Moi non plus je n'en suis pas sûr.
J'ai un petit peu de mal à interpréter le thème.
Par "observateur", peut-on y connecter le thème "observation" ? Ou doit-on vraiment rédiger notre texte avec une quelconque personne ?
L'interprétation, chacun le fait à sa manière. J'ai pas d'explication à apporter, c'est vous qui voyez selon ce que vous inspire ce mot.
Reptilis à bien parlé
Il a donné un thème, mais en aucun cas une restriction
Le Meilleur écrivain 3.0
Bibliothèque
Edition 1 :L’obscrité. Vainqueur Hadriake
L’obscurité
- Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-4-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_215482
- FrancisLa-Laine > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-5-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_217323
- Soda1459 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-1-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_206250
- CaptainBad > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-2-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_207768
- [DarkApple] > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-5-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_220285
- [sora98] > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-2-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_206839
- cow-boy03 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-2-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_206923
- Ezio666666 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-3-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_209328
- Sunshine_Desire > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-3-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_207991
-Hadriake > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-4-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_214241
Edition 2 :Le divin. Vainqueur Jet_lag
Le divin
- Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-8-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_226828
- Hadriake > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-9-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_230296
- Sunshine_Desire > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-8-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_226068
[sora98] > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-9-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_232520
Edition 3: Le voyage. Vainqueur ]Portal2[
Le voyage
- Elyya > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-12-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_259645
- jultchetche > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-11-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_251145
- Ezio666666 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-11-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_246363
- Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-12-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_259608
- Hadriake > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-11-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_248597
- [DarkApple] > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-11-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_249130
- ]Portal2[ > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-12-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_259642
-Sodal459 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-12-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_253878
-Doarry > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-12-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_257165
Édition 4: La Curiosité
La Curiosité
-Soda1459 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-15-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_266220
-Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-15-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_270484
Édition 5: La Piraterie
La Piraterie
-Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-16-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_364639
-Maximenos > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-16-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_366490
Edition 6: Perdu. Vainqueur Reptilis
Perdu
-Jet_lag > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-20-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_391306
- Reptilis > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-18-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_376445
- Destillenger > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-19-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_384647
- Celtz > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-18-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_375397
- horniron > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-19-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_377155
- King-Of-Game1 > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-18-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_376933
- Hughost > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-19-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_376951
- deeozer > https://www.new.jeuxvideo.com/forums/1-30459-206232-19-0-1-0-jeu-le-meilleur-ecrivain-3-0.htm#message_377155
Édition 7: l'observateur
Les inscrits
-Sora
-Reptilis
-Jet
Moi /
Je vais encore essayer de faire un truc.
J'aimerais bien m'inscrire mais je serai contraint de le faire sur Mobile
Une fâcheuse attitude
Lorsque Madame X rentra chez elle, elle fit comme à son habitude, le tour de la maison avec sa voiture avant de la garer dans l’allée. Elle vérifia méthodiquement dans la boite aux lettres le courrier du jour. Ensuite, elle fouilla ses poches, semblant peu sûre d’elle, et finit par en sortir un trousseau de clés dont elle se servit pour ouvrir la porte d’entrée, et par conséquent, entrer.
Elle déposa sa veste sur le porte manteau de l’entrée puis décida de se détendre dans son canapé en sirotant un verre de lait. Elle était vraiment séduisante. C’est alors qu’elle décida d’aller manger un en-cas.
Elle alla donc dans la cuisine et fouilla dans le frigo. Elle en sortit des œufs puis se mit à l’ouvrage. Elle les fit cuire avant de les dévorer. Après avoir fait la vaisselle, elle se dirigea dans la salle de bain.
Elle entra et se déshabilla. Elle commença à faire couler l’eau du bain et attendit patiemment. La baignoire fut rapidement remplie et elle se détendit dans l’eau bouillonnante. Elle sortit une demie heure plus tard, apaisée et détendue.
Elle enfila un peignoir et se dirigea de nouveau vers le salon. Elle alluma la télévision pour regarder les informations du soir. Elle semblait pensive et inquiète.
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_________
La voiture de Monsieur X s’engagea dans l’allée et se gara. Lorsqu'il sortit, il semblait nerveux. Harassé par une dure journée de labeur, sans doute.
Il tenait des documents à la main. Il ouvrit la porte à la volée et alla rejoindre sa femme dans le salon. Il lui montra les « documents », des photos plus précisément, à son épouse et lui hurla dessus.
Sa femme essaya de prendre la parole mais il se mit à devenir violent et à la frapper. Des sanglots et des hurlements se firent entendre :
« Quoi, comment ça, tu es désolée ? Tu avoues donc que tu m’as trompé, comme ça, après tant d’années de mariage ?
-Je suis désolée, ça ne se reproduira plus.
-Tu crois que je vais te pardonner comme ça ?
Il éclata de rage et la frappa de plus belle.
-Je regrette tellement, pardonne moi. »
Elle sanglota de plus belle. Il la laissa et elle resta étendue sur le sol.
__________________________________________________
____
A quelques mètres de là, caché derrière le rebord de la fenêtre j’observais la scène avec attention. J’aime observer les gens à leur insu, et plus encore. J’ai suivi Madame X aujourd’hui, et découvert des informations compromettantes que j’ai décidé de remettre à son mari. Et ce soir, j’assistais au spectacle tant attendu. Et j’adorais ca .
Voili Voilou, si vous avez des questions, n'hésitez pas, en espérant qua ca vous a plu
J'ai été inspirée par ce thème.Donc ben voici mon texte. Enjoy it !
L’esprit du désert
«Ca fait déjà une semaine qu’on marche, et on trouve toujours pas d’eau ! Même pas une oasis ! Tu pense qu’un jour on en trouvera ?» S’exclama Eric, mais son grand frère, Jean, ne répondit pas.
«Pourquoi se désert est-il aussi grand ? Pourquoi fait-il si chaud ?» Continua de se lamenter le jeune garçon. Toujours pas de réponse.
«Je n’en peux plus ! J’aimerais vraiment qu’on s’arrêt !» Cria-t-il en se laissant tomber à genoux sur le sable brulant. Son frère continua quelque pas avant de se retourner pour lui faire signe du menton. Il eu battement d’aile derrière Eric. Celui se retourna pour voir se poser un vautour sur l’une des branches d’un arbre mort. L’enfant arrivait à lire la faim dans les yeux de l’animal. Il couru rejoindre son grand frère, qui s’était déjà remis en marche, de peur que l’oiseau géant n’attende pas qu’il soit mort pour le dévorer.
«On… on fera une p…pause peu… peut être plus tard !» Bredouilla-t-il en jetant plusieurs fois un coup d’œil en arrière, surveillant le charognard. Jean ne pus retenir un sourire.
La nuit commença à tomber, l’ainé décida de poser le camp près d’un rocher et alla chercher quelque brindille sur les plantes sèches pour faire du feu. Le cadet installa les tentes et les sacs de couchages. Une fois le feu allumé, ils firent griller les lézards qu’ils ont réussi à attraper en chemin.
-Tu penche qu’on est bientôt arrivé au villache ? Demanda Eric en mâchant sa brochette de reptile.
-Avale avant de parler, andouille. Lui dit simplement son frère, ignorant sa question.
Cette question. Il a pose tout les soirs depuis cinq jours, et Jean ne lui à jamais répondu. Il fallait à tout prix qu’ils atteignent le village. Sinon, soit ils mourront de soif, soit les bandits les rattraperaient et les tueraient. Saleté de bandits ! Ils leurs ont tout pris, leurs ferme, leur troupeaux, leur maison tout simplement. Cette vieille bicoque appartenait à leur famille depuis plusieurs générations, la voir partir en fumé fut la pire chose pour Jean. Eric n’a jamais vraiment aimé y vivre, c’est un fainéant et un pleurnichard, mais Jean a juré veiller sur son petit frère quand leur parent sont mort, l’un après l’autre. Leur mère deux jour après la naissance d’Eric, leur père 5 ans plus tard. Ils ont du se débrouiller seul pendant 3 ans avant que ces bandit viennent tout effacer. Jean devait en avoir la rage au ventre et l’esprit de vengeance.
-Dit, tu m’écoute ? S’impatienta Eric.
-Oh… excuse moi, j’avais la tête ailleurs. Répondit Jean avec un sourire désolé.
-Je te demandais si tu pensais que le vautour nous suiv... Commença le jeune garçon quand il eu un battement d’aile sinistre.
-Ca répond à ta question, andouille. Déclara l’ainé en ébouriffant les cheveux de son frère, ne pouvant une fois de plus s’empêcher de se moquer de lui. Tu ferais mieux de dormir. Continua-t-il en allant se coucher lui aussi.
-T’es sur qu’il ne va pas me manger pendant mon sommeil ? Demanda le cadet, légèrement inquiet.
Pas de réponse… comme d’habitude.
Ils marchèrent 5 jours de plus avant d’épuiser leur réserve d’eau et de nourriture. Le petit gibier se faisait rare, l’eau refusait à se montrer et le village n’apparaissait toujours pas. Le désespoir commençait à gagner Jean, les plaintes continuelles de son frère n’aidant en rien. Mais où est se fichu village ? Ils ont pourtant marché droit vers l’Est, comme avec leur père !
Jean se rendit compte que son frère n’était plus à ses côté et fit volte face. Il le vit une fois de plus à genoux en train de crier.
-Tu va arrêter de nous suivre ! Oiseau de malheur ! Je… Je ne suis pas à manger ! T… T… T’entend ?! Hurla et pesta Eric en jetant des poignets de sable en direction du vautour, faisant sa sempiternelle ronde céleste, comme pour le narguer sans cesse.
-Eric arrête, espèce d’andouille ! Ordonna Jean en attrapant les bras de son petit frère pour le calmer.
Le cadet fondit en larme, pleurant toute sa peur, sa frustration, sa fatigue, sa tristesse…
Pour la première fois depuis longtemps, l’ainé serra fort son frère dans ses bras et se joignit à son désarroi. Ils restèrent ainsi pendant un long moment avant de reprendre leur éternelle marche, restant l’un comme l’autre silencieux, toujours suivis par cette ombre assoiffées. Ils passèrent une nuit glaciale, ayant atteint les dunes, le peux de végétation qu’il y avait à disparus. Ils durent dormir serré l’un contre l’autre, pour se protéger du froid et de leur peur.
Bien que ces dunes compliqué leur avancé, elles signalaient la proximité du village. Ils ont fait les trois quart du voyage, ils devaient prendre leur courage à deux mains et leur mal en patience. Le cauchemar était bientôt fini. Jean allait s’effondrer d’un moment à l’autre quand il leva les yeux.
-Eric, regarde ! S’exclama Jean en montrant du doigt le vautour qui s’éloigné sur la gauche.
-C’est le vautour et alors ? Demanda Eric, pensant que son frère perdait la raison.
-Il s’éloigne de ce côté, il doit y avoir une oasis ! Expliqua l’ainé, fou de joie.
-Je vois pas le rapport avec l’oiseau ! S’impatienta le cadet, s’inquiétant vraiment pour son frère.
-S’il s’éloigne, ça veut dire qu’il à plus soif que faim. Donc, il sait où trouver de l’eau, espèce d’andouille ! Aller, ne le perdons pas de vue ! Insista-t-il en attrapant son frère par le bras et suivis le charognard, l’espoir lui donnant les ailes nécessaire.
-DouOUoucement ! T… tu me fais mal ! Maronna Eric, cédant tout de même à suivre son taré de frère.
Le désert était entre chien et loup quand ils aperçurent des palmiers. Ils puisèrent dans leur dernière force pour se jeter à l’eau. Ils purent boire à foison, remplir leurs gourdes et faire du feu avec les feuilles de palmier. Néanmoins, ils durent se contenter d’insectes grillé pour le soupé, mais ils avaient tellement faim que même Eric mangea sa brochette de scarabées sans se plaindre.
-Chean, comment tu as chu pour l’oicheau ? Demanda Eric qui entamait sa troisième brochette.
-C’est papa qui me la expliqué avant qu’il… ne parte. Répondit Jean, avec un sourire penaud. Puis il répliqua après un lourd silence : «Et je t’ai dis mille fois d’avaler avant de parler !»
Les deux frères rire de bon cœur, profitant de l’instant présent, oubliant les mauvaise pensées. Après s’être rassasié, ils s’installèrent dans leur sac de couchage.
-Bonne nuit Jean ! S’exclama le cadet, ayant retrouvé le sourire.
-Bonne nuit… Lui répondit l’ainé, avec douceur.
-Bonne nuit monsieur le vautour ! Et merci de nous avoir aidés ! Cria-t-il en direction de la silhouette perchée en haut d’un palmier, donnant l’impression que le charognard boudait.
Ils reprirent leur marche à l’aube, toujours suivis par cette ombre affamée. Le soleil était au zénith quand ils quittèrent enfin les dunes. Après des heures de marche supplémentaire, Les deux frères s’arrêtèrent devant le plus beau spectacle qu’ils ai vu depuis longtemps. Le village se découpait sur le soleil couchant, cette scène prodiguait un tel soulagement aux deux garçons, qu’ils pleurèrent de concerts, le vautour se décidant enfin à abandonner le potentiel repas. Quand ils arrivèrent aux portes, Jean expliqua au garde leur situation et les risques qu’une bande de malfrats arrivent. Celui-ci les laissa entrer sans discuter avant de courir à l’intérieur de la caserne. Ils arpentèrent les rues jusqu’à s’arrêter devant une maison en pierre grossière. La porte s’ouvrit sur leur tante qu’ils enlacèrent directement.
Je terminais de les regarder rentrer dans leur nouveau foyer, celui-ci n’ayant plus besoins de moi, je prend mon envol pour veiller sur une nouvelle famille perdue dans ce vaste désert.
-Regarde Jean, Là-haut c’est encore monsieur le vautour ? Demanda Eric.
-Non, c’est un aigle andouille ! Répondit Jean en ébouriffant la chevelure de son frère.
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Je m'excuse par avance s'il reste des fautes, j'ai pourtant fais l'effort de me relire plusieurs fois ! ^^'
Tout pitit
Je m'y remets ! /
Bravo à Reptilis ! J'en suis aussi !
Le Mot de la Fin
L’homme était enchaîné, pieds et poing liés. Sa condition de prisonnier à elle seule reflétait une nature rebelle et menaçante au-delà de ce qu’il est possible d’imaginer.
Les gardes n’avaient pas pris la peine de le bâillonner pour la bonne raison qu’il était inconscient. Et ce, pour un moment. Ils avaient fait ce qu’il fallait pour ça.
Ils le jetèrent violemment dans la cellule et poussèrent la grille qui se ferma dans un cliquetis sonore.
Quand les sentinelles furent suffisamment loin, le prisonnier se redressa, faisant mentir leur réputation. Ses yeux clairs à l’éclat surnaturel jaillir de l’ombre de son visage comme des joyaux. Il était seul dans la pièce et pourtant il déclara solennellement :
« T’es mon dernier espoir alors je te demande de prendre très au sérieux ce que je vais te dire.»
L’Autorité finissait de rédiger une note quand le chef de la garde fut introduit dans son bureau.
- Il est neutralisé ? demanda-t-elle avec un empressement qui trahit sa nervosité.
- Oui, il ne posera plus de problèmes.
- Bien. C’est qu’il commençait sérieusement à mettre la pagaille, celui-là.
- Je vous ai toujours obéi sans poser la moindre question, mais je dois avouer que je n’ai jamais compris en quoi ce qu’il faisait était un crime.
- Je ne vous en veux pas. Je ne vous paye pas pour penser. Mais maintenant que les choses sont réglées et bien réglées, il me semble intéressant de vous donner quelque explication sur la nature des évènements que vous avez contribué à rendre aussi…sereine.
« Je ne suis pas ce que tu crois et toi-même tu n’es pas ce que tu penses être. Tu as beaucoup plus d’importance que tu ne l’imagines. Tu n’es pas simplement un lecteur de cette histoire. Tu n’en es pas que le témoin. Tu peux influencer son cours et surtout sa finalité. Ecoute-moi attentivement. Car je vais t’expliquer comment. De ton choix va dépendre le sort de beaucoup de personnes. De tout un monde, sans vouloir te mettre la pression. »
- La première fois que j’ai entendu parler de lui, il criait sur les toits que le monde vivait dans l’ignorance. Que le monde était différent de ce qu’il semblait être.
- Oui, je me souviens. Il disait qu’il était plat.
- C’est cela.
L’Autorité exhiba sa note avec un geste sophistiqué.
- Aussi plat que cette feuille.
- A compter même que cela soit vrai, comment pourrait-il le savoir ?
- C’est ce que je lui ai demandé lors de notre entretien. Et vous savez ce qu’il m’a répondu ?
« Je suis un voyageur. Je voyage d’histoire en histoire. Je ne sais pas pourquoi j’en suis capable et il y a bien longtemps que j’ai cessé de me poser la question. J’accomplis mon destin, je réponds à un besoin et la nature de ce besoin suffit à m’encourager à poursuivre mon but, quel qu’en soit le prix. Mais je ne peux y arriver seul. Toi et moi faisons partie de cette histoire, là, à ce moment précis où tu lis ces mots. Chacun d’un côté de la page. Et chacun à notre façon. Mon rôle est de t’informer que tout ce que tu lis prend vie et que tout ce que tu ne lis pas, même si c’est écrit, n’existe pas. Tu peux faire de cette histoire dramatique, une belle histoire, une histoire qui se termine bien. Il ne tient qu’à toi de t’arrêter de lire au bon moment. Et le bon moment moi seul le connais. C’est pour ça que j’ai besoin de toute ton attention, de toute ta confiance. »
- Il voulait peut-être simplement devenir célèbre, déclara le chef de la garde pour qui une telle ambition n’avait par ailleurs pas grand intérêt.
- C’est ce que j’ai pensé au début. Braver l’Autorité, ça a toujours son charme aux yeux de la populace. Mais quelque chose me troublait chez cet homme. Rien de visible, de palpable. Une impression tenace, suffisante pour me faire croire qu’il disait la vérité. J’ai alors convoqué le Chaman.
- Le Chaman ?
- Oui, c’est ce que je viens de dire.
- Il a lu en lui ?
- Il a vu des choses, effectivement. Et rien de rassurant. Car l’homme que vous avez enfermé dans la Salle au Trésor est la plus grande menace que nous ayons jamais connue. Le Chaman n’a pas su me révéler son identité. Tout ce qu’il sait à son sujet c’est qu’il peut communiquer avec une entité extérieure à notre dimension. Une entité très puissante, invisible, avec le soutien de laquelle il lui est permis de changer la nature même de ce monde. C’est pour cette raison qu’il ne doit en aucun cas rester seul dans l’obscurité. Car la solitude et l’obscurité lui confèrent le pouvoir de communiquer avec l’entité.
- Hum…Très intéressant. Et c’est quoi cette entité ?
- Il a employé le mot…
« Observateur, tu l’as toujours été, mais il temps pour toi de devenir Acteur. Dès que je te le dirais tu ôteras tes yeux de cette page, tu cesseras de lire. »
- Très intéressant. Mais il y a juste un détail que je tiens à rectifier, Monsieur.
- Ah, oui et lequel ?
- Le prisonnier n’a pas été enfermé dans la Salle au Trésor.
L’Autorité sembla grandir sous l’effet de la colère :
- Mais pourquoi donc ? Je vous l’avais ordonné !
- Sauf votre respect, il n’y avait plus de place. J’en profite pour vous féliciter sur l’état de vos finances.
- Mais où l’avez-vous mis alors ? rugit l’Autorité.
- Là où il y avait de la place. En isolement.
- Il est donc seul ?
- Absolument.
- Vous l’avez bâillonné au moins ?
Le prisonnier crocheta la serrure avec une esquille d’os de son propre bras. Ses innombrables voyage lui avaient appris à ignorer la douleur, sous bien des formes. Deux gardes étaient postés tout près de là.
« Tu peux fermer les yeux et reprendre quelques lignes plus bas. Ca va pas être beau à lire. »
Le premier garde sentit une main lui traverser la poitrine dans un jaillissement de viscères. La main s’empara de la lame du second et lui ouvrit la gorge. Le garde porta ses mains à la blessure béante et la lame en profita pour lui agrandir l’entrejambe.
« Je t’avais prévenu. J’ai rien d’un saint. »
- N’ayez crainte. Il n’est pas là-bas depuis très longtemps. Je vais immédiatement le transférer en lieu sûr.
- Crétin ! Une seule minute lui aura suffi. Il est sûrement déjà trop tard !
- Je confirme !
Le prisonnier bondit dans la pièce depuis une trappe.
- Ce souterrain aurait dû être condamné depuis longtemps, Votre Autorité Suprême ! L’avantage d’avoir lu cette histoire avant d’y avoir mis les pieds. C’est un autre de mes pouvoirs. Je ne vous l’avais pas dit ?
L’Autorité eut un mouvement de recul, terrifié de se sentir si vulnérable. Cela ne lui était jamais arrivé.
Le chef des gardes dressa son épée.
Le prisonnier se rua sur elle. Il n’eut qu’à tordre le poignet de son propriétaire pour la récupérer et lui arracher la tête des épaules dans un geyser de sang. Se retournant il avisa son ultime adversaire.
- Votre Autorité, laissez-moi vous décharger vous aussi d’un lourd fardeau.
L’épée effectua une courbe mortelle et l’Autorité à son tour fut décapitée sans autre forme de procès. D’un coup de pied, le prisonnier ouvrit une fenêtre et balança les deux têtes au milieu de la foule qui s’était assemblée dans les rues pour empêcher son exécution.
- Maintenant vous êtes libres !
Alors que la nouvelle se répandait comme une traînée de poudre, le prisonnier regagna le souterrain secret.
« Merci de ta confiance et de ton soutien. Mais il est temps pour nous de nous séparer. J’ai d’autres histoires à libérer et toi d’autres récits à lire. Alors bonne lecture et peut-être à une prochaine. Tu dois arrêter de lire. Maintenant ! »
L’Autorité n’était pas aussi vulnérable. Elle avait prévu un système de sécurité. Le prisonnier n’avait pas fait dix mètres dans le souterrain que des flammes le dévoraient et le réduisaient en cendres en quelques instants.
L’Autorité entra dans son bureau, accompagné du Chaman.
- Tu es décidément un allié de valeur. Cette idée de me faire remplacer par un sosie crée par tes soins et mieux encore cette idée de lui faire croire à son succès…Ma-gni-fique !
Le Chaman demeura imperturbable.
- Mais le peuple se soulève.
- Alors que le peuple souffre !
- Très bien Votre Autorité. Il sera fait selon vos désirs.
Et de ce côté-là, l’Autorité savait qu’elle ne serait pas déçue.
FIN
Olala... c'est quoi ces pavay que vous m'avez pondu...
Mon texte arrive bientôt.
Je vais m'inscrire et essayer de faire un texte plus long et plus original
normalement le mieux c'est d'attendre les votes pour donner son avis car de toutes façons on ne peut pas corriger je vais quand même t'avouer que oui tu as fait un effort sur la longueur et le développement mais malheureusement les défauts n'en sont que plus visibles, c'est bourré de fautes, de mots inappropriés, tu as les moyens avec internet de corriger donc là c'est pas vraiment excusable vu la quantité de fautes. Il y a des vulgarités partout de manière top injustifiée ça sent trop le langage parlé. Et j'ai pas forcément lu avec toute l'attention requise à cause de tout cela mais j'ai pas trop vu le lien avec le thème. En résumé c'est pas assez littéraire, pas assez soigné. Travaille la forme en t'aidant d'histoires que tu as lu (pas forcément ici)
Navré mais je ne peu pas participer car je pars en vacances demain.
Bonne vacances /
ouais c'est ça ! tu pars fêter ta victoire en fait