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News business Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie
Profil de Carnbee,  Jeuxvideo.com
Carnbee - Journaliste
Carnbee écrivait déjà sur papier numérique quand James Sunderland cherchait sa femme à Silent Hill en 2001. Aidé par la génération “AOL illimité”, il explora virtuellement un monde devenu terrain de jeu en ligne. Gardez peut-être vos distances : il adore incarner le méchant gardien de Dungeon Keeper !

Annoncé soudainement le mardi 18 janvier 2022 peu avant 15 heures, le projet de rachat du groupe Activision Blizzard King a remis les pendules à l’heure. Oui, l’ogre vert siégeant à Redmond est capable de dépenser près de 69 milliards de dollars pour acquérir l’éditeur occidental au chiffre d’affaires le plus élevé. Celui-là même qui détient quelques-unes des licences les plus juteuses du jeu vidéo. Certains observateurs parlent d’un avant et d’un après en matière de conséquences sur l’industrie. À l’image d’une scène de Modern Warfare, la bombe est lâchée : elle s’apprête à modifier un paysage vidéoludique où les leaders d’hier vont connaître des retombées majeures.

Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie
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Sommaire

  • Une page se tourne
  • All-in dans le gaming
  • Sony affaibli
  • Xbox donne le tempo
  • La guerre des empires

Une page se tourne

Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie

Xbox outragée, Xbox brisée, Xbox martyrisée. Mais Xbox libérée ! Libérée par sa maison-mère. C’est ainsi que Phil Spencer (vice-président exécutif du gaming chez Microsoft) et Satya Nadella (président-directeur général de Microsoft) auraient pu conjointement présenter le projet de rachat d’Activision-Blizzard-King. Libérée du poids des mauvaises décisions d’antan, libérée du complexe d’infériorité qui s’est installé lors de la huitième génération de consoles. Quand bien même la marque aurait pu disparaître à plusieurs reprises tout au long de son histoire, c’est la sortie du modèle One qui a failli effacer définitivement le gros “X” des mémoires. Après des années 2013-2014 compliquées où le pronostic vital de Xbox était engagé, cela fait maintenant presque quatre ans que Microsoft opère un virage sans précédent vers le jeu vidéo. Il est bon de rappeler qu’en juin 2016, la firme de Redmond ne possédait plus que cinq studios first-party avec 343 Industries, The Coalition, Mojang, Rare et Turn 10. En mars 2021, elle en comptait 23 suite à une politique agressive de rachats touchant à la fois les studios indépendants (Ninja Theory, Obsidian, Double Fine, etc.) que les éditeurs (Bethesda).

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Si les instances régulatrices autorisent le mariage entre Activision-Blizzard et Microsoft, les équipes de Phil Spencer possèderont alors plus d’une trentaine de studios first-party à même de nourrir le Game Pass et le catalogue de titres lié à l’écosystème Xbox. Ce chiffre peut s’élever à plus d’une soixantaine si nous prenons en considération les différentes équipes au sein d’un même studio (comme PlayGround Games qui possède un groupe dédié à Forza Horizon et un autre consacré à Fable). De quoi donner le tournis ! En cas d’acquisition finalisée, Microsoft pourrait devenir la troisième compagnie de jeux vidéo du monde (en matière de revenus), dépassant ainsi Nintendo et arrivant d'une courte tête derrière Sony, le leader étant Tencent. À ce stade, la deuxième place paraît envisageable à moyen terme. Alors que le segment gaming représentait moins de 10 % du chiffre d’affaires total de Microsoft sur son année fiscale 2021, il pourrait connaître un bond non-négligeable ces prochaines années et avoisiner les 15 %. De quoi attirer l’attention des actionnaires qui avaient jusqu’à présent laissé travailler Phil Spencer sans poser une pléiade de questions.

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All-in dans le gaming

Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie

La pire des choses qui pouvait arriver à la concurrence, c’est que Microsoft prenne enfin au sérieux le jeu vidéo. Bien que la société fondée par Bill Gates ait publié dès 1979 un certain Microsoft Adventure, les loisirs pixellisés n’ont jamais semblé faire partie de l’ADN de l’entreprise. C’est d’ailleurs ce qui a compliqué la tâche des équipes Xbox à la toute fin des années 1990 lorsqu’elles essayaient de trouver du soutien auprès des dirigeants afin de concrétiser leur projet. Depuis, du liquide de refroidissement a coulé sous les processeurs. Phil Spencer a réussi à convaincre Satya Nadella que la marque Xbox pouvait s'étendre jusqu’aux ordinateurs, périphériques mobiles et autres téléviseurs connectés du monde entier. Le tout en s’appuyant sur les technologies Cloud du groupe. “Il n’y a que 200 ou 250 millions de foyers dans le monde qui s’intéressent aux jeux vidéo sur consoles. Cela reste moins de 10 % des trois milliards de joueurs. On doit chercher les utilisateurs où ils sont, c’est-à-dire sur mobile et sur d’autres écrans ou appareilsdéclarait Phil Spencer en juin 2021.

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Tim Stuart, le directeur financier de la marque, fut quant à lui plus attentif aux arguments du Game Pass. “Nous pensons que la fidélisation est la clé de notre business plutôt que les one-shot. La fidélisation, c’est de l’argent pour notre business et notre but est de maximiser le nombre de joueurs dans notre écosystème, que ce soit sur console, PC ou sur périphérique mobileexpliquait-il. Est-il nécessaire de rappeler que le service de jeux par abonnement est le pilier incontournable de la stratégie Xbox ? Comptant 25 millions d’abonnés (+39 % en un an), il a pour objectif de s’infiltrer dans un maximum de foyers. À court terme, ce projet d’acquisition va apporter de nombreuses œuvres d’Activision-Blizzard au catalogue du service, ce qui est inédit puisque l’éditeur américain avait snobé le Game Pass jusqu’à présent. En définitive, l’idée est d’essayer de convertir les quelque 400 millions de joueurs actifs mensuels s’amusant aux titres de l’éditeur. "Si vous êtes Take-Two, Ubisoft ou Electronic Arts, qu'est-ce qui vous inquiète ici ?” s’interroge Jeff Grubb, journaliste de Gamesbeat, lors d’une émission diffusée sur YouTube. “Vous craignez que le Game Pass devienne une sorte de gardien et que si vous n'êtes pas d'accord avec Microsoft, vous soyez mis à l'écart, ce qui laisse Microsoft définir les termes des accords” affirme-t-il. En rendant son service toujours plus incontournable, le géant américain refroidit les ardeurs des compagnies qui souhaiteraient se lancer dans la même aventure.

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Satya Nadella promettait il y a moins d’un an que son groupe allait s’investir pour de bon dans le jeu vidéo. Après les paroles, il a joint le geste ce mardi 18 janvier 2022 en signant un chèque de 68,7 milliards de dollars. C’est le plus gros rachat jamais opéré par l’entreprise, preuve s’il en fallait que le gaming devient une des grandes priorités de la société. En outre, le président-directeur général de Microsoft insiste sur le fait que les jeux joueront un rôle primordial dans le développement des plateformes du Metaverse. Un argument à destination des actionnaires, à qui les revues spécialisées ont promis qu’il s’agissait de l’avenir.

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Sony affaibli

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Le début de l’année 2022 avait tout pour sourire à PlayStation grâce à des exclusivités attendues, telles que SIFU et Forspoken, ainsi que le retour de franchises importantes avec Horizon : Forbidden West ou encore Gran Turismo 7. Mais l’annonce du rapprochement entre Microsoft et Activision a jeté un froid digne de celui frappant le désert fracturé de Returnal. Première sanction pour le géant japonais : la réponse des marchés. À la clôture de la bourse de Tokyo le mercredi 19 janvier 2022, l’action Sony connaissait une chute de 12,8 %, ce qui représente 20 milliards de dollars de perte de capitalisation boursière. Au moment où nous écrivons ces lignes, les remous sont encore visibles et l’action se stabilise bon gré mal gré autour des 12 955 yens. Elle était à 14 230 yens avant la révélation du projet d’acquisition. Les analystes sont formels, même si Microsoft décide de sortir les futurs Call of Duty sur PlayStation 5, cette opération va affaiblir l’actuel leader des trois principaux constructeurs (en prenant comme base le chiffre d'affaires généré dans le gaming).

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Terrible hasard du calendrier, le groupe NPD a publié son top annuel des jeux les plus vendus de 2021 (aux Etats-Unis) seulement quelques heures après l’annonce fracassante de Microsoft. Nous apprenions que la série Call of Duty occupait les deux premières places avec les épisodes Cold War et Vanguard. Pour la treizième année consécutive, c’est donc bien Call of Duty qui domine le marché des jeux outre-Atlantique. Depuis plusieurs années, Sony s’est spécialisé dans la production de jeux d’action/aventure solo narratifs AAA. Des titres appréciés par les joueurs, régulièrement récompensés aux Game Awards, et souvent bien notés par la presse spécialisée. Il n’empêche que le jeu le plus vendu sur PlayStation en 2021 n’est autre que Call of Duty Vanguard. Une franchise qui appartiendra à la firme de Redmond si les régulateurs acceptent la transaction. De quoi expliquer en partie la réaction cinglante des investisseurs.

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Xbox donne le tempo

Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie

Deux jours après l’annonce du projet de rachat, Sony, bousculé, a choisi le Wall Street Journal pour faire sa première déclaration officielle (rapportée par Bloomberg). “Nous pensons que Microsoft respectera les accords contractuels et continuera à garantir que les jeux d'Activision soient multiplateforme” indique le géant japonais. De son côté, Phil Spencer souhaite “garder Call of Duty sur les consoles PlayStation”. Vous remarquerez un choix des mots suffisamment astucieux pour que chaque observateur puisse comprendre ce qu’il désire. Est-ce que cela signifie que les prochains Call of Duty sortiront sur PlayStation même dans 10 ans ? Est-ce que cela vaut seulement pour les Call of Duty déjà sortis ? Est-ce qu'ils seront uniquement accessibles via un Game Pass qui arriverait hypothétiquement sur PlayStation 5 ? L’image d’une PlayStation sous perfusion nourrie par des studios appartenant à son concurrent majeur n’est sûrement pas au goût du constructeur japonais. Avec la menace qu’un jour, le robinet se ferme.

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Sur les réseaux sociaux, certains utilisateurs implorent Jim Ryan, actuel président-directeur général de PlayStation. “Jim, rachète Capcom, Square-Enix ou Konami” peut-on lire. Ce futur du jeu vidéo que prépare Microsoft au nez et à la barbe de ses concurrents pousse forcément les forces adverses à réévaluer les directions qui peuvent être prises pour lutter. Théoriquement, Sony peut encore s’endetter pour tenter de posséder un éditeur japonais. Square-Enix semble être le parfait candidat. Cependant, Paul Tassi, journaliste chez Forbes, prévient que le groupe à qui nous devons la saga Uncharted ne peut tout simplement pas répliquer. “Je pense que Sony est parfaitement protégé pour au moins toute cette prochaine génération, sauf catastrophe imprévue. Mais Microsoft est en train de construire quelque chose d'absolument énorme, et à un moment donné, il semble bien que Sony pourrait être éclipsé s'il ne trouve pas un moyen d'avancer dans la même direction” conclut-il. "Si vous alliez acheter une console à votre enfant ce week-end, et que votre enfant ne joue qu'à Call of Duty, lui achèteriez-vous une PlayStation 5 ? Moi, non" déclarait de son côté Michael Pachter dans les lignes du New York Times.

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En réalité, ce qui est pointé du doigt par les analystes, c’est moins la question de l'exclusivité des jeux Activision-Blizzard que l’immobilisme du géant japonais depuis de longs mois. Sony a ignoré le Game Pass, refusant de produire un service similaire pour son propre écosystème. Pendant que Microsoft tentait de toucher un maximum de personnes sur PC, sur mobile et sur les consoles Xbox, la firme japonaise décidait d'augmenter les prix de ses productions first-party. Avec un message en filigrane : jouer sur PlayStation, ça se mérite. Sauf que les analystes estiment dorénavant que le leader doit suivre Microsoft. “Les investisseurs craignent que Sony ne soit pas en mesure de continuer à gagner si l'industrie s'éloigne du modèle basé sur le hardwaredéclare Kazunori Ito de Morningstar Research. D’après les bruits de couloir, le groupe japonais travaillerait bien sur une proposition censée concurrencer le Game Pass. Mais il faut voir jusqu’où l’affaire Microsoft/Activision peut contraindre les équipes de Jim Ryan à modifier le plan d’origine. Longtemps forcée à suivre le rythme de PlayStation, l’équipe Xbox donne le tempo.

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La guerre des empires

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Dans cette guerre d’usure, Microsoft a désormais toutes les armes. Il a les infrastructures, les services, le hardware et les studios. La société a un président-directeur général investi dans le monde du jeu vidéo, et un lieutenant ayant une véritable vision du secteur, qu’elle soit partagée ou non par une frange de joueurs. En cas de finalisation de l’acquisition (prévue entre juillet 2022 et juin 2023), les équipes d’Activision-Blizzard se référeront directement à Phil Spencer, placé à la tête de l’entité Microsoft Gaming. Il va avoir fort à faire, à commencer par assainir la situation dans laquelle se trouve l’éditeur. En se séparant de Bobby Kotick, tout d’abord, visé par des accusations de complicité dans des affaires de harcèlement sexuel ayant eu lieu au sein de l'entreprise. Ensuite, en s’assurant que la culture d’entreprise globale s’améliore. Enfin, en permettant aux créatifs de travailler sur des projets qui leur plaisent. Sur ce dernier point, Phil Spencer a rappelé qu’il existait des licences en dormance telles que Guitar Hero, King’s Quest et Hexen, à l’intérieur des coffres du groupe. Qui ne désirerait pas voir Toys for Bob travailler sur un Banjo-Kazooie ou un nouveau Crash Bandicoot plutôt que d'être assigné à Call of Duty ? D’après le souvent bien renseigné Jason Schreier, la nouvelle du rapprochement aurait été plutôt bien accueillie par les employés d’Activision malgré la crainte de nouveaux licenciements. Le journaliste de Bloomberg évoque également la possibilité de ne plus avoir un épisode de Call of Duty tous les ans afin de soulager les équipes.

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Cette acquisition va permettre à Microsoft de récupérer des licences majeures telles que Call of Duty, World of Warcraft, Candy Crush, Crash Bandicoot (l’ancienne mascotte de PlayStation), Diablo, Hearthstone, Overwatch, Spyro, Tony Hawk’s Pro Skater. La firme de Redmond obtient en sus des franchises d’antan telles que DJ Hero, StarCraft, Prototype, Geometry Wars, Pitfall, Skylanders ou encore The Lost Vikings. Ce rachat surprise pourrait même ajouter de “nouveaux anciens jeux” au programme de rétrocompatibilité (Gun, Tenchu, True Crime, Wreckless, etc.). De quoi faire saliver d’autres colosses qui se seraient bien emparés de ces propriétés intellectuelles si Nadella n’avait pas remporté la mise. Bien évidemment, le groupe américain pourra s’il le désire faire de ces franchises des exclusivités Xbox à l’avenir. En outre, cette fusion relance sérieusement l’entreprise dans le secteur du mobile grâce à King, ce qui pourrait chatouiller le rival chinois Tencent. De plus, le constructeur américain intercepte les technologies de réseau de Blizzard.

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C’est donc un empire du jeu vidéo qu’est en train de bâtir Microsoft. Par rapport aux autres GAFA qui opèrent également dans le gaming, le groupe paraît être en meilleure position. Quand bien même ce rachat serait finalement une bonne affaire pour la firme de Redmond, il engendre tout de même de nouveaux défis. En se montrant aussi agressif dans sa stratégie d’acquisition, la société dirigée par Satya Nadella va sûrement accélérer la consolidation du marché et créer de nouveaux blocs concurrents. Après tout, Microsoft s’est lui-même lancé dans le jeu vidéo en ayant peur d’un partenariat entre les mastodontes d’Internet et Sony. La suite, nous la connaissons tous. Par-dessus tout, la nouvelle entité Microsoft Gaming va devoir réussir à gérer tous ces studios en veillant aux bonnes conditions de travail, mais aussi en s’assurant que les créatifs ne se trouvent pas étouffés par les vapeurs de la machine. En d’autres termes, Spencer et ses équipes vont devoir éviter une standardisation des créations souvent reprochée à Disney, tout en veillant à ce que les 10 000 employés de l’éditeur vivent au pays du merveilleux. Cela va dans l'intérêt des deux groupes.

Xbox et Activision : Les vraies conséquences du plus gros rachat de l’industrie

Après plus de 20 ans dans le marché des consoles et 40 années dans celui de l’édition de jeux, Microsoft passe à la vitesse éclair. Si l’acquisition de Bethesda était un coup de tonnerre qui a fait sursauter l’industrie, le projet d'achat d’Activision-Blizzard est un tsunami dont les conséquences seront multiples à la fois pour la firme de Redmond, pour Sony, et pour l’industrie du jeu vidéo dans sa globalité. Il reste désormais à voir ce que diront les instances régulatrices et surveiller les prochaines prises de parole des géants du secteur. “J’ai parfois l’impression que nos fans attendent de mauvaises nouvelles de notre part, sûrement un effet secondaire du lancement de la Xbox One avec la séquence tv tv tv” s’amusait Phil Spencer un juin 2021 chez IGN. Aujourd’hui, les mauvaises nouvelles, le responsable de Microsoft Gaming évite d’avoir à les formuler à coups de milliards de dollars.

Commentaires
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Rachid-Boulawan Rachid-Boulawan
MP
Niveau 8
le 26 janv. 2022 à 14:37

Ji pa bien compri, mai en gros, clairemant
juste compri Xbox lé mechant et Saunii c le genti !

Lire la suite...
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