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On a essayé Crash Bandicoot 4 It’s About Time !
À la fin des années 90, Sony nous faisait découvrir sur sa première PlayStation la série Crash Bandicoot. Le studio Naughty Dog proposait alors une alternative à Super Mario Bros avec un jeu de plateforme en 3D et défilement à l’horizontale. Le remake de la première trilogie sorti en 2018 a ravi les fans de la première heure et a créé un terreau fertile pour Toys for Bob, qui s’est chargé de la suite du troisième épisode de 1998. Nous avons essayé Crash Bandicoot 4 : It’s about time, voici un premier avis qui devrait en partie rassurer les amateurs du genre.
Visuellement, le jeu reprend les codes de la série. Les couleurs sont chatoyantes, l’environnement généreux et vivant et le style cartoon nous a encore une fois concocté quelques animations humoristiques. Bien entendu, le rendu est plus affiné que dans les années 90, fort heureusement pour un jeu de 2020. C’est très joli, mais aussi un peu trop chargé : le personnage a tendance à un peu trop se fondre dans ce décor très fourni. L’ajout d’une petite cible pour indiquer l’ombre de notre héros n’est donc pas de refus.
La démo se découpe en trois niveaux, dont deux dans un monde de glace et un autre dans la jungle préhistorique. Vous débutez avec Crash dans deux d’entre eux tandis que le dernier met en scène Neo Cortex. Les parcours s’adaptent aux compétences de chacun. Rien ne semble avoir changé du côté du bandicoot : il utilise le double saut, la tornade, le saut pilon et la glissade sur le sol. Si vous connaissez déjà la licence, vous ne serez donc pas dépaysé.
Neo Cortex lui profite du dash et d’un pistolet laser. Ce dernier transforme les ennemis en plateforme et même en trampoline si deuxième tir il y a. Un tout petit temps d’adaptation se montre nécessaire, mais honnêtement, vous prendrez très rapidement vos marques. Les mouvements, de Cortex ou de Crash, font preuve de fluidité. Nous retrouvons tous les ingrédients qui ont fait le succès de Crash Bandicoot : l’humour, les wampas, les caisses, l’allié Aku Aku, les décors fastueux, les mini stages bonus, les courses poursuites, etc. Il aurait été dommage de s’arrêter là néanmoins. Toys for Bob a conscience qu’avec un bond dans le temps de 18 ans, il fallait aussi rendre le gameplay un peu plus profond. C’est pour cela qu’en plus des différents personnages jouables, de nouveaux masques ont été ajoutés. Pour ceux que nous avons pu utiliser dans la démo, la surprise était bonne. Il y a celui qui permet d’alterner les décors et les caisses et celui qui ralenti le temps, afin de tromper l’ennemi ou atteindre une série de plateformes. Cela apporte véritablement quelque chose puisqu’ils sont indispensables à certains segments de niveaux.
L’autre grande nouveauté, c’est le choix qu’on nous propose entre un mode moderne et un mode rétro. Le mode moderne est bienvenue car Crash Bandicoot conserve ici sa difficulté. Celui-ci permet d’avoir une vie infinie et joue beaucoup donc sur le die and retry. C’est intéressant de commencer avec ce mode pour une première prise en main. Une fois que vous connaissez le niveau sur le bout des doigts, le mode rétro est moins effrayant et permet, en plus des récompenses, de corser ses parties.
Crash Bandicoot 4 nous a donné du fil à retordre, mais ce premier essai s’avère plutôt concluant. Nous avons hâte d’essayer les autres personnages jouables ainsi que les masques quantiques. Toujours dans l’esprit de la première trilogie, Crash Bandicoot semble avoir réussi sa modernisation. Crash Bandicoot 4 : It’s about time sortira le 2 octobre sur PlayStation 4 et Xbox One.