a carte blanche. Du coup, on a du se faire une culture sur le sujet, lire plein d'ouvrage ou d'article (j'ai fais des fois 3 fiches de lecture en une journée), et on est totalement libre pour la production du travail.
L'année dernière on a eu le même genre de rapport (information dans les TER), ça s'est terminé avec un 16/20 pour nous et la mise en place de nos prérogatives à partir de Juillet 2013.
Après, on a un cours de droit très scolaire et un cours d'informatique appliqué qui sont chiants car on nous met des bornes.
Ensuite, en ce qui concerne la licence, car à cette époque j'aimais déjà mes études, ça s'est bien passé car je n'ai jamais pris de notes en cours. Je me suis contenté d'aller en cours écouter les profs, je parvenais à retenir les grosses idées des cours et ensuite j'allais faire les lectures que je voulais pour approfondir.
C'est pour ça que j'ai eu des résultats très irréguliers en licence. Le cours de développement durable, celui de géopolitique sont des cours où j'ai tapé 16/17 de moyenne et à côté de ça j'ai des cours d'épistémologie où j'ai galéré pour avoir 10/11.
La géopolitique est une matière qui m'intéressait vraiment donc j'ai fais des lectures personnels et une fois en partiel, j'ai pu développer une idée différente et les profs aiment ça. En épistémologie, comme je n'ai pas fais de lecture complémentaire, je trouve cette matière indigeste, ça a été vraiment compliqué.
Tout ça pour dire que la "liberté" offerte à la fac est quand même limité. Il y a le choix de venir ou pas en cours, mais après si on en reste aux cours donnés par les profs on en reste à l'apprentissage de la pensée d'un type. A ce niveau là, je trouve ça aliénant.
La "liberté" intervient quand tu va plus loin que les cours. Il faut un effort supplémentaire pour sortir de l'aliénation.
Et ce n'est pas que des lectures. Participer à la vie de la fac est très important. Je pratique le foot en championnat universitaire, ça permet de rencontrer des personnes de niveaux et milieux différents au niveau des études. Ensuite, il y a la fréquentation des foyers, nous on a un foyer de socio, d'anglais, d'espagnol, de géo, d'histoire, de psycho, de Lettres ... ça permet de rencontrer là aussi des personnes d'horizons différents avec une autre manière de penser.
Et puis, il y a la participation au AG étudiantes. Je n'y ai pas mis les pieds depuis la L2 (fac bloquée pendant 5 mois) ; mais pendant les 6 mois au total que la fac a été bloqué pendant mes deux premières années d'études, je me suis rendu deux fois par semaine aux AG et ça s'est avéré constructif pour moi, même si j'adhérais très peu à certaines idées développées, c'était l'occasion de participer à des débats d'idée.
Enfin, il y a tous les évènements qui peuvent se passer à la fac. Au Mirail, on a une Fabrique Culturelle où il y a régulièrement des spectacles très intéressant. Et puis, il y a les différents séminaires qui peuvent avoir lieu au CNRS à côté et à la maison de la recherche, c'est très passionnant aussi.
Voilà pourquoi j'ai aimé mon cursus universitaire.