" Le point à Bastia" ( L´equipe.fr)
Bastia a pour le moment enregistré quelques départs mais aucune arrivée. Le point.
Selon le site officiel du club, ont quitté le Sporting :
Hassan AHAMADA ( Retour de prêt à Nantes), Nicolas ALNOUDJI ( retour de prêt au PSG), Samir BELOUFA ( Retour de prêt en Belgique), Pascal BERENGUER ( Libre), Philippe BILLY ( Retour de prêt à Lecce), Ali BOUMNIJEL ( Fin de contrat), Lilian LASLANDES ( Retour de prêt à Sunderland), Florian MAURICE ( Libre), Arnaud PAOLI ( Fin de contrat), Franck SILVESTRE ( Fin de contrat), Grégory VIGNAL ( Retour de prêt à Liverpool).
A l´heure actuelle, l´effectif du Sporting comprend donc les joueurs suivants :
BATLLES Laurent - BEN SAADA Chaouki - EBOKI POH Cyril - ESSIEN Michael - ESSOLA Paul - FERREIRA Demetrius - GOURVENNEC Jocelyn - GUEMARI Adel - MATINGOU Franck - MENDY Frédéric - PENNETEAU Nicolas - PIOCELLE Sébastien - SOUMAH Morlaye - URAS Cédric - VANNEY Greg - YAHIA Anther.
Auxquels il faut ajouter les retours de prêts :
AUDARD Fabien - JAU Fabrice - MOREAU Patrick.
" Penneteau vers Everton ? " ( L´equipe.fr)
Selon " L´Equipe", le gardien de Bastia et de l´équipe de France espoirs est régulièrement relancé par Everton. Ambitieux, candidat au remplacement de Cech à Rennes si celui-ci devait partir, Penneteau veut absolument être titulaire cette saison.
" Moreau définitivement à Nancy?" ( L´equipe.fr)
Prêté par Bastia, Patrick Moreau intéresse très fortement les dirigeants nancéiens, qui aimeraient le conserver dans leur effectif. Le président du club lorrain, Gérard Parentin, a confirmé être en contact avec ses homologues corses.
Parentin explique dans les colonnes de l´Est Républicain son intérêt pour Patrick Moreau : " Nous avons pris contact avec Bastia., à qui Moreau doit encore un an de contrat. Le club corse est apparemment OK pour un nouveau prêt ou pour résilier le contrat du joueur. Il nous faut juste être certains que Moreau soit apte physiquement à jouer." En effet, le défenseur a été blessé toute la fin de la saison.
Le SCB a la DNGC le 18!
En cette période de transition,les dirigeants du Sporting préparent la saison à venir qui débutera le 2 aout prochain.Et pour tenter d´enroler des " grosses pointures",il faudra passer l´écueil de la DNCG.
Le Sporting présentera son dossier le 18 juin prochain et espere obtenir le feu vert de la Direction Nationale de Controle et de Gestion afin d´engager au mieux sa phase de recrutement.
Si on s´affaire au SCB pour que tout se passe pour le mieux le 18 juin prochain,du coté des arrivées comme des départs,on est toujours au point mort,comme le confirmait Gerard Gili,hier,joint par téléphone:"Rien ne bouge pour l´instant.C´est la calme plat.Tant que l´on n´aura pas l´avis favorable de la DNCG on a les mains liées".
Les rumeurs,elles,vont bon train comme chaque année à pareille époque.
Et si on annonce ici ou là Penneteau à Everton ou Essien au PSG,c´est sans doute l´espoir de faire capoter d´eventuelles transactions avec d´autres clubs ou pour faire fluctuer le prix des joueurs du SCB.
CORSE-MATIN du jour
Frédéric Née se confie. Deux ans après son départ à Lyon, il ne cache pas son intention de revêtir de nouveau le maillot bleu.(I)
En Corse, Frédéric Née est un homme heureux. Au sortir de deux saisons délicates, marquées par une convalescence longue de six mois et un statut de remplaçant forcément décevant, le buteur normand, qui avait fait les beaux jours du Sporting, a profité de la trève pour se ressourcer à Bastia. « Aujourd’hui encore, quand je repasse devant le stade Armand Cesari, je me sens bien » annonce l´attaquant, avec une sincérité qui laisse présager de l´excellent souvenir qu´il garde de ses trois saisons passées sur l´île.
Mais, aujourd´hui, Fred se morfond à Lyon. Remplaçant peu utilisé, isolé dans une pléiade de stars aux ego surdimensionnés, en tout cas trop importants pour qu´il retrouve à l´OL l´esprit de famille qu´il appréciait tant au Sporting. Mais personne n´a oublié le formidable duo qu´il formait avec Pierre-Yves André, et les trente huit buts inscrits par l´ancien pensionnaire du Stade Malherbe de Caen. En tout cas pas lui, qui rêve d´un retour...
Frédéric, toi qui n’a que très peu joué tout au long de la saison, savoures-tu pleinement le titre de champion récemment gagné par Lyon ?
Il est évident que je ne suis pas aussi heureux que ceux qui ont participé à cette aventure en tant que titulaire. Mais, être rentré lors de certains matchs, avoir essayé d’apporter quelque chose lorsque j’étais sur la pelouse fait que je suis malgré tout content. J’ai fait partie du groupe des seize, j’étais sur le terrain lorsque le titre était définitivement acquis : ça, c’est bien. C’est un moment à vivre.
Avant de signer Lyon, tu avais connu aussi bien à Caen qu’à Bastia des saisons pleines. Etre relégué sur le banc et dans l’ombre des titulaires doit être difficile à vivre.
Oui, évidemment. La première année, je savais pertinemment que je ne démarrais pas la saison en tant que titulaire : dans ces conditions, je me voyais mal râler auprès de l’entraîneur pour me plaindre de mon temps de jeu. Cette saison était ma deuxième à Lyon, peut être la plus délicate car je me suis blessé. L’entraîneur m’a demandé de revenir au niveau, et je suis revenu au niveau. Mais le coach ne m’a malgré tout pas fait jouer, ce qui a provoqué chez moi une certaine frustration. Lorsque l’on fait partie d’un groupe, il faut respecter les décisions de l’entraîneur. Je n’ai pas pu râler, mais rester sur le banc est difficile vivre lorsqu’on était habitué à jouer, et qu’on doit jouer pour garder le rythme. J’ai fait un gros effort, j’ai pris sur moi pour accepter ce rôle, car je ne voulais pas mettre le groupe en péril.
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« A Lyon, je n´ai pas eu ma chance »
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Estimes-tu avoir eu ta chance ?
Non, je n’ai jamais pu aligner deux ou trois matchs d’affilée en tant que titulaire. En jouant plus souvent, mes coéquipiers auraient eu confiance en moi. J’ai montré à l’entraîneur que je pouvais jouer sans problème, j’effectuais de très bons entraînements lors des mois de janvier et février. Le groupe savait de quoi j’étais capable, mais je n’ai jamais pu le prouver sur le terrain, ce qui me laisse de gros regrets. Mais je ne vais pas baisser la tête.
Quel bilan dresses-tu de ces deux années passées à l’Olympique Lyonnais ?
J’étais parti à Lyon pour gagner quelque chose et découvrir la Ligue des Champions, ce que j’ai réussi. Je garde un très bon souvenir, par exemple, de mon match à Leverkusen, où j’ai marqué un but. Je n’ai pas trop de regrets, si ce n’est de ne pas avoir eu ma chance pour montrer au public ce dont j’étais capable. J’avais une bonne cote auprès des supporters, qui me voyaient à l’entraînement et qui souhaitaient que je joue. Je savais qu’il allait être difficile de s’imposer à Lyon. Gagner des titres fait un peu oublier sa situation personnelle, mais je regretterais toujours de ne pas avoir eu ma chance.
Le président Aulas a déclaré qu’il souhaitait que son club aligne deux équipes différentes : une pour le championnat, une pour la Coupe d’Europe. Quel est ta position sur le sujet ?
Ca semble difficile mais pas impossible à mettre en place. En tout cas, ça demande beaucoup de psychologie de la part de l’entraîneur. Si, cette année, ce système avait été testé, peut être aurions-nous pu faire de meilleurs résultats. Ecarter des joueurs sans leur donner d’explication n’a peut être pas été la meilleure des solutions. Paul Le Guen a reconnu qu’il était difficile de mettre sur le banc, et presque d’éliminer, des joueurs comme nous. Cette saison déjà ce choix aurait dû être testé, mais l’élimination rapide dans les coupes a rendu obsolète cette possibilité.
Regrettes-tu d’avoir signé à Lyon ?
Non. Ce qui s’est passé, c’est que j’étais très bien à Bastia, j’aurais pu y rester toute ma carrière, mais j’ai eu l’opportunité de rejoindre un grand club et de découvrir des choses que je n’aurais jamais pu vivre à Bastia. La Ligue des Champions, par exemple, qui est une compétition difficilement accessible pour le Sporting. J’ai eu la possibilité d’évoluer au sein du plus grand club français : pourquoi aurais-je refusé ? J’ai toujours travaillé et j’ai voulu progresser, voilà pourquoi j’avais pris la décision de partir. Lyon, Marseille, voire Bordeaux m’intéressaient. L’OL m’a contacté, j’ai un peu hésité car j’étais très bien à Bastia et qu’il était alors risqué de partir, mais j’ai voulu connaître autre chose.
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« Les dirigeants bastiais m´avaient contacté. Mais, blessé, je ne voulais pas être un fardeau pour eux »
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Au terme de ta première année lyonnaise, avais-tu eu la possibilité, avais-tu émis le souhait de partir ?
Les dirigeants bastiais m’avaient demandé si je souhaitais revenir. Mais j’étais blessé
( une rupture des ligaments croisés a tenu Frédéric éloigné des terrains de Mars à Novembre 2002)
et je ne voulais pas être un fardeau pour le club. J’allais revenir au mois de septembre ou d’octobre, avec une condition physique incertaine : je leur ai dit que cette saison, cela ne serait pas possible. Je n’ai pas voulu faire prendre des risques au club. Ma convalescence s’est déroulée sur deux saisons : j’avais entamé ma rééducation dans la structure médicale de Lyon, il valait mieux que je la poursuive au même endroit.
Tu es un joueur particulièrement altruiste, qui exerce un travail de pressing et de récupération du ballon tout au long du match. Tu ne présentes pas le profil de l’attaquant rapide à qui on demande de rentrer en cours de jeu pour faire la différence sur un exploit individuel...
Oui, c’est vrai. Je ne fais pas de coups d’éclat sur une accélération, je ne dribble pas quatre joueurs d’affilée... J’ai un jeu collectif, et qui ne correspondait pas aux attentes de l’OL. Ils recherchaient un attaquant qui puisse éliminer plusieurs joueurs pour marquer. D’autres avaient ces qualités, pas moi... Par contre, je pouvais être d’une aide précieuse à l’équipe si elle était menée et qu’il fallait un joueur de plus dans la surface. Mais lorsque c’était le cas, je ne rentrais pas non plus ! Je pense donc qu’il y avait autre chose...
Quel regard portes-tu sur cette nouvelle génération d’attaquants rapides et véloces ?
Une bonne attaque est composée de joueurs complémentaires. Je ne sais pas si une attaque Cissé-Govou marquera beaucoup de buts. Pauleta, par exemple, n’est pas rapide mais marque quand même vingt buts par saison… Après il s’agit d’être précis dans son recrutement. Si mon association avec Pierre-Yves André était bonne, c’est parce que nous étions complémentaires. Il faut des attaquants qui vont vite, ça fait mal aux défenses. Mais si tu n’as pas de buteur, tu peux toujours courir... ( rires).
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« Trouver un club plus intéressant que Bastia n´était pas évident »
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Ta carrière avait bien débuté à Caen, avec des sélections espoir, puis tu avais confirmé à Bastia. Ta progression était parfaite.
C’est sûr. Et pour trouver un club plus intéressant que Bastia ce n’était pas évident. Le niveau de vie est excellent, j’avais de très rapports avec les entraîneurs et les dirigeants... Le départ de Frédéric Antonetti ( NDLR : à Saint-Etienne) m’avait incité à quitter l’île de beauté. Je voulais trouver un club stable. Après, tout n’est pas rose... ( silence) Mais il faut continuer à travailler, rien n’arrive par hasard. Sans cette blessure, ma saison aurait sûrement été différente. Les choses n’ont pas été faciles.
Quels souvenirs gardes-tu du Sporting Club de Bastia ?
J’étais bien. Aujourd’hui encore, quand je repasse devant le stade Armand Cesari, je me sens bien. Le style de vie me convenait, j’avais de bons rapports avec les personnes au sein du club, vraiment j’étais heureux. Même s’il fallait évidemment faire de bons matchs, il n’y avait pas de pression et on était vraiment tranquille. Les gens sont charmants, ce qui me permettait de jouer dans de très bonnes conditions. Et puis on avait quand même de bons résultats. Quand on est bien dans sa tête, sur le terrain ça va tout seul. J’avais de très bons collègues, et c’est aussi grâce à eux que j’ai pu m’exprimer. Même la première année, où on avait connu plusieurs mois sans victoire, je prenais du plaisir à jouer. Le groupe était uni.
Tu n’es pas le seul joueur à avoir connu des difficultés à quitter le Sporting. Comment expliques-tu cette difficulté rencontrée par certains bastiais à s’imposer dans d’autres clubs ?
On attend beaucoup de nous, mais on ne nous met pas dans les mêmes conditions qu’à Bastia. A Lyon c’est tout pour la gagne, mais en dehors je n’ai pas trouvé l’équilibre nécessaire. Je suis ami avec Eric Carrière : on se parle beaucoup, on se remonte le moral, mais sinon... A Bastia quand un joueur avait des difficultés, plusieurs de ses coéquipiers venaient l’aider. Nous n’étions pas les meilleurs, mais le fait de se soutenir nous permettait de tout donner sur le terrain.
Le changement a été délicat.
En changeant de club, on change aussi de vie. Parfois, on a du mal à l’accepter ou à le vivre. Après, il est difficile de sortir d’une spirale négative, de revenir dans le coup si personne ne nous soutien. Avec ma femme on s’est retrouvés seuls à Lyon, et ça a été dur : la Corse nous a manqué, les amis nous ont manqués. Mais tout n’est pas négatif : j’ai réussi à revenir dans le groupe après en avoir été écarté, j’ai remonté la pente. J’espère poursuivre sur cette note positive....
hop
Suite et fin de l´entretien avec Frédéric Née
« Même en Ligue 2, je reviendrais à Bastia ! »
Quels étaient tes rapports avec Frédéric Antonetti ?
Très bons. On arrivait à discuter, à se comprendre. Parfois, on parvenait à le faire changer d’avis, de style d’entraînement. Il y avait un échange entre lui et certains joueurs qui venaient d’horizons différents. Parfois, il nous rappelait à l’ordre, mais c’est normal car nous étions des passionnés. Antonetti est quelqu’un de très sincère, avec qui nous arrivions à parler : c’était génial ! J’ai un énorme respect pour lui. Quand ça n’allait pas, on le lui disait, quand on voulait lui parler il était là pour nous écouter : nos contacts étaient très bons. Si j’ai réussi de bonne performances c’est aussi grâce à lui, qui m’a fait prendre conscience de mes qualités. On me l’avait décrit comme quelqu’un de colérique, mais quand on apprend à le connaître, on constate que c’est avant tout un passionné. Je garde un excellent souvenir de lui. Et si je suis parti c’est notamment car lui aussi quittait le club. On n’a pas réussi à atteindre la coupe d’Europe alors que nous en avions les moyens : j’étais triste pour lui. Je m’entendais également très bien avec Jean-Marie de Zerbi ( NDLR : adjoint d’Antonetti).
Tu attaches beaucoup d’importance à sa valeur humaine.
Ceux qu’il ne fait pas jouer ne diront pas forcément ça ! Mais c’est logique. Avec certains il a eu des relations difficiles, je le conçois. Je crois qu’il fallait bien le prendre. Il m’a engueulé plusieurs fois, mais je me suis rabaissé, c’est quand même l’entraîneur. Cet hiver, je l’aurais bien aidé, mais partir de Lyon pour Saint-Etienne... ( rires)
Il voulait te prendre dans son équipe ?
Il m’a demandé si j’étais intéressé.
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« J´ai un énorme respect pour Antonetti. Dans un autre club, je lui rendrai certainement service... »
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Il a mis en avant vos très bons rapports pour te séduire...
En fait c’est Christian Villanova ( NDLR : directeur sportif de Saint-Etienne, qui occupait la même fonction à Bastia) qui m’a appelé. Il m’a dit : « pour nous, est-ce que tu ne pourrais pas faire six mois à Saint-Etienne ? ». Il m’aurait fait jouer, ça m’aurait rendu service, et moi je lui aurais rendu la pareille. Dans un autre club je lui rendrai certainement service...
Entre les première et les seconde mi-temps, la métamorphose de l’équipe était souvent étonnante. Tout particulièrement à Furiani.
A l’extérieur nous n’étions pas très performants, mais lorsque ça allait mal le coach nous remontait les bretelles et nous l’écoutions. Nous étions solidaires. A Furiani ça a souvent marché, mais c’était moins le cas à l’extérieur car nous étions trop timides pour soulever des montagnes. Ca nous a coûté beaucoup de points. Mais à Furiani, je ne me souviens pas avoir perdu beaucoup de matchs
L’équipe semblait manquer d’ambition lorsqu’elle jouait à l’extérieur.
C’est le gros regret que j’ai eu avec Bastia. Certains se contentaient de faire leur match, mais ne mettaient pas 5 ou 10 % en plus de leurs capacités, ce qui nous aurait permis d’aller un peu plus haut. On pouvait faire le même parcours que celui de Guingamp cette saison. Certains avaient un peu peur, ce qui est légitime et logique, moi aussi au début j’ai connu ça. Après, le fait de côtoyer les sélections m’a rendu ambitieux. Au sein du groupe, je ne me suis pas comporté comme un leader.
Tu le regrettes ?
Ce n’est pas dans ma nature. Le coach m’avait demandé de me dépasser un peu et de prendre d’autres responsabilités puisque j’étais un des leaders sur le plan technique. Oui je le regrette un peu, car ça aurait peut être permis au Sporting de gagner une ou deux places.
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« A l’extérieur nous manquions d´ambition, certains se contentaient de faire leur match »
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On a beaucoup entendu que maintenir Bastia en Ligue était un miracle, sur le plan sportif s’entend. Mais puisque vous parveniez à cet objectif quasi exclusivement grâce aux points gagnés à domicile, ne pouviez pas viser plus haut ?
On peut le penser maintenant, mais c’est toujours facile à dire après coup. A l’époque, ce n’est pas qu’on se voyait mal finir le championnat, mais on savait que ça allait être dur. Gagner à Furiani nous a installé au milieu du tableau, mais, effectivement, il aurait fallu confirmer à l’extérieur. Je regrette qu’on y soit pas parvenus. Le coach nous sentait prêts, mais deux ou trois mauvais résultats avaient tout foutu en l’air. On n’était pas passé très loin.
Comment imagines-tu la suite de ta carrière ?
Je veux quitter Lyon. J’ai demandé à être prêté ou transféré. Le marché des transferts est bloqué, je dois me résoudre à attendre. Ca va être long, mais j’espère trouver une solution rapidement. Cette situation est difficile.
Combien d’années de contrat te restent-t-ilà Lyon ?
Deux ans.
Il y a quelques semaines, Sébastien Perez nous affirmait que si Bastia avait des moyens financiers supérieurs, tous ses anciens joueurs de haut niveau souhaiteraient revenir...
C’est possible. Moi je sais qu’à l’heure actuelle je reviendrais volontiers à Bastia, même si le club était en Ligue 2... Je vais te donner une anecdote : les soirs de matchs, je regarde dès que possible le résultat de Bastia, et pas celui de Caen, club où je suis aussi passé. Je suis très attaché à ce club, je veux y rejouer. Ce n’est pas un problème d’argent. J’ai demandé aux dirigeants bastiais s’ils souhaitaient que je revienne, et si Gérard Gili était intéressé par ma venue. Je suis prêt à baisser mon salaire. Il y a des choses que je ferais pour Bastia et pas pour d’autres clubs... Je te le dis : même si le Sporting était en Ligue 2, ça ne me derangerait pas d’y revenir ! J’aime le maillot bleu.
Si tu ne viens pas, ce sera sûrement car Gili ne voudra pas que tu viennes...
Oui, peut être. Le coach fait des choix de joueurs, le salaire ça se négocie avec les dirigeants. Si tout le monde y met du sien, pourquoi ça ne pourrait pas se faire ? Chacun veut gagner de l’argent, c’est logique. J’ai gagné de l’argent à Lyon, mais je n’ai pas joué et j’ai passé deux années difficiles. L’argent, on verra plus tard : pour le club qu’on aime on fait un effort.
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« J’ai fait savoir aux dirigeants et à l’entraîneur bastiais que je viendrai s’ils me rappelaient »
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Tu as de bons espoirs de voir ton souhait se réaliser ?
C’est difficile à dire. Bastia n’a pas encore commencé son recrutement, la plupart des autres clubs non plus. J’espère partir de Lyon. Après, je ne peux pas dire si mon retour à Bastia se réalisera. Je sais que Montpellier s’intéresse aussi à moi, mais ça rentrerait dans le cadre d’un échange de joueurs. Il est difficile de ne pas savoir où on va poser les pieds. Mais je ne suis pas seul dans ce cas, c’est comme ça pour beaucoup de footballeurs.
Beaucoup choisissent un départ à l’étranger, où beaucoup de clubs proposent des contrats. Un championnat a-t-il ta préférence ?
J’aime bien le football espagnol, et le football latin en général.
Et l’Angleterre ?
Pourquoi pas. Beaucoup de français jouent là bas. Mais est-ce qu’on a une bonne image lorsque n’est pas connu ? Je pense que c’est difficile. Il y a des échecs : Pierre-Yves y a été, et, même si je n’ai pas suivi l’affaire, je crois savoir ça n’a pas été une réussite. L’Angleterre c’est loin de mes racines, ou plutôt de la vie que j’aime. L’Espagne ou l’Italie m’intéressent davantage.
Que penses-tu du récent parcours de l’équipe bastiaise ?
Je l’ai suivi avec intérêt. J’était content pour eux lorsqu’en début d’année ils enchaînaient les victoires.
Treize matchs sans défaite !
Oui, j’étais vraiment heureux pour le club. Après, je n’ai pas trop compris pourquoi ils ont connu une baisse de régime. Ils sont passés à côté de quelque chose de grand. Ca doit être rageant. L’équipe produit du beau jeu, plaisant à voir. J’espère qu’ils feront aussi bien la saison prochaine. Avec ou sans moi.
L’équipe produit un football plus précis et plus riche sur le plan technique que celui développé sous la coupe de Frédéric Antonetti. Ton style de jeu tout en finesse s’y adapterait facilement...
Je pense ! Mais ce n’est pas moi qui décide. J’ai fait savoir aux dirigeants et à l’entraîneur bastiais que je viendrai s’ils me rappelaient. Je ne suis pas indispensable, libre à eux de faire leur choix.
Dans quel délai une solution pourrait-elle intervenir ?
Ca va être long. N’importe où que j’aille, car le marché est fermé. On verra...
Bastia : Berenguer entre Nancy et Lecce
( sporever.fr)
Pressenti depuis plusieurs semaines à Nancy, le milieu de terrain bastiais Pascal Berenguer n’a toujours pas signé en Lorraine et serait en contact avec le club italien de Lecce.
Pressenti depuis plusieurs semaines à Nancy, le milieu de terrain bastiais Pascal Berenguer n’a toujours pas signé en Lorraine et serait en contact avec le club italien de Lecce indique vendredi L’Est-Républicain. Prêté à Istres la saison passée en Ligue 2, l’international juniors devrait se décider dans les prochains jours.
Souce Maxifoot:
Une offre a été faite à Bastia, afin d’acquérir Mickael Essien ( 20 ans, 6 buts) ! Cette offre incluait une somme de quatre millions d’euros avec en supplément Laurent Leroy. Aucun intérêt pour les dirigeants corses. Les Bastiais ont rejeté la proposition. Il faudra débourser 7 à 8 millions pour espérer voir évoluer Essien sous les couleurs parisiennes. Le joueur étant lié jusqu’en 2006 aux Corses et les clubs prétendants étant légion ( Lyon, OM, Everton, Liverpool) les Bastiais peuvent attendre sereinement de meilleurs offres.
Née entre Montpellier et Bastia
Lorient : Audard ne restera pas
( sporever.fr)
Prêté la saison dernière par Bastia, Fabien Audard ne sera pas transféré définitivement à Lorient. Il retourne en Corse. Provisoirement peut-être.
Prêté la saison dernière par Bastia, Fabien Audard ne sera pas transféré définitivement à Lorient. Il retourne en Corse. Provisoirement peut-être. L’ancien Toulousain pourrait en effet rebondir à Strasbourg.
vinceremu!!!!!
Morlaye Soumah serait sur le départ. Il aurait reçu des offres de Naples, Sion, et du Qatar.
( L´equipe.fr)
Lille : Fahmi intéresse Bastia
( sporever.fr)
A la recherche d’un défenseur central pour compenser le départ de Franck Silvestre, Gérard Gili compte parmi les joueurs qu’il convoite le nom du Lillois Abdelilah Fahmi. Le Marocain n’a plus qu’une année de contrat avec le LOSC.
Abdelilah Fahmi ( 29 ans) intéresse le Sporting Club de Bastia. Le club corse cherche un remplaçant à Franck Silvestre en défense centrale. Le défenseur marocain, sous contrat jusqu’en juin 2004, ne devrait pas être retenu par le LOSC.
=>Par pitie, non...^^
16/06 - Foot - Transferts
Camadini dit non au Mans
Le milieu défensif corse du RC Strasbourg Pascal Camadini, qui avait donné son accord jeudi dernier au Mans ( promu en L1), s´est finalement rétracté pour des raisons familiales.
Derniéres infos..........
L´OL proposerait Née+argent....
L´OM>>>>Sakho et Swierciesky
PSG>>>>>Leroy ou Aloisio . .....pour Essien
La piste Modesto est réactivée,il serait pres à faire de gros efforts financiers.......
Audard vers Strasbourg
Fabien Audard devrait rejoindre Strasbourg sous la forme d´un prêt d´un an avec option d´achat. Le gardien avait déjà été prêté par Bastia à Lorient la saison dernière.
L´avant-centre roumain du FC Nantes Viorel Moldovan a signé un contrat d´un an avec le club des Emirats arabes unis d´El-Wehda où il aura comme entraîneur le Français Rolland Courbis
Dépêche
Ajaccio : Moracchini devrait rempiler
14 juin 2003 - Rédaction Football365
Le milieu de terrain de l’AC Ajaccio Laurent Moracchini devrait continuer l’aventure en Corse. Il a refusé une offre de l’AS Nancy Lorraine.
C cool de voire de + en + de corse a aiacciu
Ah je vois que tu as deja mis la depeche pour Audard TM ; -)