Depuis notre premier aperçu de Concord, il y a 2 mois, on garde un œil intéressé dessus… La bêta de juillet a ensuite confirmé nos - bonnes - impressions : ça s’annonce comme un hero shooter vraiment convaincant. Et aujourd’hui, c’est l’heure du verdict. Concord est disponible dès aujourd'hui sur PS5 et PC (Steam | Epic Games Store) pour 39,99€ ! À ce prix-là, vous aurez le droit à un jeu 100% multi, avec des matchs qui opposent chaque fois deux équipes de 5 joueurs, le tout avec 16 personnages jouables, 12 cartes et 6 modes de jeu. Alors oui, c’est payant à l’entrée, mais le contenu post-launch sera entièrement gratuit, il n’y a pas de season pass à acheter en plus. Firewalk prévoit de déployer une vague de contenu environ tous les trois mois, avec une première dès octobre. À chaque fois, il y aura un nouveau héros, une carte et parfois même un mode inédit.

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Un casting 3 étoiles

Mais au lieu de parler de l’avenir de Concord, intéressons-nous à ce que nous avons sous la main ! Pour son lancement, Firewalk propose un contenu assez solide, en particulier grâce à sa ribambelle de personnages jouables, les Freeguners (les modes, les maps sont quant à eux plutôt classiques). Eh oui, le casting du titre, c’est clairement la star ici. Comme dans tout bon hero shooter, chacun des 16 héros dispose d'armes, de capacités uniques. Stellos est idéal pour infliger de lourds dégâts au corps-à-corps avec son fusil à pompe, son coup au sol. Lennox fait des folies à moyenne portée, grâce à ses revolvers et son couteau explosif. Emari, avec son énorme mitrailleuse, fait un très bon tank. Chaque membre du roster possède une à deux armes, deux capacités actives et une passive (ainsi qu'un bonus d'équipe puis un autre lié à la "variante" choisie, on y reviendra un peu plus tard). Et contrairement à Overwatch, il n'y a pas de compétence ultime qui se charge au fur et à mesure.

En fait, qu’importe le personnage qu’on a en main, il y a toujours une forme d’évidence sur Concord, même si certains choix de temps de mise à mort et de dégâts pourront laisser perplexe (de notre côté, ce sentiment s’est estompé avec le temps). Les sensations et les designs sont parfaitement réussis pour chacun des héros, et nous avons pris autant de plaisir sur le “soldat de base” - Teo - que sur U-N1C, un robot ménager qui a l’originalité de pouvoir aspirer les projectiles adverses pour recharger ses bombes à déchets.

Au-delà de quelques singularités du genre, Firewalk affiche aussi un goût certain pour la verticalité. À part les plus gros tanks, tout le roster peut réaliser une longue esquive - la caméra bascule alors élégamment de la première à la troisième personne pendant un bref instant -, grimper les corniches à mi-hauteur et faire un double-saut... Certains héros peuvent carrément planer quelques secondes dans les airs. Les assauts aériens de Concord rappellent Destiny 2, avec des déplacements souvent relativement lents et des hitbox généreuses (ce qui le rend franchement accessible). Et toutes ces acrobaties sont également un moyen important de rester sauf. La vie ne remonte pas d’elle-même, et à moins de compter sur l’aide d’un coéquipier, vous devrez retourner à la station de soin la plus proche pour vous refaire une santé. Elles sont toutes indiquées sur la mini-map, en haut à gauche.

Varier pour mieux régner

Vous l’aurez donc compris, Concord est fun et très agréable à jouer, qu’importe le personnage qu’on choisit… Au fur et à mesure de nos parties, la lassitude avait rarement sa place (même si on regrette des matchs en moyenne un peu trop courts). Changer de héros - et découvrir des stratégies inédites avec son main - relance régulièrement l’intérêt, et ça tombe bien car le titre vous pousse à aller dans ce sens. Déjà, sur les 6 modes au lancement, il est systématiquement possible de changer de héros entre deux morts. Un petit changement qui devient de fait obligatoire pour les deux derniers modes les plus compétitifs, ceux sans réapparition, où vous ne pouvez pas sélectionner deux fois le même personnage pendant la même partie. Une bonne idée qui encourage à sortir de sa zone de confort ! Précisons aussi que dans Concord, qu’importe le mode, une équipe ne peut pas avoir 2 fois le même héros y compris dans le cas d’une variante (on y vient tout de suite).

Mais c’est surtout avec le système de Créateur d’équipe que Concord vous donnera envie de varier les plaisirs. Comme son nom l’indique, l’interface permet de choisir les douze Freeguners que vous emporterez au combat. Tant que vous respecterez certaines règles, ce sera open bar : vous pouvez même cumuler trois variantes d’un même personnage, ces versions alternatives à terme disponibles pour chaque membre du casting (à condition de les avoir débloquées). Pour Lennox par exemple, sa version de base recharge automatiquement l'arme en main pendant une esquive, et pour sa première itération, il dispose de munitions supplémentaires pour ses revolvers. Précisons que Firewalk prévoit d’ajouter à l’avenir de nouvelles variantes, dont plusieurs dès octobre.

En marge de constituer la team de vos rêves, le créateur d’équipe permet d’avoir plus de souplesse pour profiter d’un autre système important de Concord : les bonus d’équipe. Le principe est simple : chacune des 6 classes dispose d’un bonus unique qui s’active quand vous tombez au combat et qui s’applique ensuite à l’ensemble des personnages de votre stock… Un Pilier mort sera synonyme de soins reçus plus efficaces, les Fer-de-lance qui succombent accéléreront la recharge d’esquive, les Spectres disparus amélioreront la mobilité de tout le monde, ainsi de suite. Évidemment, il n’est pas possible de cumuler deux fois le même bonus, ce qui vous oblige à changer plusieurs fois de héros au cours d’une partie. Et si cela ne vous fait pas peur, le prix en vaut (largement) la chandelle. Vous pouvez à terme combiner les bonus de chaque classe, soit 6 bonus au total. Ça ne vous rendra pas immortel, mais c’est un avantage clairement pas négligeable - en particulier dans les modes de jeux les plus compétitifs, où vous ne pouvez de toute façon pas incarner deux fois le même personnage.

Des perspectives enthousiasmantes

L’un dans l’autre, Concord sème des détails qui feront des merveilles quand des joueurs s’investiront à fond dans l’expérience, tirant parti des dimensions tactiques de chaque personnage. À ce propos, il y a un détail qui vaut la peine d’être évoqué : même après la mort d’un héros ou la fin d'un round, des “objets” restent sur le terrain (du moins jusqu’à ce qu’ils soient détruits par l’ennemi). On parle d’une station de soin légère, d’un dôme protecteur voire d’un appareil qui affiche en surbrillance les ennemis se baladant à proximité. Dans la mesure où Concord permet - et encourage - de changer de personnage entre deux échecs, on imagine déjà les stratégies assez poussées que ça peut donner.

Ce genre de détails nous donne plein d’espoir pour l’avenir de Concord, mais encore faut-il que les joueurs suivent. Firewalk n’a pourtant pas fait les choses à moitié : au-delà de ce goût de reviens-y qui ne nous a jamais vraiment quitté, le studio proposera chaque semaine une cinématique inédite pour raconter l’histoire de ses Freeguners... À l'heure où nous écrivons ces lignes, une seule de ces "vignettes" est disponible, mais pendant notre preview de juillet, nous avons pu en voir davantage. Croyez-nous, chaque cut-scene fait l'objet d'un soin assez remarquable en terme d'animation et de doublage (en particulier un VO). Un soin qui se retrouve également dans l'univers de Concord. Car oui, on n’en a pas encore parlé mais l’équipe déboule avec un monde savamment pensé, avec ses légendes, ses routes commerciales ainsi que ses planètes phares.

Un lore que l’on retrouve évidemment sur les cartes - qui profitent chaque fois d’une super direction artistique (à défaut d’avoir un level design à toute épreuve) - et dans les cut-scenes hebdomadaires, mais aussi dans le Guide galactique. C’est une carte interactive disponible depuis le menu principal, qui vous apprendra tout ce qu’il y a à savoir sur le monde de Concord. Et pour peu qu’on prenne la peine de s’y plonger, on tombe sur des récits franchement prenants, au point qu’on aurait aimé que Firewalk nous immerge davantage à l’intérieur. Malheureusement, ne sont ni les matchs PvP, ni les missions solo contre-la-montre qui nous ont contentées sur ce point.

Après, comme expliqué plus tôt, ce n’est que le début de l’aventure de Concord. Peut-être que le jeu accueillera à terme des missions scénarisées avec du PvE, qui sait ! De notre côté, on aimerait bien voir ça : les environnements vibrants et détaillés ainsi que la technique - fort d’un impeccable 4K/60 images par seconde sur PS5 (nous avons rencontré de rares chutes de framerate) - s’y prêteraient super bien. Mais dans l’immédiat, Firewalk propose déjà de quoi faire, notamment grâce au Tableau des boulots et ses défis quotidiens / hebdomadaires. Vous aurez notamment pas mal de travail pour débloquer les variantes de personnages ainsi que tous leurs bonus cosmétiques. De quoi donner de longues et belles heures de jeu. Pour rappel, Concord est disponible dès aujourd'hui sur PC (Steam | Epic Games Store) et PS5. En Europe et en France, les serveurs ouvrent ce vendredi 23 août, à 19h.

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Conclusion