Nop je pense que sa Gogeta peux s'en occuper.
Salut, bien sur que tu peux jouer, inscrit toi si tu veux.

chaos j'attends une mission

Tandem:

-Des éclaireurs orques et gobelins ont été apercus dans la foret noir,ces espions laissent à croire qu'une attaque massive devrait bientot avoir lieux,essaye de trouver des indices et massacre tout les espions,ils ne sont pas nombreux mais si tu peux trouver leur camps,tu pourras anéantir ce réseau d'infiltration !

force:
tes hommes
ennemis:20 espions gobelins,équipés légerement mais entrainé et pouvant grimper facilement aux arbres,prudence...
camps ennemis :50 éclaireurs orques :équipement léger,épées et arcs.Le camp est juste un ensemble de tentes,aucunes forticifations,si tu as des idées quant à l'emplacement,tu es libre.

Tandem,si tu pouvais me donner une mission vus que gogeta n'a visiblement pas le temps de le faire

Si tu veux je peux t'en donner une. J'ai que sa a faire en attendant une autre

chaos :

Cette fois-ci, c'est le fière royaume du Gondor qui sollicite ton aide. Le front est ne tient presque plus, Osgilitah est proche de tomber, et les incursions en Ithilien sont de plus en plus poussées. Toi et tes hommes vous allez devoir défendre un village en Ithilien, tu auras le commandement de 30 soldats gondorien en plus des tiens, fais en bon usage...

Armée alliée 15 archers et 15 épéistes gondorien en plus de tes hommes.

Armée ennemie 30 Ourouks du Mordor, 30 archers bien équipés et un troll, le chef des ourouks monte un warg.

Bonne chance

Chouette mission,merci

Chaos ou Tandem, vous pouvez me donner une mission svp

Désolé du double poste mais c'est après combien de mission que l'ont passe au grade suivant

Je t'en ai pas déja donné une hier ou avant hier ?

Si mais je l'ai deja fini^^

Après trois missions tu passes Sergent-Chef, après je sais pas.

Ok merci, bon alors plus qu'une mission pour passer sergent chef

C'est parti pour ma mission a moi.

Voguant dans les longues plaines d'Eriador, mes troupes et moi étions bien prudents depuis l'attaque menée par un des chefs des hommes sauvages. Les jours se faisaient longs car depuis, un mois s'était écoulé à garder les positions de garde défensive aux moindres bruits, mais, ceux-ci ne venaient que d'écureuils, lapins et parfois de renards. Nous étions au coeur même de Rhudaur, autrefois, royaume étincelant d'Arnor, maintenant ce n'était plus qu'une plaine fantôme où seuls quelques hommes sauvages passaient par là.
De loin, nous vîmes un cheval blanc monté d'un homme portant une armure légère. Mes troupes se mirent d'une seconde à l'autre en position défensive, tels étaient mes ordres. Le cavalier s'arrêta, descendit de son cheval et fit tomber par terre ce que de loin semblait être une arme.
Peu après, je dis à mes hommes de cesser la posture défensive. Je vins voir l'homme brun au coté de mon porte-étendard.
Elegost: Bonjour, je me nomme Elegost, que nous vaut l'honneur de la visite d'un homme qui, par sa cape, semble venir de Bree.
Homme: C'est exact, je me nomme Ranagolf et je suis porteur d'un message très important. Nos éclaireurs ont vu que, près de la route, se trouvait un bon nombre de brigands. Nos caravanes ont beau être accompagnées de cinq ou six guerriers, elles se font toujours submerger. Ce pourquoi, nous avons besoin de vous, pour stopper une bonne fois pour toute leurs attaques, mais, faites vite car, dans un mois, une caravane très importante doit venir.
Elegost: Très bien, mais sachez que si c'est faux et que si vous cherchez juste à m'éloigner d'ici, vous payerez cet acte de votre vie.
Ranagolf: Si ce n'est pas vous qui me tuez, ce seront ces guerriers cruels.
Suite à cette discussion, nous reprîmes la route.
Après une semaine de route, nous arrivâmes vers le Dernier Pont, après avoir affronté la pluie et la brume. La semaine suivante, nous arrivâmes à la grande route de l'est ; à part le climat, aucun obstacle ne se tenait sur notre route. Puis, après 10 jours nous arrivâmes à Bree dans la nuit.
Nous passâmes notre nuit dans Le poney Fringant. Lors de la soirée, nous eûmes l'impression que tous les hommes qui s'y trouvaient, étaient des hommes sauvages. Ils chantaient tous des chansons dont les paroles étaient incompréhensibles. Seuls quelques-uns d'entre nous passèrent la nuit ici. Les autres voguaient et n'avaient nuls besoins de se reposer.
Le lendemain, nous partîmes en quête de ces hommes sauvages, je demandai à Ranagolf où se trouvai cette fameuse route dans laquelle les attaques se faisaient nombreuses. Il m'y emmena. Nous nous séparâmes en groupes de cinq, avec interdiction formelle d'attaquer, mais autorisation de se défendre. Des heures et des heures de recherches s'appliquèrent...
...aucune trace d'homme sauvage, ni d'homme tout cour d’ailleurs...
Puis il me vint une idée, si nous ne pouvons pas venir aux hommes sauvages, se seront eux qui viendront à nous. Nous devions attendre une caravane pour que les hommes sauvage s’y attaquent et tombent dans leur propre piège. L’attente se fit longue, nous restâmes à attendre leur venu accroupis et à l’affut du moindre bruit. Notre attente fut enfin récompensé car il y eut enfin se que nous cherchions. Soudain, ils attaquèrent le convoi de face à quelque mètre.
J’ordonnai à mes dix épéistes de se mettre devant la caravane. Les hommes sauvages prirent un aire surpris mes continuèrent à avancer, ne se souciant plus que des épéistes. J’ordonnai à mes archers de faire feux en direction de leurs troupes. Ils en touchèrent trois et en tuèrent deux lors de la première volée, ils en touchèrent quatre et en tuèrent trois lors de la seconde, et en touchèrent deux et en tuèrent deux lors de la dernière. Ils n’étaient plus que sept soldats armés de fourches et sept soldats dont deux incapables de se battre armés de gourdin. Je demandai à mes archers d’attaquer qu’en extrême nécessité avec leurs dagues. Je sortis de la forêt pour me ranger aux côtés de mes fantassins. J’eus le temps, en me dépêchant de décocher une dernière qui vint se planter sur le coup d’un ennemi. Puis je sorti Saysil et je me préparai à encaisser la charge. Un terrible combat s’en suivit à notre désavantage, deux guerriers ennemies armés de fourches empalairent deux de mes dùnedains. Je pus tuer deux de leurs soldats à l’aide de Saysil en touchant un soldat au coup et un autre à la poitrine. Mes soldats se débrouillèrent bien contre eux en en tuant quatre au prix d’une victime. Un des épéistes réussit à lancer une fourche ennemie sur un autre homme sauvage. La victoire était proche mais un guerrier sauvage cria une sorte de cri de guerre et ses troupes se mirent à nous attaquer sauvagement et à tuer quatre de mes soldats. Nous n’étions plus que quatre face à six. Un duel commença entre le chef des hommes sauvages et moi. Il était armé d’un gourdin, je commençai par paré un de ses coup qui me fis reculer de deux pas. Il lança une seconde attaque que j’esquivai, il fut emporté par son élan et je pus lui couper la main. Suite à cette attaque, je lui coupai la tête. La bataille était finie et seul deux de mes fantassin survécu. Je me rendis à Bree où le maire du village me remercia infiniment. Je reparti sur la route de Rhudaur où mes autres compagnons m’attendais.
FIN

Bilan des pertes allié 8 épéistes
Bilan des pertes ennemies 25 hommes sauvages

Quand je revins enfin, tous les combattants étaient prêt à partir et nous pénétrâmes dans Osgiliath. Les pierres étaient en tas au pieds des maisons, les cendres recouvraient le sol et de nombreux squelettes gisaient sous les pavais délabrés. Nous piétinons les crânes sans s'en soucier, au pas lourd des
militaires. Un homme en tête du groupe sonna dans le cor pour prévenir de notre arrivé, et reprit la marche. Tout le monde tremblait dans son armure, les os s'entrechoquait mais ils ne laissaient rien transparaître sur le visage, espérant conserver leur dignité. J'admirais le courage de ces hommes, ou c'était peu être la folie que je prenais pour du courage que j'admirais, mais ils étaient tous prêt à sacrifier leur vie pour le Gondor.
Soudainement, j'entendis un bruit, celui d'une respiration, qui venait de dix mètres devant nous. Je fis signe au soldat de s'arrêter.
_Qui a t-il ? Me demanda mon supérieur.
Quand on est assassin, on s'entraîne à devenir aussi furtif que les rats, et à force de vouloir cacher sa présence, on fini
par devenir observateur et à la fin, plus rien ne nous échappe. On pouvait même entendre le souffle d'une fourmi.
Et ce que j'entendais devant nous n'était rien d'autre qu'un orc, qui respirait difficilement, mais il tentait tout pour cacher sa présence. Il y en avait également 2 autres sur les toits, et grincement d'une corde tordant le bois en deux point indiquait clairement que c'était des archers. Mais la plupart d'entre
eux étaient dissimulés devant nous derrière une barricade de débris. Calmement, dans une lenteur qui stupéfait les autres soldats, sans faire le moindre bruit, je sorti l'épée de mon fourreau.

Ils comprirent rapidement ce qui se passait, et de suite ils sortirent leurs armes, maladroitement et tremblant. Je fit signe aux archers de viser les toits se situant à notre gauche, puis à deux autres soldats de me passer leurs armures. Ils obtempérèrent et ôtèrent leurs cuirasses. Je prit une corde, plaça un crâne dans un casque, et deux bâtons servaient à tenir l'armure. Je connaissait bien les orcs, ces créatures attendent le signal de leurs congénères avant de charger, et là où ils étaient ils ne pouvaient nous voire. Le but de cette épouvantail été de forcer les archers à tirer et de donner un signal aux orcs cachés. Ainsi, nous retournions leur embuscade à notre avantage. Tous les soldats se dissimulèrent dans de petites ruelles, sous les toits de sorte que les archers ne puisse nous voir, puis les deux soldats sans armures lancèrent le mannequin. Les orcs sortirent leur trou et tirèrent leurs flèches sur l'armure. Deux des archers du Gondor visèrent juste et touchèrent les archers du Mordor en pleine tête. Les orcs embusqués derrière la barricade sautèrent en hurlant et chargèrent dans la ruelle vide. Quand ils atteignirent notre niveau, nous leurs barrons le chemin et brisèrent leur charge avec les lance. Dans la panique, les créatures prirent la fuite, alors nous profitions de l'avantage pour les charger à notre tour. Coincé dans une impasse, les monstres ne purent donner résistance. De mon épée je tranchais le ventre d'un orc, dont les boyaux noirs se déversèrent, et d'un revers de lame, je fracassais le
crâne d'un autre monstre dont la cervelle s'échappa de la plaie. Les soldats du Gondor dans l'euphorie se battaient comme des démons, tranchant et hachant les orcs. Dans un dernier élan, les troupes du Mordor ripostèrent et frappèrent les hommes de toutes leurs forces. Du sang, des membres et des corps s'écroulaient sur les pavais. La terreur que je ressentais il y avait quelques heures je la vivaient en ce moment. Alors que j'élançais ma lame contre les créatures des ténèbres, mon arme se coinça entre deux côtes et perfora les poumons d'un orc. Mais je n'arrivais plus à la retirer, et un autre orc me donna un coup de hache entre les omoplates, me paralysant de douleur. Un homme vint à mon secours et transperça
la tête de mon agresseur de toute la longueur du pic de sa lance.
En retirant avec vivacité son arme, il la fit tournoyer avant de frapper dans le cimeterre d'un autre ennemi, le déséquilibrant, et lui creva les entrailles. L'air se faisait lourd, le sol glissait et le ciel s'éloigna de moi, et avant que je m'en rende compte, j'étais écroulé
sur le sol, m'étouffant dans le sang. Je pouvais voir le soldat repousser les orcs à lui seul, les martyrisant de sa lame. Puis je vis le noir.

A mon réveil, je vis vaguement les ruines empourprés d'hémoglobine et l'homme à la lance se tenant à mes côtés. Je réussi en fin de compte à distinguer son visage. C'était Gadod. Deux cicatrices se dessinaient sur son visage de hauts en bas, dont une chevauchait son oeil gauche. Il était souriant, un regard plein de tendresse, un de ces regard qu'on les gens sous votre commandement.
_Gaaldor, vous vous êtes enfin réveillé.

Je le regardais avec de l'admiration, il m'avait sauvé la vie.
_Grâce à vos instructions et votre courage, nous avons vaincus une quinzaine d'orcs en ne subissant que quatre pertes. Pour la plupart d'entre nous, nous avons reçu quelques blessures et pour les plus chanceux des égratignures...
Il s'arrêta quelques instant, me montra ses cicatrices en souriant et me dit:
_Grâce à vous on a survécu, chef.
Des larmes ruisselaient de ses yeux, il avait certainement ressenti la plus grande peur de sa vie. Mais malheureusement, la suite ne pouvait qu'être pire. Même si on avait réussi à vaincre quinze serviteur de l'ombre, ces mots me revenaient en tête «quatre pertes». Quatre hommes sont morts sous mon commandement, c'était horrible. Mais c'était malheureusement une nécessité, pour que les hommes de mon clan puisse avancer sans danger. C'était le prix à payer.
_Pendant que vous étiez inconscient, on a réussi à avancer de un ou deux kilomètres, mais nous avions dut nous arrêter, nos pas ne nous portaient plus et on n'arrivait plus a vos porter.

Pendant que les soldats reprenaient leur souffle, je constatait que parmi les blessés, j'étais celui qui avait été le plus touché. Bien que la douleur se dissipait déjà, j'hésitais à me lever. Puis finalement je voyais le soleil se coucher. On ne pouvait pas rester trop longtemps sur place, la menace était trop importante pour se permettre de se reposer. Donc dans un élan, refusant de sentir la douleur, je me levais et fis signe d'avancer. Dans les rangs, j'ai pus voir que le vétéran qui me commandait n'y était plus. Il avait dut mourir au combat.
Même en titubant, je réussi à garder l'allure, ne pensant qu'à mon objectif: le capitaine Delphrion. Le bruit des fracas des pierres des catapultes résonnaient comme un écho à travers la cité, les cris étaient recouvert par les plaintes des combattants agonisants. Tandis que nous marchions, je pouvais sentir la présence de mes loups noirs non loin de là. Si j'étais croyant comme Gwalïn, j'aurais prié pour qu'il ne leur arrive rien. J'aurais même renoncé au contrat, mais on était déjà allé trop loin pour rebrousser chemin, comme le rapace de l'autre soir, j'avais pris mon envol vers ma proie.

On arriva en haut d'un vieux fort délabré, et la vision d'une tour surplombant la rivière nous rassurâmes, si un capitaine devait se cacher, c'était bien là. De l'autre côté de la rive, des soldats se battaient avec hargne. Mais les orcs semblaient avoir l'avantage du nombre. En fait, on entendait plus que ce l'on voyait. Même si les guerriers à mes côtés étaient prêts à charger, à bout de nerf, je tentais de les calmer, ce n'était pas notre combat.

Après une vingtaine de mètres, personne ne tenait plus debout. On avait dépasser nos limites depuis bien trop longtemps. Nous nous sommes abrités sous une maison, nous cachant des regards. Je leur donnais l'ordre de faire un feu, et je fis signe à Gadod de me suivre.
_Nous allons chercher du bois pour cette nuit.

Alors que nous marchions vers un tas de débris, Gardor était assis à côté de bûches posé de façon ordonné à notre intention.
_Alors, chef, que faisons nous maintenant.
Alors que Gadod ramassait le bois, je m'assis prêt de Gardor.
_Continuez à nous suivre, mais les espaces d'écart ne seront plus que de dix mètres. Quand nous rencontrerons le capitaine, Gadod viendra vous faire une description. Vous resterez ensuite à proximité de la cible, et dès que l'occasion se présente...

Mon subordonnée compris ce que je voulais dire.
_Mais attention, ne prenez aucun risque, vous entendez, aucun.
Si il y a ne serait-ce qu'un garde, un seul, vous renoncez sur le champ et vous reprenez vos postes. Et comme preuve que le travail a été bien fait, vous me rapporterez un bout de sa chair.

Je repris mon souffle puis je fini par:
_Soyez prudent, je jure que je vous protégerez.

Je repris mon souffle puis je fini par:
_Soyez prudent, je jure que je vous protégerez.

Sur ce mot, Gardor disparu dans l'ombre et un petit rat vint à mes pieds. Olion me renifla les bottes puis me grimpa dessus. En le tenant dans la mains, je lui caressa tendrement la tête et l'intima de repartir. A présent, il sera mon seul contact avec mes hommes.

Le lendemain, nous atteignîmes la tour, suivi par Olion qui venait et repartait régulièrement. Deux gardes nous barrèrent le passage et nous demandèrent a quel division on appartenait. Après il nous laissèrent entrer. Je vis enfin le capitaine, Delphrion était plutôt grand, même imposant. Sa barbe indiquait clairement qu'il ne prenait pas de toilette depuis plusieurs mois. Ses sourcils étaient poussiéreux et ses cheveux gras. Il travaillait dure. Il ne devait pas beaucoup se reposer.
_Bonjours soldats, nous dit t-il. Je vous félicite pour votre courage et vos exploits. J'ai appris que vous aviez vaincus des orcs qui avaient passé le barrage. Je vous en remercie. Désormais ce passage est sécurisé et nos renforts pourrons y passer en toute sûreté. Et tout ça grâce à vous!
J'étais ravi de ces reconnaissance, mais je ne pouvais cesser de penser que j'allais tuer cet homme. Je senti la honte me couvrir, mais je n'avais pas le choix. Je devais nourrir les miens, et Delphrion était ma proie. Il nous inspecta pour constater les blessure et m'envoya à l'infirmerie. Cette plaie d'après les médecins pouvaient fortement s'infecter et je devais éviter de bouger. On donna l'ordre à Gadod de me garder. Tous les autres ont été envoyé à la bataille.

Trois heures passèrent, et le capitaine prit le relais à Gadod, et celui-ci profita de l'occasion pour sortir, persuadant que c'était pour prendre l'air. L'occasion s'ouvrait enfin à moi, mais c'était bien trop facile. Mes armes étaient juste à mes côtés, mon couteau à porté de mains, et le capitaine était assis à côté de moi, sûre que j'étais un allié. Rapidement il s'effondra de fatigue, comme je l'avais prévu. Il avait trop de cernes pour tenir plus longtemps, et tomba dans les bras de Morphé. Aucun garde, ni alarme, les soldats se battent sans se soucier du danger qui guette leur capitaine, et moi juste là. Doucement, je saisie mon poignard et
le souleva en douceur. Mais soudainement un rock détruisi un bâtiment non loin, provoquant une explosion sonore. Avant que l'homme ne lève la moindre paupière, je reposais vite le poignard.
Le capitaine se réveilla en sursaut, et regarda par la meurtrière.
_Maudites catapultes ! Jura t-il avec de la haine dans sa voix. Elles sont puissantes et déciment nos hommes! Il nous faut les détruire!
Dans la nuit, il ne referma plus l'oeil. Il devait avoir exactement le même sentiment envers ses hommes que moi envers les miens.
Je savais ce qu'il ressentait, on était pareil. Mais malheureusement,
un seul de nous deux pouvait vivre, et un de nous devait mourir.
Alors qu'une autre explosion résonnait, le capitaine se précipita vers la meurtrière. Alors que je me retournais, je vis un rat me dévisager. Je compris ce qui se passait. Tharin m'avait envoyé un signal. Alors, je me suis mit à hurler et à me plaindre de douleur.
Delphrion se retourna et me rejoignis. Il cherchait obstinément ce qui se passait. Alors que je gémissait, je pouvais voir dans une ombre une forme se déplacer, doucement et sans bruit. Je le vis sortir d'un petit fourreau un objet métallique et lumineux. Je me tordais et me tortillais de plus en plus de douleur, frappais même le capitaine, qui tentait en vain de me maintenir. Et puis, rapidement de façon presque brusque, l'objet avait dessiné une plaie en travers de la gorge du capitaine, laissant un liquide rouge s'en échapper. Il ne lâcha aucun son, il s'effondra simplement sur moi, me tachant de son sang. Une tel dextérité, ce ne pouvais qu'être Karlin qui se cachait sous le masque. Il me débarrassa du corps et le posa sur la table. D'un coup de poignard net, il lui trancha l'oreille droite et la mis dans une sacoche en cuir. Il me jeta des vêtements en cuir également et prit le corps sur son épaule.

Après m'être habillé, je lui suivi, me glissant à travers le toit, par lequel mon allié avait fait un trou pendant l'explosion. Il avait posé un grappin relié à une corde. Il y attacha le cadavre et le descendit, la tête en bas. Quand nous descendîmes à notre tour, trois corps inertes se trouvaient à nos pieds. C'était certainement l'oeuvre de Gadod.
_Le client vous attendra sur le toit du fort a 2 kilomètres au nord.
Sur ces mots, il me quitta en me laissant la sacoche et en partant avec le capitaine sur l'épaule. J'avais couru comme la panthère, j'avais rampé comme l'araignée, j'avais bondis comme le jaguar, je m'étais caché comme le serpent pendant deux longs kilomètres. J'atteignis enfin l'ancien fort, dans lequel nous avions dormi lors de l'aller.
Quand je montais sur le toit, une présence étrange et inquiétante pesait dans l'air. Et soudainement, arrivé de nul part, une créature ailée dotée d'une horrible laideur se posa juste face à moi. Et entre ses omoplates, était levé la silhouette d'un homme recouvert d'un capuchon noir. On ne pouvait discerner son visage, mais au fond de mon âme, dans mes souvenir les plus profonds, je le connaissait. Il dit d'une fois rauque et profonde:
_As-tu accomplie ton devoir?
Je sorti la sacoche de ma poche et lui montra l'oreille du capitaine.
_Le seigneur des ténèbres te remercie infiniment...
_Maintenant, le coupais-je, je veux mon or.
Il me dévisagea et se mit à rire:
_Voilà ta récompense!
Une seconde créature ailée se posa juste derrière moi, montrant ses dents acérés.
_Cette monture t'emmènera en pays Mordor où tu y sera en sécurité, et j'assure un passage sans danger à tes hommes pour rejoindre Minas Morgul où ils seront escortés.
A ces mots je compris ce qui se passait. Je sortit ma lame et le menaça, mais les monstres m'attrapèrent et m'immobilisèrent.
Un d'eux m'arracha mon épée des mains tandis que l'autre m'écrasa avec sa patte.
_Tu ne peux t'opposer à la volonté du seigneur du Mordor!

J'avais essayé de me débattre, mais une douleur ardente me transperça. Ce n'était pas la plaie de la hache qui s'était rouverte,
mais c'était la cicatrices du poignard, elle me brûlait horriblement.
_Cette marque que tu porte, c'était ma dague qui y était planté!
Depuis que tu porte ma marque tu m'appartenais.
Il descendit de sa monture et leva la mains au-dessus de ma tête.
Ma dague noir comme attiré par un aimant, déchira mon fourreau et s'envola dans sa paume.
_Ce poignard maudit que tu porte depuis tant d'années t'avait non seulement transpercé la chair mais aussi ton âme. Depuis que tu porte cette marque tu nous appartenais. On t'a insufflé la soif meurtrière et la haine dont nous avions besoin. Maintenant que tu es fin prêt, nous récoltons le fruit de notre travail. Maintenant sert ton seul et unique maître et devient le poignard de Sauron.
Alors que la créature relâcha sa pression, je me relevais sans le vouloir. C'était comme un cauchemar. L'autre bête me rendit mon épée, et sans aucune raison, je la rangeais.
_Sois des nôtres maintenant, et sert nous. Nous sommes maintenant ta raison de vivre.
Il me tendit mon poignard, et je l'empoigna. Je le remis dans son fourreau déchiré, sans volonté, et prit place sur la monture ailée.
J'étais un rapace, j'avais repéré une proie, puis je pris le risque pour nourrir les miens. Mais seulement, entre moi et ma proie, il y avait un serpent, qui m'avait pris dans son piège. Je savais que c'était dangereux, mais je n'avais plus le choix, et maintenant, le serpent me dévorait de l'intérieur.

Bilan: 10 nouvelles recrues mortes
15 orcs tués au nom de Sauron
3 fantassins du Gondor morts
capitaine Delphrion mort
Mission accomplie.