[Tempio della Sith ]
J'eus le souffle coupé. Ce que j'avais entendu venait de mes nombreux rêves...
« Tue Djal, tue cette personne qui à tes yeux n'est rien comparé au Côté Obscure. Tue et tu te battras à nos côté, et ensemble nous mettrons un terme à cette guerre ! »
J'eus un frisson.
« Hum... ma tête.. sors de ma tête... » dis-je le plus doucement possible.
Je posais ma main sur mon visage. Le contacte froid du métal qui recouvrait les circuits de ma prothèse m'arracha de mes pensées.
J'avais soudain l'impression que le chemin devenait de plus en plus étroit. Les pierres devenaient de plus en plus froide. Le vent gelé s'intensifia pourtant les cheveux de Noval ne bougeaient pas.
Je secouai ma tête.
« Vous périrez dans ce Temple... »
J'étais essoufflé. La bouche entre-ouverte, je m’arrêtais de marcher. De la vapeur sortait de ma bouche.
J'étais terrorisé.
Le sol semblait s'échapper. Je chutais dans le vide alors que mes pieds étaient plantés sur la pierre froide. Mes jambes s'engourdirent, mes mollets et mes pieds brûlèrent sous l'effet du grand froid.
« Je ne peux pas faire ça. »
Je tremblais de tout mes membres. J’essayai de reprendre la marche mais mes jambes résistaient !
Je voulais crier à la Jedi de m'attendre, mais aucun son ne se fit entendre. Elle s’éloignait... trop loin ! La lumière de son sabre-laser disparu me laissant seul dans le noir.
Je n'ai pas peur du noir !...
AVANCE !
Je réussis à lever une jambe mais je trébuchai et ma main se frotta contre une pierre coupante qui m'entailla les doigts.
Je levai mon bras pour me cramponner au mur et quelque chose de chaud coula jusqu’au coude.
Comment... le sang... ma main... mon sang ?
Seul le silence me répondit.
Le bruit du vent... le bruit du vide...
Ma tête tournait et je voulais fuir cette endroit.
« DJAL ! »
Je bondis de terreur, me tapant la tête contre un rochers ou de l'eau en coulait.
Un bain froid me glaça le sang de la tête.
Une lumière jaune apparue d'un coup devant moi.
« Tu ne peux pas me tuer ! »
Laissez moi tranquille, aurais-je voulu crier de toute mes forces.
La lumière s'approcha vers moi, trop vite. Je n'eus pas le temps de l’esquiver. Le choc fut brutale. Violemment projeté en arrière, je percutai le sol. Un cailloux s'enfonça dans le creux de mon dos. Le froid envahit tout mon corps. Je n'arrivais plus à me relever.
Des échos, des bruits sourd, comme des tambours résonnèrent dans ma tête.
« Tu es trop faible, faible comme tes amis ! Un raté ! Tu me déçois...
— TUEZ MOI ! JE NE PEUX PLUS !... »
Je ne savais pas si ce que j'avais crié sortait directement de ma bouche, mais ma douleur et ma terreur étaient bien réelles.
[Temple Sith]
Nous étions proches de la sortie. La sensation procurée par le coté Obscur y était trop puissant pour signifier le contraire. Agrippant avec nervosité mon sabre, j'avançais sans me retourner, prenant encore plus de vitesse.
Enfin, nous y sommes ! Bientôt nous ferons face à cet usurpateur et nous nous battrons pour décider du sort de la Galaxie
Soudain, un hurlement me traversa, résonnant dans tout l'endroit. Il ne vint pas d'en face, mais bien de derrière.
«Djal ?! Hurlais-je en me retournant, sabre laser bien en face pour éclairer l'endroit. DJAL !»
Le jeune homme n'était plus là... Peut-être était-il resté en arrière avec ses visions ? Peu importe, la sortie était toute proche et nul doute que quelqu'un avait lui aussi entendu ce cri.
Prenant une profonde inspiration, je m'aventurais de nouveau dans les ténèbres, à la recherche de Djal.
Je ressentie alors cette atmosphère étouffante et humide du coté Obscur, bien plus clair que d'habitude... Quelqu'un provoquait-il les visions du frère de Werje ? Le temps de me poser cette question et il se présenta en face de moi, transpirant à grosse gouttes et le regard perdu.
«Bon sang, tu m'entends ? Réponds moi ! M'écriais-je en le secouant vivement de ma main valide avant de lui asséner une gifle sur la figure Tu dois m'écouter, tu dois te lever et me suivre, tu est proche de ton but alors lève toi et continu Djal !»
[Temple Sith]
Tout disparu. Les ténèbres, les voix, le froid, la douleur. Sauf une qui me lançait au visage.
« Humph !... Ah... Vous êtes... revenu... »
Entre deux souffles, je m'agrippai à la parois rocheuse qui n'était plus froide. Je me levai tant bien que mal comme si mes muscles étaient mous.
Ma jambe gauche fléchit et je retombais.
« Quelque chose... Il y a quelque chose... quelqu'un qui nous suit depuis le début... j'en suis maintenant certain ! Il m'affaiblit...
[Temple Sith]
«Nous sommes proches du Temple, le côté Obscur a une très forte présence ici Djal, il faut que tu ferme ton esprit à tout prix, expliquais-je tout en l'aidant à se relever de ma main libre. Concentre toi seulement sur ton objectif et cesse de penser à autre chose, laisse moi te guider...» Terminais-je en tendant ma main vers lui.
Oui, le côté Obscur n'était pas seul responsable des tourments du jeune homme, quelqu'un s'amusait avec lui, quelqu'un observait notre progression... Krayt ? Non, il aurait déjà envoyé des hommes nous abattre dans cet étroit passage... Et puis difficile de nous localiser précisément sans lien avec l'un d'entre nous...
[Temple Sith]
Machinalement je pris sa main tendue. Elle était chaude, apaisante. Tout d'un coup la chaleur remonta en moi. Toutes tensions avaient disparues.
Je la regardais dans ses yeux marrons.
« Merci. Je ne sais pas si... vous agissez sincèrement, mais... vous êtes une très bonne personne. Sans vous, je n'aurais sûrement jamais quitté ce couloir... Je n'aurais d'ailleurs jamais réussis à en arriver jusque là... »
Après un court silence gênant je repris tout en resserrant ma main sur le sienne :
« J'ai vraiment eu de la chance de vous croiser sur ce vaisseau impérial. »
[Temple Sith]
«Je crains hélas que la chance n'y soit que pour très peu de choses Djal, ceci est l'oeuvre de la Force, j'ignore si cela nous apportera du bien ou du mal mais elle nous pousse à rencontrer des personnes et à accomplir notre destinée et la tienne arrive à grand pas.»
J'accompagnais le fils d'Uliris, l'aidant à traverser le passage menant au Temple Sith. Nous arrivâmes difficilement devant un cul de sac. Nous y étions enfin. L'endroit était un peu plus large que le long couloir, je pus donc désigner un endroit où Djal pourrait s’asseoir un peu pendant que je cherchais le mécanisme d'ouverture que j'avais auparavant scellé il y a quelques mois déjà, lors de ma dernière sortie...
«Tes visions, que t'on t'elles appris ?» Demandais-je en tâtonnant le mur, m'éclairant grâce à mon sabre laser.
{Temple Sith}
Je m'asseyais sur un rocher sur le côté et regardai mes avant bras.
Pas de sangs.
J'en fus rassuré.
Parce contre ce que me demanda Basai ne me rassura pas.
Après un soupir, je lui expliquai :
« Les visions que j'ai eu étaient des fragments de souvenir d'anciens rêves qui se répètent... ils sont de plus en plus réels et précis... ça se passe à chaque fois dans une grande pièce sombre... Je suis sûr maintenant que c'est dans le Temple. Je sais que je suis confronté à un choix... et... une multitude de chemins m'est proposée... je ne sais pas encore lequel je dois choisir... à chaque fois il y a des morts... trop de morts... et... vous faîtes partie de se rêve. Maintenant je comprends pourquoi vous y étiez. C'est la Force comme vous le dîtes qui nous a réunis. Vous m'avez aidé à entrer dans ce Temple, et à affronter ma destinée... Mais j'ai peur de cette destinée. Si cela se déroule comme dans tout mes rêves... je... je meurs... Je ne sais pas si en faisant cela je donne ma vie pour quelqu'un d'autre... ou alors que je ne serais pas assez fort pour l'affronter...
[Temple Sith]
Tout en écoutant le jeune homme, mes mains parcouraient le mur, m'aidant de la lumière conférée par ma lame rougeâtre.
«Je t'ai déjà expliqué que tes visions ne montrent qu'une infirme partie des possibilités qui te sont offertes, expliquais-je en ramenant une de mes mèches derrière mes yeux. Certaines personnes sont capables de troubler et de manipuler les souvenirs et les visions des gens n'ayant eut qu'une faible formation. Ne te laisse pas avoir par ces visions Djal, ne laisse personne te dicter ce que tu dois faire, pas même ce que ton avenir veut te faire croire. Il faut aussi que tu soit focalisé sur ton objectif, ce pourquoi tu te trouve ici même et pas ailleurs.»
(TEMPLE SITH)
— Mais... je les ai vu, toutes les possibilités ! Ce n'était pas qu'une simple vision !... Je... je ne sais pas comment l'expliquer... Mais c'est une certitude. Mais ici, c'est comme si une entité efface mes souvenirs... me laissant... perdu... Je perds toutes confiances. Cette personne, je la sens. Pour atteindre de cette façon mon esprit... elle frôle le sien au mien... elle me connaît... mais je n'arrive pas à la reconnaître!
[Temple Sith]
«Seuls deux types de personnes peuvent avoir un esprit aussi proche.
Il peut s'agir d'une personne avec qui tu entretient un fort lien émotionnel, que ce soit des amis, un maître ou un camarade d'armes et d'autres chez qui ce lien existe depuis la naissance. Je parle bien sûr d'un père, d'un frère ou d'une mère.»
Ma main poussa subitement un sur-élèvement dans le mur. Je ressentis alors le mécanisme de la paroi. Je m'éloignais de quelques mètres, la main tendue vers le mur.
«Quelqu'un est repassé après moi et il a scellé la porte d'une façon plus complexe que je ne l'avais fait, expliquais-je à Djal. Il va falloir que tu m'aide à déverrouiller le système de fermeture à l'aide de la Force, aligne toi sur mon esprit pour visualiser le mécanisme et ouvrons le ensemble.»
[Temple Sith]
Ma mère !... Plus aucun doute ! C'est la raison de ma présence ici.
N'était-ce pas mon but après tout ?
Mais pourquoi autant de haine et de violence dans ce contacte ? Est-elle vraiment comme ces autres êtres rongés par le mauvais côté de la Force ?
Tout en restant silencieux j'obéis à Noval, et me concentrai sur son esprit.
C'était comme le champ de force dans la prison de bastion. Nous étions le mécanisme et nous cédions petit à petit pour laisser la porte s'ouvrir.
J'eus l'impression de recevoir un coup dans la nuque. Déconcerté je me retourné pour me défendre d'une prochaine attaque, mais rien...
Personne !
« Di'kute ! »
[Temple Sith]
Usant de la puissance fournie par l'alignement de notre pouvoir, la Force permit l'ouverture du mécanisme complexe du mur. Ce dernier fut comme attiré par le sol, glissant lentement avant de laisser une lumière aveuglante pénétrer dans l'antichambre du passage secret.
Cette lumière n'était nullement puissante, mais mes yeux avaient besoin de se réhabituer suite aux longues minutes qu'ils avaient passés dans l'obscurité du passage.
Sentant une perturbation, je me retournais pour faire face à Djal, qui avait réagit assez subitement d'une manière complètement inattendue, comme si il craignait une attaque venant de l'arrière.
«Tout va bien ? Demandais-je en scrutant son visage, cherchant à déterminer le problème sans à devoir lire ses pensées.
Si quelqu'un avait actuellement accès à sa tête, je ne devais prendre aucun risque à l'affronter. Bien que je sois plus puissante qu'Uliris, cette dernière était bien connue pour sa maîtrise de la manipulation mentale.
[htiS elpmeT]
« Ça pourrait aller mieux, répondis-je en me massant le coup. Tu... tu avais dis que tu avais connu ma mère... Tu pourrais m'en dire un peu plus... avant qu'on ne s'avance davantage dans le Temple ? Je dois savoir à quoi m'attendre.
[Temple Sith]
«Tu sais, ce n'est pas vraiment le meilleur moment pour en parler, répondis-je en me dissimulant à la Force. Tâche d'abord de te cacher dans la Force pour éviter qu'on nous repèrent pendant que je vérifie qu'on est seuls, après je te dirais ce que tu voudras entendre.»
J'inspectais rapidement les lieux. Le passage avait débouché dans uns des sous-sols du Temple, assez éloigné du reste de la structure.
C'était l'un des rares endroits où Krayt n'avait pas touché. Aujourd'hui il remplissait la même fonction que sous les Jedi : Un simple débarras pour entreposer pièces détachées et produits défectueux.
Apparemment rien n'avait bougé depuis mon dernier passage et je ne sentais personnes aux alentours.
«Bien, dis moi ce que tu veux savoir.»
[Temple Sith]
— Heu... tout d'abord... Comment l'as-tu connu ? Ça peut-être un bon début, dis-je excité d'en apprendre sur ma mère.
[Temple Sith]
Je pris place sur une des nombreuses caisses de rangement, profitant de l'occasion pour prendre un peu de repos et pour refaire un chignon impérial. Avoir les cheveux en liberté dans un combat n'était pas très conseillé, j'avais même envisagé de me les coupés avant de me raviser en pensant à ce que je pourrais ressembler.
«Bien, tu peux t’asseoir pour te reposer, je pense qu'on en a pour quelques minutes... J'ai connue ta mère il n'y a pas si longtemps. C'était après la prise de pouvoir de Krayt, lorsque j'ai trahie l'Empire. Cinq ans je présume.
C'est Nachubosor, mon géniteur, qui l'a amenée pour la première fois devant mes yeux. Uliris Balbruf, voilà comment se nomme votre mère à toi et Werje.
À l'époque, je ne savais pas pourquoi sa famille l'avait rejetée mais j'en ai la raison sous les yeux maintenant. Ta mère est une intrigante habile, elle avait réussit à mené ce bon vieux Basai au sommet de la gloire... C'est la raison pour laquelle d'ailleurs il l'avait prise à son service, il n'était pas homme à courir après les femmes et ta mère n'est pas porté sur la chose elle non plus. Surement est-elle encore amoureuse de ton père ? Qui sait, nous ne le saurons pas...»
Ayant fini de réajuster mes cheveux, je scrutais longuement la porte menant au reste du Temple, toujours aussi muette qu'à notre arrivée. Je patientais pendant un moment avant de reporter mon regard sur Djal.
«La dernière fois que je l'aie vu avant hier c'était durant l'enterrement de Nachubosor. Ce vieux sénile pensait devenir indispensable au seigneur noir des Sith, son orgueil et son ambition sont venu mettre des bâtons dans les roues de Krayt. J'ai donc fait du zèle en le tuant avant que quelqu’un d'autre ne le fasse. Je ne te cache pas que, contrairement à toi, j'ai pris un certain plaisir à le voir mourir devant mes yeux.
À cet enterrement nous avons longuement discutées et je l'ai bannie de ma maison. Je ne pouvais risquée qu'elle ne manipule mon entourage pour prendre soit sa revanche sur sa famille, soit pour prendre ma place.
Je l'ai donc menacée de la tuer elle est son misérable frère ainsi que tout autres personnes qui lui étaient chères.
Je ne pensais pas que ça allait marcher, à croire que mon sang Sith était plus puissant que je ne le pensais ! Elle est repartie je ne sais où... J'ai appris plus tard ce qu'elle est partie faire, ça m'a...»
Un tremblement de terre stoppa mon récit, me forçant à me mettre debout, sabre laser à la main prête à l'activer.
Ils ont dû réussirent à faire passer des bombardiers à travers les défenses adverses, c'est plutôt bon signe...
«On discutera une autre fois, nous avons notre chance pour finir cette guerre une bonne fois pour toute ! M'exclamais-je en m'approchant de la porte, l'ouvrant d'un simple geste de la Force. Fait attention aux recoins sombre, aux hauteurs et surtout à tes arrières, ne laisse pas tes pensées à la merci de n'importe qui et surtout ne fais rien de stupide, je ne risquerais pas ma mission ni ma vie pour toi, est-ce clair ?»
[temple sith]
Je buvais toutes ses paroles ! C'était pour moi un conte pour enfant.
Uliris... C'est si beau !
Elle a un frère ! Peut-être d'autres membres dans sa famille ! Je ne suis plus tout seul !
Puis elle s'arrêta dans son élan et stoppa son histoire.
Elle est partie faire quoi ?
Patience Djal. Tu le sauras très bientôt, murmura une voix dans ma tête.
Mère ?... C'est toi ?
Mais la voix ne répondit pas.
« Oui c'est claire. Mais promettez moi : quand nous aurons un moment de répit, j'aimerai que vous continuiez votre récit. D'accord ?
[Temple Sith]
«Oui, si le temps m'en donne l'occasion, soufflais-je en sortant de la pièce. Pour l'instant reste concentrer !»
J'avais vraiment l'impression de me répéter, décidément il était rare de croiser un fils de Sith et de Jedi élevé par des Mandaloriens aussi naïf que lui.
J'entrepris d'avancer prudemment, sabre laser prêt à l'emploi. Je n'osais pas explorer l'endroit avec mes sens, de peur d'être repérée par un groupe de Sith.
Pourtant mes pas étaient comme guidés... Non, ils l'étaient réellement. Non pas par la Force, mais par quelqu'un.
Krayt? Non, ils nous auraient conduis face à une troupe acharnés de Sith. Quelqu'un s'efforçait de nous maintenir loin des quelques patrouilles pour nous emmener à l'écart des combats. Si je tentais de faire demi-tour, nul doute qu'elle alerterais soit les Sith, soit elle se jouerait de Djal.
«Tiens toi prêt, derrière cette porte se trouve un ennemi très puissant, expliquais-je au Vaneu tandis que je lui indiquais la salle des tortures du Temple. Tu ne dois surtout pas le prendre à la légère, tu dois être dur et ne te laisse pas attendrir comme... Comme toute les fois... Contente toi juste de te tenir à l'écart et de ne rien faire qui pourrait me compromettre, compris ?»
[temple sith]
— Comme toute les fois ? demandai-je sous le regard glacé de la Jedi. Heu oui. Compris. »
Nous nous avançâmes devant la porte, et comme elle me l'avait demandé, je me tenais prêt, posant ma main sur la manche du sabre-laser de Lara accroché à mon ceinturon.
« Quel genre d'ennemi nous allons faire face ? »
Juste à ce moment là, la porte grinça et pivota pour laisser un passage dans une nouvelle pièce.
Une odeur nauséabonde en sortie.
Une salle de torture !
[Temple Sith - Salle des Tortures]
J'ouvris avec prudence la porte menant à la salle. Aussitôt une odeur de mort s'en dégagea. Djal exprima une moue qui signifiait visiblement un haut le cœur refoulé.
Lorsque j'avais pénétrée dans cette pièce la première fois, j'avais eu moi aussi une réaction similaire.
Une fois fois le centre de la salle atteint, les portes se refermèrent sur elles-mêmes, nous plongeants dans le noir absolu.
La personne qui fit appel à la Force se révéla enfin. Oui, ça ne pouvait qu'être elle.
«J'imagine que tu ne compte pas nous laisser dans le noir complet, c'est mal polie même venant de ta part. Déclarais-je en m'avançant devant Djal.
—Parfois tu peux te montrer intelligente, Noval». Répondit une voix de femme avant que les torches fixaient aux murs ne s'allument, rendant la pièce encore plus sinistre qu'elle ne l'était.
Uliris se tenait là, à quelques mètres de nous. Derrière elle se trouvait une étreinte de la douleur, symbole des Vong durant la guerre qui porta leur nom. J'avais moi-même, durant ma formation d'apprentie, subie ces tortures quotidienne que tous jeunes Sith avaient droit.
Allumant mon sabre laser, je ne me mis cependant pas en position de combat. Je ne voulais pas forcer le combat, je ne devait pas être l'agresseuse dans cet affrontement, après tout Djal n'est pas digne de confiance et me prendre un coup dans le dos pourrait m'être fatal pour mon futur combat...