Bonjour à toutes et à tous, c’est Epyon, et aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi j’ai accordé la note de 15/20 à GRID. Je le sais, c’est un jeu que vous êtes nombreux à attendre puisque beaucoup d’entre vous ont gardé un bon souvenir des deux premiers épisodes, et c’est bien normal, c’était de chouettes jeux de course. Mais en 2019, ce nouvel épisode, ça donne quoi ?
Eh ben c’est plutôt pas mal, disons le clairement. GRID est un jeu de course arcade qui assume clairement son genre, à l’inverse de son prédécesseur qui avait les fesses coincées entre deux chaises. On a affaire à un jeu accessible qui mise sur le spectacle plutôt que sur le pilotage super fin que l’on attend d’une véritable simulation pointue. Et c’est tant mieux. Facile d’accès et rapide à prendre en main, le pilotage de GRID peut être complexifié en désactivant plusieurs aides à la conduite, mais ne vous y trompez pas : dans tous les cas, il s’agit d’un jeu de course arcade, qui offre au joueur une belle adhérence qui limite les dérapages incontrôlés et les pertes de contrôle intempestives. On se sent globalement toujours en sécurité dans GRID et on peut se concentrer sur l’essentiel : aller vite et éviter les collisions avec les pilotes adverses.
Arcade et accessible, GRID l’est, mais il reste un jeu de course plaisant grâce à une belle impression de vitesse et des transferts de masse réussis qui donnent corps aux différentes autos. Nos bolides ont du poids et on le sent dans les virages ou sur les freinages. On sent ici l’expertise de Codemasters qui nous évite donc la désagréable sensation de contrôler des boites en carton, ce qui n’est pas rare dans ce genre de productions.
Autre chose qui donne un vrai charme à ce GRID : l’IA et les bagarres pendant les courses. Je le disais précédemment, le jeu se veut spectaculaire et cela passe par de nombreux duels avec les pilotes contrôlés par l’IA. Agressive comme il faut, l’IA peut se montrer fourbe et les contacts sont nombreux. En course, on a souvent le droit à quelques belles collisions entre IA qui permettent à la course de connaître des revirement de dernier moment plutôt bienvenus. Cela peut survenir à n’importe quel moment, mais ça ne paraît jamais forcé, calculé. Ça donne un côté pop-corn aux courses qui fonctionne vraiment bien.
En revanche, côté contenu, GRID fait le strict minimum avec un mode online très basique, un mode de jeu rapide tout ce qu’il y a de plus banal, et un mode Carrière qui va à l’essentiel. D’une certaine manière, c’est appréciable, avec des jeux de courses qui se veulent toujours plus complets et complexes, GRID vient avec une proposition plus… aéré, plus simple dira-t-on. D’une certaine manière, c’est un parti-pris qui pourra plaire. La Carrière devrait donc attirer toute votre attention et si elle est effectivement très classique, elle a le mérite de proposer différents types de conduite, avec différents profils de voitures et surtout une certaine variété visuelle, côté circuits. Il y a évidemment de vrais circuits officiels, comme Silverstone et Brands Hatch, mais on a aussi des circuits installés dans le coeur de Barcelone, de Shanghai, de La Havane ou de San Francisco. Le jeu est du reste plutôt joli et ces environnements urbains sont plutôt riches et vivants, on prend donc plaisir à y faire la course. Et d’une certaine manière, cela rappelle quelques bons souvenirs de vieux Ridge Racer ou de Need for Speed Underground.
Bref, GRID ne réinvente pas la roue mais ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demandait. Facile d’accès, rapide et plutôt joli, le titre de Codemasters est simple et efficace, et si vous aviez apprécié les deux premiers épisodes, il est évident que celui-ci vous plaira tout autant.