Vous le savez, après avoir créé votre personnage, vous pourrez choisir parmi 3 voies différentes. Ne vous attendez pas à ce que ce choix bouleverse votre expérience de jeu. Si cela vous permet de ne pas avoir la même introduction, vous serez ensuite remis sur les mêmes rails, indépendamment de votre passé, et n'aurez finalement accès qu'à quelques lignes de dialogues supplémentaires.

Des quêtes pour la plupart mémorables

Mais ce n'est finalement pas très grave, car la quête principale est formidable. Sans vous spoiler quoi que ce soit, sachez qu'elle comporte des moments d'anthologie, largement aidé par la présence de Johnny Silverhand, personnage omniprésent et franchement incontournable. Côté quêtes annexes, si certaines activités sont un peu du remplissage, elles ont cependant toutes bénéficié d'un minimum de mise en contexte. Cependant, lorsque le contenu annexe commence à prendre de l'ampleur il devient tout simplement renversant et, comme d'habitude avec CD Projekt, certains contenus annexes sont aussi bons sinon plus que la quête principale. Bien qu'assez généreux en contenu, Cyberpunk est effectivement plutôt court pour le genre. En ligne droite, comptez 25 heures pour l'histoire principale et un peu plus du double pour faire la totale. Sachez d'ailleurs qu'il existe plusieurs fins différentes, que nous avons toutes essayées, et qu'elles sont vraiment de très haute volée.

Une grande liberté d'approche

Notez que vous aurez toujours la liberté d'approche dans Cyberpunk 2077 . Que vous choisissiez le hacking, l'infiltration ou la brutalité, vous avez des arbres de talent dédiés à votre manière de jouer. Vous disposerez d'une vraie flexibilité dans la création de votre personnage, ce qui ouvre des perspectives assez intéressantes, surtout s vous optez pour une approche hybride. En revanche, il ne faudra pas être surpris par la lourdeur du jeu dans ses premiers instants. Effectivement, les combats ne deviennent intéressants qu'une fois suffisamment d'expérience engrangée, au même titre que l'infiltration, clairement rehaussée par l'achat d'un implant de double saut bien que ce dernier, comme presque tous les implants, est facultatif. Malheureusement, le volet infiltration n'est pas toujours particulièrement inspiré et manque un peu d'originalité. Le level design, assez convenu et le piratage, finalement classique et proche de ce que l'on trouve chez un Watch Dogs, n'offre pas des perspectives aussi incroyables qu'on aurait pu le croire. Mais le principal problème réside dans l'intelligence artificielle, tout simplement catastrophique. Quand elle ne plante pas purement et simplement, l'IA conduit les PnJ à l'omniscience ou la cécité en fonction des cas. Idem en combat, ou les adversaires s'entassent parfois bêtement derrière un mur au travers duquel vous pourrez tranquillement tirer sans que personne ne bouge le petit doigt pour vous prendre à revers.

Un vrai manque de finition

Cela d'ailleurs reflète bien le manque de finition du jeu. Si notre version de test était patchée d'une manière très proche de celle qui sera proposée dans le commerce, à quelques hotfix près, elle n'a pas empêché un nombre incalculable de bugs, nous contraignant souvent à recharger une sauvegarde précédente pour remettre les choses dans l'ordre. S'il serait bien trop long de tous les énumérer ici, sachez que le jeu a encore un très long chemin devant lui niveau débogage.Enfin, au registre des doléances, nous pourrions souligner les sensations de conduite à peine correctes ou les combats au corps à corps un peu confus.

Alors certes, Cyberpunk n'est peut-être pas aussi incroyable qu'on l'aurait espéré, ne serait-ce que techniquement. Néanmoins, avec ses quêtes incroyable, son univers tout simplement époustouflant, son immersion formidable et sa vraie liberté d'approche, Cyberpunk 2077 est tout de même une expérience à part et excellente, bien qu'assez imparfaite.

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