Bonjour à tous .
L'été arrive, avec lui les vacances, la glandouille, tout ça... C'est aussi -pourquoi pas- l'occasion de se lancer dans des projets, de tenter de nouvelles aventures. Et c'est pour cela que je suis là aujourd'hui.
Profitant de la période de congés qui s'offre à vous (pour moi, c'est déjà fini ), je vous convie à un petit jeu littéraire sans prétention, dont le seul but n'est que l'amusement, le goût du défi, et la satisfaction de tenter quelque chose de différent de neuf.
D'où l'idée de ce concours d'écriture entre forums.
L'idée est simple : vous avez jusqu'au dimanche 24 juillet à 23:59 pour proposer un texte que vous aurez écrit, ne dépassant pas les 1.500 mots. La forme est libre, le contenu presque, puisque vous aurez droit à une seule contrainte : le thème. Je vous propose donc deux possibilités.
Les mots-thèmes sont l'été et l'imaginaire.
Vous pouvez même vous amuser à marier les deux, si ça vous chante.
A partir du lundi 25 juillet, et jusqu'au dimanche 31 juillet, je vous propose ensuite de voter pour votre texte favori, par forum (car le concours se déroule sur 4 forums :hap : ), puis de départager les 4 finalistes entre le 1er et le 7 aout.
Les 4 finalistes seront mis en avant sur le forum Écriture, tandis que le grand gagnant se verra remettre une très belle surprise.
En vous espérant nombreux, à très bientôt
Le topic du 15-18 https://www.new.jeuxvideo.com/forums/42-50-40247106-1-0-1-0-concours-d-ecriture-interforum-ete-2015.htm
Le topic du 18-25 https://www.new.jeuxvideo.com/forums/42-51-40231188-1-0-1-0-concours-d-ecriture-interforum-ete-2015.htm
Le topic du forum Ecriture https://www.new.jeuxvideo.com/forums/42-58-40258433-1-0-1-0-concours-d-ecriture-interforum-ete-2015.htm
Pourquoi ne pas demander la coopération des blablas +35 et même -15 ?
En tout cas bonne continuation, je ne suis pas très motivé par la chaleur pour écrire un texte sur la chaleur.
First page + bien ton bide?
yeah enfin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! je suis partant
C'est vacgement large les themes !!
Bonne chance à vous
Très bonne initiative, mais je ne vais pas participer parce que pas la tête à ça. Mais j'aurai du plaisir à vous lire !
Ça ne marche pas fort
Moui, et donc ? Je suis obligé d'avoir un topic à trente pages ?
finis !! mais je ne suis pas fière de mon texte
zut, je suis à 2882 mots
full bide ou bien??
Je te touve rabas joie...
je te trouve rabat.
je te trouve à troller encore hein mon salo?
1500 mots ? C'est un texte pour télétubbies ?
Il y a 4 forum concernés, et sur certains, on dépasse allègrement la quinzaine (voire la vingtaine) de texte.
De plus, il est beaucoup plus ardu d'écrire un texte concis de s'étaler en logorrhée sur des pages et des pages... Mais vu que ça t'a l'air d'être trop simple, je suis sûr que tu peux gagner haut la main ...
bizarre que personnes n'aient posté ici
bon allez mon texte comptera ici, histoire d'essayer de ramener du monde et d'en pousser certain à partager leur œuvre ^^
Mars = Terran Dream
Solis 8, Taurus
« C'est le grand jour ! Quatre sont choisis sur 200.000. 68 jours de rêves, ce sera du suicide, mais aussi le début d'une nouvelle vie !... Mon cœur aura le temps de battre la chamade 7 mois, davantage pour l'impatience que la peur.
*alarme suivit d'un long souffle* J'ai peur, mais tout le monde éprouve ça face à l'inconnu. Le futur... »
Pendant huit mois, nos quatre aventuriers récapituleront leur planning mais une autre partie de leur temps servira aux espoirs.
« J’espère voir des martiens ! »
Ils entretiendraient leurs muscles avec des machines d’haltères adaptées pour l'espace.
« Au point où on en est, on peut rêver, raillera un autre.
— Dis, t'es toujours comme ça ? dira notre amis. On va finir par t’appeler Casseur.
— Ouais et je me fâche rapidement c'est derniers temps.
— On ne t'a pas obligé à venir...
— Laisse, vu comme il pète une durite, il crèvera en premier là-bas, interviendra la quatrième personne de l'équipe.
— Enfin libre de penser, renchérira le premier.
— Pathétique... Vous les croyez ? Mourir au bout de 68 jours ?
— Ce sont des scientifiques de...
— Et alors, ils posent leur cul sur Mars ? Non. Tant que personne n'est mort prématurément sur ce caillou poussiéreux, personne ne pourra dire de telles conneries.
— N'empêche, si tu ne meurs pas, je finirais bien par te faire la peau... dira le quatrième.
— Génial ! En plus d'un connard de première, on a une psychopathe qui va tous nous butter. Rien à signaler de ton côté ? demandera le premier à notre amis.
— Non... moi tout va bien...
— Bien, toi c'est RAS...
— Et toi Candide. »
Candide soupirera et aura un sourire au coin.
« On en ait qu'à notre deuxième mois, et déjà on commence les alter... cations.
— Mais... tu n'as pas fait ça, s’esclaffera la psychopathe en se retenant de rire.
— C'est nul comme blague. » dira Casseur, laissant échapper un petit ricanement.
Ils finiront tous par rire à gorge déployée.
Lunae 2, Capricornus
« En fait de voir Mars emplir le hublo, ça c'est le grand jour ! C'est magnifique ! Fanta !...
— Arrête de crier !
— Quel Fanta ? J'ai soif... *rires*
— Arrête avec tes blagues pourries !
— Savoure cette instant présent caliméro. » *grognement*
Atterrissage en douceur. Leur installation était déjà prête.
Sacrés boulot les rovers !
« Bien, 2 modules d'habitations, de supports de vie, un de stockage, dit Candide. RAS ? Avec moi ? Le grincheux, ou...
— Le grincheux il t'emmerde, viens RAS, je ne veux pas être avec elles.
— Vite les sédatifs, il repart faire un caca nerveux !
— Bien. Hommes et femmes séparés. »
Ils firent ensemble l'inventaire des modules.
« Tout fonctionne. Respirable ; eau potable ; milieu tempéré ; électricité ; rovers opérationnels. Niquel !
— Si un jour ils lâchent ! -100, degré on les sentira passer.
— Prions pour que ça n'arrive pas avant l'été.
— Ça malheureusement...
— Mais si l'un d'eux lâche, on fait comment ?
— C'est délicat comme sujet Casseur, disons que les deux habitants suivront le module qui tombe... Pas assez d'oxygène.
— Optimiste tout ça ! Mais on a nos nouveaux respirateurs. »
En effet, des scientifiques avaient réussis à créer un matériaux capable de jouer le rôle d'une feuille qu'ils ont fusionnés à un masque qui avait une durée d'autonomie illimité.
« J'avais oublié ces merveilles ! On dormira sur nos deux oreilles ce soir.. Espérons que Psychopathe n'aille pas zigouiller Casseur en plein nuit.
— Ne t'inquiète pas Candide, je suis de garde cette nuit. » gloussa RAS.
Saturni 14, Aquarius
« Heu... nous voilà sur Mars depuis 68 jours, précisément. Même si j'ai lu et approuvé c'est frustrant ! Tant de chose découvertes sans en avoir fait le tour.. Comment quitter un si beau monde ?...
« Cependant, je suis en parfaite santés. Ils disaient qu'on mourrait d’asphyxie... Ce n'est peut-être...
— RAS ! RAS !... Viens vite ! C'est Casseur ! »
RAS et Candide accoururent au module de stockage.
« C'est horrible ! s'écria Psyco. Je suis arrivée et l'ai vu par terre... je pensais qu'il dormait...
— Il est mort... comment ? demanda RAS essoufflé.
— J'ai mon idée. » dit sombrement Candide en regardant d'un mauvais œil Psyco.
Casseur avait l'air effrayé comme si il avait vu la mort en face de lui. Candide chercha des marques de blessures mais rien.
« Il est mort d'asphyxie... murmura Psyco.
— Je veux bien te croire... Coïncidence le fait que tu sois la première a être sur le lieu du crime ?
— Je n'ai rien fait... » et la supposée coupable partit en courant.
Candide et RAS se regardèrent, choqués.
Le reste de la journée fut macabre. Ils soupçonnaient l'autre femme d'être l'assassin. Mais comment en avoir la preuve ?... Le soir ils mangèrent ensemble. Psyco avait les yeux rougis.
« J'avais finis par l'apprécier moi... Je regrette ce que j'ai pu dire à son égard...
— Oui... l'importance, c'est que l'on est encore trois.
— Avec un assassin ? Désolée... préfère encore mourir ! hurla Candide. Monstre !
— JE N'AI RIEN FAIT !
— Menteuse !
— STOP ! Ça ne mènera à rien ! Psyco, inutile de te justifier et paniquer à t'en arracher les cheveux ! On ne va pas te tuer ! Surtout si on a pas de preuves...
— Désolée... c'est que c'est derniers tout devient... bizarre... »
Elle se leva et partit.
« J'ai un mauvais pressentiment... souffla RAS.
— Nan c'est pas vrai ? C'est fou hein ? »
Veneris 13, Kumbha
« *soupir* Un mois après la mort de Casseur.
« Psyco est de plus en plus distante, j'ai l'impression qu'elle parle seule... Candide est malade... Trop exposée aux radiations... d'après ses symptômes – Gastro, érythèmes, elle maigris à vu d’œil !... – elle a la fièvre des radiations... Normalement une courte période de latence va lui permettre de souffler un peu, mais le pire est à venir... Phase aiguë... Dysfonctionnements et troubles : production sanguine, appareil digestif, peau... système nerveux... respiration...
« Aucunes chances d'en sortir... »
Saturni 21, Pisces
« Jovis 26, Kumbah au Mercurii 18, Candide s'est reposée, son état stable semblait s'améliorer, jusqu'à la dernière phase... depuis trois jour, c'est l'enfer...
— R... AS... J'ai... froid... *râle*
— Dans une semaine c'est enfin l'été. On va passer d'environ -100 degré à un bon 27. Tu verras ça ria mieux.
— Mon fils... unique enfant... je l'ai abandonné... venant ici... *pleur et sanglot* Je suis une bonne à rien !...
— Je... j'arrive. »
Dernier jours avant l'été ! RAS était ravis malgré la situation chaotique.
Psyco devenait dangereuse et été cloîtrée dans sa chambre. La deuxième femme allait rendre l'âme.
« Non... venir avec toi... dit difficilement Candide. Pas... seule...
— Si tu insistes... »
La jeune Femme réussis tant bien que mal à se lever et tout deux se dirigèrent en direction du module de Psyco.
« Réspi... rateur...
— Pourquoi ?
— Mauvais... pr... sentiments... »
RAS obéit et lui chercha le respirateur.
« Tiens.
— Non... toi !...
— Pour moi ? Mais... »
La femme fondit en larme et leva une main fragile pour prendre le respirateur et l'appliquer au visage de RAS.
« Mieux...
— Bon, on y va maintenant, d'accord ?...
— Hum... »
Arrivés devant la chambre de Psyco RAS entendit crier et se dépêcha d'ouvrir la porte. Il faillit lâcher Candide sous le coup de la terreur. Son sang se glaça.
« Tous mourir ! Tous mourir ! Lui... puis moi... puis VOUS !... NON eux aussi doivent mourir ! Merci.
— Psyco !... lâche ton couteau ! ordonna RAS, avec désespoirs.
— Jamais ! C'est lui qui m'a dit de le prendre pour tout arrêter !
— Qui ?...
— Casseur !
— Bon sang ! Tu vas tous nous tuer pour rien... Merde baisse ton couteau !
— Ré... rateur... balbutia Candide.
— Ce n'est pas un couteau imbécile ! »
RAS n'eut pas le temps de comprendre. Psyco pressa son pouce sur un bout de son objet et un gros flash lumineux l'aveugla. Quelque chose le souleva et il chuta.
Un bruit sourd l'étourdis et ses oreilles sifflèrent à le rendre sourd. Quand tout se calma, il ouvrit les yeux et repris son souffle.
Ses poumons le brûlèrent, une douleur atroce naquis dans sa poitrine. Il faisait nuit, et des flammes permirent à RAS de voir qu'il était dans le sable ! Il tourna difficilement la tête pour voir un corps inerte...
Candide...
Il suffoqua, il allait mourir d'asphyxie... Psyco les aura tous tué... Candide en plaisantant avait compris depuis le début comment allait finir ce rêve... Alors que tout devenait sombre et que sa tête tournait à une vitesse ahurissante, il aperçu un objet briller. Le respirateur !
Mon rêve n'est pas encore finit...
Après un exploit surhumain il réussis à ramper et à prendre l'objet. Il se le mit sur le visage et respira comme il ne l'avait jamais fait à s'en exploser le thorax. Les flammes moururent car il n'y avait plus d'oxygènes. Le module de support de vie avait lâché... Il n'en restait plus qu'un ! Il s'apprêta à se lever, mais se rendit compte qu'il était quasiment figé...
Le froid... Non !... NON !
Il n'allait pas mourir asphyxié, mais gelé... Sa peau craquelait, des fourmis traversaient son corps... Il pris une grande inspiration, réussis à prendre du sable de sa main droite et s'en renversa sur sa poitrine. Psychologiquement ça lui apportait un peu de chaleur... avant de mourir.
Il sentit les ténèbres l'envahirent.
En fait, c'est maintenant que je rêve... J'arrive les martiens.
Il réussit à sourire et partit.
Dans le pénombre, quelque chose bouge... un sphère. Mars ?... Puis elle se déforme et grandie. Il ouvre un œil et une lumière chaude l'aveugle. Mais il ne sent aucunes douleurs.
La mort... le froid...'
Il se rappelle les derniers événements et son cœur bondi. Il est mort c'est ça ? Que de la lumière... Ses yeux finissent par s'habituer à la lueur du Soleil. Le module effondré et carbonisé de Psyco devant lui le fait ramener à la réalité. Il va mourir de froid...
Non... attend... C'est le Solis 1, Mina ! Le premier jours de l'été !
Il n'est pas mort ! Il s'est évanoui quelque heures avant le levé du Soleil. Il lève ses bras puis ça tête. Il se rend compte que le sable sur son ventre a disparu...
Mais qu'importe !
Il se redresse, court jusqu'au module d'habitation en boitant... Il grimace de douleur mais l'oublie vite quand il arrive devant son module. Il s’attend à voir Candide avec son beau sourire en ouvrant la porte mais se rappelle vite que c'est impossible.
Je suis seul...
Il pose la main sur la poignée et ouvre.
« Hé RAS ! Qu'est-ce que tu fou ! Viens là ! On sait bien que tu attendait l'été, mais ce n'est pas une raison pour faire la sieste dehors ! crie Casseur.
— Je... j'arrive ! » RAS est fou de joie mais ne comprends pas ce qu'il se passe.
Qu’importe... Ce n'était qu'un terrible cauchemars tout compte fait...''
Il regarde sa montre.
Martis 3, Mina...
Il fronce les sourcils... Est-il possible qu'il est ?...
D'un haussement d'épaules il ferme la porte pour rejoindre ses amis autour d'un table à rire et à plaisanter, et laisse tout son passé derrière lui. Le rêve est finit, une nouvelle ère commence et il veux être là.
Summer = Martian Dream
On m'avait dit que les institutions sociales étaient basées sur la justice et l'égalité, et je ne constatais autour de moi que mensonges et fourberies. Chaque jour m'enlevait une illusion. Partout où j'allais, j'étais témoin des mêmes douleurs chez les uns, des mêmes jouissances chez les autres. Je ne tardais pas à comprendre que les grands mots qu'on m'avait appris à vénérer : Honneur, Dévouement, Devoir, n'étaient qu'un masque voilant les plus honteuses turpitudes.
L'usinier qui édifiait une fortune colossale sur le travail de ses ouvriers, qui, eux, manquaient de tout, était un monsieur honnête. Le député, le ministre dont les mains étaient toujours ouvertes aux pots-de-vin, étaient dévoués au bien public. L'officier qui expérimentait le fusil nouveau modèle sur des enfants de sept ans avait bien fait son devoir, et, en plein parlement, le président du Conseil lui adressait ses félicitations. Tout ce que je vis me révolta, et mon esprit s'attacha à la critique de l'organisation sociale. Cette critique a été trop souvent faite pour que je la recommence. Il me suffira de dire que je devins l'ennemi d'une société que je jugeais criminelle.
Un moment attiré par le socialisme, je ne tardais pas à m'éloigner de ce parti. J'avais trop d'amour de la liberté, trop de respect de l'initiative individuelle, trop de répugnance à l'incorporation, pour prendre un numéro dans l'armée matriculée du quatrième État. D'ailleurs, je vis qu'au fond le socialisme ne change rien à l'ordre actuel. Il maintient le principe autoritaire, et ce principe, malgré ce qu'en peuvent dire de prétendus libres penseurs, n'est qu'un vieux reste de la foi en une puissance supérieure.
J'avais suivi avec attention les évènements de Carmaux. Les premières nouvelles de la grève m'avaient comblé de joie : les mineurs paraissaient disposés à renoncer aux grèves pacifiques et inutiles, où le travailleur confiant attend patiemment que ses quelques francs triomphent des millions des compagnies. Ils semblaient entrés dans une voie de violence qui s'affirma résolument le 15 août 1892. Les bureaux et les bâtiments de la mine furent envahis par une foule lasse de souffrir sans se venger : justice allait être faite de l'ingénieur si haï de ses ouvriers, lorsque des timorés s'interposèrent. Quels étaient ces hommes ? Les mêmes qui font avorter tous les mouvements révolutionnaires, parce qu'ils craignent qu'une fois lancé le peuple n'obéisse plus à leurs voix, ceux qui poussent des milliers d'hommes à endurer des privations pendant des mois entiers, afin de battre la grosse caisse sur leurs souffrances et se créer une popularité qui leur permettra de décrocher un mandat – je veux dire les chefs socialistes – ces hommes, en effet, prirent la tête du mouvement gréviste. On vit tout à coup s'abattre sur le pays une nuée de messieurs beaux parleurs, qui se mirent à la disposition entière de la grève, organisèrent des souscriptions, firent des conférences, adressèrent des appels de fonds de tous les côtés. Les mineurs déposèrent toute initiative entre leurs mains. Ce qui arriva, on le sait. La grève s'éternisa, les mineurs firent une plus intime connaissance avec la faim, leur compagne habituelle ; ils mangèrent le petit fonds de réserve de leur syndicat et celui des autres corporations qui leur vinrent en aide, puis au bout de deux mois, l'oreille basse, ils retournèrent à leur fosse, plus misérables qu'auparavant. Il eût été si simple, dès le début, d'attaquer la compagnie dans son seul endroit sensible, l'argent ; de brûler le stock de charbon, de briser les machines d'extraction, de démolir les pompes d'épuisement. Certes, la compagnie eût capitulé bien vite. Mais les grands pontifes du socialisme n'admettent pas ces procédés là, qui sont des procédés anarchistes. À ce jeu il y a de la prison à risquer, et, qui sait, peut être une de ces balles qui firent merveille à Fourmies. On y gagne aucun siège municipal ou législatif. Bref, l'ordre un instant troublé régna de nouveau à Carmaux. La compagnie, plus puissante que jamais, continua son exploitation et messieurs les actionnaires se félicitèrent de l'heureuse issue de la grève. Allons, les dividendes seraient encore bons à toucher.
[…] Dans cette guerre sans pitié que nous avons déclarée à la bourgeoisie, nous ne demandons aucune pitié. Nous donnons la mort et nous devons la subir. C'est pourquoi j'attends votre verdict avec indifférence. Je sais que ma tête ne sera pas la dernière que vous couperez […]. Vous ajouterez d'autres noms à la liste sanglante de nos morts.
Pendus à Chicago, décapités en Allemagne, garrottés à Xérès, fusillés à Barcelone, guillotinés à Montbrison et à Paris, nos morts sont nombreux ; mais vous n'avez pas pu détruire l'Anarchie. Ses racines sont profondes : elle est née au sein d'une société pourrie qui s'affaisse ; elle est une réaction violente contre l'ordre établi ; elle représente les aspirations d'égalité et de liberté qui viennent battre en brèche l'autoritarisme actuel. Elle est partout. C'est ce qui la rend indomptable, et elle finira par vous vaincre et par vous tuer. »
Anarchie !!!
Le 23 juillet 2015 à 03:28:15 Cirdant a écrit :
commando501
19 juillet 2015 à 20:41:10
finis !! mais je ne suis pas fière de mon texte
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commando501
22 juillet 2015 à 18:01:01
bizarre que personnes n'aient posté ici
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commando501
22 juillet 2015 à 18:25:02:
bon allez mon texte comptera ici, histoire d'essayer de ramener du monde et d'en pousser certain à partager leur œuvre
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non mais c'est pas possible
Que quelqu'un lui précise quand même, juste pour sauver le patrimoine... qu'il faut savoir écrire pour.......écrire.
Le mec redoublerait même pas le CE1, il serait renvoyé en CP s'il était arrivé à passer en primaire
Condamné pour attentat à l'orthographe.
Comment tu fais pour écrire comme ça mon gars ? tu prends des cours particuliers avec wef
C'est comme ça que tu payes ta connexion internet wef
En formant des terroristes contre le français ?
Le mec précise quand même qu'il est pas fière de son texte
C'est un minimum
Vaut mieux être prévenu, si y en a un qui a lu ce chef-d'oeuvre, qu'il m'explique ce qu'il a compris
On m'apprend que maître Capello n'est plus dans sa tombe attention aux morts-vivants commando-anti-littérature si Capello t'attrape, il te bouffe les doigts direct, pour t'empêcher de contaminer le reste des pages blanches...
"J'ai entendu une voix je crois... t'as entendu quelque chose toi ?
— Moi, rien du tout...
— Orf... ça ne devait qu'être le vent "