Lors des premières retrouvailles, en septembre, il s'agissait surtout de renouer avec l'un des projets majeurs de Square Enix, puis d'appréhender une petite poignée de nouvelles mécaniques, notamment les actions et compétences synchronisées, et de prendre nos marques avec son nouveau format, bénéficiant désormais de zones semi-ouvertes. Le second rendez-vous, en janvier dernier, est venu consolider nos lointaines impressions et lever le voile sur des mécaniques encore jamais vues jusque-là. Rien qu'avec ces quelques heures au compteur, on comprenait mieux que les cadres du projet, notamment son producteur Yoshinori Kitase et son réalisateur Naoki Hamaguchi, rencontrés sur place, étaient si confiants dans cette suite. Néanmoins, nous étions tout de même ressorti de cette prise en main avec quelques réserves.

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Forcément, le temps de jeu dont nous disposions ne permettait pas de développer un avis définitif sur la structure du jeu et sur les changements apportés, notamment via l’introduction de zones semi-ouvertes dans lesquelles s’effectuent une multitude d’activités annexes. Avec désormais plus de 75 heures de jeu au compteur sur Final Fantasy VII Rebirth (à l'heure où ces lignes sont bouclées), ce n’est plus la même chose ! Alors, les développeurs avaient-ils vraiment raison d’être si confiant vis-à-vis de cette suite ? Corrige-t-elle les défauts de Final Fantasy 7 Remake sans en accumuler d’autres en raison de ses changements structurels ? Fait-il honneur au jeu original et parvient-il à exister pour ce qu’il est, même face à un tel héritage ? C’est l’heure de vous partager notre verdict et de vous expliquer, sur la base de notre expérience, si Final Fantasy VII Rebirth est bel et bien l’épisode central de cette trilogie remake, voire même... de la saga !

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Un gameplay si étoffé qu’on a l’impression de le (re)découvrir

N'y allons pas par quatre chemins et commençons par l'aspect du jeu que l’on appréhende instantanément : le gameplay ! Ici, on ne retrouve plus Cloud sur le quai de la gare, à deux pas du réacteur Mako n°1, mais en compagnie de Séphiroth, tous deux installés dans un fourgon en direction de Nibelheim. Ce cadre, issu d’un souvenir, n’est que temporaire mais il permet déjà de présenter les bases du système de combat et les ajustements proposés par Rebirth. On avait par exemple, dans notre récente preview, évoqué l’ajout d’une parade parfaite ou encore d’une jauge de vigilance. Or, ces deux aspects ne sont qu’une goutte d’eau dans la révision du système de combat. Tandis que Final Fantasy VII Remake proposait l’un des gameplay les plus accrocheurs de la série, Rebirth tente de le sublimer et y parvient totalement, à tel point que l’inclusion de ces améliorations a réussi à transformer notre rapport au système de combat, donnant l’impression que nous n’en maîtrisons que la surface malgré le retour de nos automatismes.

Cette sensation, elle s’est décuplée tout au long de notre aventure, portée par un casting quasiment deux fois plus généreux que Final Fantasy VII Remake. De ce point de vue, la profondeur du gameplay est accrue et laisse davantage de place à l’expérimentation dans la combinaison des équipes. En jeu, vous avez la possibilité de constituer un maximum de trois équipes prédéfinies que vous pouvez changer à la volée en dehors des combats. Cette modification s’effectue d’ailleurs en toute fluidité car, en dehors des segments où l’histoire impose des personnages (en solo, duo ou trio), tous vos équipiers suivent le leader, à savoir Cloud. Lors d'un changement de composition, les deux personnages que l’on sera amené à contrôler se rapprochent de lui, aboutissant à une transition harmonieuse, presque naturelle. Hormis cette petite restriction et ce dénominateur commun, vous avez la liberté, à l’aide des six autres membres, de constituer des groupes en fonction des spécificités de chacun, soit un point qui a été retravaillé en comparaison de Remake.

En guise d’exemple, on peut mentionner le fait que la palette de coups de Tifa s’étoffe et propose un peu plus de verticalité pour acculer les ennemis dans les airs, que Barret devient un allié encore plus redoutable lorsqu’il faut mettre les ennemis en état de Choc, que la faible mobilité d’Aerith est compensée par la possibilité de se téléporter vers un sceau, que le mode Vengeance de Red XIII repose avant tout sur le système de garde et de riposte et peut-être utilisé tant d’un point de vue offensif que défensif, que les techniques de ninja de Yuffie lui assurent deux postures complémentaires (au corps-à-corps ou à distance) et que le côté imprévisible de Cait Sith démontre qu’il peut provoquer des retournements de situation salvateurs, en plus d’être un excellent soutien. Dans ce domaine donc, Rebirth monte d’un cran par rapport à Remake, tout en introduisant de nouvelles compétences liées aux armes… ainsi qu’au Codex pour chacun des héros !

Ici, ce ne sont plus seulement les « sphériers » des armes que l’on développe puisque chaque membre du groupe à son propre Codex. En montant d’un niveau, cinq points d’aptitude sont attribués et doivent être dépensés dans cet arbre d’aptitudes où les embranchements se décuplent en fonction du niveau d’équipe (une fonctionnalité qu’on a pris le soin de détailler dans notre preview). Les armes, elles, ne se renforcent plus de la même façon : les PA récoltés pour les armes les font progresser de niveau, déverrouillant ainsi de nouvelles aptitudes à greffer sur celles-ci, des emplacements supplémentaires ainsi que des augmentations des attributs de base. Ainsi, en plus de varier les approches de votre personnage, via le codex, vous pouvez également orienter le gameplay de chacun en paramétrant les armes. Le socle du système de combat reste le même, mais il se dévoile sous une nouvelle facette, preuve que Rebirth ne se contente pas de transposer une formule qui a déjà fait l’unanimité. Et puis, comme si ce n’était pas suffisant, il y l’ajout de compétences élémentaires (très utiles, à acquérir via le codex), de nouvelles matérias (inédites, combinées, remaniées par rapport à Remake) et, surtout, les affinités.

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Une suite spectaculaire à FF7 Remake… et plus si affinités

En jouant à Final Fantasy VII Remake, on s’aperçoit au fil des heures que le volet inaugural de cette trilogie était un préambule, un prétexte pour poser les jalons de ce Rebirth, et plus particulièrement en termes de groupe, d’union des personnages. Libérés des environnements étriqués de Remake, les héros de Final Fantasy VII Rebirth se dévoilent davantage, s’épanouissent, se révèlent les uns aux autres, et ça se traduit par un système d’affinité qui va jusqu’à s’enraciner dans le gameplay. Comme on l’a indiqué dans notre preview, le voyage que les membres d’Avalanche entament va les faire se rapprocher. Au sein du jeu, vous avez parfois des dialogues à choix qui vont influer sur la relation entre Cloud et ses coéquipiers, des quêtes qui s’effectuent parfois avec un personnage prédéfini et, bien évidemment, des commandes d’action qui sont accessibles dans la mesure où vous développez suffisamment votre niveau d’équipe et, par extension, les embranchements du codex. On distingue deux types de commandes : les actions synchronisées et les compétences synchronisées.

Concrètement, ce nouvel axe de gameplay est l’une des forces majeures du système de jeu remanié et hérité de Final Fantasy VII Remake. Ce qui le rend d’autant plus pertinent, c’est qu’il est la retranscription, au sein même du système de combat, du développement de l’intrigue et des événements qui vont lier cette galerie de personnages qui se connaissent à peine. Durant les affrontements, les trois héros déployés peuvent donc s’entraider de deux manières. Avec les actions synchronisées, le joueur peut s’adapter à différentes situations sans que cela ne consomme de l’ATB. En position de garde, le personnage que l’on contrôle peut faire appel à un allié de multiples façons, à condition d’avoir déverrouiller l’action au préalable dans le codex. Par exemple, Red XIII peut effectuer une esquive tandis que Barret le propulsera vers l’ennemi pour contre-attaquer, Aerith peut se protéger des dégâts en faisant appel à un garde du corps qui s’interpose entre elle et l’ennemi, Cloud peut envoyer des projectiles magiques créés par l’un de ses alliés pour faire des dégâts à distance ou canaliser l’énergie avec le soutien de son coéquipier pour libérer une attaque plus puissante que la normale.

En revanche, ce sont les compétences synchronisées qui vont demander plus d’efforts pour être utilisées en combat, et plus particulièrement lors des combats à rallonge et ceux de boss. Grâce à ce stratagème, le gameplay repousse les limites de l’action et se montre encore plus dynamique et effréné que FF7 Remake. Pour s’en servir donc, il faudra compléter une jauge d’ATB spéciale qui se remplit à mesure que vous utilisez vos sorts et techniques : pour un segment de base d’ATB utilisé (un sort, une compétence, un objet), la jauge de compétences synchronisées gagne un segment (jusqu’à cinq). Généralement, il vous faudra trois ou quatre segments (par personnage) pour que ces derniers puissent s’allier le temps d’une action souvent dévastatrice aux multiples bonus (gain d’un segment d’ATB, réduction des PM à zéro pendant un temps, augmentation du niveau de Transcendance). Lors des affrontements les plus ardus, cette coopération peut tout faire basculer et, par la même occasion, décuple le côté grandiose de la mise en scène. Encore plus que dans Remake, le gameplay de Rebirth assure le spectacle.

En dehors des combats, l’affinité entre Cloud et les autres personnages est l’un des prétextes pour (re)découvrir la scène du rendez-vous amoureux / romantique du Gold Saucer. Comme l’ont promis les développeurs de cette suite, c’est un élément qui a été grandement retravaillé (comme en témoigne la comédie musicale qui se déroule avant cette fameuse scène) et qui aboutit à des moments inédits, énième preuve que ce n’est pas qu’une simple refonte du jeu d'origine. Quoi qu’il en soit, Final Fantasy VII Rebirth, par ce système d’affinité, se montre vigilant à propos de l’une des grandes forces de la saga : son casting et le voyage qu’il entreprend, propice à des rapprochements, des chamailleries et à d'autres moments cocasses, tragiques ou touchants. On en reparlera plus bas dans la partie réservée à l’histoire, mais la manière dont les personnages sont détaillés et mis en avant, via le système de combat, contribue à faire de Final Fantasy VII Rebirth un incontournable.

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Un monde ouvert qui va vous faire aimer perdre votre temps

On le sait, Final Fantasy VII Rebirth est attendu au tournant sur de nombreux de points de vue. Par exemple, on vient d’évoquer le sujet du système de jeu à juste titre puisque les joueurs s’attendent à retrouver un gameplay qui leur a plu mais, surtout, à en expérimenter et à en ressentir les évolutions, synonyme d’une progression entre les deux titres. Pour ce qui est de la formule du jeu, le principe est le même, voire exacerbé. En raison de son cadre et du déroulement de son intrigue, Final Fantasy VII Remake a proposé une linéarité qui a parfois été source de reproches, d’autant que les passages plus denses qui multiplient les allers-retours ont contribué à faire ressortir cette critique. Pour Rebirth, cette nouvelle aventure qui débute est tant une opportunité qu’un écueil sur lequel la Creative Business Unit I pouvait se casser les dents. Comme les développeurs nous l’avaient indiqué, Rebirth était l’occasion parfaite pour mettre la formule de la saga Final Fantasy à l’épreuve, l’opportunité de créer une expérience qui maintient un équilibre entre les couloirs narratifs et les zones d’exploration en semi-monde ouvert.

Comme on l’a vu dans la présentation du State of Play de début février, Rebirth propose ainsi six régions différentes (Prairie, Junon, Corel, Gongaga, Canyon Cosmo et Nibelheim) que l’on arpente au fil de l’intrigue et dans lesquelles on peut revenir plus tard pour finir d’y accomplir les tâches laissées de côté. Pour avoir arpenté les contrées pendant plus de 75 heures dans le cadre de ce test, Rebirth nous a donné le sentiment de mieux maîtriser le rythme, non sans se prendre parfois les pieds dans le tapis. Globalement, le titre gère mieux la manière d’alterner entre les chapitres qui nous font traverser une sorte de donjon et ceux qui diluent la narration à travers une approche plus libre. Très souvent, on souligne que la marque des grands open-world, à une échelle plus ou moins large, sont ceux qui n’ont pas forcément besoin d’agiter une récompense à nos yeux de joueurs pour que l’on ait envie d’y plonger et d’y consacrer de nombreuses heures. En l’occurrence, Final Fantasy VII Rebirth est de cette trempe tant les décors, l’ambiance et les activités à accomplir nous donnent envie d’explorer afin de compléter les différentes tâches, ou d’errer sans but précis jusqu'à se précipiter vers les éléments qui attirent notre regard.

Il y a bien des moments où le jeu a tendance à nous prendre un peu trop par la main à travers des indices visuels (marques jaunes sur les parois, roches lumineuses qui nous mènent vers les autels d’invocation, poussins chocobos qui nous guident vers des points de téléportation à activer, oiseaux à suivre vers les puits de vie, …), et où il réutilise une structure un peu désuète à base de tours de transmission à réalimenter, mais c’est un détail. Dans ces mêmes zones, vous n’avez pas spécialement besoin de rétablir l’alimentation d’une tour pour débloquer l’activité en question. Celles-ci ne font que vous révéler les emplacements. De ce fait, vous pouvez très bien parcourir les contrées par vous-même en vous fixant un cap et tomber sur l’un des nombreux rapports d’exploration vous permettant de compléter l’analyse régionale, et c’est sûrement le meilleur moyen de parcourir l’univers de Final Fantasy VII, ne serait-ce que pour être subjugué par le travail effectué vis-à-vis de la (re)création d’un monde illustré sommairement dans l’opus original.

Quoi qu’il en soit, malgré la redondance du contenu qui reste le même d’une zone à l’autre (hormis la forme des quêtes liées aux Protoreliques, cachant de multiples sous-récits) et de quelques quêtes annexes pas forcément transcendante, on prend plaisir à arpenter chaque zone pour compléter les Terrains de chasse, analyser les Puits de Vie, fouiller les lieux d’excavation, entreprendre les histoires et quêtes annexes, dénicher les maisons de Mogs ou activer les Cristaux d’Esper. D’ailleurs, à ce sujet, Rebirth gomme l’un des reproches du jeu original en apportant bien plus de contexte et en soignant davantage la manière dont les invocations (les Espers) sont introduites dans un décor cyberpunk et moins fantastique que ce que pouvait proposer la série dans les épisodes antérieurs au septième volet.

Ici, chaque invocation a une histoire liée à l’une des régions, et cela contribue à renforcer le lore de Final Fantasy VII. Qui plus est, Rebirth pioche aussi énormément dans les nombreux formats qui gravitent autour du jeu (romans, film, jeux dérivés). Pour venir sceller la réussite d’une forme plus ouverte et plus variée en termes de contenu, Rebirth propose aussi d’affronter tout un tas de joueurs dans des parties de Queen’s Blood, le fameux mini-jeu inédit de ce titre. En lui-même, le principe est très simple et le tout se complexifie avec des cartes aux aptitudes spéciales, ce qui le rend d’autant plus grisant à jouer. De notre côté, on a été agréablement surpris par ce contenu annexe, encore plus quand on a découvert qu’il cachait une sous-intrigue qui pousse à s’y investir pleinement.

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La renaissance d’une intrigue qu’on avait pas vu venir

Autant vous le dire tout de suite, Final Fantasy VII Rebirth s’inscrit bien dans la lignée de Final Fantasy VII Remake tant il parvient à la fois à rendre hommage à l’intrigue originale et à développer ses propres axes scénaristiques. Tout au long des différents chapitres du jeu, on prend plaisir à redécouvrir le périple de Cloud et ses compagnons, tout en assistant aux segments inédits que les développeurs ont choisi d’inclure pour alimenter le scénario inédit introduit via l’épisode Remake. Encore plus que dans l'œuvre originale, la portion retranscrite par Rebirth nous fait passer par toutes les émotions.

D’une manière ou d’une autre, on se retrouve à sourire devant certains passages, à rigoler franchement face à d’autres moments complètement barrés dans la lignée de Remake (et peut-être même plus encore !), à s’émouvoir des événements originaux et jamais vus, à s’émerveiller de la beauté et de l’ambiance du Gold Saucer et des décors, ou à être grandement surpris de la direction dans laquelle les scénaristes se sont engouffrés ! Vous l’aurez compris, Final Fantasy VII Rebirth est un jeu vivant qui illustre avec beaucoup de soin et d’attention ce qui était proposé de manière minimaliste dans le titre de 1997, le tout en s’émancipant et en existant à part entière.

En réalité, on a beau connaître les tenants et aboutissants du jeu original, on aborde et on parcourt Final Fantasy VII Rebirth avec une excitation quasi-palpable, alimentée par le doute d’être soudainement témoin d’une surprise de la part des développeurs. Tous les joueurs ont plus ou moins conscience de ce qui les attend au bout du compte et pourtant, malgré ça et une certaine boule au ventre, on se retrouve à avancer avec exaltation, comme si tout avait disparu et s’écrivait en temps réel devant nos yeux. Pour y parvenir, Rebirth a mis l’accent sur une mise en scène qui sublime les différents moments marquants de l’oeuvre originale et, par conséquent, ceux-ci prennent une dimension plus émouvante, plus épique, plus surprenante.

Si l’on prend donc plaisir à atteindre des instants clés du récit, on se réjouit également de la moindre portion qui vient étoffer le long voyage de cette seconde partie. Si l’aventure de Rebirth apparaît si prenante, c’est parce qu’on la parcourt en compagnie d’un groupe qui vit pleinement et qui s’inscrit totalement dans les codes Final Fantasy. Ainsi, on retrouve ce qui fait le sel de la saga, une composante dont l’absence avait été préjudiciable au précédent volet numéroté. Ici, rien que le simple fait de suivre un chien lors d’une quête annexe débouche sur de multiples interactions entre les membres : c'est trois fois rien, mais ça fait son petit effet.

Dans ce genre de cas de figure, il est de ce fait plus facile de se prêter au jeu des contenus annexes, et c’est ce qui contribue à faire du jeu une expérience aussi attachante que divertissante sur laquelle on revient les yeux fermés, au point d’être étonnamment entêtante. En raison de sa richesse, de sa variété et de son rythme, il n’y a aucun moment où on a ressenti que le périple commençait à nous tomber des mains, et ce malgré les 75 heures qui ont accompagné notre test. Définitivement, Rebirth s’est imposé comme une expérience enivrante que l’on refusait de quitter : impossible de ne pas y voir là la marque d’un grand jeu !

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Conclusion

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