Le concept est globalement le même : des types s'affrontent pour finalement pouvoir réaliser leurs souhaits (grossièrement c'est ça). Et tout au long du manga on voit les autres concurrents faire part de leurs rêves, mais on sait que la plupart ne seront pas réalisables vu qu'ils perdent/vont perdre
Vanille Effectivement, mais je pense qu'il n'est pas grand chose présentement comparé à ce qu'il pourrait devenir
Et oui t'avait posté, 1 fois
Petit up !
Quand j'ai dis "meilleur", je pensais à fidèle.
En passant, je suis à la 25ème page de "La flèche Blanche", et à part quelques déceptions, c'est vraiment excellent !!
(Hors sujet)
Quelles déceptions ?
Ouais parce que La flèche blanche est parfaite
(Ici SkyCraftGames)
Houlà non, très loin d'être parfaite, mais je voulais Savoie quels points particuliers l'avaient déçus
Chapitre 17 :
Sandre ouvrit lentement les yeux. La première chose qu’il vit fut le ciel, noir et plein d’étoiles. La nuit était vraisemblablement tombée. La deuxième chose fut Zimo, à côté de lui, assis à même le sol. La troisième fut qu’il se trouvait au fond d’un trou.
Le Bréton se redressa avec difficulté. Il avait mal au crâne. Il s’était sans doute assommé en tombant.
Zimo tourna la tête vers lui.
-Oh… Tu te réveilles ?
-Ouais. J’ai une de ces migraines…
-Normal, t’as fait un roulé-boulé et ta tête a percuté une pierre. Je pensais que t’aurais eu le crâne ouvert en deux mais t’es vraiment solide.
Sandre se massa la tête en faisant une grimace. Certes, l’endroit où il s’était cogné était encore sensible, mais il s’en tirerait avec une simple bosse.
Soudain, il se souvint des évènements qui avaient précédés sa chute. Les pièges, l’Impérial au nez crochu, les trois Nordiques…
Il se releva d’un bond.
-Merde ! Où est passé cet enfoiré ?! C’est lui qui nous a piégés !
-Du calme, le tempéra son compagnon Khajiit en se relevant à son tour. Ça fait deux heures qu’on est là. Il n’est pas revenu.
-D… Deux heures ?
Zimo hocha lentement la tête. Un peu plus loin, une voix s’éleva depuis le trou voisin. La voix de la Nordique brune.
-Eh, il a repris connaissance, ton pote ?
-Oui, répondit Zimo. C’est bon, il est toujours vivant !
-Bonne nouvelle.
Sandre haussa un sourcil.
-Ah, oui, ils sont là aussi… Bon, qu’est-ce qu’on attend ? On a qu’à escalader la fosse, non ?
Le trou n’était, en effet, pas très profond. Cinq ou six mètres à peine. Mais Zimo désigna les parois. Sandre se rendit compte qu’elles étaient intégralement lisses. L’Impérial au nez crochu avait tout prévu.
Le Bréton déroula sa chaîne et recula de quelques pas. Zimo lui lança un regard perplexe et le regarda faire. Sandre saisit l’extrémité de la chaîne où se trouvait la faucille et commença à la faire tournoyer, de plus en plus vite.
A tel point qu’elle se mit à siffler et vrombir dans l’air.
Quand elle atteignit une vitesse suffisante, Sandre relâcha sa prise et la chaîne lui échappa des doigts pour fuser vers le haut. La lame recourbée de la faucille vola en traçant un arc de cercle parfait avant d’aller se ficher dans le sol, hors du trou, six mètres plus haut.
Sandre tira légèrement dessus et elle alla se coincer entre deux pierres. Le jeune homme vérifia qu’elle tenait bien, puis, se tourna vers Zimo.
-T’es prêt ? On y va ?
Le Khajiit fixait Sandre d’un air stupéfait.
-Ben mince alors, fit-il. Je n’imaginais pas qu’on pouvait s’en servir comme ça… T’es plus malin que tu n’y parais.
-La ferme, répondit Sandre d’un air agacé. J’y vais avec ou sans toi.
Et sur ces paroles, le jeune homme entreprit d’escalader la fosse en s’agrippant à sa chaîne et en posant ses pieds sur la paroi. Il ne lui fallut que quelques secondes pour arriver en haut et se retrouver à la surface.
Il fit mine de remonter sa chaîne mais Zimo s’élança et s’y accrocha.
-Laisse-moi deux secondes, enfin !
Le Khajiit arriva lui-aussi en haut. Il s’accroupit sur l’herbe et scruta les collines alentours avec méfiance. L’obscurité n’aidait pas. Impossible d’y voir quoique ce soit. Sandre récupéra sa chaîne, l’enroula et la rangea à sa ceinture.
Il se redressa.
-Eh ! lança la voix de la Nordique rousse. Ne me dites pas que vous avez réussis à vous échapper, bordel ? Aidez-nous à sortir !
-C’est bon, j’arrive, répondit Sandre.
-Mais quel idiot ! le stoppa Zimo en l’attrapant par l’épaule. Ce sont nos ennemis, au même titre que celui qui a posé ces pièges ! Tu vas aider des concurrents ?
-J’assume les conséquences de ce qui pourra arriver.
-Là n’est pas la question. On forme une équipe. Ils sont trois, et nous deux. S’ils se retournent contre nous, je ne donne pas cher de notre peau. Et tu peux en assumer entièrement les conséquences, si nous sommes morts ça ne changera rien.
Sandre haussa un sourcil.
-Tu as peur d’eux ? Je les ai observés, tout à l’heure. Je suis à même de les battre seul, si besoin est.
-On vous entend ! cria le Nordique depuis le trou voisin.
Zimo appuya son doigt sur le front de Sandre en prenant une expression sarcastique.
-Alors ça y est ? Monsieur s’est fait remarquer pour sa petite prestation lors de la première épreuve, a bavardé avec le célèbre Raedyn Levenni et a survécu à une attaque de spectres dans une église abandonnée, et maintenant, il se croit invincible ! Redescend sur Nirn, mon ami. Tu n’es pas encore champion de la Grande Marche !
-Euh, Zimo…
Si tu es si sûr de toi, tu n’as qu’à aller provoquer des Edwin Kingsming ou des Barahk Gro-Tragnan tout de suite, non ?
-Zimo, s’il-te-plait.
-La prudence, bon sang ! La prudence ! C’est le maître mot dans cette course ! Cela fait plus de deux semaines qu’elle a commencée et tu n’as toujours rien appris ?!
-Ferme-là, Zimo.
-Et en plus, tu… hein ? Quoi ?
-Retourne-toi.
Le Khajiit pivota lentement et se retrouva nez-à-nez avec la pointe d’un carreau d’arbalète. Arbalète tenue par un petit Impérial au nez crochu. Le participant qui avait posé tous les pièges. Il souriait de toutes ses dents.
Zimo, trop occupé à sermonner son compagnon, n’avait même pas remarqué son odeur.
sandre serait il lui aussi possédait par un démon tout comme barahk mais de façons moindre et avec un remède pour ralentir la prise de contrôle ?
Je veux savoir le pourquoi de cette histoire de couleur d'yeux
Peil: "Houlà non, très loin d'être parfaite" Très bonne dans ce cas
J'aime comment tu créé des intrigues
Corrigez-moi si je me trompe, mais Sandre n'a aidé qu'un Bréton lors de la première épreuve. En quoi ça a aidé les Nordiques ?
Moulin : Ben oui, personne n'a dit le contraire. Sandre n'a aidé que le Bréton
Pourquoi ?
Chapitre 18 :
Le seigneur Atlus se versa une coupe de vin. Face à lui, le gigantesque Miroir de Divination qui se dressait au centre de la pièce retransmettait des images de la Grande Marche. La course se déroulait pour le mieux.
Ses trois jokers faisaient du bon travail. Les spectateurs étaient déchaînés, et les sommes d’argent pariées à travers le continent étaient vertigineuses.
Aucune édition n’avait encore eu autant de succès, dès le début, du moins.
Les noms de Barahk Gro-Tragnan, d’Edwin Kingsming, de Raedyn Levenni ou des sœurs Jadmär revenaient particulièrement souvent. C’était excellent. Les spectateurs avaient besoins de s’attacher à des participants particuliers pour suivre la Grande Marche.
Un serviteur entra dans la pièce et Atlus détacha son regard du Miroir de Divination sur lequel se déroulait un affrontement particulièrement intense entre trois concurrents.
-Que se passe-t-il ?
-L… Les ambassadeurs de l’Empire sont là, seigneur, bafouilla le serviteur.
Atlus haussa un sourcil.
-Déjà ? Ils ne devaient arriver à Daggerfall que dans une semaine.
-Je sais, seigneur, mais…
-Qu’importe. Fais-les venir.
-Ils sont déjà…
La porte s’ouvrit de nouveau et un énorme Impérial aux épaules larges, portant une armure étincelantes et une cape écarlate, sur lequel était brodé un emblème doré représentant un dragon, entra dans la salle.
Il portait une barbe noire parfaitement lissée et une épaisse chevelure nouée en tresses. Sa peau était hâlée, et ses yeux brillaient d’un bleu intense.
Un sourire se dessina sur ses lèvres et il écarta ses bras musculeux en s’approchant d’Atlus. Celui-ci se leva de son fauteuil et posa sa coupe de vin.
-Atlus, vieille branche ! rugit l’Impérial en riant et en prenant le seigneur de Daggerfall dans ses bras. Depuis combien de temps est-ce qu’on ne s’est pas vu, par les Neuf ?! Six ans ?!
-Sept, répondit Atlus d’une voix froide en rendant une accolade formelle à l’Impérial. Comment allez-vous, général Jarus ?
-« Comment allez-vous, général Jarus », répéta l’Impérial en imitant l’air solennel d’Atlus. Sept ans sans se voir et ça te suffit à me vouvoyer ? Ah, tu ne changeras jamais, canaille !
Il asséna une solide claque amicale dans le dos d’Atlus, qui ne réagit pas et se contenta de se tourner vers les trois autres hommes qui venaient d’entrer.
Le premier était un mage Impérial vêtu d’une armure légère et d’une capuche, aux cheveux noirs et au visage fin. Plutôt discret, il avait gardé les bras croisés et contemplait le plafond. De multiples médailles s’alignaient sur son torse, tout comme sur celui de Jarus. Edgar Alastor, une étoile montante dans le monde de la magie, ancien membre éminent de la Synode et grand stratège, il était une figure importante de l’Empire, aujourd’hui.
De par son jeune âge –environs trente ans- et sa fraîcheur, il était particulièrement apprécié par le peuple.
Le deuxième était un vieillard voûté au crâne dégarni et au visage sillonné de rides profondes. Ses yeux étaient fermés, mais il n’avait pas besoin de les ouvrir. Seran Darius, membre le plus influent du Conseil Impérial et considéré par ses pairs comme le plus sage de tous, était aveugle de naissance.
Il s’appuyait sur une canne au pommeau argenté et portait une longue et ample robe mauve, parsemé de fils d’or et de symboles Impériaux. Il dégageait une aura de plénitude et de sérénité constante.
Mais c’était le troisième qui était le plus impressionnant.
Un Orque immense, aussi large qu’un troll des montagnes et encore plus musclé. Shuzug Gro-Yargol, malgré son âge extrêmement avancé, n’avait rien perdu de sa superbe. Ce que Seran Darius dégageait en sérénité, Shuzug le dégageait en puissance et en discipline.
Véritable légende parmi les légendes, héros de la Grande Guerre et idole de tous les soldats, il n’était vêtu que de vêtements simples en coton et de pièces d’armures sobres. Une habitude qu’il avait toujours conservée depuis la fin de la guerre alors qu’il faisait maintenant parti du Conseil et qu’il n’allait plus sur le champ de bataille.
Il ne portait pas la barbe et se rasait le crâne. Il portait toujours de multiples cicatrices sur le visage et sur le bras –le reste étant caché par ses vêtements-, souvenir de la fameuse nuit, à Corinthe, durant laquelle le Rôdeur l’avait mutilé, soixante-dix ans plus tôt.
Son visage était certes ridé, et il avait la démarche moins sûre que dans sa jeunesse, mais personne n’aurait osé le lui dire en face. Largement centenaire, Shuzug était une force de la nature, un vieillard capable d’étaler d’un seul coup de poing une poignée de jeunes combattants fringants.
Mais se fier à son physique de brute aurait été une erreur, car Shuzug Gro-Yargol était connu pour sa grande intelligence, son incroyable expérience et sa vivacité d’esprit qui avait fait autant de lui un guerrier chevronné qu’un stratège respecté et un diplomate de génie.
Atlus s’avança.
-Bienvenu en Daggerfall, dit-il poliment en serrant la main de ses invités, sauf Seran Darius face auquel il s’inclina, par respect pour le doyen.
Il lança un regard à son serviteur.
-Ravive le feu et amène-nous des bouteilles de vin. Et vite.
Il reporta son attention sur les ambassadeurs Impériaux.
-Le voyage a-t-il été long, messieurs ?
-Long, non, répondit le général Jarus en ôtant sa cape. Ennuyeux, oui. Si rallier Daggerfall depuis la Cité Impériale ne prend guère que deux jours à bord d’un aéronef dwemer, cela manque cruellement d’action. Ah, les longues traversées du continent à cheval me manque. Les jeunots de la Légion ne savent pas à quel point ils ont de la chance de ne pas s’occuper de la paperasse et de pouvoir encore respirer le grand air.
Edgard Alastor soutint Seran Darius et le mena jusqu’à un fauteuil. Lui se contenta de rester debout.
Shuzug se débarrassa également de son manteau et le jeta sur le dos d’une chaise.
Le serviteur revint et servit une coupe à chacun, avant de s’éclipser. Atlus se rassit. Seran prit la parole. Sa voix était douce et légèrement chevrotante, mais profonde.
-Seigneur Atlus, comment se déroule la Grande Marche ?
-Parfaitement bien.
-Est-ce que notre homme est… toujours dans la course ?
-Je crains que oui. Il se débrouille bien. Il a même tué pas mal de participants, jusque-là.
Jarus fronça les sourcils. Seran prit un air inquiet. Edgard se mordit la lèvre. Shuzug garda une expression neutre.
-Nous savions qu’il ne se tiendrait pas tranquille, dit l’Orque. Il faut que l’on s’arrange pour l’éliminer au plus vite.
-Par l’éliminer, répondit Atlus, si vous voulez dire le tuer, c’est possible. Mais vos missives laissaient entendre qu’il vous le fallait vivant.
-Oui. « Capturer » serait un terme plus approprié que « Eliminer », mais c’est l’idée. N’espérez pas l’avoir vivant sans sacrifice, en tout cas. Notre cible est un démon. Il faudrait le neutraliser avant tout.
-Par quels moyens ?
-A vous de trouver. C’est pour cela qu’on vous paye, et que l’Empire a financé toute l’organisation de la Grande Marche.
Atlus soupira. Pour la première fois, Edgard ouvrit la bouche.
-Lors de notre dernière entrevue, par Miroir de Divination, vous nous avez parlés de « jokers ». Vous avez truqués la course, c’est ça ?
Le regard d’Atlus s’illumina.
-Mais oui, les jokers ! Truquer la course est un bien grand mot. Y rajouter un peu de piquant conviendrait mieux.
-Qu’importe, le coupa Shuzug d’une voix glaciale. Vos jokers, comme vous les appelez, peuvent-ils se charger de cette affaire ?
-Bien sûr. Je peux ordonner à l’un d’eux de capturer votre homme.
-Pas à l’un d’eux. Le meilleur. Je crois que vous ne vous rendez pas vraiment compte de l’urgence de la situation, et de la dangerosité de notre cible.
-Oui, approuva Jarus en se grattant le menton. S’« il » venait à gagner la Grande Marche… Ce serait une catastrophe considérable.
Atlus s’enfonça dans son fauteuil et hocha la tête.
-Je sais, vous me l’avez bien fait comprendre. Mais s’il vous effraie autant, je ne vois pas en quoi le tuer serait problématiq…
-Le tuer est inconcevable, le coupa Shuzug une seconde fois. Les détails de l’opération ne vous regardent pas, Atlus, mais sachez que si notre homme venait à mourir par votre faute… Eh bien… L’incident pourrait vous coûter votre tête. Si ce n’est pire.
Le seigneur de Daggerfall déglutit. Il but une gorgée de vin pour se redonner du courage. Les ambassadeurs Impériaux le fixaient tous, excepté Seran, l’aveugle. Même Jarus, qui avait été si chaleureux auparavant, affichait une mine des plus graves.
Leurs regards étaient aussi pesants qu’une chape de plomb. Atlus allait devoir manœuvrer habilement pour se dépêtrer de cette affaire. Vivant, du moins.
S’il échouait dans sa mission, l’Empire serait impitoyable.
-Est-ce que vous comprenez ce que je dis ? insista Shuzug d’une voix plus tranchante qu’une lame de rasoir.
L’Orque était réellement effrayant.
-Oui, répondit Atlus. Je comprends parfaitement.
-Alors je vais vous reposer la question : Pouvez-vous nous assurer que notre homme sera capturé et nous seras remis vivant ?
Atlus hocha lentement la tête.
-Oui. Je vais mettre mes jokers sur sa piste. Tous les trois.
-Promettez-leur autant d’argent que vous le souhaitez, fit Seran. Nous leur verserons la prime nous-même. Veillez à ce qu’ils soient particulièrement… motivés, pour traquer notre homme.
A ces mots, Shuzug sourit discrètement, comme si le simple fait qu’on puisse penser « traquer » cet homme était amusant. Vraisemblablement, il ne croyait pas beaucoup aux chances de victoire des hommes d’Atlus.
Celui-ci se leva.
-Si je puis me permettre… Combien de temps comptez-vous rester à Daggerfall, messieurs ?
Il redoutait leur réponse. Jarus ouvrit la bouche.
-Tout le temps que durera la course, bien entendu.
Sandre et Zimo reprirent leur route le lendemain. A leur grande surprise, les trois Nordiques insistèrent pour les accompagner et leur servir de protecteurs, ce qui fit doucement sourire Sandre. Mais faire un bout de route avec eux lui permit d’en apprendre plus à leur sujet.
La Nordique rousse se nommait Yolin, et la brune Jenna. Quant à leur père, il se prénommait Gus. Son épouse était morte il y avait trois ans de cela et il s’était lancé sur les routes avec ses deux filles en tant que marchand itinérant.
Eux ne faisaient jamais appel à des mercenaires pour se protéger, comme il en était souvent coutume, puisqu’ils étaient suffisamment dangereux pour défaire les quelques brigands qui tentaient de les piller.
Gus avait en effet longtemps combattu dans les rangs de la Légion. Son arrière-grand père avait, disait-il, jeté la honte sur sa famille en se rangeant aux côtés d’Ulfric Sombrage, et depuis, ses descendants, comme pour laver leurs noms, étaient devenus de fervents défenseurs des idées de l’Empire.
Il avait quitté l’armée lorsque sa première fille, Yolin, était née. Il avait très tôt appris à ses enfants à se battre.
Etant des adeptes de la Grande Marche, les membres de la petite famille avaient décidés cette année d’y participer, alléchés par la récompense, désirant quitter leur vie de misère et de vagabondage pour devenir des seigneurs, peut-être, et redorer le blason de leur famille.
Zimo s’était fortement lié d’amitié avec Jenna. La jeune femme, elle, semblait sous le charme du Khajiit. Sandre s’était plutôt rapproché de Yolin. Le Bréton et elle partageaient les mêmes centres d’intérêts et passaient leur temps à plaisanter et à marcher loin du reste du groupe.
Sandre avait d’ailleurs été impressionné par les talents de chasseuse de la Nordique rousse lorsqu’ils avaient dû aller tuer quelques lièvres et daims pour se réapprovisionner. Si Yolin tirait assez correctement à l’arc sans y exceller non plus, elle se mouvait dans la nature comme un poisson dans l’eau, ne faisant pas le moindre bruit en marchant, ne brisant aucune branche sèche sous ses pas, étant même capable d’arrêter de respirer de longues minutes pour effacer toute présence d’elle.
Elle apprit à Sandre à confectionner de nombreux pièges ingénieux et à fabriquer des harpons pour pêcher. Elle lui enseigna également l’art complexe de repérer les traces de pas et à traquer des animaux à l’odeur.
Jenna, elle, n’était pas une très grande pisteuse, mais elle n’avait pas son pareil pour faire de chaque plante, chaque fruit et chaque produit qu’elle trouvait dans la nature un médicament ou une potion. Elle avait d’ailleurs dans son sac une impressionnante quantité de matériel d’alchimie.
Entre ses doigts experts, quelques champignons broyés, une pincée de poudre et deux ou trois feuilles trouvées ici et là, mélangés d’une façon précise, se transformaient en une mixture capable d’éliminer toute la fatigue et la douleur d’une journée de marche.
Quant à Gus, c’était un formidable combattant qui maniait la hache et l’épée avec une adresse exceptionnelle. Aussi, les quelques participants belliqueux qu’ils croisèrent sur leur chemin ne furent pas dangereux le moins du monde pour le solide Nordique.
Sandre et Zimo passèrent donc plusieurs jours aux côtés des Nordiques. Quatre jours, exactement. Quatre jours durant lesquels ils couvrirent une très longue distance sans même s’en rendre compte.
Et un jour, en arrivant au sommet d’une colline, Jenna, la main en visière, s’exclama :
-Eh, venez voir !
Tous se précipitèrent à ses côtés. Sandre sourit alors.
Au loin, entre deux vallées, se dessinaient les contours d’un gigantesque lac à l’eau scintillante, entouré de hauts arbres fleuris. Minuscules points noirs à l’horizon, des dizaines de participants se pressaient autour et arrivaient par groupes, en colonnes.
La deuxième épreuve était en vue.
Le lac des Caeycinandres.
Shuzug est encore vie!?
Bonne suite !
2 chapitre dans la journée,on est gâté.
Sinon,j'ai tout compris,l'homme dont ils parlent seraient le vieux a l'armure de cuir autrement nommé "Roderick" et Shuzug souris quand on parle de le traqué car il le connais très bien dons sait qu'il est dangereux.
J'ai tout compris
si mon VDD a juste la suite se promet d'être particulièrement intéressant surtout si roderick a toujours la fameuse fléche avec lui
Je pensais que le vieux Breton c'était Adam Tourtefeux
Je n'ai pas l'habitude de lire des fictions mais celle-ci me plait vraiment,Quelque chose ressemblant énormèment à Hunger Games et Skyrim en même temps,je suis à mon comble ;)
Je sais pas pourquoi vous dites tous que ça ressemble à Hunger Games parce que, de ce que je sais (j'ai jamais lu HG), ça n'a pas grand chose à voir, non ?
A part le principe de jeux télévisé.