La semaine dernière, CD Projekt, le studio à l'origine de The Witcher 3 et de Cyberpunk 2077 ont été victimes d'une cyberattaque visant certains documents et leur code source. Une attaque loin d'être anodine puisque plusieurs studios en ont également été victimes ces dernières années. Ken Bogard revient sur ces attaques dans cet épisode des 5 choses à savoir.
CD Projekt
Vous en avez peut-être entendu parler ces derniers jours, le studio polonais CD Projekt a été la cible d'une attaque d'un groupe de cyberhackeurs. Ces derniers ont demandé une rançon en échange de documents et de codes sources volés. CD Projekt a décidé de refuser de payer et les codes sources auraient été vendus aux enchères.
Nintendo
L'année dernière, des hackeurs ont réussi à voler les codes sources de certains jeux Nintendo 64 et Super Nintendo. Résultats : de nombreux titres de la firme japonaise se sont retrouvés sur Internet avec d'autres données : bandes-originales non compressées, jeux jamais sortis ou encore la version bêta de Zelda Ocarina of Time. Nintendo n'a jamais communiqué sur cette affaire.
Capcom
Capcom, habitué aux leaks, s'est fait pirater des données internes en 2020 avec une demande de rançon. Tout comme CD Projekt, Capcom a rendu publique l'affaire, mais a pris la décision de ne pas payer. Les hackeurs ont donc rendu publique la totalité de la timeline des futurs jeux du studio. Tous les titres qui devraient sortir jusqu'en 2024 ont été dévoilés.
PSN
Le service de Sony est la cible d'attaques répétées visant les comptes de joueur abonnés au PlayStation Network et leurs cartes bleues. Comme de nombreuses plateformes d'abonnement, il est récurant que ceux-ci soient victimes d'attaque ciblés afin de récupérer les données liées aux cartes bancaires. N'oubliez donc pas d'utiliser la double identification, qui permet une marge de sécurité supplémentaire en cas de cyberattaque.
Ubisoft
En 2020, le studio Ubisoft, habitué aux leaks, s'est fait pirater par un groupe de hackeur menaçant de dévoiler des informations sur leur nouveau jeu Watch Dogs : Legion ainsi que sur la société Crytek. Mais Ubisoft, alors en pleine affaire de harcèlement au sein de son entreprise, n'a pas jugé ces informations assez importantes pour s'en préoccuper.
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