Le hashtag #boycottGenshin a ce matin émergé dans le top 4 des tendances Twitter, en France. Les joueurs appellent à cesser toute activité sur le jeu pour des raisons mêlant racisme, sexualisation infantile et sécurité.
Le roi des jeux mobiles du moment fait encore une fois parler de lui, mais d'une manière négative. Outre les remarques concernant le retard de certains contenus comme la nouvelle région Inazuma, l'absence de double authentification pour un jeu de cette ampleur ou encore le manque de mises à jour à se mettre sous la dent ces derniers temps, cette fois-ci s'ajoutent des accusations beaucoup plus graves.
Détournement de mineur, racisme...
Dans le jeu, un personnage non-jouable déclare être amoureux d'une jeune fille prénommée Flora, alors qu'elle n'est qu'une enfant, et lui un adulte. Evidemment, cela coince. Dans la bêta du jeu, Flora était une jeune femme adulte. Il s'agirait alors d'un oubli de rectification de dialogue entre la version bêta et la version finale du jeu. Concernant les Brutocollinus, les monstres les plus communs du jeu, dans un making-of de 2020, ceux-ci sont décrits comme des créatures similaires aux humains, ayant perdu toute humanité et toute spiritualité, présentes depuis des millénaires sans avoir marqué l’histoire ou créé de civilisation, pour les joueurs, cela est signe de diabolisation des tribus indigènes. Une autre critique concerne l'absence de personnages noirs jouables dans le jeu : seulement deux sur une trentaine.
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